Résumé de la campagne

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Résumé de la campagne

29 nov. 2021, 22:04

Séance 1 :

5 ans après la bataille des 5 armées, les forces du mal sont en déroute. La Communauté composée de Siam, le rôdeur du nord, Icareth, le haut elfe de Fondcombes, Emir et Dhostrumir, les nains des monts de fer et de la montagne solitaire, et Lazlo, le hobbit de la Comté, parcourt les terres sauvages pour éliminer les dernières traces du mal.
Lors d’une expédition dans la Forêt Noire, Siam, le rôdeur du nord, reçoit un message par faucon l’informant qu’un certain Brad l’Epervier, un autre Rôdeur, souhaite le rencontrer. Le rendez-vous pris, la compagnie se rend dans le village de Bourg-les-Bois, un village de Bardides au cœur de la Forêt Noire.

Après quelques jours de voyage, la compagnie arrive enfin en vue de leur objectif. Le village semble désert. Il y a peu d’activité à part quelques enfants et des vieillards. Le groupe se rend à l’auberge de la Plume Etincelante. C’est là que le rdv avec Brad doit avoir lieu.
A l’intérieur, quelques anciens jouent aux cartes. La salle est calme. Seuls l’aubergiste et sa fille s’affairent derrière le comptoir. La compagnie s’installe à une table et commande nourriture et boisson. Icareth tente de demander à l’aubergiste si Brad l’Epervier est arrivé. Ce dernier a un mouvement de recul et reste complètement muet. Dhostrumir glisse une pièce à la petite fille mais il n’apprend rien de plus.
Des longues heures passent et toujours aucun signe de Brad. En fin de journée, une vingtaine d’hommes des bois rentrent bruyamment dans l’auberge et s’attablent immédiatement. Ils disent revenir de la chasse quand la compagnie les interroge. Ils n’en disent pas plus, un climat de méfiance semblant avoir envahi l’auberge.
Finalement, un peu plus tard, un groupe d’hommes encapuchonnés entre finalement dans la bâtisse. L’un d’eux se présente à la compagnie comme étant Brad l’Epervier. Siam reconnait le groupe encapuchonné comme étant des Pistes-Ombre, un groupe de Rôdeurs du Nord d’élite destiné exclusivement à traquer le mal en Terre du Milieu. Brad explique que son groupe et le groupe d’Hommes des bois rentré plus tôt étaient en train de traquer une escouade d’orcs non loin de là. Lors de l’accrochage, 2 Rôdeurs sont portés disparus : Romuld et Thamelin. Brad a également récupéré sur la dépouille d’un orque un morceau de cuir contenant un étrange message codé ainsi qu’une marque représentant une main noire qui n’est pas inconnue de certains membres de la compagnie. Le message codé semble pointer vers Le Scribe, un orc très âgé et très rusé qui aurait mis au point un code pour permettre aux armées du mal de communiquer sans être interceptées. Cette perspective glace le sang des membres du groupe.
Brad confie une mission à la compagnie. Les Pistes-Ombres prendront en chasse les survivants de l’escouade orque ayant fui vers le Nord, tandis que la Compagnie explorera une piste au Sud : Les ruines de la tour de Baranor, vers les Champs des Iris sur les bords de l’Anduin.

Suite à cet entretien, la troupe de Pistes-Ombre quitte l’auberge et prend la route immédiatement, pour tenter de rattraper les fuyards. La compagnie passe la nuit à l’auberge. Les membres trouvent sur leur lit des capes de rôdeurs laissées par Brad à leur intention.
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Re: Résumé de la campagne

29 nov. 2021, 22:05

Séance 2 :

Le lendemain, la Compagnie se met en route vers les ruines de Baranor. 6 jours de voyage les séparent de leur destination. Les membres de la compagnie mettent en commun leurs connaissances pour trouver une route qui ne leur prendra que 5 jours. Les 2 premiers jours se passent sans évènement particulier. Le 3ème jour, la compagnie évolue sur un terrain difficile. Dhostrumir, qui guide le groupe, s’inquiète de ne pas reconnaitre la piste et de s’aventurer sur ce parcours trompeur. La compagnie décide de s’arrêter pour bivouaquer.

Durant la nuit, Siam qui monte la garde remarque une silhouette s’approcher dans le noir. Il sonne l’alarme dans le camp. Emir se lève et charge immédiatement. Dhostrumir bricole une torche avec les restes du feu et se lance à se poursuite. Siam tire son épée et Icareth bande son arc. Lazlo tente de se faire discret derrière ses compagnons. La silhouette inconnue a clairement un arc à la main et une flèche encochée dans leur direction. Alors qu’Emir arrive à portée de charge, il est stoppé net lorsque l’inconnu exprime quelques mots en elfique à destination d’Icareth. Les 2 elfes semblent se connaitre. Il range sa flèche dans un geste fluide qui impressionne les nains et leur lance quelques traits d’humour. Emir est piqué au vif. L’étranger se présente au groupe comme étant Thallan, un elfe de la forêt noire en exil. Il traque une araignée géante ayant massacré un groupe quelques jours auparavant. Les membres de la compagnie lui expliquent leur mission et il décide de se joindre à eux temporairement.

Le groupe reprend la marche au petit matin du 4ème jour. Le terrain semble plus abordable que la veille et la compagnie reprend confiance. Siam a un pressentiment funeste et somme le groupe de presser le pas. La communauté est divisée mais décide de faire confiance au rôdeur et d’accélérer le rythme, au prix d’une fatigue accrue. Ils arrivent bientôt en vue des rives du Fleuve Anduin et décident d’en suivre le cours. Ils progressent ainsi jusqu’au soir, puis s’arrêtent pour une courte nuit de repos sur les berges du fleuve.
Le groupe est réveillé très tôt par de l’agitation dans le fleuve. Une lance vient de fendre l’air et une carcasse de lapin flotte à la surface. Une forme humaine se jette à l’eau pour récupérer son butin. A l’approche du groupe, la silhouette se cache derrière des rochers. Emir traverse le fleuve pour aller à sa rencontre. Il découvre une jeune femme d’un physique plutôt guerrier, des peintures sur le visage, mais visiblement apeurée. Après avoir gagné sa confiance, il la ramène au sein du campement. Elle se présente comme étant Dianach, une jeune Dunlending, unique survivante de son groupe après une attaque d’araignée géante, ses compétences de chasse et de vie en nature lui ont permis de survivre jusqu’ici. Lazlo propose de cuire son gibier en signe d’apaisement. Le groupe la prend en pitié (ou serait-ce l'inverse ?) et il est proposé qu'elle rejoigne la communauté.

La compagnie atteint finalement la tour de Baranor dans l’après-midi. Elle se situe au bord du fleuve. Un reste de roue à aube est encore présent dans l’eau. La tour est complètement éventrée sur un de ses flancs, laissant apparaitre l’intérieur. Dianach, Thallan, Emir et Siam se décident à approcher discrètement pour effectuer une reconnaissance. Dhostrumir et Icareth restent à l’arrière. La tour est inoccupée mais des traces laissent deviner une activité récente : des débris et des vieux meubles ont été déblayés et entassés à l’extérieur de la tour. Le groupe se reforme et commence à fouiller la tour.

Dianach grimpe au somment de la tour et remarque 2 immenses braséros. Le bois est enduit de substances visqueuses et odorantes de différentes couleurs. Dhostrumir, Emir et Lazlo fouillent le 1er étage. Ils y trouvent un râtelier d’armes orques qu’ils s’empressent de détruire, ainsi qu’un petit coffret contenant une inscription en noir-parlé. Thallan et Siam explorent l’extérieur et aperçoivent un corps enchainé et suspendu à une poutre. Ils escaladent la paroi pour l’atteindre. Il s’agit de Thamelin, reconnaissable à sa balafre au visage. Il est mal en point mais il semble vivant : ses 2 jambes sont cassées et il est inconscient. Romuld quant-à-lui est découvert un peu plus loin gisant au pied de la tour. Il est malheureusement décédé. Siam s’affaire à soulager le faible Thamelin en le portant. Il est suspendu à une poutre par une grosse chaîne forgée dans un métal noir relié au sommet de la tour. En haut, la chaîne est solidement enroulée autour d’un énorme rocher de plusieurs tonnes, probable projectile ayant éventré la tour, et fermée avec un lourd cadenas fait dans le même métal. Dhostrumir tente sa chance au crochetage du cadenas. Il pense avoir réussit quand le cadenas révèle un second niveau de verrouillage inviolable. Emir remarque une étrange dalle qui semble bouger au sol de la tour. Les 2 nains font levier avec le bigot pour soulever la dalle mais cette dernière de ne bouge pas et le manche de l’outil cède sous le poids. Dianach trouve un bouton dans le mur à l’étage et l’enfonce. La dalle se soulève soudainement ! Un orc agile et rapide en jaillit et se précipite dans l’escalier qui mène au sommet de la tour…
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Re: Résumé de la campagne

29 nov. 2021, 22:09

Voilà pour les 2 premières séances. Si vous avez des remarques ou des infos en plus n'hésitez pas. :D
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Elthaïn
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Re: Résumé de la campagne

30 nov. 2021, 09:29

Je tiens à préciser que c'est moi qui vous ait pris en pitié et non l'inverse. :P
Et c'est Dianach avec un -h à la fin. ^^
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Re: Résumé de la campagne

30 nov. 2021, 20:04

Elthaïn a écrit :
30 nov. 2021, 09:29
Je tiens à préciser que c'est moi qui vous ait pris en pitié et non l'inverse. :P
Et c'est Dianach avec un -h à la fin. ^^
Haha nooon, j'ai oublié le H. J'aurais du m'en douter. Je modifie ça. :)
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Haldrahir
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Re: Résumé de la campagne

07 déc. 2021, 22:40

Ploup,
Excellent résumé avec des précisions assez bluffantes au regard du nombre d'infos dont je vous ai abreuvé.
Impeccable, tu recevras ta récompense à la prochaine séance (un deal est un deal).
S'il est mort, c'est qu'il était trop nul pour vivre!
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Elthaïn
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Re: Résumé de la campagne

