Résumé Enfant de Colère

Modérateur : Arii Stef

Avatar de l’utilisateur
Arii Stef
Profond
Localisation : Auterive
Messages : 1155
Inscription : 26 août 2011, 12:33

Résumé Enfant de Colère

12 avr. 2021, 00:17

Résumé de notre première partie du 9 avril 2021

Nous débutons le scénario Enfant de Colère, du livre de règles de la 3ème édition de Maléfices.


Les personnages :
-Jocelyn Clayrac (le peintre avant-gardiste de Danse Macabre, un plus jeune) voit dans Rimbaud son modèle dans un art différent et adhère aux Amis de Rimbaud pour faire connaître ce poète.
-Jean-Richard Marégot, rentier, propriétaire immobilier à Paris, aimerait être reconnu pour sa culture poétique pourtant nulle.
- Jean Laffont, coiffeur et barbier dans un beau quartier est dans l’association des Amis de Rimbaud car son épouse Marguerite, à laquelle il est très attaché, s’est prise de passion pour la poésie en général et pour Rimbaud en particulier.

Présentation

L’association des Amis de Rimbaud réunit des amateurs parisiens du poète ardennais. Ce dernier est mort il y a dix ans. Son œuvre date des années 1870. Elle n’est pas encore totalement reconnue mais commence à disposer d’une popularité croissante à la fois dans les milieux littéraires et chez les amateurs de poésie. Le président de l’association, le rentier Jean-Hippolyte Duval est un passionné de Rimbaud et anime l’association sur ces propres deniers.

Les membres des Amis de Rimbaud sont invités à Charleville pour les commémorations qui accompagnent le dixième anniversaire de la mort du poète. Ces commémorations sont coorganisées par l’association et par le Cercle Poétique de Charleville.
Le programme est présenté dans le prospectus ci-dessous.

Image

Jean choisit de réserver pour sa femme et lui au Lion d’Argent. L’inspecteur de police, Bertrand Dupont, qui est le mari de l’amie de sa femme, Edwige, ne descendra qu’à l’Hôtel du Nord. Marguerite est aux anges. Jocelyn et Jean-Richard ont réservé à l’Hôtel du Nord, Jocelyn pour des raisons financières, Pierre-Richard pour ne pas se retrouver avec les meilleurs spécialistes de l’œuvre de Rimbaud comme Philémon de Boidedieu.

Arrivée à Charleville

Nos trois amis voyagent dans trois classes différentes et arrivent à Charleville à 3h27. Il fait un froid mordant en ce samedi de novembre 1901. Les thermomètres affichent -7°C. Edmond Vernel, le président du Cercle Poétique ardennais et Jean-Hippolyte Duval, les accueillent sur le quai. Edmond a mis à disposition ses propres fiacres pour emmener les hôtes de marque qui vont résider au Lion d’Argent, il paye des fiacres aux autres résidents de cet hôtel. L’hôtel du Nord se trouve en face de la gare, de l’autre côté du square où un buste de Rimbaud sera inauguré le lendemain.

Une Saison en Enfer

Ils se rendent au collège du Saint-Sépulcre pour assister à la conférence. Dans le théâtre de l’établissement, des chaises sont installées devant la scène où il y a un pupitre et 5 chaises. Sur la scène, ils aperçoivent Edmond Vernel, Jean-Hippolyte Duval, Philémon de Boidedieu et un couple qu’ils identifient comme Isabelle Berrichon, la sœur d’Arthur Rimbaud, et son mari, Paterne Berrichon.

Image

La salle se remplit et les jeunes du Cercle Poétique de Charleville et le personnel de l’établissement s’activent pour trouver d’autres chaises. Mais la conférence ne commence pas. Le cocher d’Edmond apparaît et glisse un mot à son employeur. Ce dernier prend la parole et annonce que l’attente touche à sa fin et Georges Lyndon va arriver. La gent féminine pousse des petits cris. Le comédien à la mode qui fait fureur à Paris arrive bientôt d’un pas décidé et commence à réciter quelques poèmes du dernier recueil de Rimbaud. Il les scande comme une tragédie classique. Philémon commence ensuite la conférence puis laisse de nouveau la main à Georges Lyndon.

