[Warhammer V4] Résumé de la campagne "l'ennemi intérieur"

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[Warhammer V4] Résumé de la campagne "l'ennemi intérieur"

12 nov. 2024, 10:48

! Attention ! Spoiler alerte.
A tous les joueurs qui souhaitent jouer la campagne de l'ennemi intérieur à la sauce Warhammer V4, le texte qui va suivre peux vous spoiler l'aventure.

Chaque session commencera par une introduction et finira par une conclusion connu des joueurs, mais pas de leur personnage.
Voici les personnages de notre histoire :
  • Catubodua Von Drakenberg
    Une jeune femme noble autant par sa présence que par son aisance à diriger. Elle est le chef non officiel du groupe et elle est forte en combat. Elle est fière et réservée, son passé qu’elle ne dévoile pas au premier inconnu ne viens pas interférer avec ses décision et ses choix. Elle s’investit tant pour être sur de ne pas commettre d’erreur que certaine journée elle se doit de se reposer pour n’en être que plus performante quand le moment est important.
  • Ferdinand Grüber
    Un mage de l'ordre d'améthyste, la magie de la mort, il est dédier à la chasse au nécromant et à tout ce qui voudrait bloquer ou empêcher le déroulement normal de l’après vie. Il porte des os attachés à sa ceinture, il a le crâne tatoué de volutes de fumées violettes, du même teint que sa robe. un bon 1m82 pour 91Kilos et une vingtaine d'année. Il porte souvent sa capuche pour éviter de faire trop peur, il n'est pas méchant, parle peu mais toujours au "bon moment" ou quand il estime que c'est utile. Son habit ne peu pas rendre indifférent avec sa longue robe, ses cuirs et surtout son immense faux qu’il porte au dos et dont il manie le manche avec la même aisance qu’un guerrier manierai une simple épée.
  • Ingrid Karfülfler
    Une femme loin du cocon familial. mais confrontée à la dure réalité de la vie elle a du se faire les mains, et prendre des cales sur les doigts. D'une allure moins fragile que ses amies et connaissance féminine, elle est bien trempée, tout comme ses quelques aquarelles mais elle est aussi forte comme ses sculptures en bois ou en pierre qu'elle taille au burin, au marteau ou au couteau. Elle a du apprendre la vie à la dure. Des milieux pauvres. elle garde encore des trait un peu optimiste et ingénue quand la vie le lui permet. Son âge lui joue encore des tours mais elle compte bien apprendre. elle peut être trompée ou amadouée pour vendre ses œuvre à ceux qui lui font pitié ou ceux qu'elle trouve aimable et amical. elle est un peu égoïste cependant. car il faut bien vivre pour aider les autre, et pas l'inverse.
  • Navier Küstenbach
    Une humaine, jeune adulte et bien bâtie. Très proche de sa fratrie, elle garde les trace d’une enfance fort difficile et de coup subit. Après avoir tenté d’aider son cousin ratier, elle finit par s’attacher à un rat (qu’elle appellera Ratier pour la blague) et abandonne ce métier. Elle a fini par tout quitter dans l'espoir de devenir batelière. Elle souhaite aider les autres mais JAMAIS elle ne sacrifiera sa liberté.
  • Werner Murrmann
    Un adolescent taillé comme une armoire à glace, qui au détour d’une taverne rencontra la groupe et surtout Miss Ingrid dont il tomba sous le charme. Il décida de quitter son quotidien morne et sans avenir glorieux pour l’aventure et suivis le groupe dans leur aventure. Il est un protecteur du groupe par sa taille et sa force imposante. Il est loyal et il découvre le monde en dehors de son petit village dans lequel il a grandi avec des yeux neuf et curieux.
  • Grunnir Grunsonn
    Un nain de 1m47, il a la peau claire, des yeux bleu et des cheveux et une barbe couleur cuivre. Sa barbe a deux tresses de chaque côté tenues par un anneau en fer nain avec des runes de protection gravées dessus, et un autre anneau de fer tenant son bouc, orné de motifs nains. Elle semble difficilement entretenue, difficile en même temps, sur les routes. Il a des cheveux mi long, Sa frange est longue et tirée vers l'arrière en queue de cheval, les cheveux tombant par dessus ses oreilles sur le côté. Il a une corpulence assez carrée, pas athlétique mais il reste imposant, il possède des rides du lion et deux rides sous les yeux. Il tire toujours une tête sérieuse, comme si il dévisageait toutes les personnes avec qui il parle, et souris peu souvent. Habillé dans une armure en cuir rembourrée avec une veste en tissu possédant une capuche, sur laquelle sont tissés des motifs nain. Il possède une sacoche dans son dos en cuir travaillé et a à sa ceinture le symbole de Grungni, ancêtre de la forge et de Valaya, ancêtre du foyer et de la sagesse, sculptés dans du bois, Son pantalon semble usé, assez vieux mais entretenu , sa veste descendant juste un peu en dessous de ses genoux, passant devant les deux grosses bottes en cuir cloutées de Grunnir. Il expose toujours sa hache naine a sa taille, gardant sa dague dans sa botte droite.
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[Warhammer V4] Résumé de la campagne "l'ennemi intérieur"