13 déc. 2021, 11:46

Oh là là, mais quelle idée j'ai eu de quitter ma forêt et mes collines!
Tout à commencé lorsque Face-de-Fer a surgit devant moi, où plutôt Emir, un seigneur nain tellement recouvert de métal qu'on ne voit plus que ça (et ça barbe qui dépasse, mais ça, c'est typique de ses gens là). Étonnamment, il ne m'a pas attaqué, il s'est même montré agréable (en fait, il est marrant, Emir, un peu à son corps défendant cela dit). Et c'est là que j'ai rencontré toute sa bande:
  • Dhostrumir, l'autre nain (ils ont un truc avec les noms en -ir? Ils doivent être cousins) le nain avenant. Aussi bordé que son cousin, mais il a davantage l'air sympathique au premier abord (rapport au fait qu'il n'est pas aussi armé qu'un ost en campagne).
    Lazlo, le hobbit, véritable héros (si, si, c'est lui qui me l'a dit!), s'il manie aussi bien l'épée que la louche et les herbes, ça doit être un vrai tueur! En tout cas il a un vrai don pour sublimer les plats. Je n'avais jamais mangée de la cuisine hobbit jusqu'alors, mais c'est super bon!
    Siam, le grand monsieur. C'est un homme des bois visiblement, en tout cas il a l'air d'être un baroudeur. Mais il est quand même plus grand et dégage un truc en plus de je-ne-sais-pas-quoi. Sans doute le fait qu'il parle l'elfique. En tout cas c'est super beau à entendre, même si je ne comprends rien
    Thallan, tire-la-tronche, l'elfe qui n'aime pas les araignées, et une en particulier. Une qui a massacrée mon clan, donc je lui souhaite de réussir sa quête. Maintenant, il me dit avoir 300 ans (dingue, non!), et vu comme cette histoire de quête semble le travailler, je me dis que le temps doit lui paraître très, très long. Moi, je vivrais pas du tout aussi longtemps, et je suis triste pour mon clan, mais je sais que la vie ça ne s'arrête pas là. Bientôt, je serais vieille et si je veux vivre, c'est ici et maintenant. J'espère que Thallan trouvera ce qu'il cherche et puisse passer à autre chose, parce que vivre des centaines d'années ainsi, ça doit être un calvaire!
    Et enfin Icareth, l'elfe qui dit avoir vécu plusieurs centaines d'années! Me demandez pas combien exactement, je n'ai pas retenu. Mais il est aussi vieux que les arbres, les montagnes, où même Saroumane, c'est dingue! Mais je m'étonne qu'il ne sache pas tout: après toutes ses années passées dans les livres, je pensais qu'il serait incollable sur tout. Est-ce, quand on vit si vieux, on fini par oublier au fur et à mesure?
Enfin voilà qu'ils m'ont intégré à leur groupe et qu'on s'est mis en chemin d'une tour, la tour de Bara....enfin, une tour en ruine. En ruine, mais pas inoccupée pour autant: voilà qu'on découvre que cette tour à de nouveaux habitants, des orcs. Tout montre qu'ils sont là: le terrain déblayé, les braseros au dessus avec un liquide qui pue sur chacun d'eux, des armes orcs, de l'acier orc. Et, suspendu à une poutre, un ami de Siam. Sérieusement amoché, mais vivant. Coincé aussi.
En cherchant comment lui défaire ses liens, parce que l'acier orc c'est rudement solide, on trouve une trappe qui mène au sous-sol. Mais elle est trop solide pour nous et Dhostrumir y laisse le manche de son outil. Le pauvre, il avait l'air triste. On finit par trouver un mécanisme qui ouvre la trappe, mais là, comme un lièvre, v'là qu'un orc bondit et se dirige vers les braseros! Je tente de lui mettre un coup de lance au passage mais il est plus rapide. Comme une folle, je cours après, inconsciente du fait que je n'en mènerais pas large, seule face à un orc. Par chance, l'un de mes compagnons lui aura planté une flèche lorsque j'atteins le haut de la tour: l'orc est mort. Pas sans avoir allumé son brasero. Ni une, ni deux, je cherche un moyen d'arrêter ça! Je pousse alors le contenu du brasero sur l'étage du dessous, mais une fois fait, le combustible continu à brûler. Misère, de misère! Je pousse alors le second brasero, en espérant que le récipient étouffera le feu. Bon, ça marche à peu près cette fois, mais le sol de l'étage d'en dessous fini par céder. Oups! Je crois que je vais me faire passer un savon.
Au final, non, mes nouveaux compagnons semblent indemnes, mais la trappe s'est refermée. Et Siam continue de soutenir son copain, toujours attaché. On finit par déblayer l'accès à la trappe, et on descend pour tomber nez-à-nez avec un orc tenant un otage dans ses mains: un jeune enfant. J'ai une folle envie de lui mettre ma hache dans la tête à cet orc, et je ne suis pas la seule, mais on craint tous pour la vie de l'enfant, et on cède au chantage de l'orc, qui nous promet de laisser la vie sauve à l'enfant, si on le laisse s'enfuir.
Il ne faut jamais faire confiance à un orc.
Une fois sorti, celui-ci brise le coup de l'enfant, nous gratifiant d'un sourire narquois. Le bruit sec provoqué par les os du coup qui se brisent me provoque encore des frissons; depuis, j'ai dû mal à achever mes proies ainsi. Je repense à cet enfant, son regard apeuré, stupéfait, puis vide de toute vie tandis que son petit corps s'effondre. Emir entre dans une rage folle et pulvérise l'orc. Ca soulage, mais ça ne ramènera pas l'enfant. Moi, je vais ramasser le truc qu'il a jeté (il, l'orc). Pas que la scène m'indiffère, mais à cet instant, il faut que j'agisse pour ne pas m'effondrer. Le temps des larmes sera pour plus tard.
Je trouve une clef qui permet de libérer le compagnon de Siam. Enfin, ce dernier peut reposer sur le sol. Las, il ne pourra pas marcher avant longtemps, ses jambes étant brisée. On lui confectionne un brancard de fortune, tandis qu'on met le corps de l'enfant et celui d'un autre compagnon de Siam, mort celui-ci, sur des radeaux, que le fleuve ira emporter. Je ne sais pas quels dieux ils priaient ses deux là, mais je souhaite que leurs âmes leurs parviennent.
L'heure n'est pas au repos cela dit, car le brasero a été vu, et un autre a été allumé au loin. Mes compagnons estiment qu'une troupe orc pourrait être sur les lieux très vite, à peine le temps pour le soleil de bouger dans le ciel (ils parlent en -eur, mais moi, ça ne me dit rien du tout ça!).
Et nous voilà repartis vers le nord (où sud, désolé la mémoire du joueur flanche XD), vers un village nommé Val-de-Brume. C'est Icareth qui nous en parle. Je n'ose pas demander quand c'est la dernière fois qu'il l'a visité. Si ça se dit, ça fait tellement de générations qu'il n'y a plus rien, pas même des traces! Il a l'air confiant, et puis on est pressé.
Je prends les devants et j'ouvre la marche. On reste à proximité du fleuve et on avance vite, vu que le soleil est déjà bas dans le ciel. Une fois la nuit tombée, on ne pourra plus avancer. Les orcs, eux, si. Mais à un moment, ma cape s'accroche sur quelque chose, et en regardant ce que c'est, je manque de paniquer: de la bave d'araignée! Il y a des araignées dans le coin!
Je retourne prévenir mes compagnons, mais il faut bien se résoudre à l'évidence: nous devons continuer d'avancer, en redoublant de vigilance. J'ai le sentiment d'être prise entre les deux mâchoires d'un loup, avec d'un côté les orcs et de l'autre, les araignées. On reprend la marche, en prudence, et Thallan est à mes côtés cette fois, les flèches prêtes à être décochées (il en met deux!) et les sens aux aguets.
On finit par trouver un vieux dolmen qui nous servira d'abri pour la nuit. L'endroit est suffisamment dégagé pour voir ce qui arrive autour et on peut y faire un feu sans se faire voir au loin. On s'installe pour la nuit.
Je m'étonne de voir Laslo lire un drôle de parchemin plutôt que de préparer le repas. Surtout que ça n'a pas l'air d'être une recette de cuisine (où alors elle est secrète). J'essaie de lui faire comprendre que j'ai fait, mais non, ça ne marche pas. De dépit, je me dis qu'attraper un lapin frais va peut-être le convaincre de se mettre aux fourneaux. C'est ce que je tente de faire, sauf qu'imprudente que je suis, je m'éloigne trop et je passe de chasseuse à proie: le lapin que je pensais attraper était là pour appâter des proies insouciantes comme moi, tandis que je me rends compte que je suis dans le piège d'une araignée. Je l'entends même aux alentours. En essayant de ne pas succomber à la panique, je m'éloigne tout doucement, sans tourner le dos pour autant. J'ai suffisamment d'expérience pour savoir que fuir n'est pas la bonne solution et qu'il faut garder son sang-froid. Mais pas assez d'expérience pour éviter de me retrouver dans pareille situation.
Je finis par rejoindre Thallan, soulagée. Ce dernier va, lui, prendre l'initiative, et ira chasser de l'araignée. Cela ne me rassure gère de le voir s'éloigner ainsi, même si au fond je le comprends. Icareth va à sa suite. Siam aussi et je l'accompagne. Sauf que Thallan ne l'entend pas de cette oreille et a fait en sorte de dissuader Icareth de le suivre. Ce dernier reste en lisère de forêt, moi à ses côtés. Siam pousse plus loin, lui. Nous entendons des bruits de combat au loin et puis plus rien. Ce sont-ils éloignés trop où le combat est-il fini? Thallan ne réapparait pas pour autant.
Derrière, nos compagnons font un boucan d'enfer et les deux nains semblent s'engueuler. J'ignore ce qui a pu les mettre dans cet état, mais si on commence à se taper entre nous, alors c'est le début de la fin.
Finalement Icareth pénètre dans la forêt et je le suis, vraiment pas rassurée. Mais je ne suis encore moins à m'éloigner de l'elfe. Plus on s'avance et plus je redoute mon choix néanmoins: cet endroit est lugubre! Mes sens me crient de fuir. Sauf que maintenant, je n'ose pas m'éloigner d'Icareth et je suis soulagée quand celui-ci décide de rebrousser chemin, notant au passage de nombreux cadavres d'araignées. Ca fait toujours ça de moins, mais celle que Thallan poursuit est autrement plus dangereuse. J'espère qu'il s'en sortira.
On retourne au campement et on voit que nos compagnons ont trouvé un trésor. Je regrette de ne pas avoir été celle à mettre la main dessus, non par avarice, mais par vocation, néanmoins lorsque je vois comment ils s'écharpent à son sujet, je me dis qu'au fond, ce n'est pas plus mal. J'aurais le prochain. Et on essaie de dormir, tant bien que mal.
Mais voilà que nous sommes réveillés en trombe: les orcs sont sur nos pas, et pire: ils montent des, euh...vargues? Un truc comme ça. C'est comme un loup mais en plus gros et plus méchant. Et avec un orc dessus. Quand je vous disais à propos des mâchoires plus haut!
On court désespéré en direction d'un village, fort heureusement habité et défendu. J'essaie de prendre les devants pour prévenir les villageois, mais ça ne sert à rien puisque mes compagnons crient un truc qui alerte les villageois: une cloche retentie et ils partent tous en direction du village. Sauf que nous, on reste à la merci des vargues (NdlA: Icareth me dit que ça s'écrit warg. Bon, je vais tâcher de l'écrire correctement). Et moi, je suis isolée.
Là, les choses s'enchainent: je me trouve prise à parti par deux de ses trucs avec leurs cavaliers orcs, mais en vain. Ceux-ci se délectent de pouvoir jouer avec leur proie. Je tente de planter ma lance dans l'un d'entre eux, comme j'aurais pu le faire sur un cavalier rohirrim, mais ses machins ça bouge pas pareil et ma lance se perd dans les herbes. Je suis vraiment mal....bouclier et épée à la main, j'attends de voir la suite. Deux wargs sans chevaucheur s'approchent aussi. Chouette, les deux autres ne me suffisaient pas. Je me prépare à une manœuvre désespérée, à savoir une esquive de dernière minute, mais je ne suis pas certaine de réussir, où combien de temps je tiendrais ainsi. Je n'ai pas le temps de penser à mes compagnons. J'espère qu'ils s'en sortent mieux que moi cela dit.
Voilà que deux autres wargs s'approchent également. Et là je me dis que s'ils se battent à six pour me manger, ils n'auront pas grand chose à se mettre sous la dent. Pensez-y les wargs! Ca n'a pas l'air de les faire changer d'avis.
Je me prépare au pire au moment où la charge commence, mais, comme par miracle, une lance vient planter au sol un des chevaucheurs; et quelle lance! Là, six cavaliers en armure, les chevaux également protégées, viennent à ma rescousse. Sauvée! J'ai failli pleurer de joie là où l'instant d'avant c'est mon pantalon que je risquais de mouiller! Aux alentours, l'issue de la bataille change de camp.
L'un des cavaliers m'aide à me relever à l'aide de sa lance, qu'il récupère sur la dépouille. Il ne porte pas de heaume. Il est jeune, beau, avec un port altier, et je faillis défaillir! Eh, mais ce mec vient de me sauver la vie, et il me toise sur son cheval. Qu'est-ce que vous croyez, que j'allais rester indifférente? Bon, l'inverse est sans doute plus vrai. Surtout que je bafouille deux-trois trucs qui semblent l'amuser et il se désintéresse de moi. On me met en selle, et je vois alors que mes compagnons sont là, tous présents -sauf Thallan- et tous en bonne santé. Nous sommes amenés en ville sur ce mode de transport ma foi peu confortable. Franchement, faut bien être un rohirrim pour supporter le cheval! Même si mon sauveur est aussi monté, remarque. Mais lui, je lui pardonne.
Nous voici arrivé en ville et je ne suis pas malheureuse de pouvoir retrouver le contact du sol sous mes pieds. Nos chevaux sont récupérés par un garçon: un jeune idiot aux cheveux de paille qui me regarde bizarrement. Non mais il n'a jamais vu de femme? Où il est trop habitué aux pimbèches de son village qui ne sont même pas fiches d'attraper un lapin! Il me regarde de haut en plus! J'te jure.
Au moins les villageois nous admirent. Hé hé, ils savent reconnaître les vraies héroïnes.
On nous invite dans une grande maison où on nous offre de quoi nous restaurer. J'ai faim, mais j'ai aussi envie de prendre un bain pour me détendre. Car oui, enfin, je peux me détendre.
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Haldrahir
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Re: Résumé de la campagne