Ce dernier reprend sa lecture. Nos amis voient une main armée sortir du rideau qui sépare les coulisses de la scène. Le pistolet fait feu. Georges Lyndon s’écroule. C’est la panique dans la salle. Le comédien hurle comme un goret. Jean protège sa femme. Jean-Richard tente de s’échapper mais est bloquée par la foule. Jocelyn monte sur scène. La blessure de Lyndon semble sans gravité, il se précipite donc dans les coulisses mais il ne voit personne. Trois jeunes y entrent par l’accès extérieur et prennent Jocelyn pour le tireur. Une fois le malentendu dissipé, Jocelyn retourne sur la scène, il se rend compte que Georges était entre le tireur et les personnes assises sur scène. Chacune des 5 personnes pouvait être la cible du tireur. Bertrand Dupont a pris les choses en main et commence à enquêter. Il suspecte fortement le cocher. Jean Lafont l’interroge et il apprend que Georges Lyndon est arrivé en retard car il a demandé à faire un détour chez une dame, Mme de Rodenstein.

La gendarmerie et les secours arrivent. Georges Lyndon est évacué et les gendarmes commencent à interroger toutes les personnes présentes. Jocelyn est suspecté par le capitaine Belzanne. Mais tout le monde peut regagner son hôtel.

Léon Van Petegem

Jean Laffont rentre au Lion d’Argent avec son épouse. Le réceptionniste le désigne du doigt à un homme portant un costume de belle tenue mais usagé et un chapeau melon. Celui-ci se présente avec un fort accent belge.

« Je suis Léon Van Petegem », commerçant de Namur. Je souhaitais voir M.Duval mais il n’est pas rentré et je dois prendre le train pour rentrer en Belgique. En effet, deux lettres de la main de Rimbaud sont arrivés récemment en ma possession. Je pense que M.Duval serait très intéressé. Je les vends 100 francs chacune. Voudriez-vous les acheter ? »

Jean flaire l’arnaque et malgré l’insistance de son épouse et de M.Van Petegem, il l’envoie balader. Le commerçant belge quitte les lieux, déçu, pour prendre son train.

Le Cave

Au petit déjeuner, un professeur suisse, amateur de Rimbaud, se présente au Président Duval. Il se nomme Siegfried Müller et est très fier de montrer les deux lettres de la main de Rimbaud qu’il a achetées à un commerçant belge. Jean-Hippolyte est très embêté de lui dire que ce sont des faux, certes bien réalisés, mais indubitablement des faux. Le directeur de l’hôtel qui a entendu la conversation prend M.Müller et M.Duval dans son bureau.

Cimetière

Nos amis prennent un fiacre et se rendent au cimetière pour assister à la cérémonie en l’honneur d’Arthur Rimbaud. Il gèle à pierre fendre et quand ils arrivent les portes sont closes. Ils se réfugient dans un bistrot. Ils voient arriver un photographe avec son matériel puis la gendarmerie. Jocelyn essaye de rentrer mais est refoulé par un policier. Il a le temps de voir que la tombe a été dégradée avec un graffiti.
La cérémonie se déroulera avec deux heures de retard et se résumera à un dépôt de gerbe. Jean-Richard suppute aux traces de nettoyage qu’il s’agissait d’une étoile de David. Jocelyn aperçoit un jeune homme en manteau noir élimé qui observe la scène de loin. Il finit par monter sur une tombe et à quitter le cimetière en enjambant le mur du cimetière. En discutant avec le président Duval, ils apprennent que qu’il s’agissait bien d’une étoile de David avec des écritures cabalistiques.

Déjeuner place ducale

Nos amis se rendent Place Ducale et voit Jean-Hippolyte Duval entrer dans une brasserie. Il décide d’y prendre également une table. Mais le Président les invite à rejoindre la tablée. Y sont présents la famille Rimbaud (Isabelle, son mari et sa mère), Edmond et son fils, Philémon, Jean-Hippolyte bien sûr et 2 hommes. Ces derniers se révèlent être M.Delahaye, un critique littéraire parisien, et M.Germain, l’ami le plus proche d’Arthur.

