Born,
Il me semble que c’était il y a une vie que nous fêtions mon mariage avec ta sœur et la naissance de mon petit Calgard. Combien d’années ont passé depuis que je suis esclave ? Quatre, cinq ans ? Je me souviens encore les tentes de la compagnie de mercenaire, que nous avions rejoint, brûlant dans la nuit et cet homme, ce traître, Aldna morte entre ses mains. Je t’avais promis de protéger ta sœur mon corps défendant et, Ymir m’entende, j’aurais fait n’importe quoi pour sauver mon aimée. Pardonne-moi, j’ai échoué. Je n’ai plus revu Calgard depuis, passant de mains en mains jusqu’à la lointaine Shem et son désert étouffant. Ils ont voulu m’apprendre à courber l’échine, mais je refusais d’obéir. J’ai cherché à leur échapper, Born, et mon espoir de revoir mon fils s’est envolé quand ils m’ont présenté ses yeux sur un plateau d’or. Ils ont mutilé mon corps, fait de moi une moitié d’homme uniquement bon à les servir, car nous ne passions nos journées qu’à nous entraîner au combat pour nous affronter, le soir venu, pour le bon plaisir du maître.
Qu’importe ce que j’ai dû accepter et combien de fois je dus mettre genoux à terre, j’ai survécus. Vous avez dû me croire mort, peut-être le suis-je un peu, mais celui que je devais appeler maître, ce fils de chienne galeuse, lui, l'est assurément. J’ai dansé sur son cadavre après la bataille qui a vu la fin de l’armée du prince Satabuss, de Khoraja. Je n’étais pas seul debout. Quatre autres se tenaient là et je me suis joint à eux. Ils sont étranges, mais j’ai cru un temps que, grâce à eux, je pourrais revoir notre village et ses maisons de chaumes aux cheminées fumantes. Quelle erreur ! Nous étions encore en zone de guerre, écrasés sous un soleil brûlant, assailli d’ennemis. Parmi eux, un groupe détenait la femme du prince et l’idée nous a pris de la sauver… C’était une mauvaise idée, Born, une bien mauvaise idée. Sitôt libre, l’Altesse nous ordonna de l’aider à secourir Satabuss. Il faisait nuit, la mort était encore partout, Qu’aurais-tu fait à ma place ? Les fous ! Ils l’ont suivi, mais, Ymir me garde, je suis resté près du puits que nous avions découvert. Au matin, ils n’étaient toujours pas de retour et j’étais moins fatigué de mes années à subir. J’ai donc décidé de faire demi-tour pour m’enfoncer dans ce désert maudit à leur recherche.
Je les ai retrouvés à l’entrée d’anciennes ruines d’une citée d’obsidienne. Au milieu de dizaines de cadavres, Satabuss aussi avait survécu, la princesse à ses côtés. Elle nous apprit alors que sa jumelle était celle dont le prince était réellement l’amant, enlevée plus tôt par d’étranges créatures selon le prince. L’Altesse nous ordonna encore de partir à sa recherche. Tu me connais, je ne suis pas homme à suivre aveuglément les ordres, d’autant moins après tant de servitude. Cependant, le prince nous fit une demande plus courtoise et une proposition honnête de payement.
Il fallut alors que nous nous enfoncions dans de vieilles ruelles sombres. Je ne crains pas d’affronter ce qui vit, Born, mais le noir… Tu n’imagines pas ce que la nuit a à offrir de peur et d’horreur. Longues les nuits de veilles à craindre le passage sournois de cet infâme fornicateur qu’était le maître. Mes mains tremblaient sur mes épées dans ce labyrinthe sans fin, alors que les vagues d’ennemis se succédaient, et mes lames ne blessait pas la moitié de ceux que je devais affronter. Je remercie Ymir de m’avoir prêté suffisamment de force pour survivre jusqu’à la pyramide qui servait de repaire aux goules. À mon arrivée, mon corps saignait des nombreuses blessures que j’avais subies et j’étais épuisé. La princesse, cette idiote, s’est jetée sur les monstres pour sauver sa sœur alors que nous n’avions pas fini de panser nos plaies. Il nous fallut jeter toutes nos forces dans cette bataille pour venir à la rescousse des deux femmes d’une mort certaine.
De gratitude, le prince fit en sorte de nous éviter l’esclavage qui nous attendait, l’armé de son ennemi encore vaillante et nous mourant. Notre prix payé par Khoraja, il nous invita dans son palais. C’est de là que je t’écris, Born. Au moment où je termine cette lettre, nous sommes fêtés comme des héros et tout nous est offert, mais ça ne durera pas. Des rumeurs courent déjà sur notre compte. Ils nous prennent pour des fauteurs de troubles, disent que j’aurais abusé d’un gamin, fils d’un noble de la cité. Si j’avais su, j’aurais fait de ce môme un homme. Après tout, au cours des dernières années, j’ai appris à apprécier étreindre un homme autant qu’une femme et il n’aurait certainement pas été contre cette idée, ce petit simplet.