31 déc. 2021, 18:52

Ploup,

Très bon résumé, un récit presque sous le signe d'un journal intime d'aventurier.
J'adhère ^^.
S'il est mort, c'est qu'il était trop nul pour vivre!
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Elthaïn
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Re: Résumé de la campagne

06 janv. 2022, 13:41

Merci. =)
Je revendique la partialité avec laquelle j'ai écris: si d'autres souhaitent faire valoir des points de vue qui soient plus conforme à la réalité les mettent plus en valeur, qu'ils prennent la plume. ^^
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Elthaïn
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Re: Résumé de la campagne

07 mai 2022, 21:45

Quelle galère, non mais franchement quelle galère! Dire que la fois précédente, je regrettais déjà d'avoir quitté mes collines pour accompagner cette compagnie, ma compagnie dorénavant, à la fois bigarrée, amusante, casse-pied mais aussi touchante, mais les ennuis dans lesquels on plonge sont proprement inimaginables! Non mais là, voir des nazes-ghuls, je pensais que c'était le pompon -et même si c'était une illusion-, mais en fait on a fait pire encore!
Bon, je me rassure comme je peux: toutes ses braves personnes ont vécues des centaines d'années. Icarëth en aurait même deux mille (j'ai toujours du mal à le croire), aussi je me dis qu'il a vécu ainsi durant les deux mille dernières années, il doit être plus que fort pour avoir survécu. Sauf que j'ai l'impression qu'il a passé ses deux millénaires à jouer de la lyre, ce qui n'est pas pour me rassurer.
En fait, le vrai DUR du groupe c'était Thallan (Émir va me haïr s'il lit ça!), Thallan, l'elfe-qui-ne-sourit-jamais, mais qui aurait pu attaquer une armée entière avec son arc (pour peu qu'on lui dise que l'armée était dirigée par un seigneur araignée). Et bien voilà qu'au petit matin, Thallan a disparu, enlevé. Oui, enlevé parce qu'on a retrouvé son arc avec du sang dessus. Et Thallan ne partirait jamais sans son arc!
En cherchant sa piste, on a pu trouver des traces de Warg qui partaient vers des terres désolées, et plus loin vers Dol Guldur m'a-t-on dit (ne me demandez pas à quoi cela ressemble, je n'y ai jamais mis les pieds et il faut éviter, parait-il).
Bah du coup ce n'était pas très rassurant d'aller par là, mais on n'allait pas laisser Thallan se faire torturer ou tuer (voir les deux) sans réagir! Ni une, ni deux, nous voilà en direction des terres désolées.
Elles portent bien leur nom: la végétation y est plus que parcellaire et la faune quasi-inexistance. Heureusement que l'on a fait quelques provisions avant notre départ, sinon on était parti pour jeûner durant tout le trajet (je doute que Lazlo y aurait résisté). Ce dernier a néanmoins pu faire des merveilles avec nos rations, même s'il s'est plaint de ne plus avoir de sel de chez lui. Il avait l'air triste de le constater d'ailleurs. Était-ce pour sa cuisine où la nostalgie de sa Conté qui parlait?
Quoiqu'il en soit, on a avancé jusqu'à arriver face à un mur de ronces impressionnant et surtout infranchissable. Difficile de penser que le warg était passé par là et pourtant...
Vu qu'on approchait de la fin du jour, on a été se mettre à l'abri pour monter le campement. Siam nous a trouvé un coin bien tranquille où l'on a pu même faire du feu, ce qui était chouette (repas chaud + pas transis de froid la nuit). Dhostrumir a monté la garde toute la nuit, ce qui était sympa de sa part, mais un peu inquiétant aussi: une personne normalement constituée, même naine, a besoin de repos.
Au petit matin, nous voilà prêts à repartir, et miracle: le mur de ronces a disparu! Dhostrumir a eu la gentillesse de nous préparer le petit déjeuner, mais, comment dire: bière et viande c'est un peuuuu pas trop mon truc le matin. Bon, je préfère me taire et manger ça comme je peux sur des tartines.
Nous voilà donc en chemin à travers une forêt (oui, une forêt ici) qui s'avère être à l'image du coin: sinistre. Dedans, on dirait presque que la forêt conspire contre nous, ce qu'Icareth et Siam nous confirment. Des forêts qui pensent maintenant, mais dans quel monde vit-on? En tout cas Dhostrumir n'a pas l'air d'être d'accord là dessus. Espérons qu'il se limite à une opposition argumentaire et qu'il n'aille pas planter son bigot dans un arbre. Ne serait-ce qu'au cas où l'arbre riposte...
Voilà qu'Icareth joue de la lyre -une manie-, en prétendant que ça apaise la forêt. Et il faut être honnête, on dirait bien que... enfin, on travers la forêt sans encombre aussi Icareth a peut-être eu raison (ou lui et Siam se fichent de nous, mais ils n'ont pas assez d'humour pour cela à mon sens).
Nous voilà face à un campement orc. Oui, orc: c'est moche, ça pue et ça fait peur. Au pied d'un escarpement rocheux, l'endroit semble avoir été pris à la forêt. Gardé par une palissade, il semble renfermer plusieurs dizaines d'orcs et pas que. Autant dire qu'on ne va pas l'attaquer de front (même si Émir en serait capable).
Je m'approche avec Émir, étonnamment silencieux, Dhostrumir et Lazlo du camp pour voir ce qu'il s'y passe; Siam et Icareth vont dans la forêt tenter de la rallier à notre cause (ben oui, si elle pense, on devrait pouvoir l'influencer). A l'approche du camp, on devine qu'il y a des prisonniers humains dedans quand un garde en sort un, enfin ce qu'il en reste, soit un tronc, pour le jeter dans un charnier. Le spectacle est répugnant et je crains d'autant pour le pauvre Thallan, où tout autre prisonnier des orcs. Je vois un gros truc à travers la porte entrouverte, mais impossible de savoir ce que c'est. Là, la situation faillit virer à la catastrophe quand Lazlo se lève et se dirige, l'air prêt à en découdre, vers le camp. Mais qu'est-ce qui lui prend? Heureusement Émir parvient à le retenir avant qu'un garde ne le voit. Ouf, on a bien failli déclencher l'alerte. Tandis qu’on en est quitte pour une grosse frayeur (va falloir qu’on s’explique avec Lazlo), Siam et Icareth débarquent en trombe pour nous dire qu’avec la forêt la discussion a tourné court : je ne sais pas comment on fait pour insulter une forêt (remarque, Émir, qui menaçait de la brûler, doit avoir une idée sur le sujet), mais ils y sont parvenus. Donc je résume : un camp retranché orc devant, une forêt hostile derrière. Gé-nial.
Que pourrait-il nous arriver de pire, me direz-vous ? Rien ? Ah ah !
Voilà que l’on se retrouve mis en joue par des arcs elfes, avec des elfes derrière ses dit-arcs. On nous intime de suivre sans broncher. Et notre bon Dhostrumir, à qui il doit manquer autant de cases que d’heures de sommeil aujourd’hui, fait sa forte tête. Décidément, notre compagnie devrait être surnommée les « brave-la-mort »… !
Enfin, nos geôliers sont quand même assez bien éduqués pour ne pas mettre leur menace à exécution. Ils doivent savoir ce que c’est que la susceptibilité naine. D’ailleurs, si on ne voit rien, la faute aux sacs qu’on nous a mis sur la tête, on entend des voix humaines et naines. Eh, mais nous ne sommes pas les seuls à faire des alliances contre nature ! On pourrait presque imaginer que j’irais bientôt m’associer avec un rohirrim. Ah ah, non, je plaisance : aucune chance.
On tombe sur le chef du camp, un elfe sévère qui ne semble pas beaucoup aimé les nains, ni Lazlo, ni moi. En fait tout ce qui ne parle pas elfe on dirait. Il nous jauge apparemment. Il est bientôt rejoint par un humain et un nain. Les trois s’appellent Eltias, Baldur et Siras (NdA : désolé, j’ai dû me tromper sur l’orthographe) et j’ai l’impression qu’ils écoutent avec attention mais aussi méfiance, notre récit. Ils sont surpris quand je parle des nazes-ghuls, mais pas très impressionnés par les exploits de Lazlo. En même, je comprends leur scepticisme : notre bon hobbit cache bien son jeu ! Je suis persuadé qu’un jour d’autres comme lui sauront prouver leur bravoure !
Bref, ils finissent par accepter nos explications et nous donnent des informations plutôt utiles : ils forment une alliance et combattent le chef que l’on traque, le dénommé l’Insatiable. Ils nous apprennent qu’il n’est pas un orc mais un troll, et qu’il a pour habitude de bouloter les humains. Je comprends mieux ce que c’est que la grosse masse que j’ai vu à travers la porte et j’ai d’autant plus peur pour Thallan ! Après, de la viande de 300 ans, ça doit être un peu rassis, non ? Avec un peu de chance, il ne va pas vouloir goûter de l’elfe.
On apprend aussi qu’il n’est pas le seul chef de guerre à craindre, mais qu’il est la cible de leur petite armée (petite : 15 elfes, 30 nains et 30 humains. Heureusement qu’on est là). Ils veulent l’occire avant qu’il ne fasse grossir son armée et comptent attaquer le lendemain, à l’aube. Leurs plans initiaux ont dû être avancés du fait des prisonniers que les orcs ont ramenés et qui ne vont pas survivre longtemps. Ils nous disent ensuite que le chef-troll est gardé par trois garde-du-corps orcs noirs (des orcs plus méchants), ce qui me semble étrange : pourquoi un troll a besoin de gardes-du-corps ? Surtout qu’ils ajoutent qu’il est super-peureux et qu’il va décamper si on tue ses garde-du-corps. Bizarre comme troll, mais bon, si cela peut nous en débarrasser. Ah, et au camp, il est accompagné par un émissaire de Saut-Rond (qui c’est celui-là), un gardien des secrets du nom d’Ugzu. Apparemment faut aussi le craindre et s’en débarrasser. Bah en fait, la routine quoi.
Bref, ils prévoient d’attaquer avec les nains de front, pour faire diversion (qu’ils disent, mais bon, vu Émir, je doute qu’ils soient à même d’agir autrement. Après, ils sont efficaces, hein. Quand faut faire des trous dans les murs). Les elfes arroseront le camp de flèches depuis l’escarpement (pas bêtes, ils ne vont pas s’exposer, eux), et les humains vont s’infiltrer dans le camp par la porte que j’ai repéré plus tôt (enfin, eux aussi l’ont repéré de ce qu’ils disent, m’enfin je suis sûre que mon repérage il était mieux, Messieurs les-pas-impressionnés-pas-la-jeune-fille. Sexistes !).
En somme les nains foncent dans le tas, les elfes restent à l’arrière et les humains se tapent le plus dur du boulot. C’est un peu comme notre compagnie, non ?
Et le plus beau dans tout ça, c’est que notre compagnie va prendre part à l’infiltration ! Ne me demandez pas pourquoi j’ai accepté, je suis sûre que la bière de ce matin était droguée !
Bref, si je survis, vous aurez le droit à savoir comment ça s’est passé.
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Ximatique
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Re: Résumé de la campagne

