[Cthulhu 1] S03E03 - Costa Rica
Publié : 28 févr. 2015, 15:03
Chacun retourne à sa vie... Lord Paddington raccompagne Bryone et Ainsley à L.A. où les attendent Frida, le professeur Cromwell et John Mickaël St Claar.
Lord Paddington prend le temps de faire le point sur la situation avec Frida. Le procès de celle-ci se déroule très bien, et les jurés sont vite convaincus de son innocence... et c'est totalement libre que miss Frida Grass ressort du tribunal le 28 juillet, mais sa réputation est quelque peu ternie par les témoignages scabreux de ses relations d'Hollywood qui l'avaient conviée à une nuit de débauche et de rites païens, durant la nuit de l'avant dernier meurtre.
Sa réputation anéantie, Frida n'a plus rien à faire sur place, et décide avec Victor d'accepter la proposition de St Claar. Ils refonderont leur équipe d'investigateurs, pour le bien de la Loge, et donc le bien de l'humanité entière !!
Bryone sera des leur, bien sûr, et Ainsley également.
De son côté, bien qu'encore rétif aux explications irrationnelles, Smokie semble prêt à s'embarquer dans l'aventure, mais il désire tout d'abord régler une affaire personnelle : son appartement et son bureau ont été incendiés !! La police a conclu à un accident tragique, mais il n'en croit rien, et veut à tout prix découvrir l'identité de ceux qui s'attaque à lui. Un fidèle de Ming ? La pègre italienne ? Felton ???
Frida et Victor hésitent sur la marche à suivre. Victor semble avoir des raisons de retourner sur son île... Il relate également à Frida une étrange vision qu'il a eu, chez l'extra lucide de l'Orange Circus, dans laquelle un homme semblait lui demander son aide, un ami de Frida, un ami Indien... Frida avait déjà reçu un message similaire, dans un fortune cookie, à la Rizière de Jade...
Après de longues réflexions, Frida en conclut que ces messages font références au Professeur Gates, qui dans son délire se prenait pour un chef indien, dont il portait toujours le signe distinctif : une coiffe en plume !
Mais où le trouver ? Il est sensé être mort depuis des années...
Le plus simple, et le plus rationnel pour l'instant serait plutôt d'aller au Costa Rica, pour rencontrer Mike Hess, afin de se renseigner sur l'origine de l'encrier mystérieux.
C'est ce qu'ils décident de faire. Ils prennent avec eux Bryone et le professeur Cromwell, car il a le bon goût de parler espagnol, ce qui pourrait servir sur place. Ainsley reste sur place pour gérer les détails administratifs du prochain départ de Frida.
Après un vol peu confortable, l'équipe atterrit non loin de San José, la capitale du pays. Ils rencontrent dans ce qu'il serait difficile d’appeler un aéroport, un certain Tuco aventurier/taxi/baroudeur à la mine patibulaire, mais qui parle quelques mots d'anglais. Il connaît Hess, et les amène à sa boutique... qui est fermé, car c'est l'heure de la sieste.
Nos amis ont donc le temps de prendre une chambre au Continental et de goûter un peu à la culture locale. Pays peu peuplé, assez pauvre, indépendant, composé principalement des descendants des colons espagnols, le Costa Rica est un peu comme tous les pays de l'époque, cherchant son chemin entre les différents courants politiques majeurs qui se déchirent le monde... quelques affiches haineuses contre les juifs... quelques signes d'activité de groupuscules communistes... et l'influence américaine qui se croise à chaque coin de rue, par des affiches de coca cola.
Quelques heures plus tard, ils retournent à la boutique et rencontre Hess. Celui-ci accepte de les amener sur les lieux où il a découvert l'encrier, mais cherche à leur soutirer le plus de dollar possible.
Finalement, ils se mettent d'accord sur un prix, et Hess se charge de monter l'équipe.
Tuco fait appel à un bon ami à lui, Miguel Alvarez, bel homme, le regard fin, il a tout du petit magouilleur par excellence, et pour autant, c'est lui qui rapportera à Victor son porte feuille, lorsque celui-ci sera « emprunté » par une bande de gamin des rues... Certes, il manquera quelques centaines de dollars...