Le repas se déroule avec beaucoup de convivialité. Le Président Duval leur confie que le directeur de l'hôtel a vu M.Müller discuter avec un escroc local très connu appelé Hector Lormeuil. En parlant de lettres de Rimbaud, Duval indique qu’il est allé voir un certain Eckermance qui lui a vendu des vraies lettres de Rimbaud et surtout des poèmes inédits qu’il est en train de faire identifier. Mais cela fait plusieurs semaines qu’il est sans nouvelle, il a profité d’être à Charleville pour se rendre à l’adresse de l’homme à Mézières. Il n’y avait personne et le quartier était peu fréquentable. Il faisait tache et il demande donc à Jean et Jocelyn de bien vouloir s’y rendre pour rencontrer Eckermance.

Malheureusement le sujet de la religion et des croyances d’Arthur Rimbaud vient sur la table. Delahaye qui soutient la thèse de la famille Rimbaud qu’en fait Arthur était un fervent catholique et que ses poèmes sont empreints de mysticisme et Germain qui affirme qu’Arthur ne croyait pas en Dieu et encore moins dans la religion s’envoient des mots doux. Jean, son épouse, Jocelyn et Jean – Richard s’éclipsent.

Inauguration du buste

Alors que Jean Lafont passe par son hôtel pour que Madame se refasse une beauté, le réceptionniste lui demande s’il sait si Paterne Berrichon est passé par là. Il dit qu’un jeune homme de la famille Rimbaud est passé lui remettre un mot. Jean, intrigué, se fait décrire la personne, la description du réceptionniste fait penser au jeune homme aperçu au cimetière mais que le réceptionniste l’ait identifié à un membre de la famille Rimbaud l’interpelle.

A 16h des notables de Charleville, le Maire en tête, et le petit parterre des amateurs du poète se retrouvent au square situé face à la gare de Charleville. Le Maire fait un discours convenu puis c’est au tour de Paterne Berrichon d’évoquer la mémoire de son beau-frère.
Nos amis sont aux aguets et repèrent bientôt le jeune homme vu la veille au cimetière. Son air de famille avec Arthur Rimbaud est en effet frappant. Ce dernier s’éclipse avant la fin de la cérémonie.

Attentat

Jean, Jocelyn et Jean-Richard suivent l’homme en manteau qui a tant un air de famille avec Arthur Rimbaud. Il se dirige vers la voie ferrée puis s’engage pour prendre une passerelle. Jean remarque qu’il est repéré par le jeune homme et le coiffeur décide de retourner au square. Le peintre et le renter décident de poursuivre la filature.

Ils arrivent dans un quartier ouvrier. Le jeune homme se cache derrière un mur à proximité des abattoirs fermés en ce dimanche après-midi. Jean-Richard et Jocelyn se cachent derrière une maison et observent. Au bout de quelques dizaines de minutes d’attente, ils ont la surprise de voir arriver Paterne Berrichon. Dès qu’il arrive, le jeune homme sort de sa cachette, pointe un pistolet sur le beau-frère de Rimbaud et lui tire dessus. Paterne Berrichon s’écroule et le jeune homme s’enfuit en direction de la Meuse. Nos amis se précipitent pour tenter d’aider Paterne. Il est salement blessé et a besoin de soin.

Image

Jocelyn court vers la gare chercher de l’aide. Une ambulance hippotractée parvient sur site au bout d’une longue demi-heure. Paterne est toujours en vie mais elle ne tient qu’à un fil.

Jocelyn passe par la case prison

Les gendarmes arrivent sur leurs chevaux devant les abattoirs, le Capitaine Belzanne à leur tête. Ils commencent à interroger les uns et les autres. L’interrogatoire de Jocelyn Clayrac est rugueux, le Capitaine le suspecte et ses histoires de jeune homme en manteau noir le laissent indifférent. Il finit même par embarquer le peintre. Pierre-Richard est pris dans le lot comme complice et ils sont tous les deux mis en cellule à la gendarmerie.