01 janv. 2023, 18:03

Résumé du 21/10/22 par Alexenfeu

Suite à l’assaut des forces du Bien et au succès de ce dernier contre les forces du Mal, notre communauté se sépara quelques temps pour se ressourcer, chercher des trésors ou encore rencontrer Radagast le Brun. Il est convenu que nous nous retrouverons tous 2 semaines plus tard à Bourg-Les-Bois.

2 semaines plus tard, Lazlo et moi arrivâmes au matin au village, succédés dans l’après midi par Dianach et Siam. Étonnés par l’absence d’Emir et Dhostrumir, nous questionnâmes l’aubergiste du village à ce sujet. Quand tout à coup, un cor retentit à l’extérieur.

Suite à cela, toute la population du village se dirigea vers l’entrée de ce dernier. Au pas de l’arche se tenait Baldur, à cheval, l’air triste, presque endeuillé, avec à la main un chapeau en fourrure ensanglanté. A sa vision, mon sang ne fit qu’un tour ! Ce chapeau appartient à Radagast le Brun. Le contexte soudain et violent me fit arracher le chapeau des mains de Baldur, un seul besoin, une seule question, qu’est il arrivé à Radagast ?
Baldur expliqua alors que lui et ses hommes patrouillaient lorsqu’ils entendirent un bruit de tonnerre sans orage. Ils se rendirent sur le lieu le plus probable où aurait pu se produire l’événement et y trouvèrent le chapeau plein de sang, des lapins de Radagast morts et des traces de pas de gros wargs. N’ayant vu aucune trace de Radagast, ils rentrèrent au village pour rapporter la nouvelle.

Des wargs, un bruit de tonnerre sans orage, ce chapeau ensanglanté et les lapins de Radagast morts, Radagast était-il au moins encore en vie ? N’ayant pas plus d’éléments, mes compagnons présents décidèrent de partir à sa recherche, décision que j’approuvais dans la seconde.

L’équipe composée de Baldur et nous mêmes, partit en direction de la scène de combat. La scène était telle qu’il l’avait décrite. Baldur me confia alors le chapeau et je lui fis la promesse de le ramener à son propriétaire, du moins s’il était encore en vie... Il nous quitta dans une ambiance quelque peu morose.

Après enquête sur le terrain, Dianach distingua alors de nombreuses traces mais que d’un seul warg mais qui semblait monté qui a dû se battre contre Radagast. Elle détermina alors qu’il était parti à l’Ouest de l’affrontement. Lazlo récupéra un lapin mort de Radagast (pour l’enterrer sans doute mais mes pensées étaient trop absorbées à résoudre l’énigme de la situation). Puis le bruit de tonnerre sans orage me fit penser au pouvoir d’un émissaire de Sauron, le Garde-Secrets. Selon moi, il s’agit de son action. Je partagea l’information au groupe. Au même instant, je percuta qu’à l’Ouest se trouvait Elfenguard, ancienne tour elfique encore debout, et que le warg a certainement dû s'y rendre en traînant son fardeau “Radagast”.
Alors que je dis que le warg a dû se rendre à Elfenguard, une réaction des plus surprenantes se produisit. Siam me prit par le bras, me le serra et me demanda la confirmation avant de me lâcher. Je savais que la situation était tendue et stressante pour tout le monde mais je ne pensais pas que Siam serait autant affecté.

Quoi qu’il en soit, nous prîmes la route pour Elfenguard sous le pas pressé de Siam. Nous arrivâmes aux aurores à la tour en forme d’arbre qui a notre grande surprise était criblée de flèches. Ignorant si des ennemis s’y terraient, et après délibérations, Dianach se faufila près de la tour pour déterminer la provenance et l’appartenance des flèches. Suivie de près par Lazlo quelques instants après, à la plus grande surprise de Siam et moi-même.

S’ensuivit une scène presque aussi comique qu’absurde, Dianach se retrouva nez à nez avec.. un hobbit ! Hobbit qui prit peur et alla se cacher derrière une colline. Lazlo le suivit et trouva sa cache derrière une trappe fermée. A l’aide d’un habile stratagème et d’un peu d’herbes à fumer, Lazlo arriva à convaincre le hobbit d’ouvrir la trappe et de nous accueillir.

Le hobbit, au nom de Valro, nous décrivit la scène à laquelle il avait assisté précédemment, avec certainement quelques exagérations. Il avait vu un corps d’armée elfe tirer en cloche sur la tour d’Elfenguard en guise d'avertissement pour des orcs. Il aurait vu également Radagast le Brun entrer dans la tour et faire fuir tous ses occupants. Tout en nous racontant son histoire, il cuisinait l’un des lapins morts de Radagast récupéré par mes compagnons et évoqua les trésors cachés de la tour abandonnée.
Tout enjoué d’avoir pu partager un bon repas en notre compagnie (sa cuisine hobbit, tellement parfumée, était un régal ! Autant que celle de Lazlo !), Valro nous proposa d’aller fouiller la tour à la recherche de ces fameux trésors. Étant quelque peu désemparé par sa proposition mais observant l’attitude enthousiaste de mes compagnons à cette idée, j’accepta avec eux d’aller “piller” la tour d’Elfenguard.

Sur place, nous trouvâmes un désordre digne des plus grands chaos. Tout a valdingué dans toute la pièce. Des tables renversées, des chaises cassées, des meubles dérangés et des cadres brisés dans un monticule de poussière soulevée. Une tornade apparaissant dans cette pièce n’aura pas fait mieux. S'agissait-il du pouvoir de Radagast qui se serait déchaîné dans cette pièce à la vue des orcs ? Fort probable ! Il devait donc certainement être en vie ! Cette perspective m’enchanta et je repris confiance en son avenir !

Tandis que je fabulais sur ces idées, mes compagnons cherchaient des objets de valeur dans la tour. Siam trouva au sous-sol un coffre lourd dans une pièce à consonance orc dans lequel il trouva une épée brisée. Lazlo et Valro visitèrent le rez-de-chaussée mais semblent revenir quelque peu bredouilles de leurs recherches…
Enfin Dianach trouva à l’étage un registre dans lequel était consigné en elfique les événements de la tour. Après un peu de lecture dans le calme du premier étage au bureau du précédent occupant, je découvrit que, certainement un des elfes du corps d’armée décrit plus tôt par Valro, avait écrit dans le registre que Radagast le Brun allait bien et qu’il se dirigeait vers Rhosgobel. Les orcs ayant occupé la tour, eux, auraient fui à l’Ouest de la tour. Le message le plus récent après celui-ci remontait à plusieurs dizaines voire centaines d’années…

Fort de cette nouvelle, je descendis de l’étage et informa mes compagnons de la bonne santé de Radagast et de notre prochaine destination ! Sur le chemin pour sortir de la tour, Valro, visiblement devenu proche de Lazlo, sembla lui remettre quelque chose mais cela ne m’intéressa pas plus que cela et je n’y prêta pas plus d'attention.

Prochaine destination et prochaine mission : se rendre à Rhosgobel, retrouver nos compagnons égarés et rendre son chapeau à Radagast le Brun !