Le lendemain donc, chargé comme des mulets de tout un tas d'équipement inutile que Hess leur facture à prix d'or, ils partent dans la jungle. Tout d'abord en camion, puis très vite à pied, ils se frayent un chemin dans la végétation luxuriante, à coup de machette, évitant les terribles vipères noires et autres bêtes féroces. Bien qu'ayant déjà affronté la forêt congolaise, Victor a bien du mal sous ses latitudes humides et étouffantes. Seule Bryone semble apprécier la ballade, cueillant ça et là d'étranges espèces végétales multicolores.
Au bout de plusieurs heures, le professeur Cromwell réalise que Hess les fait tourner un peu en rond. Tuco et Alvarez discutent avec lui pour avoir des explications, et finalement une heure après, ils arrivent à l'emplacement des fameuses ruines. Très vite, nos brillants aventuriers comprennent qu'il ne s'agit absolument pas de ruines pré colombiennes, mais juste d'une simple église espagnole d'à peine 3 siècles. Ils secouent un peu Hess, qui leur explique qu'il ne peut décemment pas les mener au véritable endroit où il a trouvé ses reliques, car ce serait leur offrir son gagne pain. Il n'a visiblement qu'une confiance très limitée dans ces occidentaux qui semblent tellement s'intéresser à ces babioles grotesques. Ils pourraient tout lui prendre, et après, comment vivrait-il ??
La suspicion est réciproque, et le groupe décide rapidement d'abandonner Hess et de s'en confier à Tuco. Hess a effectivement commis l'erreur de lui confié qu'il avait trouvé l'encrier dans un village d'indigène non loin de là. Tuco se fait fort de trouver le village, car il connaît bien la région.
Hess repart donc, un peu dégoûté, laissant en plein milieu de la forêt équatoriale, nos amis, et deux truands notoires de la région. Après tout, il a gagné 200 dollars, il va subtiliser le camion qu'ils ont emprunté pour venir jusque-là, et il ne pense pas que Tuco connaisse le chemin pour aller jusqu'au village... et c'est là où il se trompe.
Ainsi, le soir même, les investigateurs arrivent au campement indigène, et se font accueillir par des lances acérées. Tuco arrive difficilement à dialoguer avec les sauvages, mais il les rassurent vite sur leurs intentions pacifiques. Les visiteurs sont finalement bien accueillis par la tribu, particulièrement lorsque Victor accepte de se faire tatouer... et d'ainsi intégrer la tribu. Il faut dire que son intérêt pour leurs tatouages était légitimes... la plupart des indigènes se sont fait tatouer des symboles similaires aux idéogrammes inscrits sur l'encrier... aussi bien ceux rappelant l'écriture maya, que ceux n'ayant absolument rien à voir...
Bref, Victor se retrouve torse nu au milieu des sauvages, on lui offre à boire une étrange mixture apportée par le shaman... qui commence à danser autour de lui, en invoquant on ne sait quelle entité mystérieuse... Vient alors le temps du tatouage. Heureusement, Victor est porté par les effets psychédéliques de la mixture, et ne sent pas grand chose...
Toute la tribu fête son arrivée en leur sein, et commence alors une grande orgie dans laquelle tout le groupe s'intègre volontiers, jusqu'à Bryone qui demande une rasade de la mixture inconnue. Seule l'exception, le professeur Cromwell préfère rester à l'écart et admirer les étoiles.
Durant son délire, la jeune sino-américaine voit des soldats, en uniforme, elle sent une grande menace, très proche, peut-être dans la forêt... ?
Le lendemain, marquée par ce rêve mystérieux, Bryone discute avec le shaman et échange avec lui quelques bonnes recettes, pour obtenir celle de la mixture.
