Retours sur Itras By
Publié : 27 oct. 2019, 15:32
Je débute les petits retours sur la partie et sur le jeu Itras By.
Itras By est un jeu norvégien traduit dans la langue de Maître Gims par l’éditeur suisse 2D Sans Face. Il a pour cadre la cité d’Itras By, cité des années 1920 perdue dans une brume onirique au milieu des terres sauvages. Le jeu suit un double prisme : laisser une grande place à l’onirisme et au surréalisme et introduire dans le jeu les mécanismes du théâtre d’improvisation. C’est bien sûr un jeu à narration partagée où les joueurs introduisent des éléments de l’histoire. Le système de résolution est très léger, à base de cartes avec des résolutions de type « oui, et… », « non mais », comme dans le système FU utilisé dans le jeu « Wastburg ».
Le scénario (l'un des deux du livre de base) se déroule dans le quartier de Church Hill. C'est quartier des fêtes et des artistes. La brume qui le baigne constamment serait due à la fumée des cigares des churchilliens, des habitants du quartier qui ont juré de goûter à tous les plaisirs de la vie, qui portent comme signe de reconnaissance le même habit (chapeau melon, costume, bretelles) et qui fument toute la journée des cigares à la fumée bleutée. On y trouve les Mille tavernes où les étudiants viennent faire la fête, la rue A & -A dont l’entrée est barrée à cause des disparitions et phénomènes mystérieux qui s’y déroulent ou le parc des larmes où vivent d’étranges ermites. Les personnages sont donc partis à la recherche d’Edgar, un étudiant doué en Arts, dont la disparition est l'accroche du scénario. Les personnages ont sillonné divers bars, restaurants et fumeries de Church Hill.
On a fait au préalable la création de personnage (uniquement narrative, aucune caractéristique) et nous nous sommes donc retrouvés avec :
- Un galériste, personnification mécontente d’une idée rejetée (le classicisme en peinture), dont le visage se « cubise » depuis qu’Edgar a fait son portrait.
- Un jeune gorille lettré, collectionneur, victime de pelades, à qui Edgar a promis un recueil de poésie avec des rimes en « ouque »
- Une belle jeune femme en noir et blanc sortie d’un film dont Edgar a fait les décors. Elle cherche le vrai amour et est prête à tuer pour cela.
L’univers
Les plus
- J’avoue, c’est le côté surréaliste et onirique, parfois absurde qui me plaît le plus dans cet univers : les gens dont le visage est resté coincé lors d’une grimace par grand vent, singes conservateurs, les transports publics incompréhensibles, la fumée du quartier créé par les cigares de ses habitants,…
Les moins
- Entre description figée d’un univers et pouvoir d’improvisation laissé aux joueurs, il peut être difficile de se situer
Le système
Les plus
- L’idée d’appliquer les règles du théâtre d’improvisation au jeu de rôles
- Les cartes de résolution
- L’absence de chiffres
Les moins
- Peu d’outils pour cadrer / favoriser / tutorer l’improvisation sur son contenu
Le scénario
Les plus
- Le personnage d’Edgar et les connexions possibles aux personnages
- Le twist de résolution
Les moins
- Compatibilité avec l’improvisation discutable
J'en dis plus ici dans mon blog.
Itras By est un jeu norvégien traduit dans la langue de Maître Gims par l’éditeur suisse 2D Sans Face. Il a pour cadre la cité d’Itras By, cité des années 1920 perdue dans une brume onirique au milieu des terres sauvages. Le jeu suit un double prisme : laisser une grande place à l’onirisme et au surréalisme et introduire dans le jeu les mécanismes du théâtre d’improvisation. C’est bien sûr un jeu à narration partagée où les joueurs introduisent des éléments de l’histoire. Le système de résolution est très léger, à base de cartes avec des résolutions de type « oui, et… », « non mais », comme dans le système FU utilisé dans le jeu « Wastburg ».
Le scénario (l'un des deux du livre de base) se déroule dans le quartier de Church Hill. C'est quartier des fêtes et des artistes. La brume qui le baigne constamment serait due à la fumée des cigares des churchilliens, des habitants du quartier qui ont juré de goûter à tous les plaisirs de la vie, qui portent comme signe de reconnaissance le même habit (chapeau melon, costume, bretelles) et qui fument toute la journée des cigares à la fumée bleutée. On y trouve les Mille tavernes où les étudiants viennent faire la fête, la rue A & -A dont l’entrée est barrée à cause des disparitions et phénomènes mystérieux qui s’y déroulent ou le parc des larmes où vivent d’étranges ermites. Les personnages sont donc partis à la recherche d’Edgar, un étudiant doué en Arts, dont la disparition est l'accroche du scénario. Les personnages ont sillonné divers bars, restaurants et fumeries de Church Hill.
On a fait au préalable la création de personnage (uniquement narrative, aucune caractéristique) et nous nous sommes donc retrouvés avec :
- Un galériste, personnification mécontente d’une idée rejetée (le classicisme en peinture), dont le visage se « cubise » depuis qu’Edgar a fait son portrait.
- Un jeune gorille lettré, collectionneur, victime de pelades, à qui Edgar a promis un recueil de poésie avec des rimes en « ouque »
- Une belle jeune femme en noir et blanc sortie d’un film dont Edgar a fait les décors. Elle cherche le vrai amour et est prête à tuer pour cela.
L’univers
Les plus
- J’avoue, c’est le côté surréaliste et onirique, parfois absurde qui me plaît le plus dans cet univers : les gens dont le visage est resté coincé lors d’une grimace par grand vent, singes conservateurs, les transports publics incompréhensibles, la fumée du quartier créé par les cigares de ses habitants,…
Les moins
- Entre description figée d’un univers et pouvoir d’improvisation laissé aux joueurs, il peut être difficile de se situer
Le système
Les plus
- L’idée d’appliquer les règles du théâtre d’improvisation au jeu de rôles
- Les cartes de résolution
- L’absence de chiffres
Les moins
- Peu d’outils pour cadrer / favoriser / tutorer l’improvisation sur son contenu
Le scénario
Les plus
- Le personnage d’Edgar et les connexions possibles aux personnages
- Le twist de résolution
Les moins
- Compatibilité avec l’improvisation discutable
J'en dis plus ici dans mon blog.