Icareth
Dernière modification par Ximatique le 01 janv. 2023, 18:05, modifié 1 fois.
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Re: Résumé de la campagne

01 janv. 2023, 18:05

Résumé du 18/11/22 par Elthain

Suite de nos aventures à la recherche de Radagast, le magicien brun (n’allez pas imaginer de drôles de choses sur le pourquoi de ce surnom). Tout d’abord, faisons un détour du côté de nos amis les nains. En effet, si vous aviez bien suivi, notre groupe s’est trouvé la fois précédente amoindri de ses deux valeureux compagnons barbus, partis vaquer à leurs occupations. S’il nous a été impossible de les accompagner sur place, voici néanmoins ce que nous avons pu apprendre de leurs pérégrinations :
L’ami Dosthrumir était parti suivre sa vocation primaire, à savoir la recherche de trésors. Tandis qu’il marchait à travers monts et vallées, voici que son œil expert reconnu ce qui s’avérait être l’entrée d’une mine abandonnée, et très cosmopolite : à voir l’agencement intérieur, celle-ci a vu se succéder des elfes, nains, humains et mêmes des orcs. Mas à l’heure actuelle, elle semble déserte. Il se décide néanmoins à camper devant une nuit avant d’y pénétrer. Le lendemain, le voici donc au sein de la mine, et y trouve tout le matériel nécessaire à l’extraction de minerai. Même si le matériel a pris la poussière, il est toujours en état, et notre ami peut donc s’atteler à une activité naine des plus prisées, à savoir l’extraction de minerais (ben oui, on est dans une mine, il n’allait pas y planter des laitues non plus !). De surcroit, en rallumant le fourneau présent dans la mine, il lui permet d’obtenir de la lumière dans celle-ci, ce qui facilite son travail. Et, au bout de quelques jours de labeur, il parvient à mettre la main sur une très jolie pierre, de surcroit précieux, très précieuse. Mais aussi dangereuse. De cela, nous traiterons par la suite. Muni de son précieux, notre ami s’en ressort de la mine, dont il veille à cacher quelque peu l’entrée, histoire de pouvoir y revenir par la suite en évitant de la voir occupée. En effet, cette dernière s’avère prometteuse (mais alors pourquoi a-t-elle été occupée à de nombreuses reprises ?). Il distingue même l’emblème de son clan, ce qui renforce chez lui cette volonté d’appropriation d’un endroit qui a, manifestement, appartenu à son clan en des temps jadis.
De son côté, l’ami Emir s’en est allé à un voyage plus spirituel, ce qui peut surprendre quand on connait le bonhomme ! Cherchant la rédemption, il a délaissé les villes pour aller au contact de la nature (oui, il s’agit bien d’Emir-passe-muraille, nain des Monts-de-Fer, le juggernaut de l’équipe). Notre ami nain a pris contact avec les hommes des bois, des individus bourrus mais fiables, avec lesquels il partage d’autres choses que l’amour de la bière. Ses derniers l’ont récompensé en lui parlant de l’entrée d’une mine située plus loin dans la forêt (décidément, y’a des mines partout dans ce pays !). Il décide de s’y rendre, et se trouve émerveillé de découvrir à l’intérieur un espace aménagé, à la façon naine. Visiblement abandonné, cet endroit porte néanmoins fièrement la marque de tout le savoirfaire des enfants de Durin (=un nain célèbre dont on s’arrache les autographes). L’endroit s’avère être riche d’enseignements puisque sur les murs, il peut y voir, par endroits, des fresques qui racontent l’histoire de son peuple, ce qui n’est pas pour le ravir. Mais le vrai trésor, pour lui, l’attend plus loin : en effet, il trouve une petite pièce qui s’avère être une armurerie. Et non content de voir que les armes et armures entreposées ici sont toujours en état (et probablement sous garantie), sous un râtelier il met la main sur une somptueuse hache de bataille, au tranchant des plus acérés, et qui porte justement la marque de Durin (le nain célèbre dont on vous a parlé plus haut). Assurément un présent royal ! Satisfait de sa découverte, notre nain s’en ressort de cette mine, et confiera à ses nouveaux amis, les hommes des bois, les possibilités défensives qu’offre l’endroit, fussent-ils attaqués.
Mais voilà que nos deux nains adorés se trouvent chacun respectivement pris en chasse par des hommes des bois, mais des mauvais ceux-là, accompagnés de mâtins féroces ! Faisant preuve de davantage de jugeotte que de bravoure, nos deux compagnons choisissent la fuite retraite stratégique. Emir est néanmoins surpris de tomber dans une bouche d’évacuation d’air, et, après avoir chuté violemment, il parvint à se relever à l’impact, et croit devoir faire face à un ennemi, avant de s’apercevoir qu’il s’agit de Dosthrumir. Comme quoi le destin fait bien les choses, parfois ! Nos deux compagnons parviennent ainsi à échapper à leurs poursuivants et se dirigent alors vers le nord, en direction de Bourg-les-Bois. Près de Fort-Bois (oui, la région est boisée), ils croisent un groupe d’hommes des bois (les gentils cette fois !) qui leur confient que nous autres, leurs compagnons nonbarbus, nous allions à Rosgobel. Ils décident alors de se rendre dans cette région.
De notre côté, nous poursuivions notre chemin gaiement, surtout Lazlo qui a été gratifié d’une superbe pipe à capuchon par Valraux. Nous sommes surpris par le temps et nous devons nous mettre à l’abri, ce qui n’est pas pour nous rassurer, tant le présage apporté par cet orage semble sombre et inquiétant. Néanmoins, nous parvenons à nous remettre en route, et nous arrivons en vue d’une clairière où nous nous arrêtons pour bivouaquer. Notre destination est proche ! Nous reprenons la route et pénétrons dans une forêt. Petit moment d’inquiétude lorsque nous entendons des bruits pas loin. Devons-nous crainte une embuscade ? Ayant identifiée l’origine des bruits suspects, je choisis de m’y diriger, au grand dam de Siam. Fausse alerte : à la place d’ennemis potentiels, je tombe nez-àbarbe avec Dosthrumir et Emir ! Passé la surprise, nous sommes forts heureux de voir notre compagnie ainsi réunie, et nous reprenons la route, tout en échangeant sur nos aventures récentes.
Nous voilà arrivés près d’un espace dégagé au centre duquel se trouve une cabane qui ressemble à une très, très, très grosse souche d’arbre. Sommes-nous arrivés à la résidence de Radagast ? Et si oui, où est ce dernier ? Tandis que nous nous interrogions, voici qu’un individu hirsute, et sans chapeau, débarque. Tenant quelque chose dans les mains, il semble préoccupé et se dirige vers la cabane en nous ignorant to-ta-le-ment. Nos vaines tentatives pour l’interpeler se soldent toutes par des échecs, et par la suite, il ne semble pas réagir lorsqu’on toque à sa porte. Ah, si : il prend son chapeau qu’on a pris soin de déposer, mais incapable d’établir une communication pour autant. Bon, au moins, on est à peu près sûr qu’il s’agit de Radagast (Icareth confirme). Je finis par aller voir à la fenêtre ce qui se passe, accompagnée par les nains ; Icareth désapprouve. On peut voir à l’intérieur Radagast s’affairait autour d’un animal, vraisemblablement blessé. Le mage fini néanmoins par prendre conscience de notre présence, tout au moins de cette de Dosthrumir, qui se voit embarquer et enrôler comme aide-magicien ! Il réalise alors que la créature sur laquelle s’affaire Radagast est un corbeau mal en point.
Fort heureusement, Radagast parvint à soigner la pauvre créature. Et découvre, l’air surpris, la présence de Dosthrumir ! Oui, au cas où vous ne l’auriez pas compris, Radagast plane au-dessus des hautes cimes. C’est à la fois drôle et consternant, dans la mesure où on a placé pas mal d’espoir en lui. Bon, en tout cas, le fait d’avoir guéri le corbeau semble l’avoir fait redescendu sur le plan terrestre (en partie) et nous finissons par être conviés dans la cabane. Au passage (bon, c’est un peu plus important que cela), Dosthrumir hérite du corbeau, qui se tient maintenant fièrement perché sur son épaule. Laquelle, me demandez-vous ? Là où il y a les traces de fiente, pardi ! Bref, Dosthrumir a gagné un corbeau dans l’aventure, qu’il faudrait qu’il nomme à l’occasion (eh oui, interrogé sur la question, ce dernier a répondu que son nom était trop compliqué et qu’il fallait que Dosthrumir lui en donne un). Pour l’heure, nous parlerons de lui comme du corbeau.
De son côté, Lazlo, profitant d’un moment de calme relatif (le calme avant la tempête…) en profite pour tester sa nouvelle pipe. Mais cette dernière produit des effets pour le moins horribles et voici que notre brave hobbit se trouve à l’article de la mort ! Difficile de décrire avec précision ce qui lui arrive, mais tout le monde est préoccupé, voir paniqué (Icareth parvint de son côté à voir que Lazlo est en train de se changer en spectre. Ne me demandez pas ce que cela signifie, je n’en sais rien !). Puisqu’on parle de lui, justement, Icareth se met à chanter dans sa langue, une attitude qui semble déplacée pour le coup, mais s’avère aider Lazlo, où du moins ralentir le processus. On a gagné du temps mais la situation reste très, très inquiétante. Radagast semble réveillé pour le coup, et nous demande d’aller trouver une sorte de mauvaise herbe qu’on appelle l’Athelas. Enfin, je crois. Moi, j’ignore ce que c’est mais Icareth parvint à nous la décrire ; Siam, de son côté, est déjà sorti en cueillir. Au final, il en ramène un bouquet complet et moi, quelques feuilles. Mais au moins je ne suis pas revenue les mains vides ! En espérant que cela aide Lazlo.
Et là y’a un truc vraiment, vraiment étrange qui se passe : Radagast commence à se fâcher contre Dosthrumir, et ça n’a rien à voir avec la manière dont le pauvre a été amené à devenir son assistant (bien contre sa volonté, il faut bien le dire). De ce que je comprends, Dosthumir a ramené un truc vraiment pas net. Ce dernier rechigne (comme toujours, me direz-vous), et fini par nous sortir une pierre…
MAIS QUELLE PIERRE !!!!!