Quand tu recevras cette lettre, nous aurons probablement quitté le confort du palais et, si Ymir le veut, je serais en route pour rentrer chez nous. Son sang abreuve ma lame si je retrouve un jour celui qui vendit notre camp de mercenaire, tua ma femme et mena mon fils à sa fin.
Hafdan
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Re: résumé
Hé ben dis donc ...
- Pardon, M'sieur, elle est à vous la hache à deux mains ?
- Oui ?
- Bon, vous voudriez bien l'enlever de mon crâne, parce qu'elle me gêne pour boire ma bière.
[---]
- Merci, trop aimable ...
- Oui ?
- Bon, vous voudriez bien l'enlever de mon crâne, parce qu'elle me gêne pour boire ma bière.
[---]
- Merci, trop aimable ...
- Momo
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Re: résumé
Très bien. Franchement faut que tu continues. Je suis prêt à payer en XP (c'est aussi valable pour Bubblegum Crisis)
“Empty your mind, be formless… shapeless, like water... Water can flow, or it can crash. Be water, my friend…”
Bruce Lee
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Re: résumé
Born,
Un mois s’est écoulé depuis ma dernière lettre. Comme je le craignais, peu de temps après son envoi, Satabus nous fit quérir pour nous chasser, nous, ses sauveurs, de son royaume. Je ne suis pas dupe : la mission qu’il nous donna alors n’était qu’un prétexte à notre départ prompt et sans vague.
Aux portes de Khoraja, une guerre faisait rage entre les zuagirs et Turan. Guidés par un général de renom, Mahat Agah le « Faucon d’Agrapur », l’armée turanienne envahit les terres zuagir et Satabus, après sa cuisante défaite récente, craint de n’être qu’une passade face aux désirs expansionnistes de Turan. Il nous envoya donc en porte-parole afin de proposer une alliance avec les zuagirs et leur chef : Bahim Baal.
Notre problème était que, si le camp turanien était facile à trouver, il n’en était pas de même pour les zuagirs et, suivant les ordres de Boubakar, décision fut prise de nous enrôler parmi les mercenaires de Mahat Agah dans l’espoir d’être présent quand les zuagirs se monteraient.
Nous avons attendu, Born, des jours et des jours, sous un soleil de plomb, au service d’un homme détestable. Le sergent Bolo savait comment occuper notre temps et j’en suis presque venu à regretter ma servitude. À ses yeux, nous étions des moins que rien et seul le fouet lui manquait pour me paraître un maître digne de ce nom. Mes compagnons et moi étions en train de réfléchir à une façon de déserter pour partir à la recherche des zuagirs quand, enfin, il y eut du mouvement.
De toute part, les soldats criaient à l’assaut ennemi : il était temps de nous éclipser dans la cohue. Par un hasard fort mal venu, notre fuite nous conduisit droit vers une embuscade. Une dizaine de zuagirs patientaient là, chevaux couchés dans le sable, en attente de voir passer quelques turaniens pour les tuer. Ymir était avec nous et Gaius les vit avant qu’ils nous attaquent. Je sais que nous ne devions pas les abattre pour nous joindre à eux et pouvoir rencontrer Bahim Baal, mais, pris dans la bataille, je n’ai pas retenu ma lame. Personne ne l’a fait en dehors de Gaius, en fait, et seuls deux ont survécu.
Nous nous apprêtions à les réveiller pour les interroger à propos de l’emplacement de leur camp quand trois turaniens sont sortis de derrière les dunes. Ils nous ont félicités, je crois, pour notre prise, mais je ne suis sûr de rien car ils ne parlaient pas notre langue. Boubakar voulait attendre avant de tuer les turaniens, j’avoue ne pas avoir bien saisi son but. Quoi qu’il en soit, ils devaient mourir et je me suis senti abandonné par Ymir dans ce désert, Born. Je me suis jeté sur eux, arme au clair, et, dans cette course qui aurait dû voir la fin de trois turaniens, seul mon honneur s’est un peu plus brisé, fracassé sur le sable qui a amorti ma chute, mon épée projetée au loin. Il faut dire qu’il n’est pas aisé de charger ici. Gaius dut terminer le travail que j’avais maladroitement entamé.