Victor, qui répond désormais au nom de Tserkal ("Celui qui aime la Mixture"), use de sa nouvelle position pour convaincre le chef du village de lui montrer la grotte où se trouvait l'encrier et les autres reliques. Il comprend vite que Hess avait l'habitude de rouler les indigènes en leur échangeant ces reliques contre des babioles du monde moderne. Et effectivement, on les amène dans une sorte de caverne d'Ali baba, où se mêlent colliers en or, armes anciennes, statuettes d'émeraude...
Au fond de la caverne, ils trouvent une étrange inscription, présentant des hommes, entourant de formes globuleuses, tous surplombés par un cercle gigantesque... Cela rappelle à Victor les images perçues dans son délire... ces hommes travaillant aux ordres de masses sombres et informes, au pied d'une gigantesque roue...
À quelques mètres de la gravure, la pierre est taillée bien plus finement et un cercle est tracée dessus, avec en son centre un trou.
L'étude de ce trou leur apprend vite qu'il s'agit certainement d'une sorte de serrure, et que le cercle doit être une porte.
Le trou fait un peu moins de 10 cm de diamètre, juste de quoi passer le bras pour une femme. Mais, un piège est à craindre, c'est un coup à se faire hacher menu, ou broyer par une tonne de granit. Pourtant, Victor, empressé de découvrir ce qui se cache derrière cette porte ancestrale, se laisse aller à d'étranges idées et propose à Frida d'y glisser son bras invalide, puisqu'elle peut se permettre de le perdre...
Heureusement, cet égarement n'est que passager, et le groupe tente plutôt une approche technique et chercher à élaborer une clef.
Alvarez semble s'y connaître en serrure... et avec l'aide du professeur Cromwell, ils bricolent un mécanisme ingénieux pour ouvrir le bazar. Il faut dire que la serrure est étrange. Elle semble dessiner un T, dont la base sera l'orifice qu'ils ont découvert. Comment une clé pourrait-elle bien rentrer là-dedans et s'écarter au fond, pour décrire la barre du T et effectuer la pression nécessaire au déclenchement du mécanisme, à chaque extrémité, et de manière simultanée ????
L'étude de la serrure se fait bien sûr dans le dos des indigènes qui vénèrent le cercle, et l'appelle « Le chemin des dieux ».
Ils pensent pouvoir fabriquer la clé improvisée... Va-t-elle vraiment fonctionner ? Est-ce bien la bonne marche à suivre ? Comment l'utiliser sans que les indigènes ne le découvre ? Une fois la porte ouverte, sauront-ils la refermer ? Veulent-ils vraiment ouvrir « Le chemin des dieux » ?? N'y a-t-il pas derrière cette porte, des choses qui devraient rester enfouies à tout jamais, comme c'était le cas à chaque fois qu'ils ont rencontré ce genre de porte étrange ?
Lord Paddington prend le temps de faire le point sur la situation avec Frida. Le procès de celle-ci se déroule très bien, et les jurés sont vite convaincus de son innocence... et c'est totalement libre que miss Frida Grass ressort du tribunal le 28 juillet, mais sa réputation est quelque peu ternie par les témoignages scabreux de ses relations d'Hollywood qui l'avaient conviée à une nuit de débauche et de rites païens, durant la nuit de l'avant dernier meurtre.
Sa réputation anéantie, Frida n'a plus rien à faire sur place, et décide avec Victor d'accepter la proposition de St Claar. Ils refonderont leur équipe d'investigateurs, pour le bien de la Loge, et donc le bien de l'humanité entière !!
Bryone sera des leur, bien sûr, et Ainsley également.
De son côté, bien qu'encore rétif aux explications irrationnelles, Smokie semble prêt à s'embarquer dans l'aventure, mais il désire tout d'abord régler une affaire personnelle : son appartement et son bureau ont été incendiés !! La police a conclu à un accident tragique, mais il n'en croit rien, et veut à tout prix découvrir l'identité de ceux qui s'attaque à lui. Un fidèle de Ming ? La pègre italienne ? Felton ???
Frida et Victor hésitent sur la marche à suivre. Victor semble avoir des raisons de retourner sur son île... Il relate également à Frida une étrange vision qu'il a eu, chez l'extra lucide de l'Orange Circus, dans laquelle un homme semblait lui demander son aide, un ami de Frida, un ami Indien... Frida avait déjà reçu un message similaire, dans un fortune cookie, à la Rizière de Jade...