Je ne sais pas ce qu’elle a, mais elle me fait grave envie ! Et mieux : à travers elle, j’entrevoie un avenir radieux, un avenir où, moi, Dianach, 16 ans mais bientôt 17, serait à même d’unifier tous les clans Dunlendings sous le patronage de Saroumane le sage. Oh, alors ça pour une révélation, c’est une sacrée révélation. Reste un écueil : mettre la main sur la pierre. Et éviter les coups de bigot de Dosthrumir.
Gros avantage : les autres gens s’engueulent. Ça parle de nécromanciens, d’ennemis, de seaux ronds (?!?). Et tout le monde m’ignore. Bon, profitant de cette relative transparence et de mes talents en matière de discrétion, je subtilise la pierre. Ah, ah, réussi ! Sauf que, il ne faut pas longtemps pour que l’on ne s’aperçoive qu’elle a disparue. Et là, devinez qui on accuse ? Certes, c’est à raison, mais au fond ça me vexe quand même un peu que l’on pense tout de suite à moi : je pourrais très bien être innocente. La plupart du temps, je le suis ! Et on nous somme de vider nos sacoches. Oups ! Fort heureusement, Icareth refuse d’obtempérer, arguant que l’état de Lazlo requiert son attention. Bonne initiative, je procède de même…et en profite pour planquer la pierre dans les affaires de Lazlo. Désolé, vieux, mais toi, au moins, on ne te soupçonnera pas. Promis, quand je serais grande cheffe des Dunlendings, je me ferais pardonner. Icareth fini par nous intimer à tous de sortir de la maison. Tous sauf Radagast, qui est chez lui après tout. Nous voilà dehors, avec les deux nains et le rôdeur. J’en profite pour leur faire voir que, non, je n’ai pas la pierre sur moi. De toute manière, on n’a pas le temps de s’engueuler bien longtemps : il y a du mouvement en lisière de forêt. Ni une, ni deux, Dosthrumir, Emir et moi allons voir ce que c’est, au grand dam de Siam. Et là c’est le drame : nous sommes mis en joue et rapidement maitrisés par une bande de pillards. Et c’est là que ça devient tragique : une bande de pillards dunlendings. Oui, vous avez bien entendu : mon propre peuple !
Autant vous dire que j’ai cru, l’espace d’un instant, à des lendemains qui chantent. Mais j’ai vite déchanté : ses derniers ne me prêtaient pas plus de considération sinon pour me palper avec des regards concupiscents. Et mes amis nains se voient dépouillés de leurs possessions de valeur, ce qui n’est pas pour les mettre de bonne humeur. Je suis humiliée, effondrée, révoltée, courroucée. Bref, autant dire que je ne passe pas une très bonne journée. Siam s’amène et je commets l’erreur de le désigner comme rôdeur. Comme si je savais que c’était un terme interdit ! Ben voilà qu’ils négocient nos vies contre son épée. J’ai bien envie de dire que le marché vaut le coup, mais je ne suis pas certaine qu’il l’entende de cette oreille. Les pillards (je n’arrive pas à les désigner comme dunlendings) finissent par s’enfuir, emportant avec eux une bonne partie de nos possessions. Enfin, pas trop les miennes : ma grande hache des forêts, pourtant un héritage de mon peuple, ne les a pas intéressés. Pour moi, c’est tant mieux, mais cela me surprend quand même. Dosthrumir et Emir parlent d’aller à leur poursuite, tandis que Siam et moi revenons à la cabane ; au loin, je vois Icareth revenir aussi. Mais qu’a-t-il été faire dehors ? Je ne vais pas tarder à le savoir.
A l’intérieur, nous trouvons un Lazlo dans un état stationnaire, voir en cours d’amélioration. Mais plus de pierre…mon petit doigt me dit qu’Icareth a dû la trouver et détruite. Ou cachée. Espérons qu’elle ne soit que cachée, car j’en ai plus que besoin : si je dois sauver les miens, qui visiblement se sont égarés, je dois la ramener à Saroumane ! Du coup, je profite d’une excuse de devoir aller chercher de l’eau à la rivière, à la suite d’Icareth, pour le suivre. Et je parvins à le surprendre au moment où celui-ci s’apprête à détruire la pierre !!! Pas le temps de cogiter, je ne vois qu’une seule possibilité : percuter Icareth, le faire chuter, récupérer la pierre au passage et partir en direction de l’Isengard ! Pas que cela me plaise de faire ça à Icareth où d’abandonner les autres, mais je ne peux pas laisser passer ma chance d’aider mon peuple !
Ma tentative est couronnée de succès et me voilà filant comme l’éclair ! Sauf que…Icareth s’est relevé, et me tire dessus ! Non que je n’ai pu voir tout cela, mais j’ai vu la flèche qui m’est passée à côté. Par chance pour moi, l’ami elfe n’a pas amélioré ses talents en archerie, mais je chance de trajectoire quand même. Pour me faire surprendre par Siam… ce dernier me ceinture. C’est qu’il est costaud, le Siam ! Mais ma souplesse parvint à triompher de sa puissance. Ah ah ah AAAAAHHHH !!! Maintenant c’est Emir qui me plaque au sol, et sans ménagement, avec une lame de coincée sous la gorge en prime. J’te jure, encore un peu, et il me traiterait comme un orc ! J’aimerais pouvoir encore lutter, mais je suis encore assez lucide pour me rendre compte que c’est fini. Possible qu’ils vont aussi en finir avec moi. Probable, même, au vu du fil de la lame qui vient me chatouiller la gorge. Mais je n’en ai cure : j’ai tenté de sauver mon peuple et j’ai échoué. Je mérite ce qui m’arrive. Et là, Icareth brise la pierre…c’est comme si m’éveillais d’un cauchemar, dicté par cette pierre maudite. Manipulée que j’ai été par cet objet souillée. Je m’en veux horriblement, et j’en veux aussi aux autres mais je m’en veux surtout à moi ! Je crois halluciner en voyant qu’Emir est sans son armure (j’aurais dû m’en douter à l’impact, la consistance n’était pas la même). Espérons que tout va rentrer dans l’ordre à présent. Et que Lazlo s’en remette.
Alors que nous sommes à nouveau dans la cabane, on vient toquer à la porte : c’est une troupe d’elfes qui se présente, menée par celui que l’on avait croisé lors de l’assaut du gouffre, pour délivrer Tallan, et confronter l’insatiable. J’ai oublié son nom mais il remet leurs affaires à mes compagnons : en effet, il a intercepté les pillards et a pu leur reprendre les possessions volées. Mais ils vivent de ce qu’il nous dit. Une part de moi en est soulagée.
Et c’est là-dessus que s’achèvent nos aventures du jour. En espérant que les prochaines soient moins mouvementées.
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Pendant ce temps, quelque part à Dol Guldur, une tour très noire, dans laquelle une salle très noire, aux murs noirs, dans laquelle l’on peut voir un trône très noir. Sur ce trône, un grand individu très, très noir, observe la scène avec un air à la fois d’amusement et de dépit (oui, nous parvenons à voir cela malgré son casque). Il finit par dire : « Eh bien, si j’avais su qu’il suffisait de leur mettre des cailloux sur le chemin ! En même temps si cela continue ainsi, je vais finir par me demander à quoi bon me décarcasser à produite des émissaires noirs et autres joyeusetés. Et surtout, j’en fais quoi maintenant ? »
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Re: Résumé de la campagne

01 janv. 2023, 18:09

Résumé de la séance du 18/12/22

Laissons de côté nos héros pour quelques temps et voyageons quelques centaines de kilomètres au Sud des Terres Sauvages. Notre histoire se passe sur les terres sombres du Mordor, où se trament de sombres desseins.

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La zone est en proie à une agitation inhabituelle. Des créatures noires convergent des 4 coins du Mordor vers le plateau de Gorgoroth. La Main Noire a convoqué des Champions de toutes les régions pour participer à un grand tournoi. Ceux qui arriveront à tirer leur épingle du jeu seront bien placer pour devenir les prochains chefs de guerres de Sauron en personne.
Une grande arène a été montée pour l’occasion. Un agrégat disparate de bois et de métal forme la structure solide d’un grand Colisée pouvant accueillir plusieurs milliers d’individus. Une vive clameur se dégage des gradins. La foule semble excité des jeux à venir. Parmi le brouhaha ambiant, on distingue des discussions à propos de certaines rumeurs : Le Tortionnaire serait l’actuel champion et lancerai un défi à qui pourra le destituer.
Au centre des gradins se trouve un trône sur lequel siège un mystérieux orque. Il a la peau anormalement pâle, si bien qu’il semble fantomatique par moment. Il est gardé par 2 Trolls gigantesques qui arrêtent quiconque tente de s’approcher du maître des lieux, arrachant même quelques membres aux imprudents qui s’avanceraient de trop.

• Soudain, un bruit de Cor retentit et l’entièreté de l’arène se tait. L’orque pâle se lève et lance : « Le Gros ! Avance-toi ! ». A ces mots, le sol poussiéreux de l’arène commence à vibrer. Émerge alors au centre de la cour un immense Troll des cavernes, 2 fois plus gros que n’importe quel autre. Il traîne derrière lui une imposante colonne gravée et ornementée de divers symboles, visiblement nains, qu’il utilise telle une massue. Vêtu d’un pagne comme seul vêtement, il exhibe fièrement ses muscles et lance à la foule un défi à qui pourra le battre : « Je suis Azgador le Gros, et je vais tous vous écrabouiller ! ». Il est accompagné d’une suite composée d’une dizaine orcs et d’une dizaine de trolls qui semblent bien minuscules en comparaison.
• L’Orque Pâle annonce alors : « Le Briseur d’Hommes ! ». Directement dans son sillage, un autre concurrent s’avance, un Uruk Noir à la peau très sombre, le corps extrêmement musclé et maniant une énorme épée presque plus grande que lui. Il est vêtu d'une longue cape noire avec une capuche qui dissimule son visage. Il rentre dans l'arène de manière calme et est suivi de 6 gardes orques, un messager avec un sac et un pisteur. Il s'exclame alors : « Je suis Narug, et si je suis surnommé le briseur d'hommes ce n'est pas pour rien ! ». Sur ces paroles le messager s'approche et vide le sac qui contient une poudre blanche qui semble être de la poudre d'os.
• Arrive alors un Olog entièrement armuré. Sa carapace est rivetée de décorations tant naines que humaines. Il est coiffé d’un casque pointu comportant un masque, assemblage de divers bouts de peau, dissimulant son visage. Il est suivi d’un Troll des cavernes, un Troll des collines et un Uruk noir. Il plante un énorme pic dans le sol et s’écrit : « Je suis Arbalek, le perçant. Prenez garde à mon pic ! ».

Un messager approche alors de l’orque pâle. Il est brièvement stoppé par les 2 immenses gardes Troll, mais leur chef leur lance un signe de tête et ils s’écartent aussitôt. Le messager passe sans encombre et vient chuchoter un message à l’oreille de l’orque pâle, puis repart d’où il était venu. Il se lève alors de son trône et annonce le prochain participant : « Le Sauvage ! ».

• Entre alors dans l’arène au pas de course une meute de Wargs, environ une vingtaine, dirigée par 2 chefs Wargs. Ils sont suivis de près par 10 archers, 11 Uruks noirs et un chef orque. Après une entrée en scène remarquée : l’énorme warg qui mène la suite se redresse sur ses pattes et pousse un rugissement puissant. Sa nouvelle posture laisse apercevoir des javelines le long de son flanc et on devine sur son dos un Uruk noir habillé de peaux de bêtes et d'un casque à l'effigie d'une gueule de warg. Tout en tournant et rugissant, accompagné en triomphe par des aboiements de wargs et les clameurs de sa suite, il hurle alors : « Je suis Krokay ! Moi et ma meute dévorerons tous ceux qui se mettront sur mon chemin ! MOUAHAHA ! ».
• Derrière lui, un autre participant s’approche. 4 Uruk Noirs grands et musculeux le précèdent. Ils ouvrent la voie et écartent la foule, laissant apparaître un pisteur orque monté sur un Warg. Sous sa cape semble se dessiner une silhouette relativement fluette, mais il affiche un regard fou et un sourire carnassier qui en fait pâlir certains. « Je suis Grishka et voici mon Warg Igor. Nous sommes les Hyènes du Gorgoroth ! Hi hi hi ! ». Il laisse échapper un rire à glacer le sang.

Un nouveau messager se dirige dans la direction du maître de cérémonie. Celui-ci est, comme le précédent, intercepté par les gardes monstrueux qui protègent l’accès. Après un petit temps de réflexion, le chef Orque hésite puis fait finalement un signe de négation de la tête. Le pauvre messager est alors tué et démembré instantanément. Ses restes sont dispersés dans la foule qui s’agite de plus belle.

