Résumé Cœur Cruel

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Résumé Cœur Cruel

23 déc. 2020, 06:02

Résumé de notre partie du 18 décembre 2020 (sur Discord)

Les personnages :

Paul Delzenne (le médecin militaire de Danse Macabre mais plus jeune) termine ses études de médecine à l’hôpital militaire de Paris.

Henri Ducasse, détective privé toulousain, 35 ans, célibataire, spécialisé dans la recherche des personnes disparues, tiraillé entre sa morale chrétienne et sa principale préoccupation : lui-même.

Georges Baudoit, 34 ans, représentant pour sa société familiale de couverts artisanaux sise à Amiens, société en grand déclin d’ailleurs. Georges est très matérialiste et se veut d’une grande rationalité. Il aime les belles choses et a un sens inné du beau. Il pense que son insuccès professionnel est lié à une cabale contre lui.

Une bien étrange lettre

Nos amis reçoivent en cette matinée du 15 décembre 1885 chacun une lettre d’un certain Benjamin Guyomar leur proposant de leur racheter pour 3000 Francs ou à défaut de leur emprunter un objet ancien qu’ils possèdent. Il s’agit une tapisserie du début du siècle représentant un château avec 6 personnages pour Georges, un médaillon en argent ancien avec un personnage barbu au verso et 5 cavaliers au recto pour Paul et une vase ancien portant la phrase « Saluable ouit l’augure » pour Henri. L’expéditeur est un antiquaire d’Orthez qui prépare une exposition consacrée aux objets anciens du Béarn.

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Après la lecture, ils sentent un léger malaise et perdent connaissance. Ils se réveillent avec la lettre en main dans un train. Dans l’autre main, ils tiennent un sac vide. Dehors, il fait presque nuit et on devine des montagnes enneigées au sud. Un prêtre en soutane, l’abbé Cottard, et une bourgeoise lyonnaise, Yvette Durand, partagent avec eux le compartiment ainsi que la même posture étrange. Nos amis perçoivent que des mots se détachent de la lettre, plus gras presque brillant. Ils peuvent lire :

« Je vous commande par le démon qui m’honore des merveilles de l’ancien pouvoir de vous rendre à Orthez vous possesseur de l’objet désigné consentirez à l’antiquaire ensuite vous voudrez oublier »

Puis les lettres changent et apparaît la phrase suivante :

« La raison commande de ne pas accepter à Orthez j’ai la chance grâce à mes pouvoirs de rassembler un grand nombre de pièces vous vous doutez vous serez un objet entre mes mains cependant le meilleur moyen sera de vous rendre à Orthez afin de préserver vous et votre cher ami »

Henri sort du compartiment et interroge un contrôleur, le train se dirige vers Pau. Tous les voyageurs du compartiment ont un billet de train « Orthez – Pau » composté le 17 décembre. L’abbé Cottard parle de sorcellerie mais Paul pense à une drogue. En tout cas, nos amis sont décidés à ne pas se laisser faire à récupérer leurs objets.

Orthez

Arrivés à Pau, ils s’installent tous les 5 dans un hôtel et envoient des télégrammes à qui de droit. Ils reprennent le premier train pour Orthez le lendemain. Ils se tassent dans un fiacre direction « avenue du Corps Franc Pommiès ». Ils y trouvent une boutique d’antiquaire avec un petit panonceau informant de l’absence de M.Guyomar et que les ventes se feraient du 19 décembre au 5 janvier à l’exposition de la place Saint Pierre. Ils montent à l’étage où se trouvent l’appartement de M.Guyomar. Ils croisent la voisine du dessus qui leur dit que
M.Guyomar est rentré hier midi après un voyage et qu’il devrait être à l’exposition. Elle tique devant Paul et Henri, elle lui semblait les avoir la veille avec M.Guyomar. Après le départ de la dame, Henri tente de crocheter la serrure, sans succès.