Sans nous acclamer comme des sauveurs, les deux zuagirs ont entendu que nous n’étions pas du côté de Mahat Agah et ont accepté de nous parler. Leur situation était critique. Leur déesse, Ishtar, s’était retournée contre eux et leur envoyait régulièrement des démons. À la faveur de la nuit ceux-ci pénétraient dans les maisons et enlevaient, personne après personne, les gens du peuple. Gaius nous a alors confirmé avoir entendu une rumeur similaire parlant de créatures sorties de nulle part, apparaissant d’un coup et emportant tout le monde. J’ai immédiatement compris dans quelle situation nous allions encore nous mettre. Je commence à connaître mes compagnons, Born, il m’était donc évident qu’ils ne reculeraient pas devant des démons. Des années d’esclavage, la guerre, des goules préparant l’invocation d’un dieu ancien et maléfique et maintenant ça ? Tout ceci n’était que folie, mais, après tout, je n’ai plus rien à perdre depuis longtemps, pas même mon honneur, et je les aime bien, malgré leurs étranges manières. Je suis resté pour me battre à leurs côtés.
Notre plan était simple. Les zuagirs savaient leurs fins proches à cause des démons et voulaient emporter l’armée turanienne dans leur chute. Pour ça, l’un des deux hommes capturés devait se faire passer pour notre prisonnier et dire au général Mahat Agah où se trouvait Bahim Baal. L’autre avait pour mission de repartir prévenir son camp de nos intentions. Par Ymir, j’ai cru perdre l’esprit à les regarder parler, dans leur langue, pour décider qui serait l’heureux mort en sursis. Quand le monde s’est-il aliéné au point que ça devienne une fierté de mourir pour une cause perdue, Born ? Il m’a été demandé de choisir moi-même l’élu puisque je ne comprenais pas leur langue et que je ne savais donc pas, de fais, lequel était le plus sot des deux. Zouhair repartit vers le désert et Hamid resta à nos côtés.
T’ai-je déjà dit que mes compagnons sont particuliers, Born ? Cependant, je ne crois pas avoir encore parlé des plus étonnants parmi nous : du kithan et de la zamoréenne. Elle pourrait passer pour un homme si elle n’avait pas les hanches si fines et lui, je ne saurais comment te le décrire. Tu comprendras dans mes prochaines lignes pourquoi.
On nous conduit auprès de Mahat Agah dès notre retour dans l’armée turanienne et tout aurait pu se terminer là. C’était sans compter sur le vieux maître Zang. Je l’ai vu, Born, son sourire malicieux et cette pointe de perversion dans le regard quand il a demandé à ce que nous assistions à la torture de Hamid. Et son air satisfait quand on nous permit d’entrer ne quittera probablement jamais mon esprit. C’est un homme dangereux, à n’en pas douter, couard, mais dangereux.
Comme prévu, Hamid avoua tout ce que désirait savoir Mahat et, évidemment, le général commanda son exécution sitôt la fin de l’interrogatoire. Je crois que Zafar, le zamoréen, a tenté de sauver Hamid. De ce que me traduisit Zang, je pouvais faire ce que je voulais de Hamid, mais il devait vivre.
Ymir me pardonne, j’ignore ce qui m’a pris. Hamid était là, il m’était offert et nous n’avions qu’à jouer la comédie, tout cela à cause de Zafar. J’ai lutté, Born, je te promets, mais c’était tellement dur et Zang semblait convaincus que j’allais réellement m’occuper de Hamid… J’ai succombé à ces désirs concupiscents qui se rappellent à moi à chaque instant depuis que je suis mutilé. J’ai presque dû jeter Zang hors de ma tente tant il insistait pour me regarder assouvir mes pulsions, peut-être aurais-je dut le laisser regarder. Je ne lui aurais pas laissé le choix de participer : à son âge, ça aurait certainement fait son éducation. Quoi qu'il en soit, Hamid a longuement payé le prix de tout ce que j’ai subit durant mes années d’esclavage.
Pour faire bonne mesure et parce que je sais à quel point il est dur de vivre après ce déshonneur, je lui ai brisé la nuque. Nus devant la foule qui avait écouté avec enthousiasme mes ébats, je me suis servi du cadavre de Hamid pour envoyer un message clair au zamoréen, lui qui comptait me mettre dans l’embarras, sans avoir à parler sa langue : Je ne m'encombre pas de la honte et je suis prêt à tout pour survivre, même à passé pour une bête sans âme. S'il veulent que je viole, je le ferais sans hésiter et il sait ce qui l'attend si il s'amuse encore à vouloir me nuir. Je m’assurais, par la même, la paix parmi l’armée turanienne et, comme Ymir fait les choses bien, Zafar y gagna même la confiance de Karim, le tortionnaire.
Je m’apprêtais à retourner dans ma tente, un certain dégoût de moi s’emparant déjà de mon esprit, quand la garde personnelle de Mahat nous enjoint à rejoindre le général au plus vite. Le repas qu’il nous servit fut fort goûteux et plutôt bienvenu pour oublier les péripéties de la journée, mais, sitôt celui-ci terminé, il fut temps de parler des raisons de notre présence à la table du « grand » faucon d’Agrapur.