12 nov. 2024, 23:06

Session 1 : L'or des montagnes grises

Journal d'Ingrid :
Je ne sais pas pourquoi j’écris ça, sûrement parce que je n’ai aucune sculpture à faire et que j’ai trop de temps le soir à la taverne. Bref.

UBERSREIK !, quelle belle ville, une architecture dense mais détaillé, des bas relief par-ci par-là dans les rues mais surtout, son architecture naine incroyable, autour d'un grand pont.

Non, DU grand pont construit et offert par les nains aux hommes , qui domine la ville en plein centre. incroyable travail d'ingénierie (je n'y comprend rien) et d'architecture (alors oui la je peu confirmer) Ainsi que l’imposante forteresse du rocher noir qui domine toutes les habitation sous les rempart et aussi le Fleuve Teufel. Grand, rapide , et qui nécessite des batelier expérimentés pour traverser par la voie fluviale (Navier est très douée).

Arrivant en ville tous les 6, en recherche d’action d’intrigue et de couronne nous apercevons une affiche qui recrute, au nom de Friedrich Müller En nous rendant au cochon qui explose. Nous rencontrons le commanditaire bien habillé, souriant et sympathique. Il est apparemment fils d’une famille responsable des guildes de toutes la ville. Tous attablé à la taverne. l'homme est charmeur et affable et nous explique qu’il a des acolytes Diété Werner vieil homme, brûlé à la joue Begrim Belkassonne qui dit être un nain du clan Arataki , fils d'un brise fer, peu bavard (timide)

Je ne sais plus qui (sûrement Catubodua ou Ferdinand ils sont attentif et perceptif ces deux là) repère une femme forte et carrée qui semble intéressée par notre conversation mais qui dénie en bloc, dit ne pas nous comprendre et être tiléenne (avec un accent très douteux). Elle part en bousculant le nain, qui sort son livre pour écrire quelque chose dedans (il sort toujours son livre quand il est grognons. Il ne faut pas qu’il sache que j’ai dit ça de lui sinon il ne va pas être content. J’évite aussi tout les surnom comme Prof, grincheux, dormeur, simplet, joyeux, atchoum et timide en public au cas ou il prenne mal la blague et ressorte son livre.)

Le soir nous retrouvons Frederich à l'auberge de la lune rouge bien connue de Navier. l’ambiance est animée et nous rencontrons les fameux 2 associés. Il nous explique qu’ils possèdent une carte menant au tunnels du clan Arataki, qui furent chassé de leur ville, le Karak Granac, par des gobelins et des orcs. Et que le butins doit être rapatrié au clan, en prenant une petite commission au passage.

Alors que nous étions autour de la table, un nain du nom de Granir Arataki attaque Begrim en l’insultant de traite au clan, de voleur et de vendu, ou en tout cas je crois que l’insulte naine se traduit comme ça. La rage intense lui montait au nez (atchoum) Une fois tous mis d’accord sur la marche à suivre et l’objectif nous devons nous équiper , le rendez vous est donc pris à « Nordwonder et fils » tenu par Gudrum (vous arrivez à devinez sa race ? indice des G des R et des U) un enseigne spécialisé dans le matériel d’exploration.