• S’avance alors le dernier participant. Un troll des montagnes apparaît alors, ouvrant la marche à un orque qu’il masque presque totalement, suivi de 5 archers gobelins. La foule, incrédule, se bouscule pour tenter d’apercevoir plus en détail ce mystérieux orque. Il se révèle être un garde orque tout à fait ordinaire, alors qu’émerge de la coiffe du troll, sur son épaule, un petit être à la peau verdâtre. Il est vêtu d’une robe noire et d’une capuche, surmonté d’un pieu où sont fixés sans distinctions différents ossements animaux et humains, d’un goût douteux même pour des orques. Il tient dans sa main un sceptre dont l’extrémité ressemble à un crâne et porte 2 coutelas à sa ceinture. Il s’avance sur l’épaule du Troll qui le porte et lance d’une voix nasillarde : « Je suis Grunklek le Mange-Peur, et prenez garde car vous pourriez bien être au menu ce soir ! ». Cette entrée semble jeter un froid dans l’assistance.

Tous les participants étant entrés dans l’arène, l’orque pâle se lève alors de son trône et indique : « La Main Noire sera bientôt parmi nous ». Une ferveur se dégage de la foule à ces mots. Sa nouvelle position debout laisse deviner autour de son cou une pierre fixée en collier, et les plus avisés remarquent qu’une pulsation de lumière rougeâtre surnaturelle s’en dégage. Les participants remarquent des barils de Grog qui circulent dans la foule et sont stockés en divers endroits. Une milice orque est également présente pour assurer le service d’ordre. Un petit orque chétif les dirige avec un fouet. Sont également présents, au plus bas de la hiérarchie, une horde d’esclaves orques, reconnaissable par leur corps recouvert de poussière de cendre blanche. Ils s’affairent dans toutes les directions pour porter nourriture et boisson à tous ceux qui le réclame.

Les concurrents sont libérés pour la soirée afin de prendre leurs quartiers. Des tentes leurs ont été réservées. Une fois installés, chacun s’occupe de son côté :
- Narug, se pose dans sa tente et envoie ses messagers chercher des informations sur les autres participants du tournoi. Quelques temps plus tard, la tête du messager lui revient. Il a la langue sortie. On lui fait remarquer que c’est la signature d’un autre chef Orque présent sur le camp : Langue-Pendue.
- Arbalek s’installe sur un trône et observe les alentours. Un carreau d’arbalète est tiré dans sa direction. Il évite le tir, repère le tireur et l’embroche de son pic, avant de l’agiter devant la foule.
- Azgador hurle des défis à la foule à qui pourra le battre. Un orque se jette alors dans son dos pour tenter de le poignarder : « Tu as le bonjour du Collectionneur ! Hé hé hé ! ». Azgador sent le coup arriver et l’esquive sans difficulté, avant d’exécuter l’assaillant au sol dans un fracas d’os brisés.
- Krokay est provoqué par un chef orque rival. Il l’accuse d’être faible sans l’aide de ses 20 Wargs. L’Uruk noir réagit en ordonnant à sa meute d’entourer l’ennemi : « Résiste et ma meute te bouffe ! Fuis et ma meute te traquera jusqu'à ta mort ! Rends-toi et ta mort sera... SAUVAGE ! » Les wargs s’écartent, puis dans un mouvement vif, Krokay lance une volée de javelines qui perforent l’orque de toute part.
- A l’écart de l’agitation du camp, Gruklek et Grishka se rencontrent. Ils conviennent d’une entente en joignant leurs forces. Grishka souhaite rassembler des informations sur un combattant qui se fait appeler le Craque-Os. Une rencontre est prévue plus tard dans la soirée.

Les festivités reprennent dans l’arène. Tous s’y rendent sauf Narug. Azgador défie le Collectionneur qui l’a attaqué plus tôt directement dans l’arène. Un combat s’engage sous le regard de l’orque pâle le Maître des lieux. Le Collectionneur attaque le 1er et se jette sur l’immense Troll, lui plantant ses 2 couteaux dans le poitrail. Azgador ne sent absolument rien, et réalise un plaquage au sol, broyant ainsi sous son poids le Collectionneur encore accroché à son ventre.

Pendant ce temps, Narug décide de partir régler ses comptes avec Langue-pendue. Narug se rends à sa tente pour le confronter. Devant lui se dresse Langue-pendue, un orque ignoble à la langue particulièrement longue et pendante. D’un geste précis et rapide, Narug le tue sur le coup, sans qu’il n’ait eu le temps de réagir. Il décide de repartir vers l’arène avec sa tête comme trophée.

Le Craque-Os entre dans l’arène et défie Grishka. Ce dernier hésite mais accepte finalement. Le Craque-Os se révèle être un petit gobelin chétif de la même tribu que Grunklek. Beaucoup se demandent comment il peut bénéficier d’une telle réputation. Soudain, le gobelin brandit une massue en os et 10 copies de lui-même apparaissent tout autour de Grishka. Avec ses sens aiguisés de pisteur, il repère l’original aussitôt mais manque son attaque. Le gobelin sort alors un arc et 10 flèches s’abattent sur Grishka. Il semble sérieusement blessé. Le Craque-Os agite à nouveau sa masse et une vingtaine de clones entourent alors Grishka. Il appelle à l’aide ses 4 gardes Uruk restés sur le côté pour faire rempart de leur corps face à la prochaine volée de flèches qui se prépare. Dans le public, Gruklek fait un signe discret à ses archers de tirer pour venir en aide à l’Uruk blessé. Quelques copies sont touchées et disparaissent. Grishka est à bout de force mais le combat s’éternise. Des cris d’ennui commencent à se faire entendre dans le public. Des individus envahissent même l’arène. On compte notamment parmi eux Azgador, Narug et Gruklek. L’orc pâle semble approuver cette prise d’initiative, esquissant un léger sourire. Dans la confusion, le Craque-Os est finalement maitrisé et saisi par les 4 gardes de Grishka. Gruklek tente de parlementer pour qu’on lui laisse la vie. L’orque pâle abaisse alors un pouce réprobateur, scellant le sort du gobelin. Azgador abat sa colonne sur le malheureux, emportant au passage un des gardes. Il est acclamé par la foule.

Pendant ce temps, Grishka ramasse la masse de feu le Craque-Os et quitte l’arène sous les huées. Un orque l’attend à la sortie. Il se présente en tant que Krimp le Mâche-Fer, de la tribu Ténèbres. Il compatit au sort de Grishka et lui promet une vengeance prochaine.
Les combats reprennent dans l’arène. Narug affronte Nakra l’étouffeur. Sûr de lui, Narug tente d’un pas vif de se dissimuler dans un nuage de poussière. L’étouffeur le perce à jour et l’intercepte. Les 2 combattants se rendent coup sur coup. Narug demande à ses 6 gardes de se rapprocher pour soulever davantage de poussière.

Dans les gradins, les chefs encore présents se font servir de la nourriture par des orques esclaves couvert de poussière blanche. Au moment de goûter, ils remarquent que la nourriture est empoisonnée et que les serveurs sont en fait des soldats grimés en esclaves. Azgador attrape et balance dans l’arène celui qui vient de le servir. Arbalek et Grunklek décident de suivre les autres serveurs.
Plus bas, le combat traîne en longueur et Krokay saute dans l’arène pour accélérer les choses. L’Orque pâle se lève alors et annonce : « Sortez l’Avalanche ! ». Une vague de 12 Trolls sort alors d’un côté de l’arène et se dirige vers les combattants, balayant tout sur son passage…
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Re: Résumé de la campagne

02 juin 2023, 19:14

Résumé de la séance du 10/02/23 par Siam

Notre compagnie avait passé la nuit dans la cabane de Radagast á Rhosgobel après qu’il est levé le maléfice affectant Laslo.

Au matin la compagnie fut réveillée par des coup sur la porte. Le magicien alla ouvrir la porte pendant que la compagnie se réveillait sur le pas de la porte il se trouva nez á nez avec Eltirasse, Bardur et Silvar. Lors de la discussion entre les 4 hommes la compagnie eu la confirmation de l’existence de rumeur sur des forteresses orques au nord de Rosgobel. Certaines d’elle aurait même étés reportés par les éclaireurs travaillant pour les nouveaux arrivants.

Après la discussion les nouveaux arrivant prévenir la compagnie qu’ils avaient trouvé les bandits qui les avaient détroussés et récupérés une partie de l’équipement de la compagnie á l’exception, malheureusement, de la lame de Siam. A cette nouvelle, Siam bien qu’agacer par les événements qui ont menés à la perte de sa lame saisie l’occasion pour présenter la lame brisée que lui et Dianach avaient trouvé dans un coffre dans les sous-sols de la tour d’Elfenguard.

Bardur et Eltiras reconnurent la qualité de la lame qui malgré qu’elle fût brisé possédait encore toute la beauté du travail et de l’expertise du forgeron qui l’avait réalisé. Ils appelèrent un elfe et lui dire de mené Siam à Mirlane Siam suivi l’elfe malgré les protestations d’Émir et Dostromir qui ne cessais de dire que la forge est un travail de nain et qu’un elfe ne serait jamais à la hauteur de la tâche, Bardur les fis taire en leurs disant que Mirlane était le meilleur forgeron qu’il n’avait jamais rencontré. En suivant l’elfe Siam arriva á un charriot en cours d’être transformé en forge mobile grâce á un habile mécanisme il passa un certain temp á admirer le groupe d’assistant du forgeron préparé la forge et les matériaux pendant que celui-ci examinait la lame brisée. D’après ces assistants Lazlo de son côté reste à regarder le wagon de nourriture après son 6ième petit-déj en pensant au futur.
Pendant ce temp Baldur, Eltirasse and Silvar avaient une discussion avec Radagast à propos d’un disparu. Celui-ci s’appellerait Koran et est un messager du roi Trandhuine et même Radagast est inquiet á propos de sa disparition. Il devait retrouver le groupe durant la journée mais la nuit était déjà bien avancée.

Lazlo de son côté travaille sur le récit de sa victoire spectaculaire contre le troll à deux tête (avec la faible participation de Émir), cependant il reste fortement marqué par ce qui lui est arrivé la veille.

Le lendemain matin Icareth ce mis à réveiller le campement en jouant de la lyre pendant que Dianach le suis en faisant la quête, au grand déplaisir de Silvar. Pendant la nuit Mirlan à finis de redonné forme à la lame, Émir et Dostromir quand á eux ce sont endormis en essayant de ne rien raté du spectacle.

Lorsque Dianach refournis dans la tente qu’elle a partagé avec Siam et Lazlo elle s’apperçu que non seulement Lazlo étais toujours endormis mais surtout qu’il était glacial sur ce elle courut chercher Radagast et le ramena sous la tente. Celui-ci diagnostique Lazlo souffrant du sommeil des Galgales et seules les trois filles de la rivières, incluant Onde Vespérale la plus sages d’entre elles qui vie au lac des Eaux noires à l’est de Rhosgobel, pourraient le sauver. Ni une ni deux Siam commences à pousser ses compagnons á ce préparer au trajet pour aller trouver l’une des trois filles.
Pendant ce temp dehors le camp se met en émois à cause de l’arriver d’un nouvel elfe, Koran. Pendant que Koran et les dirigeant discutent et que la compagnie se prépare au départ Mirlan, qui a finis la lame, prend Siam à partis pour lui dire « Ceci vous appartient » il lui donna ensuite l’épée reforgé qui est encore sans nom. Émir tente par tous les moyens d’obtenir l’enseignement de Mirlan qui lui donne une simple pierre sans explication. Les assistants de Mirlan révèlent á Siam que cette lame sans nom serait l’une des épées jumelles de l’Argonate. Sur le fourreau est présent la rune signature de Mirlan.