Comme nous pouvions nous y attendre, il nous envoya en éclaireurs à l’endroit qu’avait indiqué Hamid. Il aurait été déplacé et suicidaire de refuser, tu t’en doutes. L’armée turanienne trois heures derrière nous, nous avons donc quitté notre camp tôt le lendemain.
Je me languis de nos plaines enneigées, Born. Elles sont tellement plus belles et paisibles que ce désert hanté par la mort où il est même dangereux de s’éloigner pour faire nos besoins. C’est ce qu’a découvert Zang à ses dépens. Nous avons craint de le perdre, mordus par un serpent. Il nous revint sauf, sauvé par Gaius, mais pas sans honte, une forte odeur d’excréments l’accompagnant.
La nuit se couche doucement sur les dunes au moment où je termine cette lettre et j’espère être en vie, demain, pour te conter comment se déroula notre rencontre avec Namila, la sœur de Bahim Baal, et les démons du désert.
Hafdan
Un mois s’est écoulé depuis ma dernière lettre. Comme je le craignais, peu de temps après son envoi, Satabus nous fit quérir pour nous chasser, nous, ses sauveurs, de son royaume. Je ne suis pas dupe : la mission qu’il nous donna alors n’était qu’un prétexte à notre départ prompt et sans vague.
Aux portes de Khoraja, une guerre faisait rage entre les zuagirs et Turan. Guidés par un général de renom, Mahat Agah le « Faucon d’Agrapur », l’armée turanienne envahit les terres zuagir et Satabus, après sa cuisante défaite récente, craint de n’être qu’une passade face aux désirs expansionnistes de Turan. Il nous envoya donc en porte-parole afin de proposer une alliance avec les zuagirs et leur chef : Bahim Baal.
Notre problème était que, si le camp turanien était facile à trouver, il n’en était pas de même pour les zuagirs et, suivant les ordres de Boubakar, décision fut prise de nous enrôler parmi les mercenaires de Mahat Agah dans l’espoir d’être présent quand les zuagirs se monteraient.
Nous avons attendu, Born, des jours et des jours, sous un soleil de plomb, au service d’un homme détestable. Le sergent Bolo savait comment occuper notre temps et j’en suis presque venu à regretter ma servitude. À ses yeux, nous étions des moins que rien et seul le fouet lui manquait pour me paraître un maître digne de ce nom. Mes compagnons et moi étions en train de réfléchir à une façon de déserter pour partir à la recherche des zuagirs quand, enfin, il y eut du mouvement.
De toute part, les soldats criaient à l’assaut ennemi : il était temps de nous éclipser dans la cohue. Par un hasard fort mal venu, notre fuite nous conduisit droit vers une embuscade. Une dizaine de zuagirs patientaient là, chevaux couchés dans le sable, en attente de voir passer quelques turaniens pour les tuer. Ymir était avec nous et Gaius les vit avant qu’ils nous attaquent. Je sais que nous ne devions pas les abattre pour nous joindre à eux et pouvoir rencontrer Bahim Baal, mais, pris dans la bataille, je n’ai pas retenu ma lame. Personne ne l’a fait en dehors de Gaius, en fait, et seuls deux ont survécu.
Nous nous apprêtions à les réveiller pour les interroger à propos de l’emplacement de leur camp quand trois turaniens sont sortis de derrière les dunes. Ils nous ont félicités, je crois, pour notre prise, mais je ne suis sûr de rien car ils ne parlaient pas notre langue. Boubakar voulait attendre avant de tuer les turaniens, j’avoue ne pas avoir bien saisi son but. Quoi qu’il en soit, ils devaient mourir et je me suis senti abandonné par Ymir dans ce désert, Born. Je me suis jeté sur eux, arme au clair, et, dans cette course qui aurait dû voir la fin de trois turaniens, seul mon honneur s’est un peu plus brisé, fracassé sur le sable qui a amorti ma chute, mon épée projetée au loin. Il faut dire qu’il n’est pas aisé de charger ici. Gaius dut terminer le travail que j’avais maladroitement entamé.
Sans nous acclamer comme des sauveurs, les deux zuagirs ont entendu que nous n’étions pas du côté de Mahat Agah et ont accepté de nous parler. Leur situation était critique. Leur déesse, Ishtar, s’était retournée contre eux et leur envoyait régulièrement des démons. À la faveur de la nuit ceux-ci pénétraient dans les maisons et enlevaient, personne après personne, les gens du peuple. Gaius nous a alors confirmé avoir entendu une rumeur similaire parlant de créatures sorties de nulle part, apparaissant d’un coup et emportant tout le monde. J’ai immédiatement compris dans quelle situation nous allions encore nous mettre. Je commence à connaître mes compagnons, Born, il m’était donc évident qu’ils ne reculeraient pas devant des démons. Des années d’esclavage, la guerre, des goules préparant l’invocation d’un dieu ancien et maléfique et maintenant ça ? Tout ceci n’était que folie, mais, après tout, je n’ai plus rien à perdre depuis longtemps, pas même mon honneur, et je les aime bien, malgré leurs étranges manières. Je suis resté pour me battre à leurs côtés.