Notre liste des courses : Tentes, cordes+ grappins, Lanterne huile, matériel d'escalade, couverture nourriture, habit chaud pour les montagnes ? Et renforcement pour chaussures

Pendant la nuit Navier s'en va retrouver sa famille. Je sais que ce n’est pas facile pour elle, et même si je l’ai rencontrée en aval du fleuve lorsque sa barque s’est fendue de surutilisation d’où le fait qu’elle voyage avec nous, à pied( le mal de terre tout ça tout ça), loin de sa famille d’Ubersreik elle reste forte et grande dans ses valeurs (et je ne parle pas de couleur de peintures ou de ses couronnes). Je crois qu’elle leur a déposer un peu d’argent sur le bord de la fenêtre.

moi j’ai réussi un échange d'une œuvre contre un vase en verrerie rouge rare (dure à dire ça) dans le marché à une marchande avec un œil-de-verre et une aura d’importance . C’était un joli croquis à vif de l’étal de ses babiole très colorée, avec des ombres portée dont je suis assez fière. Et avec un petit trompe l’œil entre le grain du bois et un verre pour en faire un œil d’oiseau) arrivé à dawihaffen, alors que nous cherchions des informations supplémentaire sur Begrim et sur la légalité de l’ostension du trésor Dawi des Arataki les nains sont fort renfermé et peu aimable matin(dormeur) et nous mettons trop de temps sans obtenir l'information car nous devons nous rendre au magasin .
Navier et Diété discutent entre eux qu’ils ont eu l’impression d’être suivis la nuit dernière et lors de nos déambulation. Dans l’échoppe Grunnir papote avec le gérant et apprend que les provision seront prêtes le lendemain et que des gobelins ont été aperçu sur le trajets vers les montagnes (prof) si je peux critiquer le magasin cependant : il y a de tous , même du crochetage et du matériel d’offuscation urbaine, donc exploration à d’autre hein ! Et puis certes il y a des cordes, mais pas de burin, de ciseau à taille, de poils d’animal fin pour les pinceaux, ni de rabot , de râpe, de racloir, de pointes de tailles. Donc bon , peut mieux faire.