Jean Laffont qui les attendait devant l’Hôtel du Nord s’impatiente et finit par rentrer à son hôtel. Dans le hall d’entrée du Lion d’Argent, il voit de l’agitation et apprend que Jocelin et Jean-Richard sont détenus. Avec le Président Duval, ils prennent un fiacre dans cette froide nuit carolopolitaine pour la gendarmerie. Ils parviennent à convaincre le Capitaine Belzanne de les libérer arguant qu’ils étaient en compagnie de Paterne Berrichon presque toute la journée, pourquoi lui aurait-il donné rendez-vous aux abattoirs et y rester jusqu’à l’arrivée des gendarmes. Le Capitaine les laisse partir de mauvaise grâce.

Image
Avatar de l’utilisateur
Arii Stef
Profond
Localisation : Auterive
Messages : 1155
Inscription : 26 août 2011, 12:33

Re: Résumé Enfant de Colère

08 mai 2021, 16:50

Résumé de notre partie du 7 mai jouée sur Discord

La librairie

Au réveil de ce lundi 11 novembre 1901, il fait toujours froid à Charleville. A la table du petit déjeuner, Duval s’attable à côté de Marguerite et de Jean. Il informe Jean d’un nouvel acte de vandalisme à deux pas de l’hôtel et qu’il y a un témoin. Ils vont chercher Jocelin et se rendent à la libraire qui occupe la maison natale de Rimbaud.

Un signe très similaire à celui qui fut peint sur la tombe d’Arthur Rimbaud a été tracé sur la porte de la librairie. Journal du jour en main, le propriétaire qui loge au premier étage raconte que la veille, il a entendu marmonner des phrases en latin dans la rue. Il a eu la surprise de reconnaître l’un de ses clients, Théogène Valençon, qui venait avec sa maman. Il avait changé néanmoins, mal habillé et boîtant. Il récupère l’adresse du jeune homme dans son livre de ventes et la donne à nos amis.

Image

Chez les Valençon

Jocelin et Jean se rendent en premier lieu au domicile de Théogène Valençon. L’appartement semble inoccupé depuis un moment, il y a de la poussière sur la porte. La concierge, Mme Cudelou, les voient farfouiller la boîte aux lettres et les engueulent. Jean prétend rechercher Théogène pour lui faire part d’un héritage important. La concierge raconte que Mme Valençon a dû être mise à l’hospice. « Vous vous rendez compte, le petit Théogène qui était si bien quand il était petit, il s’est désintéressé de sa pauvre mort et il passe sa vie à traîner dans les bars de Mézières ! ».

Elle leur propose de prendre un cadre avec une photo de Théogène quand il a eu son bachot. Il était si gentil à l’époque. Un bel héritage lui remettra peut-être un peu de plomb dans la cervelle. A moins que ce soit l’électricité qui dérègle l’esprit des jeunes !

Balade à Mézières

Nos amis prennent l’omnibus pour Mézières. Leur objectif initial de se rendre à l’adresse d’Eckermance donnée par le président Duval a changé. Ils se font d’abord une priorité de retoruver Théogène. Armés de sa photo, ils arpentent bientôt les bars assez miteux de Mézières. Jean tourne au café pour éviter d’être ivre mais Jocelin essaye le 52, l’alcool local. On leur désigne bientôt Batisti le piémontais dont la sœur sortirait avec Théo, l’homme de la photo.

Ce dernier semble très intéressé quand Jean lui sort qu’il cherche Théogène pour lui faire part d’un gros héritage. Il lui propose de dire à sa sœur et à Théogène de les retrouver à l’hôtel du Lionb d’Argent. Mais quand le Piémontais après s’être fait rincer réclame quelques francs pour prendre l’omnibus jusque Charleville, Jean voit rouge et refuse. Batesti s’échauffe, les insultes fusent et une bagarre éclate. Les trois bagarreurs sont tellement nuls que les autres clients de l’Abreuvoir en rigolent. Batesti finit par être mis hors de combat avec un coup dans les roubignoles. Une fois à terre, Jean en profite pour lui donner un coup de pied dans la tête qui lui fait perdre conscience. Il en profite pour récupérer son portefeuille qu’un client lui avait emprunté. Les gendarmes arrivent et tout le monde va s’expliquer à la gendarmerie de Mézières.