Nos amis se rendent à l’exposition : elle n’est pas encore ouverte au public. Des antiquaires et brocanteurs s’y affairent pour préparer leur stand. Nos amis parviennent à convaincre de le gendarme de faction de les accompagner jusqu’à l’étal de M.Guyomar. Le stand se présente comme un coffre un bois repliable, il est fermé à clé. La moutarde monte au nez de Georges qui se rend à la gendarmerie. Il fait un scandale, disant que M.Guyomar l’a escroqué et lui a subtilisé une tapisserie de valeur. Benjamin Guyomar est apparemment un homme respecté et apprécié et son esclandre passe mal. L’un des gendarmes néanmoins prend sa déposition dans le cahier de main courante.

19 décembre 1885

Nos amis déduisent que Guyomar devrait être à l’ouverture de son stand le lendemain et dorment à l’hôtel réservé par l’abbé Cottard. A 9 heures, ils sont à la halle de la place Saint Pierre pour l’ouverture de l’exposition « Trésor du Béarn Ancien ». Guyomar n’est pas là et son stand reste désespérément fermé. Ils font quand même le tour de l’exposition pour vérifier que leurs objets ne sont pas vendus par d’autres exposants. Ils s’adressent ensuite aux gendarmes, ils parviennent à les convaincre que l’absence de Guyomar est anormale. Deux gendarmes les accompagnent jusqu’au domicile de l’antiquaire. L’un d’eux reconnaît Georges et le regarde d’un œil torve.

Benjamin Guyomar n’est pas chez lui et les gendarmes décident de forcer la porte. C’est une étrange scène qui va s’offrir aux yeux de nos compères. Leurs objets sont à terre, dégradés voir détruits. La tapisserie de Georges est fendue et on semble s’être acharné au chalumeau sur les créneaux du château médiéval et des personnages qui y figuraient. Le pendentif de Paul a été martelé, le recto et le verso sont aplatis. Le vase d’Henri est fracassé.

Ce dernier laisse apparaître une inscription qui se trouvait à l’intérieur du vase. C’et du vieux français et c’est assez cryptique. Henri fouille discrètement mais alors qu’il met la main sur un carnet qui recense les achats de Guyomar, il est repéré par les gendarmes qui récupèrent l’objet.

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Nos compères retournent à la halle. Ils trouvent un bouquiniste plutôt érudit et maîtrisant le vieux français. L’antiquaire leur traduit les termes les plus étranges de l’inscription.

Ils s’installent ensuite au Café Saint Pierre. Ils lisent le journal local et un fait divers attire leur attention. Une église a été dégradée à Lescar et ils font le rapprochement avec l’inscription du vase. Une fois la traduction fournie par le bouquiniste, ils décident de partir pour cette bourgade située dans la périphérie de Pau.

Deux heures plus tard, ils sont dans la petite mais charmante église de Lescar. Les habitants sont horrifiés, pourquoi dégrader cette mosaïque représentant un seigneur local du moyen âge. Nos amis repèrent un homme étrange qui se tient à l’écart et semble marmonné des paroles de satisfaction. Il s’éclipse rapidement et Henri décide de le suivre.

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L’homme s’en va vers Pau, il semble remarquer qu’il est suivi car il monte sans vergogne à l’arrière d’une calèche. Henri se fait passer pour un policier et réquisitionne un cheval. Il perd la voiture hippotractée mais la retrouve devant un café. Il se renseigne et apprend que le passager est un professeur à la retraite habitant dans les environs. Il se rend chez lui.

Il poursuit le stratagème du policier et oblige l’homme à lui ouvrir. L’homme est pétri de religion et semble professer des idées iconoclastes assez pathologiques. Il se réjouit de la dégradation des images de l’église de Lescar. Henri profite des compétences de professeur de français de l’homme pour discuter du texte du vase. Bastien Simon finit de traduire le texte.