Moi je reste dans la rue pour faire le guet quand Navier va discuter dans des ruelles en taillant un bloc de bois quand SOUDAIN, deux foule de nain de de douzaine de barbu encercle le groupe avec Granir en chef de file, j’étais peut être trop distraite avec ma figurine.
Après de multiples bousculades et une fuite organisé vers une ruelle. Et même si ce n’est pas facile de tous avancer en même temps, SURTOUT lorsque nos associé Frederich et ce SALOP de Diété (je suis sûr d’avoir vu son sourire narquois) nous bouscule et nous mettent à terre pour gagner du temps pour eux En partant Diété insulte les nains pour les échauffer. À un moment Werner m’attrape par la taille pendant que moi j’attrape un tonneau à interposer entre moi et les* grincheux.* Le groupe nous aide à nous relever moi et Navier et nous arrivons tous à nous en sortir tant bien que mal. Granir réussi à chargé Grunnir ( Des G et des R je vous dit)mais la foule n'a pas lynchée Werner qui a était le dernier à réussir à partir.
Je suis sûr que cette affrontement ferait un somptueux diptyque avec notre groupe d’un côté et la foule de nain de l’autre. Ou alors un triptyque avec notre groupe enserré entre deux masse barbue.
Le propriétaire de la lune rouge Frantz Lonner nous indique que la fausse tiléenne est revenu pour poser des questions (sur une éventuelle carte). Elle se prénomme Johana kelkechose. Il nous indique aussi qu’il a reçu via une estafette une convocation pour nous au nom de la Reine Vilda du clan Arataki, maintenant nous comprenons mieux l’objectif des nains (qui ne nous pose même pas de questions pour savoir ce qu’il en ai). Simplet
La décision est donc prise de répondre à la convocation presto pour nous expliquer dans le quartier de Dawihafen la Reine Vilda , naine au teint caramel, anneau Jaune-de-Cobalt dans les cheveux et dans sa barbe bouclée. chaussure vert-de-gris et cape en fourrure nous accueille dans sa salle clanique, demande voir exige la carte pour récupérer son butin elle même. Et de ne pas trop nous emmêler. Elle n’a pas été aimable mais elle a écouté notre groupe ce qui est déjà beaucoup. Elle nous donne une journée pour lui rapporter le plan mais en revenant nous trouvons Diété à coté d'un Granir comme embaumée dans du linceul gris-perle après avoir été passé à tabac et après avoir été volé par la tiléenne de la précieuse carte. Pour la récupérer il faudra une rançon de 2200 pistole d’argent, rdv donné dans le quartier de todburgstrasse
Mais maintenant méfiant de Diété , au cours de la discussion quelque chose de louche, le nain ne semble pas vraiment blessé, et les questions que nous posons dérange. Diété essaye de s'enfuir mais se brise la jambe en sautant. Après une petite interrogation , nous comprenons que la carte est fausse, que Diété, Granir et la tiléenne travaillent ensemble et qu’il ont monté leur coup dans l’espoir de recevoir la fameuse rançon.
Un BOURBIER
Navier nous guide dans les bas fond (crasseux et mal famée, l’horreur !) de todburgstrasse proche des quais. Nous y découvrons la fausse carte abandonnée et évidemment Johanna en fuite une fois la supercherie découverte.
Pour décompresser de ces quelques journées très mouvementées nous avons tous vaqué à nos occupation pendant quelques semaines. Navier en a profité pour alléger nos deux escrocs de leur valeur(les couronnes cette fois çi) qu’elle vendra plus tard pour une belle somme rangé en banque. Elle a aussi essayé de dresser son engeance de peste à dent(j’aime pas les rats mais il ne faut pas trop qu’elle le sache ; j’essaie de m’y faire) Grunnir a trainé a Dawihafen et est parti vers Karaz Azgaraz, pour des raisons assez inconnues, je l'ai entendu marmonner sous sa barbe d'aller voir un érudit ou quelque chose comme ça
J’ai consulté Oeil-de-verre sur les ragot artistique, sur comment améliorer mes talents mais elle semblait au premier abords distante. Je suis têtue et dégourdie donc en lui offrant une sculpture de fleur taillé dans du bois fossilisé dans son vase grenat, j’ai nommé la sculpture, « fleur morte de pierre écarlate » j’ai réussi à la convaincre. Elle m’a donc emmené dans le derrière de l’échoppe pour me parler de ses aptitudes et de ce quelle pouvais m’apprendre. J’ai aussi, pour apaiser les relations que nous avions avec les Dawi crée un buste pour Vidla (elle préférait ça à un portait) et elle et moi somme ressorti de la séance de taille le sourire aux lèvres d’une œuvre achevé et d’une relation amandée. Joyeux.
Et comme on dit en nain, sans rancune !
Vraiment une jolie ville , mais bon sang ce fut une aventure!
Dernière modification par Argonar le 12 nov. 2024, 23:12, modifié 1 fois.
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Re: [Warhammer V4] Résumé de la campagne "l'ennemi intérieur"

12 nov. 2024, 23:11

Session 2 : Le retour du Freux-pêcheur

Introduction
Sur la route de Bögenhafen, au milieu de la fôret, une diligence sans histoire est arrêtée. On entend le hennissement d’un cheval qui se cabre, suivi par le déclic du chien d’un pistolet que l’on arme, et une voix qui s’exclame : « La bourse ou la vie ? A vos têtes hébahient, je suis sur que vous choissirez la bourse. » Un évènement malheureux, certes, mais relativement ordinaire : les bandits de grand chemin sont légion sur les routes de l’Empire. Cependant, ce bandit-là n’a rien d’ordinaire… Il s’agit de nul autre que du légendaire Freux-pêcheur. Célèbre pour son masque flamboyant, ses vols à main armée spectaculaires et les victimes troublées et éperdues qu’il laisse dans son sillage ; sans oublier, bien sûr, sa condamnation à mort par pendaison, il y a plus d’un siècle de cela. Il attrappe la bourse de l'homme de la pointe de sa rapière, adresse un sourir charmeure que laisse apparaitre son masque, à la demoiselle qu'il l'accompagne. Puis saute sur son cheval noir qui se cabre, et part au grand galot.