Après de longues réflexions, Frida en conclut que ces messages font références au Professeur Gates, qui dans son délire se prenait pour un chef indien, dont il portait toujours le signe distinctif : une coiffe en plume !
Mais où le trouver ? Il est sensé être mort depuis des années...
Le plus simple, et le plus rationnel pour l'instant serait plutôt d'aller au Costa Rica, pour rencontrer Mike Hess, afin de se renseigner sur l'origine de l'encrier mystérieux.
C'est ce qu'ils décident de faire. Ils prennent avec eux Bryone et le professeur Cromwell, car il a le bon goût de parler espagnol, ce qui pourrait servir sur place. Ainsley reste sur place pour gérer les détails administratifs du prochain départ de Frida.
Après un vol peu confortable, l'équipe atterrit non loin de San José, la capitale du pays. Ils rencontrent dans ce qu'il serait difficile d’appeler un aéroport, un certain Tuco aventurier/taxi/baroudeur à la mine patibulaire, mais qui parle quelques mots d'anglais. Il connaît Hess, et les amène à sa boutique... qui est fermé, car c'est l'heure de la sieste.
Nos amis ont donc le temps de prendre une chambre au Continental et de goûter un peu à la culture locale. Pays peu peuplé, assez pauvre, indépendant, composé principalement des descendants des colons espagnols, le Costa Rica est un peu comme tous les pays de l'époque, cherchant son chemin entre les différents courants politiques majeurs qui se déchirent le monde... quelques affiches haineuses contre les juifs... quelques signes d'activité de groupuscules communistes... et l'influence américaine qui se croise à chaque coin de rue, par des affiches de coca cola.
Quelques heures plus tard, ils retournent à la boutique et rencontre Hess. Celui-ci accepte de les amener sur les lieux où il a découvert l'encrier, mais cherche à leur soutirer le plus de dollar possible.
Finalement, ils se mettent d'accord sur un prix, et Hess se charge de monter l'équipe.
Tuco fait appel à un bon ami à lui, Miguel Alvarez, bel homme, le regard fin, il a tout du petit magouilleur par excellence, et pour autant, c'est lui qui rapportera à Victor son porte feuille, lorsque celui-ci sera « emprunté » par une bande de gamin des rues... Certes, il manquera quelques centaines de dollars...
Le lendemain donc, chargé comme des mulets de tout un tas d'équipement inutile que Hess leur facture à prix d'or, ils partent dans la jungle. Tout d'abord en camion, puis très vite à pied, ils se frayent un chemin dans la végétation luxuriante, à coup de machette, évitant les terribles vipères noires et autres bêtes féroces. Bien qu'ayant déjà affronté la forêt congolaise, Victor a bien du mal sous ses latitudes humides et étouffantes. Seule Bryone semble apprécier la ballade, cueillant ça et là d'étranges espèces végétales multicolores.
Au bout de plusieurs heures, le professeur Cromwell réalise que Hess les fait tourner un peu en rond. Tuco et Alvarez discutent avec lui pour avoir des explications, et finalement une heure après, ils arrivent à l'emplacement des fameuses ruines. Très vite, nos brillants aventuriers comprennent qu'il ne s'agit absolument pas de ruines pré colombiennes, mais juste d'une simple église espagnole d'à peine 3 siècles. Ils secouent un peu Hess, qui leur explique qu'il ne peut décemment pas les mener au véritable endroit où il a trouvé ses reliques, car ce serait leur offrir son gagne pain. Il n'a visiblement qu'une confiance très limitée dans ces occidentaux qui semblent tellement s'intéresser à ces babioles grotesques. Ils pourraient tout lui prendre, et après, comment vivrait-il ??
La suspicion est réciproque, et le groupe décide rapidement d'abandonner Hess et de s'en confier à Tuco. Hess a effectivement commis l'erreur de lui confié qu'il avait trouvé l'encrier dans un village d'indigène non loin de là. Tuco se fait fort de trouver le village, car il connaît bien la région.