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Tout le monde se retrouve à Orthez à l’hôtel avec l’abbé Cottard et Yvette Durand en cette nuit du 19 décembre.
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Re: Résumé Cœur Cruel

17 janv. 2021, 14:45

Résumé de la séance du 15/01

En ce matin du 20 décembre 1885, Georges Baudoit raconte qu’il a rêvé de la mosaïque de Lescar et qu’il avait l’impression que la femme représentée était très proche de lui. Il a entendu prononcer un nom « Ariane de Gramont ».

L’Abbé Cottard, Henri Ducasse et Paul Delzenne se rendent à l’exposition dans l’espoir d’en savoir plus sur la famille de Laas, la famille de Gramont, sur Orion et sur les lieux évoqués dans l’inscription. Le bouquiniste leur conseille deux livres qu’il vend « Grandes Figures du Béarn au Moyen âge » et «Petites et grandes histoire du pays béarnais». Il en veut un prix prohibitif qu’Henri négocie à la moitié.
Ils y trouvent un arbre généalogique de la famille de Laas et une courte biographie d’un certain Hugues de Laas et de sa bien-aimée Saurimonde d’Oloron décédée la veille de leur mariage.

Départ pour L’hôpital d’Orion

Alors qu’ils étudient les livres attablés à la brasserie Saint-Pierre, ils entendent leur voisin parler de l’hôpital d’Orion. Une église y a été vandalisée ! Ils prennent une voiture à la gare d’Orthez et demandent au cocher de les amener à l’Hôpital d’Orion. Ils y arrivent alors que la nuit est tombée. Dans l’église, ils y rencontrent le sympathique Père Théophraste. Ce dernier leur montre l’ex-voto vandalisé : il est ancien (15ème siècle) et représentait 6 personnages. Il était écrit « Merci Seigneur de nous protéger de la Bruxia ». Il a été lacéré et les visages brûlés. En le regardant, Paul Delzenne a une étrange sensation, il voit ses mains en double et entend une voix dans sa tête qui prononce « Colin Muret ».

Attablés autour d’un petit alcool de prune, ils apprennent du prêtre qu’un homme dont le signalement correspond à Bastien Simon est venu ricaner devant l’ex-voto vandalisé. Le père Théophraste leur raconte par ailleurs que le château de la famille de Laas se trouve à quelques kilomètres de Sauveterre en Béarn où il y a un pont qui traverse le gave d’Oloron. Le château est devenu un musée. Les compagnons demandent au cocher de les emmener à Sauveterre.

Le pont médiéval de Sauveterre ne couvre que la moitié de la rivière et une pile de pont isolé se dresse au milieu du cours d’eau. Malgré la nuit, Paul distingue des personnages sculptés sur la pile.
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Le cocher les emmène ensuite au château de Laas. Ils arrivent à la fermeture du musée. Ils sympathisent avec le gardien René qui accepte de les mener voir la dague des barons de Laas. Le château n’a plus grand-chose à voir avec un château-fort médiéval, il ressemble plus une vaste longère du XVIIIème siècle avec de grandes fenêtres. Un grand parc arboré l’entoure.

Ils croisent le conservateur qui maugrée. René les emmène au 1er étage dans une salle consacrée aux armes anciennes. Il leur présente la dague des barons de Laas qui est exposée dans une vitrine. Il ne connaît pas le contexte historique.

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En discutant avec René, ce dernier leur propose de les présenter à Gertrude au hameau qui fait parfois office de maison d’hôte. Arrivés au hameau, nos amis payent et renvoient le cocher à Orthez. Gertrude voyant l’abbé Cottard lui propose de lui ouvrir le presbytère qui est inoccupé. Elle leur prépare des lits et leur donne un gros pain, du pâté et deux litres de vin rouge.

Nos amis se restaurent et retournent à pied au château. Ils trouvent une brèche dans la grille qui clôture le parc et entrent dans l'enceinte. Ils s’introduisent dans le château après le crochetage d’une fenêtre par Henri. Malgré le bruit qu’ils font, ils ne réveillent pas René. Henri ouvre sans difficulté la vitrine et ils s’emparent de la dague. L’abbé Cottard a tout de suite une attirance pour elle. Il a un petit malaise et entend une voix dans sa tête « Jehan Maillard ». Il réclame de la porter. Ces compagnons accèdent à sa demande.