Nos amis affirment au gendarme qu’ils sont sur la piste de Théogène Valençon qui a tiré sur le beau-frère d’Arthur Rimbaud. Les gendarmes mettent la pression à Batesti pour lui dire où se trouvent sa sœur Mira et Théogène. S’ils ne parlent pas, il va en prison. Batesti lâche le morceau directement.

Les gendarmes accompagnés de Jean et de Jocelin débarque à la cité Mira. Dans ce bidonville, on leur désigne une roulotte. Mira, la sœur de Batesti est bien là mais pas Théogène. C’et un beau brin de fille, un poil vulgaire. Elle prétend que quand Théogène a su qu’elle avait un polichinelle dans le tiroir, il s’est carapaté le gommeux ! Après le départ des gendarmes, Jean et Jocelin tente de discuter avec elle, elle ne dit rien de bien intéressant mais ils sentent qu’elle en sait plus. Elle blêmit à la mention d’Eckermance tout en affirmant ne pas savoir qui c’est.

Eckermance, cabinet de voyance

Jean et Jocelin vont au domicile d’Eckermance, le mystérieux vendeur de poèmes et correspondances de Rimbaud dont Duval n’a plus de nouvelles. C’est en effet un quartier très populaire. Dans la cour de l’immeuble collective, les ménagères discutent en patois et prétendent ne pas connaître Eckermance. Nos amis tendent l’oreille et comprennent qu’elles se demandent ce que veulent ces étrangers au « Maître».

Ils les interrompent montrant qu’ils ont compris ce qu’elles disaient. Ils prétendent que c’est d’un sujet important et urgent et que Eckermance ne leur en voudra pas, au contraire. Une dame leur dit qu’Eckermance exerce à Charleville au 48 cours d’Orléans.
Ils se rendent à Charleville et c’est un changement d’ambiance. Le Cours d’Orléans est une avenue commerçante et bourgeoise où fleurissent brasseries et théâtres. Au 48, dans un bel immeuble, il y a des plaques de médecins et d’avocats et celle-ci « Eckermance, cabinet de voyance, médium ».

Image

Ils sonnent à la porte du troisième étage. Un nain asiatique et moustachu leur ouvre. Il les fait patienter dans une petite salle d’attente drapée de tenture rouge. Un mélange de meuble et de décoration baroque et asiatique décore la pièce. Ils sont introduits auprès du voyant. Il leur parle de Duval et des originaux de Rimbaud. Il indique qu’il a trouvé un meilleur acheteur.

Concernant le signe cabalistique ; il dit le connaître, il a un livre sur le sujet. Il le cherche dans sa bibliothèque mais il avoue, contrarié, qu’il ne le retrouve pas. Il n’a pas entendu parler de la tentative d’assassinat de Berrichon. Il leur propose une séance de spiritisme pour retrouver Valençon. Il leur dit qu’il faudrait un objet personnel de Valençon contenant son fluide. S’ils peuvent le trouver, ça l’aiderait, il leur donne rendez-vous à 13h30 pour faire la séance.

Nos amis, suspicieux, quittent les lieux mais restent à proximité, incognito. Il voit Eckermance sortir de l’immeuble et prendre l’omnibus. Ils le filent. Il se rend à Mézières à proximité de l’adresse où nos amis l’ont cherché. Il entre dans un café, il ressort avec trois malabars. Il reprend l’omnibus avec deux d’entre eux et le troisième prend une autre direction. Jean et Jocelin décident de ne pas se séparer et suivent Eckermance. Ce dernier sort de l’omnibus pour retourner à son cabinet. Les deux malabars vont au domicile de Valençon. L’un parle avec la concierge, l’autre se cache à proximité.