Notre plan était simple. Les zuagirs savaient leurs fins proches à cause des démons et voulaient emporter l’armée turanienne dans leur chute. Pour ça, l’un des deux hommes capturés devait se faire passer pour notre prisonnier et dire au général Mahat Agah où se trouvait Bahim Baal. L’autre avait pour mission de repartir prévenir son camp de nos intentions. Par Ymir, j’ai cru perdre l’esprit à les regarder parler, dans leur langue, pour décider qui serait l’heureux mort en sursis. Quand le monde s’est-il aliéné au point que ça devienne une fierté de mourir pour une cause perdue, Born ? Il m’a été demandé de choisir moi-même l’élu puisque je ne comprenais pas leur langue et que je ne savais donc pas, de fais, lequel était le plus sot des deux. Zouhair repartit vers le désert et Hamid resta à nos côtés.
T’ai-je déjà dit que mes compagnons sont particuliers, Born ? Cependant, je ne crois pas avoir encore parlé des plus étonnants parmi nous : du kithan et de la zamoréenne. Elle pourrait passer pour un homme si elle n’avait pas les hanches si fines et lui, je ne saurais comment te le décrire. Tu comprendras dans mes prochaines lignes pourquoi.
On nous conduit auprès de Mahat Agah dès notre retour dans l’armée turanienne et tout aurait pu se terminer là. C’était sans compter sur le vieux maître Zang. Je l’ai vu, Born, son sourire malicieux et cette pointe de perversion dans le regard quand il a demandé à ce que nous assistions à la torture de Hamid. Et son air satisfait quand on nous permit d’entrer ne quittera probablement jamais mon esprit. C’est un homme dangereux, à n’en pas douter, couard, mais dangereux.
Comme prévu, Hamid avoua tout ce que désirait savoir Mahat et, évidemment, le général commanda son exécution sitôt la fin de l’interrogatoire. Je crois que Zafar, le zamoréen, a tenté de sauver Hamid. De ce que me traduisit Zang, je pouvais faire ce que je voulais de Hamid, mais il devait vivre.
Ymir me pardonne, j’ignore ce qui m’a pris. Hamid était là, il m’était offert et nous n’avions qu’à jouer la comédie, tout cela à cause de Zafar. J’ai lutté, Born, je te promets, mais c’était tellement dur et Zang semblait convaincus que j’allais réellement m’occuper de Hamid… J’ai succombé à ces désirs concupiscents qui se rappellent à moi à chaque instant depuis que je suis mutilé. J’ai presque dû jeter Zang hors de ma tente tant il insistait pour me regarder assouvir mes pulsions, peut-être aurais-je dut le laisser regarder. Je ne lui aurais pas laissé le choix de participer : à son âge, ça aurait certainement fait son éducation. Quoi qu'il en soit, Hamid a longuement payé le prix de tout ce que j’ai subit durant mes années d’esclavage.
Pour faire bonne mesure et parce que je sais à quel point il est dur de vivre après ce déshonneur, je lui ai brisé la nuque. Nus devant la foule qui avait écouté avec enthousiasme mes ébats, je me suis servi du cadavre de Hamid pour envoyer un message clair au zamoréen, lui qui comptait me mettre dans l’embarras, sans avoir à parler sa langue : Je ne m'encombre pas de la honte et je suis prêt à tout pour survivre, même à passé pour une bête sans âme. S'il veulent que je viole, je le ferais sans hésiter et il sait ce qui l'attend si il s'amuse encore à vouloir me nuir. Je m’assurais, par la même, la paix parmi l’armée turanienne et, comme Ymir fait les choses bien, Zafar y gagna même la confiance de Karim, le tortionnaire.
Je m’apprêtais à retourner dans ma tente, un certain dégoût de moi s’emparant déjà de mon esprit, quand la garde personnelle de Mahat nous enjoint à rejoindre le général au plus vite. Le repas qu’il nous servit fut fort goûteux et plutôt bienvenu pour oublier les péripéties de la journée, mais, sitôt celui-ci terminé, il fut temps de parler des raisons de notre présence à la table du « grand » faucon d’Agrapur.
Comme nous pouvions nous y attendre, il nous envoya en éclaireurs à l’endroit qu’avait indiqué Hamid. Il aurait été déplacé et suicidaire de refuser, tu t’en doutes. L’armée turanienne trois heures derrière nous, nous avons donc quitté notre camp tôt le lendemain.