Ils décident de rentrer à Orthez. Ils laissent 10 francs sur la table du presbytère et repartent à pied vers Orthez. Henri et l’Abbé sont vite perdus mais Paul semble sûr de lui. Dans cette nuit de décembre, ils marchent dans le noir et le froid quand le bruit d’un vélo venant en sens inverse déchire le silence. Ils se cachent dans les fourrés. Un homme a l’air totalement halluciné les croise. Bien plus tard, alors qu’ils approchent d’Orthez, le bruit retentit de nouveau, l’étrange cycliste est de retour et file vers Orthez. Les compagnons parviennent à leur hôtel à deux heures du matin.

21 décembre

La nuit est agitée pour Henri. Il rêve d’une belle jeune femme portant une robe blanche marchant pied nu dans une verte prairie. On devine un château fort en arrière-plan. A y regarder de plus près, un détail choque : la jeune femme a une plaie béante à la poitrine, son cœur a disparu ! Elle dit « C’est « sansi » qui m’a tué ! ». Bientôt sa tête roule sur le pré, Henri voit par ses yeux. Il se réveille en sueur.
Henri raconte son rêve, les compagnons cherchent dans leur deux livres des mentions de « sansi ». Ils en trouvent quatre et finissent par en retenir deux : Marguerite Censi et Sancie de Navarre.

Ils se rendent à l’exposition puis à la bibliothèque municipale d’Orthez pour faire des recherches complémentaires. Ils y trouvent la légende du jugement de l’eau qui corrobore ce qu’ils ont pu entendre sur le pont de Sauveterre.

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L’édition du soir de l’Echo du Béarn parle d’un nouvel attentat contre le patrimoine du Béarn. Une salle du musée du château de Laas a complètement été dévastée et les vitrines cassées. Le journal parle de trois suspects : un faux prêtre, un homme bien habillé et un jeune homme. Leur portrait-robot figure en deuxième page, il y a une ressemblance certaine avec les compagnons.
Alors qu’ils rentrent à l’hôtel, l’Abbé Cottard reconnaît le vélo de la veille, il est posé contre le mur du Café des Chasseurs. Les compagnons jettent un œil et reconnaissent dans le cafetier le cycliste de la veille. Il est enjoué et discute avec la clientèle. Les compagnons entrent boire un verre et regardent le nom du cafetier sur le document de licence : « Robert Cénard ».

22 décembre

La nuit est calme et alors que les compagnons prennent leur café, des gendarmes se présentent à l’hôtel. L’un d’eux était présent lors de leur perquisition chez Guyomar, l’antiquaire. Ils interrogent les compagnons sur leur présence à Laas et leur intérêt pour la dague volée. Nos amis les convainquent qu’ils s’intéressent au patrimoine du Béarn et à la famille de Laas et que c’est une coïncidence s’ils ont quitté le hameau de Laas en pleine nuit. Ils les orientent vers Robert Cénard et vers Bastien Simon. Les gendarmes les quittent.
Ils décident de retourner à Sauveterre pour d’autres indices. Ils empruntent même une barque pour s’approcher de la pile. A part d’obtenir la confirmation que les sculptures représentent bien le même personnage barbu et les mêmes 5 compagnons, ils n’apprennent rien de neuf.

Au café de Sauveterre, où ils prennent le digestif, ils apprennent du journal que deux châteaux ont subi des tentatives d’incendie volontaire. A Coarraze, un feu a détruit une scène champêtre peinte sur bois et à Pau la police a interpellé un individu équipé d’un bidon d’essence voulant incendier le château des rois de Navarre.
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Re: Résumé Cœur Cruel

13 févr. 2021, 21:58

Résumé de notre partie du 12/02

Attente à Sauveterre

Nos amis pensent que le prochain attentat sur le patrimoine du Béarn se passera là où ils se trouvent à Sauveterre de Béarn. Ils font quelques achats dans l’épicerie et la quincaillerie de la ville. Georges achète une barre en fer sous l’œil suspicieux du quincailler. Henri se munit d’un manche de pioche et l’abbé Cottard acquiert de la corde. Paul Delzenne un peu souffrant reste au café tandis que les autres se positionnent autour du Gave d’Oloron. Georges se tient sur le pont l’air menaçant. Henri est posté sur la berge devant la pile du pont où se trouve la sculpture. L’abbé est juste au-dessus sur le chemin qui surplombe de plusieurs mètres.