Journal de Navier, Marktag, Le 13 Brauzelt 2511

Ingrid m’a conseillé de tenir un journal, selon elle, le récit de nos aventures ferait une œuvre intéressante. Je ne comprends rien à ça, mais ça a l’air de lui faire plaisir alors je vais essayer.

Nous étions Au Cochon Qui Explose, Werner nous racontait une énième histoire de bière pendant que nous buvions. Grunnir était parti voir le clan des Harataki, probablement pour parler d’histoire de nains. Friedrich, notre premier et seul employeur jusqu'à là, avait disparu. Et on peut le dire, nous nous ennuyons comme des rats morts ! Quand tout à coup, est arrivé vers notre groupe une sorte de valet. Il nous regardait de haut, comme si nous étions de la vermine. Il disait travailler pour la grande famille Von Bruner, sa “maîtresse” souhaitait nous voir. Je ne l’aimais pas. Ces gens riches se croient tout permis et ne m'inspirent pas confiance. Mais bon, Fredrich nous avait apparemment recommandé donc nous n'allions pas cracher sur sa main.

Après avoir traversé la ville, nous sommes arrivés face à une immense maison. Ridicule. Tout cet argent dépensé dans des fioritures plus extravagantes les unes que les autres… Les bourges ont vraiment trop d’argent à dépenser. En entrant, nous étions tous dévisagés comme des bêtes à l’exception de Cap’ Catubodua, le personnel lui faisait des tas de petites courbettes. On nous a assis dans une sorte de salon qui a dû coûter bien plus que ce que je pourrais avoir dans ma vie, et une jeune femme est arrivée, Gutele Von Bruner. Plutôt mignonne. Puis elle a commencé à nous parler. Plus mignonne du tout. Elle avait l’air idiote et obsédée par notre Cap’. Gutele nous dit avoir été braquée par un Freux-pêcheur. Quel nom idiot pour un brigand, ça n’inspire pas la peur du tout. QUITTE À CHOISIR UN NOM AUSSI NUL AUTANT S’APPELER TANCHE HAHAHAHAHA. Ingrid a pourtant l’air de connaître ce type donc il ne doit pas être si mauvais que ça. Gutele fait lire une lettre relatant son expérience à Ferdinand. Elle n'a pas arrêté de l'interrompre dans sa lecture et A MÊME TRAITÉ FERDINAND DE GUEUX HAHAHAHA. On a appris que le brigand était seul, à cheval et qu’il y avait 4 autres victimes. Après négociation, nous avons été payés 12 couronnes d’or qu’Ingrid a mis dans son corset pour le plus grand bonheur de Werner. Nous avons ensuite été interrompus par la caricature même d’un noble condescendant au possible : son frère Boniel Von Bruner. Il a embarqué sa sœur avec lui nous laissant seuls avec le chien de Gutele : Moritz son valet. Deux des victimes seraient à l'auberge du pont et deux autres ailleurs en ville.

Nous sommes donc partis vers l’auberge qui d'après Werner est sur le guide des Trois Poneys. Cap’ et l’autre mage sont partis discuter avec une garnison pas très loin pour obtenir des informations pendant que Werner, Ingrid et moi sommes partis à la recherche des 2 premières victimes à l'auberge. Werner recommence avec ses histoires de bières et Ingrid le traite de poivrot HAHAHAHA. C’est à ce moment que nous faisions la rencontre de Charles Duchamp et sa femme Eugénie, qui sont les personnes que nous cherchions. Le Freux pêcheur leur a volé des biens, mais il a fait tomber son arme. Il ne m’a pas l’air bien doué. L’incident s’est produit tout près de l’auberge du Griffon et du Marteau, une auberge au nord qui est l’endroit où a été exécuté le Freux-prêcheur. D'après la description un adolescent a l’air de se faire passer pour le célèbre brigand.

Cap’ et Ferdinand sont revenus et nous ont raconté que les gardes leur avaient donné des informations sur les autres victimes : un prêtre, frère Erasmus (probablement grand voyageur dans une vie antérieure) du temple de Sigmar, une certaine Gretchen Solander morte ‘d’une chute’, et les frères William et Maxim Kreutzer. Ils leur ont également dit que les cochers des diligences attaquées étaient à l'auberge, il s’agit des compagnies des 4 saisons et du Trèfle à quatre-feuilles.