Je me languis de nos plaines enneigées, Born. Elles sont tellement plus belles et paisibles que ce désert hanté par la mort où il est même dangereux de s’éloigner pour faire nos besoins. C’est ce qu’a découvert Zang à ses dépens. Nous avons craint de le perdre, mordus par un serpent. Il nous revint sauf, sauvé par Gaius, mais pas sans honte, une forte odeur d’excréments l’accompagnant.
La nuit se couche doucement sur les dunes au moment où je termine cette lettre et j’espère être en vie, demain, pour te conter comment se déroula notre rencontre avec Namila, la sœur de Bahim Baal, et les démons du désert.
Hafdan
L'imagination est plus importante que le savoir. Le savoir est limité alors que l'imagination englobe le monde entier, stimule le progrès, suscite l'évolution. - Einstein -
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Re: résumé
Merci pour ce petit résumé haut en couleur.
J'ai juste modifié les noms suivant :
Mahat Agah le faucon d'Agrapur, le général de l'armée turanienne
Satabus, le souverain de Khoraja
Les nomades zuagirs
Bolo, votre sergent
Zang est khitan
Zouhair, l'un des nomades capturés par vos soins
Gaius, ton compagnon archer
Zafar le zamoréen ton compagnon est un homme et non une femme (Quentin pourrait te tuer pour ça...)
Karim, le tortionnaire turanien, ce nom signifie généreux en arabe et, ma fois, il est généreux dans ses efforts...
J'ai juste modifié les noms suivant :
Mahat Agah le faucon d'Agrapur, le général de l'armée turanienne
Satabus, le souverain de Khoraja
Les nomades zuagirs
Bolo, votre sergent
Zang est khitan
Zouhair, l'un des nomades capturés par vos soins
Gaius, ton compagnon archer
Zafar le zamoréen ton compagnon est un homme et non une femme (Quentin pourrait te tuer pour ça...)
Karim, le tortionnaire turanien, ce nom signifie généreux en arabe et, ma fois, il est généreux dans ses efforts...
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Message
Désolé pour les noms écorchés...
Re: résumé
à ma décharge, son personnage est androgyne, il joue dessus et je n'ai jamais caché penser que son perso était une femme. ^^
Désolé pour les noms écorchés...
L'imagination est plus importante que le savoir. Le savoir est limité alors que l'imagination englobe le monde entier, stimule le progrès, suscite l'évolution. - Einstein -
- Enormatro
- Maître du Culte
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Message
Re: résumé
Effectivement, je joue sur ça, ou plus exactement sur le fait que mon genre n'est pas évident à déterminer pour une brute de rouquemoute des terres glacées. Mais je tuerai pour autre chose, ne nous inquiétons pas...
- Pardon, M'sieur, elle est à vous la hache à deux mains ?
- Oui ?
- Bon, vous voudriez bien l'enlever de mon crâne, parce qu'elle me gêne pour boire ma bière.
[---]
- Merci, trop aimable ...
- Oui ?
- Bon, vous voudriez bien l'enlever de mon crâne, parce qu'elle me gêne pour boire ma bière.
[---]
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- Aline
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Message
Re: résumé
Quoi ?...
L'imagination est plus importante que le savoir. Le savoir est limité alors que l'imagination englobe le monde entier, stimule le progrès, suscite l'évolution. - Einstein -
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Message
Re: résumé
un cookie, mec, un cookie.
- Pardon, M'sieur, elle est à vous la hache à deux mains ?
- Oui ?
- Bon, vous voudriez bien l'enlever de mon crâne, parce qu'elle me gêne pour boire ma bière.
[---]
- Merci, trop aimable ...
- Oui ?
- Bon, vous voudriez bien l'enlever de mon crâne, parce qu'elle me gêne pour boire ma bière.
[---]
- Merci, trop aimable ...
- Momo
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Message
Re: résumé
Ah d'accord, j'avais oublié ce détail... Effectivement, c'est raccord. Pour un Vanir, ça ne peut être qu'une femmelette...