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La nuit est déjà bien avancée et nos amis sont frigorifiés quand un homme moustachu fusil à la main arrive sur la berge. Il voit Henri et il prétend être venu braconner. Il lève la tête et voit l’Abbé. Henri en profite pour foncer sur lui avec son manche de pioche. L’homme est aux aguets et ne se laisse pas surprendre. Il tire sur Henri. Coup de semonce ou gros raté, Henri n’est pas touché. Il tente néanmoins d’abattre son manche sur la tête de l’homme, sans succès. L’abbé Cottard confie son âme à Dieu et saute de la corniche sur l’homme, ils tombent tous les deux à terre, mais se relèvent. Georges arrivent et ils sont bientôt trois sur l’homme qui se défend en frappant l’abbé Cottard avec la crosse. Ce dernier n’hésite pas à sortir la dague des de Laas pour frapper l’homme. Ce Dernier est salement blessé et nos amis finissent par le maîtriser et le ligoter.

Il maintient qu’il est là pour braconner. Sur la pression de nos amis et la promesse de le libérer et de le soigner, il finit par avouer qu’une Bruxia lui a parlé dans ses rêves et lui a demandé de détruire la sculpture sur la pile. Il accuse la femme du maire d’Orthez, Fernande Girondel.

Décès

Nos amis ramènent l’homme à Paul. Ils retirent ses liens et une partie de ses vêtements pour examiner ses plaies. L’homme a une odeur très désagréable. Il profite de l’attention de Paul à sa tâche pour porter sa main à sa bouche. Il est bientôt pris de convulsion et s’effondre. Il a avalé un poison contenu dans une bague. Ils trouvent sur lui un trousseau et son portefeuille qui contient sa carte d’identité. L’homme s’appelait Alfred Coignet, 57 ans, cultivateur, habitant 6 rue des remparts à Orthez.

Nos amis ayant été vus par de nombreux villageois avant et après décident de faire appel à la Gendarmerie. Ils leur serviront un scénario bien établi. Ils ont tenté d’empêcher l’homme de se suicider sur le pont et il est devenu violent. Il a fini par y parvenir d’une autre manière. Les gendarmes les tiendront toute la nuit et ils ne rentrent à leur hôtel à Orthez qu’au petit matin.

23 Décembre

Ils dorment jusqu’au déjeuner. Le rôti de porc de l’hôtel les requinque. Ils apprennent dans le journal que le corps de Guyomar l’antiquaire a été retrouvé entre Orthez et Coarraze.

Au domicile d’Alfred Coignet

Ils se rendent au domicile d’Alfred Coignet. La rue se trouve en contrebas de la Tour Moncade. Il s’agit plus d’une ruelle dont la plupart des maisons est décrépie. La maisonnette d’Alfred Coignet est en mauvais état. La pièce principale sent la crasse, l’urine et l’odeur corporelle d’Alfred, ainsi qu’autre chose d’indéfinissable. La pièce principale est un capharnaüm incroyable et immonde mais nos amis trouvent bientôt une autre petite pièce mieux rangée. C’est un atelier où des bocaux contenant batraciens et reptiles, des poudres ou des onguents trônent sur des étagères. Ils y trouvent un placard qu’ils ouvrent avec une clé du trousseau. A l‘intérieur se trouvent un grimoire et un bocal. Ce bocal contient un os dans un liquide, un hameçon et une figurine barbue. Sur l’os est gravé Saint Boès sur une face et H. de Laas sur une autre.