C’est là que le cher Willy a tenté de nous courtiser. Grâce à Werner, nous l’avons extorqué et avons pu boire une bonne bière ! William nous fait une description, ma foi douteuse, et Ferdinand décide de le faire parler. Je ne suis pas forcément toujours d’accord avec lui, mais c'était une bonne idée. À ce moment-là, j'ai vu un homme s'approcher discrètement de Ferdinand et le menacer avec sa dague. Je lui ai jeté ma chope en pleine tête ! Mes années d'entraînement à la pêche au harpon ont servi ! Cet homme disait être le frère de William et nous avons appris qu'ils ont menti pour gagner de l’argent. J’ai tourné la tête et vu Werner aussi rouge qu’un poisson comète ! Il a dû se faire prendre en train de regarder “la bourse” dans le corset d’Ingrid hahaha.

Nous sommes ensuite partis voir les cocher qui ont honte de nous dire qu’ils se sont fait attaquer. D'après eux, les cannonball express sont des pouilleux et se sont fait attaquer par 4 ou 5 personnes et ces brigands auraient le tromblon Griseldart. Les cochers nous ont proposé 5 pièces d’argent pour le voyage, sauf si on passe 1 heure de “gentillesse” avec eux. Cap’ s'est énervée, le bougre ne va pas durer longtemps. Ingrid est partie chercher un seau d'eau pour le faire dégriser avant que Cap’ ne lui refasse le visage. Ça commençait à être marrant, mais un cochet raisonnable nous a dit de nous rendre au village Sigmar’s Temple, c’est dommage.

Pour avoir plus d’informations nous sommes partis voir le frère Erasmus. J’avoue qu’à partir de là j'avais un peu trop bu pour comprendre tout ce qu’il se passait. De ce que j’ai retenu, le prêtre a dit que nous étions pêcheurs, pourtant, nous ne sentions pas la poiscaille, et une description de son attaque : il se rendait à ubersreik pour bénir des nobles. Il s'est fait menacer et les brigands ont récupéré une bourse et un marteau très important. Ils étaient 5 ou 6 avec un sac en papier sur la tête, les ‘corbillats’. Le Freux-pecheur était un homme ou peut-être une femme avec une voix fluette, une taille d’1m75 max, et pesant 65 kg tout mouillés.

Nous avons repris la route de l’auberge et essayons de créer une embuscade, mais la fatigue n’aidait pas. Werner nous a raconté une énième histoire, et Cap’ a failli craquer, c'était marrant. L’aubergiste a aussi traité Werner d'enfant HAHAHAHA. Nous avons bien mangé et sommes partis nous coucher.

Journal de Navier, Backertag, le 14 Brauzelt 2511

Le plan a été fait : c’est Ingrid qui servira d'appât. Catubodua sera sa garde rapprochée. Werner sera notre cocher et les cochers nous ont prêté une diligence. Notre code secret est poudre, nous interviendront si Ingrid le dit.

Nous sommes arrivés au village, le fameux Sigmar’s Temple en milieu d'après-midi. Le village est triste, il n’y a pas beaucoup de bâtisses et les habitants ont l’air plus pauvre que moi. Nous n'étions pas les bienvenus. Ingrid s’est fait passer pour une noble avec brio. Ferdinand et moi sommes allés parler aux habitants qui nous ont renvoyés. Faute d’idées, nous sommes partis en direction de l’auberge. Ferdinand a envoyé un corbeau, je ne sais pas encore quelle malédiction il a lancé sur ce pauvre animal. Le corbeau est ensuite revenu et tournait comme un fou au-dessus de Werner. Ferdinand nous dit de s'arrêter, plus loin sur la route un tronc était tombé, comme dans les récits des victimes. Je n'aimais pas ça. Cap’ et moi descendons de chaque côté de la diligence, Ferdinand lui est descendu un peu avant. Je l’ai vu recommencer sa magie macabre et le corbeau a volé à différents endroits. Ça semblait nous encercler, j’aimais encore moins ça. Derrière le tronc, une silhouette a menacé Werner avec son arme. « La bourse ou la vie ? »