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Message
Re: résumé
Born,
Namila était donc avec nous, mais plus les battements de cœur s’égrenaient, plus la demoiselle s’inquiétait du sort de ceux encore dans les ruines. Nos pourparlers s’éternisaient et elle commençait à entrevoir notre hésitation à entrer, de nuit, dans une cité perdue au milieu du désert habité d’hommes-singes plus grands que moi. Les femmes du reste du monde sont-elles vraiment toutes ainsi, Born ? Elle aussi nous aurions dû l’attacher, car, une fois de plus, la garce préféra partir seule au risque de nous mettre tous en danger. J’ai bien essayé de me montrer complaisant et de ne pas la brusquer, mais, parfois, la violence n’a pas d’autre alternative et il me fallut la plaquer au sol pour la stopper. J’ai bien vu les regards de désapprobation de Gaius. Le nobliau bossonien n’aime pas mes manières de barbares, mais les trouvera bien pratiques quand je devrai me salir les mains à sa place. Ma colère à son comble, je décidais donc de me rendre dans les ruines, seul s’il le fallait, pour sortir le peuple de Dame "la sœur de Bahim Baal". Évidemment mes compagnons m’ont retenu pour prendre le temps de rassurer Namila. À la fin de la discussion nous savions que nous n’aurions pas d’autres occasions d’intervenir puisque le gros des hommes-singes avait quitté la citée, n’en laissant que trois ou quatre ici. La femme placée sous la surveillance de Zang et Zafar, Gaius, Boubakar et moi nous sommes avancés vers les ruines.
Je n’avais jamais ressenti ça, Born. Les restes épars de murs semblaient être des dents carnassières prêtes à nous engloutir tandis que la ville elle-même paraissait nous observer d’un œil mauvais. Nous n’étions pas les bienvenus en ces lieux et il nous le faisait clairement comprendre, à moins qu’une chose tout autre nous ait vraiment regardés. Ce n’est pas sans crainte que nous nous sommes, malgré tout, enfoncés dans ces ruines. L’endroit était désert. Un calme effrayant y régnait.
Suivant les indications de Namila, nous avons rapidement trouvé les prisonniers. Deux hommes-singes montaient la garde. En contournant le bâtiment chacun de notre côté, Boubakar et moi les avons pris en tenaille. Gaius n’a pas voulu appliquer les ordres de notre chef Darfari et venir avec moi. Peu m’importe, je n’ai pas besoin de lui. Il ne nous fallut qu’une charge pour nous défaire de nos adversaires. Rassuré sur nos capacités et encouragé par l’espoir de trouver une relique, nous avons escorté les prisonniers et sommes partis visiter plus avant la citée.
Seul un autre bâtiment tenait encore debout et, dedans, un vieil homme, torturé et mourant, enchaîné au sol au milieu de la pièce. Il semblait souffrir et l’idée de devoir le tuer pour le libérer de sa douleur s’est rapidement imposée à nous, non sans avoir d’abord tenté de le détacher. Nous étions tous d’accord, Born, chacun de nous, mais quand le moment est venu de mettre fin à ses jours, Gaius s’est tourné vers moi. J’eus un rictus en pensant au regard dégoûté qu’il me jetterait encore après ça, ce cher donneur de leçon de vie. Je te l’avais dit, ses mains sont propres et les miennes sentent le sang. Je lui ai brisé la nuque et lui ai cassé un pouce pour le défaire de ses entraves. Je mener ensuite son cadavre hors de la citée. Il méritait la décence d’une inhumation convenant à son peuple. Nous n’étions pas au bout de notre peine et la nuit allait encore être longue.
Te souviens-tu de ces légendes que nous raconter la urda quand nous étions enfants, Born ? Ces élans d’héroïsmes macabres où des hommes, conscients de leurs morts, chargeaient le cœur en paix vers un ennemi en surnombre pour lui infliger autant de perte que possible ? Je dois t’avouer que je n’aimais pas la fin de ces histoires. Aujourd’hui, j’entrevois l’existence d’un autre conte, bien meilleur : celui d’un chien enragé luttant pour vivre . Dès notre sortie de la cité nous nous sommes heurtés à l’armée de Bahim Baal, rapidement rejointe par celle de Mahat Agah, bien plus grande, et une bataille s’engagea entre les deux. Nous étions dans le camp de perdants, c’était une évidence. Pourtant, même encerclé et blessé, je n’ai jamais eu au cœur l’idée de mourir. Mais peut-être cette nuit ne me laissera pas me réveiller au matin ? Qui sait ? Nous verrons.
Hafdan
Namila était donc avec nous, mais plus les battements de cœur s’égrenaient, plus la demoiselle s’inquiétait du sort de ceux encore dans les ruines. Nos pourparlers s’éternisaient et elle commençait à entrevoir notre hésitation à entrer, de nuit, dans une cité perdue au milieu du désert habité d’hommes-singes plus grands que moi. Les femmes du reste du monde sont-elles vraiment toutes ainsi, Born ? Elle aussi nous aurions dû l’attacher, car, une fois de plus, la garce préféra partir seule au risque de nous mettre tous en danger. J’ai bien essayé de me montrer complaisant et de ne pas la brusquer, mais, parfois, la violence n’a pas d’autre alternative et il me fallut la plaquer au sol pour la stopper. J’ai bien vu les regards de désapprobation de Gaius. Le nobliau bossonien n’aime pas mes manières de barbares, mais les trouvera bien pratiques quand je devrai me salir les mains à sa place. Ma colère à son comble, je décidais donc de me rendre dans les ruines, seul s’il le fallait, pour sortir le peuple de Dame "la sœur de Bahim Baal". Évidemment mes compagnons m’ont retenu pour prendre le temps de rassurer Namila. À la fin de la discussion nous savions que nous n’aurions pas d’autres occasions d’intervenir puisque le gros des hommes-singes avait quitté la citée, n’en laissant que trois ou quatre ici. La femme placée sous la surveillance de Zang et Zafar, Gaius, Boubakar et moi nous sommes avancés vers les ruines.