La chouette

Henri décide de surveiller la rue pendant que l’Abbé et Georges se rendent à la bibliothèque municipale pour se renseigner sur Saint-Boès. Ces derniers apprennent que Saint Boès est un hameau proche d’Orthez au milieu des marécages connu pour sa source d’eau médicinale.

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Alors qu’ils viennent faire part de leur découverte à Henri, ils interceptent une voisine d’Alfred Coignet pour l’interroger. La voisine rend grâce à Dieu pour la mort de son voisin, d’après elle un sorcier, pas étranger à la mort de son mari. La preuve, le diable lui rend visite sous la forme d’une chouette. Nos amis décident de rester en planque et après la nuit tombée repère effectivement qu’une chouette s’introduit dans la maisonnette par le toit. Ils entrent dans la maison mais la chouette s’échappe. Georges la voit s’échapper vers la Tour Moncade.
Ils se rendent à la Tour qui domine la ville d’Orthez, dernier vestige d’un château important. Les ruines d’un escalier s’accroche à la tour et permet d’accéder à une porte située à une dizaine de mètre plus haut. Nos amis tentent leur chance malgré l’obscurité et le froid. L’abbé et Henri parviennent à entrer dans la tour mais Georges glisse et s’écrase plusieurs mètres plus bas. Il est salement amoché. Henri et l’Abbé parviennent maintenant au sommet de la tour où ils ont une vue sur toute la ville. Des griffes dans la nuit, ce n’est pas Freddy mais la chouette qui attaque et blesse Henri. Le volatile tente sa chance à nouveau mais cette fois-ci l’Abbé la blesse avec sa dague.

En contrebas, Georges a l’impression qu’Henri et l’abbé se battent. Il entend un cri derrière lui. Il ne trouve personne, il suspecte que quelqu’un se trouve dans le puits mais après brève inspection, cela semble sans fondement. Deux militaires arrivent, ils doivent faire le guet toute la nuit pour éviter de nouvelles dégradations sur le Patrimoine du Béarn. Henri et l’Abbé redescendent et les militaires leur demandent de quitter les lieux.

24 décembre

Nos amis prennent un fiacre pour Saint Boès. Il n’y a qu’une belle demeure dans le hameau. Elle semble abandonnée mais de la cheminée sort de la fumée. Nos mais entrent. Le rez-de-chaussée est noyé sous la poussière mais un escalier monte à l’étage. Il y a des bruits de pas sur le plancher. Sur la porte à loquet, ils décèlent qu’un pentagramme a été tracé au charbon. La porte s’ouvre. Un homme barbu les accueille en les nommant par d’étranges prénoms : Beroul (Henri), Jehan (l’Abbé) et Ariane (Georges). Il se nomme Hugues de Laas et il est né en 1194. La vicomtesse Sancie de Navarre s’est entiché de lui et comme il n’a pas voulu céder, elle a assassiné sa fiancée, Saurimonde d’Oloron. Puis comme il était toujours réticent, elle l’a condamné à l’immortalité pendant 666 ans. Pour réaliser ce sortilège, elle a utilisé une représentation du jeune noble où figuraient d’autres personnes, nos amis. Eux se sont réincarnés alors que Hugues de Laas ne mourrait pas. Le sortilège prend fin ce soir et Sancie cherche certainement à le renouveler. Pour l’en empêcher, un mage blanc avait multiplié des représentations des compagnons. Celles qui subsistent pourront être utile ainsi qu’un miroir magique qu’il leur donne. Lui ne peut quitter cette pièce où il s’est réveillé il y a quelques mois. Où trouver Sancie ? Il n’en est pas sûr mais elle appréciait le château d’Orthez. Lui ne l’a pas vu depuis plusieurs centaines d’années.

La femme du maire

Nos amis tentent d’abord la femme du maire. Ils se rendent au domicile du maire, un très beau manoir à l’extérieur d’Orthez. Ils trouvent une bigote ressemblant peu à la description qu’on leur a faite de Sancie de Navarre. L’abbé s’entête et affirme qu’un mourant l’a accusé de sorcellerie. Ils sont obligés de quitter les lieux précipitamment.