Werner a tenté de rapprocher la personne de nous en lui parlant, mais ça n’a pas fonctionné. Ingrid est descendue du côté de Cap et a proposé des bijoux au Freux Pêcheur. Je ne pouvais pas voir ce qu’il se passait de leur côté donc je me suis concentré sur ce qu'il se passait du mien. J'ai essayé de voir ce qu’il y avait dans les bois où le corbeau avait tourné, mais rien. J’ai entendu Ingrid essayer d’avoir plus d’info puis je l’ai entendu hurler de l’autre côté de la calèche. Un corbillat venait d’embrocher sa jambe avec une fourche. Werner a crié POUDRE, je ne sais pas si c'était vraiment le moment. Le Freux-pêcheur est parti se planquer derrière le tronc. J'ai entendu un gros BONK de l’autre côté de la diligence suivi d’un hurlement, mais pas de l'un des nôtres. Cap a demandé le nombre de brigands, ils seraient nombreux. Puis silence. Un fou s’est jeté sur moi avec sa hachette, il m’a surpris et je n’ai pas réussi à parer son coup. Heureusement, ma veste a amorti le choc et je n’ai pas été grandement blessée, mais je me méfiais. Du coin de l'œil, j’ai vu Ferdinand faucher un autre brigand. Ce n'était pas très beau à voir, mais sacrément efficace. L’homme à terre a essayé de lui donner un coup de hache et il a réussi le bougre, Ferdinand a reculé suite au coup à sa jambe. De l’autre côté de la calèche, j'ai à nouveau entendu un hurlement, quelqu’un charge sur mes amis. Derrière moi, j'ai entendu un coup de tromblon. J’ai vu l’homme qui était à terre avec la moitié de son visage manquant. Je me suis concentré sur mon combat et j’ai tenté de frapper mon assaillant, mais il était bien agile. Werner est arrivé à mes côtés avec superbe en ayant traversé la calèche pour se mettre à côté de moi. Il a donné un coup de hachette au brigand devant nous, l’homme a tenté de parer et a raté comme un imbécile. Du côté de Cap, j'entendais que ça se battait. Elle s’en sortait très bien étant donné ses capacités de combat. Au même moment, notre brigand de pacotille a essayé d'attaquer Werner, celui-ci a paré le coup et j’ai bien manqué de me prendre un coup de gourdin dans le processus. J'ai aperçu Ferdinand secouer ses bras dans les airs sans succès, mais qu’est ce qu’il fabriquait encore ?

D’un coup, j'ai entendu hurler à la mort vers Cap’. J’avais bien raison, elle a massacré ses ennemis. Voilà qu'Ingrid est sortie de la calèche et telle une guerrière a planté sa dague dans le genou du bougre devant nous. Il s’est vidé de son sang. Je me suis déplacée pour me cacher du tireur au tromblon. Un cri surgit : “Je me rends !” J’ai tourné la tête vers la voix qui se trouvait être le Freux-pêcheur et je vois Werner courir à toute allure vers lui pour le plaquer. Je n'aurais pas aimé être à sa place. Cap’ se rendit vers le brigand. Ferdinand s’est fait envelopper par des volutes violettes et a lancé une sorte de fléchette noire. Ça m’a fait froid dans le dos et m’a rappelé que malgré le fait que même si on part à l'aventure ensemble il n’en reste qu'un maudit lanceur de sort. Nous nous sommes approchés du Freux Pêcheur, qui n’est autre que Gutelle Von Bruner. Elle nous a dit que des personnes détenaient son frère et menaçaient de le tuer. Il s’agissait de son chien Moritz. Elle a voulu jouer au freux-pêcheur pour sa fantaisie et voilà ce qu’elle récolte. On a décidé d’aller aider son imbécile de frère et en guise de punition, nous avons choisi de la tatouer d'un freux-pêcheur sur la cheville afin qu’elle se rappelle à vie avec honte de son aventure. Ingrid était retournée dans la diligence avec Gutele pour essayer de la raisonner. Ferdinand préparait les corps. Werner s’ennuyait fortement. Je gratouille Ratier qui en profitait bien. J’ai vu Cap’ avancer vers la diligence d'un pas décidé pour parler avec Ingrid. Nous avons établi un nouveau plan, et on se rendit à l'auberge.Ingrid resta en retrait pour se reposer avec Gutele.