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La compagnie se met à préparer le trajet vers la rivière et Siam surveille l’état de Lazlo pendant que Dostromir admire l’épée. A ce moment Koran s’approche de Siam et lui explique que son frère jumeau qui est aussi un messager du roi a été capturé par un groupe d’orque. Le groupe en questiion est en train de remonté la rivière sombre en direction du Pic Dentelé, une forteresse située à plusieurs jours au Nord de Bourg les Bois. La compagnie propose á Koran des les accompagné pendant leur trajet le long de la rivière.

Avant de se séparer du reste du groupe la compagnie se vis offrir quelque cadeau supplémentaire :
• Icareth reçu le grand arc de Laurienne de la part de Eltirasse
• Dostromir reçu un bigot incassable du Mont Solitaire de la part de Bardur
• Dianach reçu un collier de la part de Silvar
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Re: Résumé de la campagne

02 juin 2023, 19:16

Résumé de la séance du 10/03/23 par Alexenfeu

Chère communauté,

Merci.

Suivant mon appel à écrire notre Odyssée et nos mémoires collectivement, Dianach, Dhostrumir et Siam ont déjà signé quelques pages du livre de notre Histoire. Je sais que les autres, pris par des occupations tout aussi importantes, nous rejoindrons dans notre écriture très prochainement. Merci mes amis !

Aujourd’hui, je reprends notre avancée après les notes de Siam.
Alors que la compagnie se préparait à partir pour le Lac des Eaux Noires dans l’espoir de rencontrer Vespérale, fille de la rivière, ou l’une de ses 2 autres soeurs, afin de guérir Lazlo du Mal qui le ronge, j’appris que les troupes menées par Bardur, Eltiras et Sylvar se dirigeront vers le Rohan dans le cadre d’opérations importantes.
Emir, soucieux du bien-être de Lazlo pour le trajet, ainsi que par commodité, construisit, de ses mains et de quelques bricoles, une brouette confortable qui permettra de le pousser tout du long et aussi longtemps que nécessaire.
Une fois la communauté prête, Koran en tête, l’équipée se dirigea en direction du lac. Dans les premiers temps, nous ne rencontrâmes aucunes difficultés, si ce n’est Emir qui essayait de mener la brouette avec son précieux chargement sur le chemin le plus sûr pour la sécurité de notre compagnon. Koran nous expliqua alors que l’absence d’ennemis s’explique par l’aura de Rhosgobel qui éloigne les créatures maléfiques comme les araignées par exemple. Puis il nous indiqua un endroit pour bivouaquer tranquillement et sans danger. Siam confirmera son affirmation, tout en étant relativement impressionné par son expérience du terrain. Il n’est pas chose aisée de trouver un endroit aussi sûr dans un environnement vierge et luxuriant comme la forêt que nous traversions.

Le lendemain, Lazlo ne se réveilla toujours pas. Après quelques péripéties de parcours, nous arrivâmes enfin à l'orée de la forêt, à quelques dizaines de mètres se trouvera peut-être cette Vespérale, source de tant d’espoirs pour Lazlo et notre communauté.
Mais à peine arrivés, Koran n’était pas tranquille. En effet, près du lac se tenaient quelques cabanons d’hommes des bois, mais il n’y a aucun bruit, aucune agitation, rien qui permettrait de faire penser à une présence de vie. Il semblerait qu’en temps normal, de jeunes guetteurs auraient dû nous accueillir. Malheureusement, personne ne vint nous trouver à cet instant…

L’inquiétude gagnant du terrain dans nos esprits, Koran, Dianach et Dhostrumir allèrent explorer les environs du lac, près des cabanons, tandis que Siam et Emir préférèrent rester proche des bois et de la pseudo protection qu’ils offrent pour garder Lazlo, prêts à toute éventualité. Préférant protéger chacun de mes compagnons à distance et pour garder un maximum de vision sur l’environnement, je me déplaça à un endroit où je pourrai couvrir n’importe lequel de ces derniers, à mi distance de chacun d’eux. La tension était palpable, tous autant que nous étions, nous nous préparâmes au danger qui semblait nous guetter.

Les premiers sur les lieux découvrirent un spectacle des plus perturbants, des cabanons aux portes arrachées, des traces de boues partout témoignaient de la violence de la scène qui avait eu lieu. Aucun corps nul part et pas de traces de sang pouvant prouver toutes nos interrogations quant à leur sort, laissant notre imagination nous jouer de sombres scénarios. D’étranges et énormes traces triangulaires dans le sol, dont certaines semblaient animales selon Dianach, se dirigeaient toutes vers le bord de l’eau.
Cette dernière réflexion de Dianach me rappela que, bien que nous cherchions des entités bienveillantes, le Lac des Eaux Noires n’est pas connu pour son aspect bienveillant mais n’est pas non plus de nature maléfique. Le lac est neutre, ce qui veut dire qu’il est tout à fait possible qu’un ennemi animal s’y terre.
Fort de ces pensées qui vinrent à point nommé, je me percha sur le toit d’un cabanon pour observer la scène. Siam et Emir avec Lazlo toujours harnaché à la brouette avancèrent vers nous et le bord de l’eau. Puis une agitation sourde et soudaine se déclencha.

Des ombres semblaient circuler avec précipitation dans les fourrés. Des dizaines, peut-être des centaines d’araignées faisaient des allers-retours, semblant former une ligne à l’orée de la forêt qui avançait, à mon sens, trop lentement au vu de leurs tressaillements et leur aura meurtrière.

Tandis que mes amis embarquaient dans 4 barques au bord du lac, je continuais d’observer la situation. Les araignées semblaient être retenues par quelque chose…
Qu’était-ce donc ? Ont-elles peur de l’eau ? Était-ce autre chose ? Quelque chose de si dangereux se cachait dans ces eaux que même des centaines d’araignées la craignaient ? Puis je vis une araignée plus grosse que les autres qui les retenait en allant et venant le long de cette armada de tueuses à 8 pattes.

Au même instant, le bois du toit sur lequel j’étais craqua sous mes pieds, s’effondrant en partie et me coinçant la jambe au travers de celui-ci ! Sous la surprise, je décocha une flèche au loin dans la forêt. Devant cette situation périlleuse et délicate, Dianach et Dhostrumir sautèrent de leur bateau pour me venir en aide.
Au bout de nombreux efforts, nous réussissâmes à m'extirper de ce piège. Mais la colonne d’araignées s’agitait de plus en plus d’impatience et s’avançait dangereusement !

N’ayant pas encore déterminé le clair de cette histoire, et malgré les suppliques de repli de mes camarades, je décida de sortir mon ultime atout, celui qui ranime la flamme de l’espoir dans les coeurs les plus meurtris, celui qui redore la situation d’un voile de radiance, celui, qui, de par sa nature sacrée éthérée, illumine le Mal et les Ténèbres de sa Bénédiction. Cet atout me viendra en aide ! Cet atout NOUS viendra en aide !

Je décida de faire appel aux notes de la Lyre de Tauriel !

Alors que je me mis à jouer les premières notes, transi et traversé par moultes émotions, s’ensuivit une foule de réactions.
Premièrement, dans une beauté sans pareille et une grâce cristalline, une ondine à la forme de jeune femme jaillit des eaux noires du lac sous le regard surpris, troublé et ébloui d’Emir qui avait retiré son armure peu de temps auparavant en prévision d’une attaque aquatique. Elle s’empara du corps et de la tête de Lazlo et posa son front contre le sien. A la fin de son action, elle reposa Lazlo qui se réveilla, visiblement guéri, et replongea et disparut aussi vite et gracieusement qu’elle était arrivée.
Deuxièmement, les araignées se calmèrent aussitôt que la Lyre fit transparaître son sublime son. A la vue du calme soudain de ses congénères, la plus grosse araignée qui retenait les siens, s’approcha à quelques mètres de moi dans une posture d’intimidation. Ne comptant pas m’incliner devant cette manœuvre vaine, je sortis un accord inondant la scène de la magnificence de Tauriel. L’araignée prit ses 4 paires de pattes à son cou et repartit parmi les siens.
Troisièmement, je sentis un apaisement global de la situation, tout semblant flotter au son de la Lyre. Devant cette sérénité presque retrouvée, tout en continuant de jouer et ne relâchant pas pour autant mon attention, je déduisis que ce son pouvait faire reculer, ou moins tenir à distance, les araignées.

Néanmoins, les araignées continuaient d’arriver à l’arrière tel un torrent déchaîné aux premières chaleurs du printemps. L’araignée qui avait tenté de m’intimider tenta de recommencer mais l’issue fut la même, elle repartit en fuite vers les autres araignées. Tentait-elle de m’informer de quelque chose ? De nous “protéger” ? Quoi qu’il en soit, une araignée énorme semblait arriver au loin. Haute de plus de 5 mètres, je ne pense pas pouvoir toutes les repousser même avec l’aide de Tauriel. S’agissait-il de l’araignée que traquait Thallan ?
Je décida donc, et sous les remerciements désespérés de mon comportement à risques de mes camarades, de partir tout en jouant et de prendre le rivage. Lorsque nous fûmes assez loin, je stoppa la musique tout en remerciant Tauriel de sa générosité et de son aide.

Une fois le calme retombé, nous pûmes savourer le sauvetage de Lazlo qui était désormais de retour parmi nous ! Nous nous dirigeâmes aussi bien que nous le pouvions vers les rapides de la rivière pour partir à la recherche du frère de Koran.
Malheureusement, le calme fut de courte durée. Au centre du lac, nous vîmes une masse informe, et une fois arrivés à son niveau, nous constatâmes avec horreur qu’il s’agissait du corps d’un homme des bois disparu. Aussitôt, le lac sembla bouillonner, des corps remontèrent à foison et des tentacules énormes au nombre de 8 au moins, tentèrent de nous attraper ! Dhostrumir et Emir furent attrapés, tout le reste du monde esquiva les bras qui jaillissaient. Tandis que nous étions tous déterminés à sauver nos compagnons piégés, une masse énorme commençait à remonter.

Le combat semblait inévitable. Nous étions là dans une bien drôle de posture et l’issue semblait à cet instant bien incertaine !
Arriverons-nous à venir à bout de cet ennemi à tentacules ? Combien survivront à cette rencontre ? Koran retrouvera-t-il son frère ? Tant de questions auxquelles le prochain écrivain se devra de répondre si je ne suis plus des siens.

A présent, je referme le livre, repose la plume, bande mon arc, encoche une flèche et compte bien rendre honneur à mon rang, ma race et ma communauté.

Ensemble nous écrirons l’Histoire !

Icareth

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