La Bruxia

Ils vont à la Tour Moncade. Ils fouillent les environs à la recherche d’un souterrain, sans succès. Ils inspectent le puits. Ils remarquent que le puits est constellé de petits pieux métalliques pouvant servir de marche. Ils arrivent facilement au fond du puits encombrés de déchets mais repèrent un conduits. Ils l’empruntent à quatre pattes.

Il s’élargit rapidement et se transforme en couloir maçonné. Ils passent par un mur de brique qui bloquait le conduit et a été détruit à la masse de l’intérieur. Ils parviennent dans un pièce où ils trouvent un sarcophage calfeutré de tissus médiévaux, un crâne momifié et un reliquaire contenant un cœur. Ils poursuivent leur exploration et entendent une femme psalmodier. Un couloir rempli d’ossements les séparent de la voix. Leurs pas font craquer les ossements, ceux-ci semblent se mettre en mouvement et former des squelettes qui attaquent nos amis. Henri et Georges foncent et les squelettes s’évaporent. Mais l’abbé est tétanisé par l’illusion. Henri revient le tirer vers la pièce suivante.

Une vieille femme d’une laideur affreuse y psalmodie devant un tableau ancien représentant Hugues de Laas et ses 5 compagnons. 5 cercles tracés au sol et couverts d’inscription les séparent de la sorcière. Henri s’élance, il disparaît. Il se retrouve dans une pièce en compagnie d’une très belle femme dont la simple vue émeut ses sens et fait bouillir son sang de mâle. Elle se colle bientôt à lui et lui réclame des ébats. Il résiste et la repousse. Il se retrouve à côté de la sorcière. Elle sourit. Georges s’élance à son tour, il se retrouve confronté à une véritable valkyrie qui l’attaque, épée à la main. Il sent l’épée lui transpercer les côtes mais se retrouve indemne à côté de l’Abbé. Ce dernier s’élance à son tour. Il voit Sancie s’élancer contre lui tout en se transformant en monstre immonde. Il prend peur et fuit. Il réapparaît aux côtés de Georges. Ce dernier retente sa chance. Il parvient à côté d’un homme très élégant en costume trois pièces, canne et chapeau haut de forme. Il lui propose la fortune dans son entreprise de couverts et le succès sexuel avec hommes et femmes contre la signature d’un contrat. Georges ne se laisse pas berner et avance. Il se retrouve à côté de Sancie. Il l’attaque immédiatement avec sa barre de fer. La barre se tord sur Sancie. Elle semble inatteignable. Henri enflamme la toile, elle brûle sans s’endommager. Sancie sourit.

L’abbé réessaye également. Il se retrouve en face d’un homme quarantenaire un peu chauve et replet l’invitant à jouer au bonneteau. L’abbé s’y refuse et se retrouve expulsé de la salle.

Henri sort son miroir et le tient avec Georges. Un ectoplasme en sort. Sancie l’absorbe et semble plus forte.

L’abbé tente alors de lancer sa dague à Henri. Elle arrive à ses côtés. Henri s’en empare et déchire la toile. Sancie ne sourit plus. Une odeur de soufre puissante se fait sentir et un bruit sourd retentit. Un homme immense et poilu apparaît. Aucun doute, il s’agit d’une créature infernale, le Diable peut-être. Sancie lui demande de renouveler le sort. Il lui réclame les 5 âmes qu’elle lui a promis. La toile déchirée ne lui permet pas de s’en emparer et refuse donc la prolongation du marché. Les amis se remémorent de toutes leurs vie antérieures et de leur vie à la cour d’Hugues de Laas. Ils s’évanouissent. Ils se réveillent dans le train qui relie Orthez à Pau. Leurs souvenirs sont des derniers jours sont vagues et celui de leurs précédentes vies s’estompent. Ils retournent à leurs vies respectives.

prochain scénario : L'enfant de la colère

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