Nous sommes arrivés devant les ruines de l’auberge du Griffon et Marteau, et devant, nous vîmes l'échafaud qui a servi à pendre le Freux-pêcheur il y a un siècle. Nous avançames plus ou moins discrètement vers ce qui servait d’entrée. Catubodua vit un des corbillats en train d’uriner contre un mur. Nous avons décidé de passer par le bois. Ferdinand choisit de rejoindre Werner qui passait par la grande porte. Mais en passant par la porte, le mage la fit craquer. L’homme qui urinait s’est retourné et cria l’alerte. Ferdinand rentra dans un bâtiment plus loin, Catubodua et moi nous sommes collés au mur de l’auberge. Werner décida de rentrer dans le bâtiment d'où venaient les brigands, ça m'inquiétait un peu, mais il est solide, ça aurait dû le faire, mais j’entendis un cri de Werner. Il fallait qu’on fonce l’aider. Cap’ arriva en premier. Ferdinand ressorti de son bâtiment et lança une de ses fléchettes maudites en direction de l’agresseur. J’entendis du raffut, un autre brigand venait d’arriver. Je fonçais la gaffe à la main vers le corbillat, mais il arriva à l’esquiver. Werner tenta un coup, mais peine perdu, il avait l’air en très mauvais état. Cap’ , elle, les enchaîna avec grâce, c'était un véritable ballet. Un autre brigand s’approcha, mais Ferdinand fut plus rapide et lui lança une fléchette noire. Une autre fléchette a jailli avec une puissance incroyable et toucha le corbillat proche de nous en plein front. Il tomba raide mort. J’ai beau détester la magie il n'y a pas à dire, c’est efficace. Voilà Moritz qui apparut en tenant une dague sous la gorge de Boniel. Après toutes nos tentatives de le raisonner, je vois que sa motivation faiblit. C'était le moment. Je fonçais sans réfléchir la gaffe à la main. BAM un coup en pleine tête. Il lâcha son arme et Boniel. Werner l'a intimidé et Moritz a abandonné. Nous récupérâmes le butin et les otages et repartîmes en direction d'Ubersreik. Werner s’est en allé se faire soigner. Boniel, fidèle à lui-même, nous a pris de haut et ne nous remercia même pas. Après une petite claque bien méritée, il partit en nous menaçant. J'espère que nous n’aurons pas de problème avec son père. Gutele a reçu son magnifique tatouage sur la cheville. Nous avons ensuite donné Moritz aux autorités compétentes. Il finit la tête sur une pique. Cette ville devient de plus en plus pourrie.

Journal de Navier, Bezahltag, Le 15 Brauzelt 2511

Nous avons appris que Gutelle vend des pamphlets sur nous et le Freux-pêcheur un peu partout. Elle n’a pas très bien retenu la leçon. Nous n’avons toujours pas de nouvelles de leur père d’ailleurs.

Épilogue
A Ubersreik, la jeune soufleuse de verre pénètre dans une ruelle sombre. On distingue la silouhette d'une autre femme, habillé d'une robe que l'on devine élégeante. La silouhette dit d'une voix douce et calme "Quel sont les nouvelles de la rue ? Quel sont les nouvelles des ombres ? Dit moi tout mon amie ?""Un nouveau groupe est arrivé en ville, ma Dame" réponds t'elle d'une voix calme. "Ils paraissent prometteur. Surtout une. C'es eux qui se sont occupé de l'affaire Von Bruner. Je pense qu'ils pourront faire l'affaire ! Mais ne mettons pas la charrue avant les boeufs.""Oui, surveillez les, je vous prie ! Du mieux que vous le pourrez !" réponds la femme en jettant un bourse tintante à la jeune femme borgne."Cela sera chose faite, Ma Dame!" Répondit la soufleuse de verre en faisant une manifique révérance. La silouhette disparait dans l'ombre.

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