Je n’avais jamais ressenti ça, Born. Les restes épars de murs semblaient être des dents carnassières prêtes à nous engloutir tandis que la ville elle-même paraissait nous observer d’un œil mauvais. Nous n’étions pas les bienvenus en ces lieux et il nous le faisait clairement comprendre, à moins qu’une chose tout autre nous ait vraiment regardés. Ce n’est pas sans crainte que nous nous sommes, malgré tout, enfoncés dans ces ruines. L’endroit était désert. Un calme effrayant y régnait.
Suivant les indications de Namila, nous avons rapidement trouvé les prisonniers. Deux hommes-singes montaient la garde. En contournant le bâtiment chacun de notre côté, Boubakar et moi les avons pris en tenaille. Gaius n’a pas voulu appliquer les ordres de notre chef Darfari et venir avec moi. Peu m’importe, je n’ai pas besoin de lui. Il ne nous fallut qu’une charge pour nous défaire de nos adversaires. Rassuré sur nos capacités et encouragé par l’espoir de trouver une relique, nous avons escorté les prisonniers et sommes partis visiter plus avant la citée.
Seul un autre bâtiment tenait encore debout et, dedans, un vieil homme, torturé et mourant, enchaîné au sol au milieu de la pièce. Il semblait souffrir et l’idée de devoir le tuer pour le libérer de sa douleur s’est rapidement imposée à nous, non sans avoir d’abord tenté de le détacher. Nous étions tous d’accord, Born, chacun de nous, mais quand le moment est venu de mettre fin à ses jours, Gaius s’est tourné vers moi. J’eus un rictus en pensant au regard dégoûté qu’il me jetterait encore après ça, ce cher donneur de leçon de vie. Je te l’avais dit, ses mains sont propres et les miennes sentent le sang. Je lui ai brisé la nuque et lui ai cassé un pouce pour le défaire de ses entraves. Je mener ensuite son cadavre hors de la citée. Il méritait la décence d’une inhumation convenant à son peuple. Nous n’étions pas au bout de notre peine et la nuit allait encore être longue.
Te souviens-tu de ces légendes que nous raconter la urda quand nous étions enfants, Born ? Ces élans d’héroïsmes macabres où des hommes, conscients de leurs morts, chargeaient le cœur en paix vers un ennemi en surnombre pour lui infliger autant de perte que possible ? Je dois t’avouer que je n’aimais pas la fin de ces histoires. Aujourd’hui, j’entrevois l’existence d’un autre conte, bien meilleur : celui d’un chien enragé luttant pour vivre . Dès notre sortie de la cité nous nous sommes heurtés à l’armée de Bahim Baal, rapidement rejointe par celle de Mahat Agah, bien plus grande, et une bataille s’engagea entre les deux. Nous étions dans le camp de perdants, c’était une évidence. Pourtant, même encerclé et blessé, je n’ai jamais eu au cœur l’idée de mourir. Mais peut-être cette nuit ne me laissera pas me réveiller au matin ? Qui sait ? Nous verrons.
Hafdan
Dernière modification par Aline le 17 mai 2018, 16:16, modifié 3 fois.
L'imagination est plus importante que le savoir. Le savoir est limité alors que l'imagination englobe le monde entier, stimule le progrès, suscite l'évolution. - Einstein -
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Re: résumé
On dit Bossonien et Zamorien.
Sinon, on verra la prochaine fois comment cette affaire va se terminer.
On galéré avec le système de bataille qui reste peut convainquant. La prochaine fois, je reviens avec un truc bricolé qui tient la route.
Sinon, on verra la prochaine fois comment cette affaire va se terminer.
On galéré avec le système de bataille qui reste peut convainquant. La prochaine fois, je reviens avec un truc bricolé qui tient la route.
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Re: résumé
Je finirais bien par plus me tromper sur les nom ^^
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Re: résumé
Merci Aline.
- Pardon, M'sieur, elle est à vous la hache à deux mains ?
- Oui ?
- Bon, vous voudriez bien l'enlever de mon crâne, parce qu'elle me gêne pour boire ma bière.
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- Merci, trop aimable ...
- Oui ?
- Bon, vous voudriez bien l'enlever de mon crâne, parce qu'elle me gêne pour boire ma bière.
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