Nos amis retournent au cabinet. Quand le nain chinois leur ouvre, ils se précipitent à l’intérieur. Jean prend Eckermance par le col et le somme de s’expliquer. Cela dégénère en bagarre. Jocelin s’occupe du nain et l’enferme dans une grande malle. Dans la rixe, Eckermance parvient à se munir d’un pistolet qui était dans un tiroir de son bureau et il n’hésite pas à tirer à deux reprises. Jean et salement blessé et les deux « Amis de Rimbaud » sont bientôt mis en joug par le voyant.

Malgré l’émotion, ils parviennent à un accord. Ils diront que Valençon les a blessés si Eckermance leur dit ce dernier se trouve. En effet, Eckermance prétend avoir obtenu de la môme Mira l’endroit où se trouve Théogène : il est parti à la ferme familiale des Rimbaud pour tuer la mère du poète.

Retour à la gendarmerie

Jean et Jocelin prennent un fiacre pour la gendarmerie. Ils préviennent du danger que court la mère du poète. Belzanne hésite mais à la vue des blessures de Jean que ce dernier avoir reçu de Valençon, il finit par réquisitionner une brigade pour chevaucher jusqu’à la ferme de la mère de Rimbaud à Roche.

Nos amis épuisés et blessés sont soignés par un vieux médecin militaire à la gendarmerie. Ils rentrent à l’hôtel et prennent du repos. Le président Duval a annulé le repas et les informe que tout le monde reprend le train de 8h50 le lendemain.
Le Capitaine Belzanne repasse dans la nuit. Il les informe qu’ils ont retrouvé la mère Rimbaud attaché à son lit avec un feu qui avait démarré dans la maison. Ils n’ont pas retrouvé l’auteur de cette tentative d’assassinat. Il s’excuse auprès de Jocelin de l’avoir soupçonné, habituellement son flair légendaire ne le trompe jamais ! Jean conseille au Capitaine de bien protéger les époux Berrichon et les membres éminents des amis de Rimbaud. Valençon pourrait encore frapper !

Le train

Conformément à leurs recommandations, de nombreux gendarmes escortent les Berrichon et le président Duval jusqu’à la gare. Paterne est encore en chaise roulante du fait de ses blessures. Des gendarmes et des agents de la compagnie ferroviaire contrôle les accès au quai. Ils ont une reproduction de la photo de Théogène Valençon. Un gendarme trouve une certaine ressemblance entre Jocelin et le fugitif mais finit par le laisser passer.

Jean paye à Jocelin le surclassement de son billet afin qu’ils voyagent ensemble à proximité de Duval, de Boidedieu et des époux Berrichon. Paterne remercie chaleureusement Jocelin de lui avoir sauvé la vie et lui propose d’exposer à une soirée qu’il organise chez lui.
Le train s’ébranle. Mais Jocelin entend distinctement des voix sur le quai crier « sur le toit ! ». Des coups de feu retentissent. Un bruit sourd puis un homme ouvre la porte du wagon. Il ressemble dans sa coiffure et ses traits à Arthur Rimbaud mais également au portrait de Théogène Valençon. Isabelle hurle. L’homme brandit un pistolet marmonnant qu’elle doit mourir pour qu’il ne revienne pas. Un homme courageux essaye de s’interposer, il prend une balle dans le buffet. C’est au tour de Jocelin de tenter d’attraper le bras du fou furieux. Il récolte une balle dans l’abdomen et il s’écroule. Jean protège sa femme mais quand Théogène lui tourne le dos, il prend son courage à deux mains et tente de frapper la main du jeune carolopolitain. Il n’y parvient pas, Théogène lui tire à bout portant deux fois. La première balle lui frôle la gorge, la deuxième se loge dans le toit du wagon. Jean finit par faire tomber le pistolet et l’écarter du pied. Les autres voyageurs retrouvent alors leur courage et maîtrisent le forcené. Le train finit par s’immobiliser et la gendarmerie arrive. Théogène toujours délirant et puant l’alcool et emmené. Jocelin est évacué vers l’hôpital de Charleville, au grand soulagement de Paterne berrichon qui ne sera ainsi pas obligé d’exposer les œuvres du peintre. Marguerite est pleine d’amour pour son si courageux mari.

Revenir à « Maléfices - Arii Stef »