Hess repart donc, un peu dégoûté, laissant en plein milieu de la forêt équatoriale, nos amis, et deux truands notoires de la région. Après tout, il a gagné 200 dollars, il va subtiliser le camion qu'ils ont emprunté pour venir jusque-là, et il ne pense pas que Tuco connaisse le chemin pour aller jusqu'au village... et c'est là où il se trompe.
Ainsi, le soir même, les investigateurs arrivent au campement indigène, et se font accueillir par des lances acérées. Tuco arrive difficilement à dialoguer avec les sauvages, mais il les rassurent vite sur leurs intentions pacifiques. Les visiteurs sont finalement bien accueillis par la tribu, particulièrement lorsque Victor accepte de se faire tatouer... et d'ainsi intégrer la tribu. Il faut dire que son intérêt pour leurs tatouages était légitimes... la plupart des indigènes se sont fait tatouer des symboles similaires aux idéogrammes inscrits sur l'encrier... aussi bien ceux rappelant l'écriture maya, que ceux n'ayant absolument rien à voir...
Bref, Victor se retrouve torse nu au milieu des sauvages, on lui offre à boire une étrange mixture apportée par le shaman... qui commence à danser autour de lui, en invoquant on ne sait quelle entité mystérieuse... Vient alors le temps du tatouage. Heureusement, Victor est porté par les effets psychédéliques de la mixture, et ne sent pas grand chose...
Toute la tribu fête son arrivée en leur sein, et commence alors une grande orgie dans laquelle tout le groupe s'intègre volontiers, jusqu'à Bryone qui demande une rasade de la mixture inconnue. Seule l'exception, le professeur Cromwell préfère rester à l'écart et admirer les étoiles.
Durant son délire, la jeune sino-américaine voit des soldats, en uniforme, elle sent une grande menace, très proche, peut-être dans la forêt... ?
Le lendemain, marquée par ce rêve mystérieux, Bryone discute avec le shaman et échange avec lui quelques bonnes recettes, pour obtenir celle de la mixture.
Victor, qui répond désormais au nom de Tserkal ("Celui qui aime la Mixture"), use de sa nouvelle position pour convaincre le chef du village de lui montrer la grotte où se trouvait l'encrier et les autres reliques. Il comprend vite que Hess avait l'habitude de rouler les indigènes en leur échangeant ces reliques contre des babioles du monde moderne. Et effectivement, on les amène dans une sorte de caverne d'Ali baba, où se mêlent colliers en or, armes anciennes, statuettes d'émeraude...
Au fond de la caverne, ils trouvent une étrange inscription, présentant des hommes, entourant de formes globuleuses, tous surplombés par un cercle gigantesque... Cela rappelle à Victor les images perçues dans son délire... ces hommes travaillant aux ordres de masses sombres et informes, au pied d'une gigantesque roue...
À quelques mètres de la gravure, la pierre est taillée bien plus finement et un cercle est tracée dessus, avec en son centre un trou.
L'étude de ce trou leur apprend vite qu'il s'agit certainement d'une sorte de serrure, et que le cercle doit être une porte.
Le trou fait un peu moins de 10 cm de diamètre, juste de quoi passer le bras pour une femme. Mais, un piège est à craindre, c'est un coup à se faire hacher menu, ou broyer par une tonne de granit. Pourtant, Victor, empressé de découvrir ce qui se cache derrière cette porte ancestrale, se laisse aller à d'étranges idées et propose à Frida d'y glisser son bras invalide, puisqu'elle peut se permettre de le perdre...
Heureusement, cet égarement n'est que passager, et le groupe tente plutôt une approche technique et chercher à élaborer une clef.
Alvarez semble s'y connaître en serrure... et avec l'aide du professeur Cromwell, ils bricolent un mécanisme ingénieux pour ouvrir le bazar. Il faut dire que la serrure est étrange. Elle semble dessiner un T, dont la base sera l'orifice qu'ils ont découvert. Comment une clé pourrait-elle bien rentrer là-dedans et s'écarter au fond, pour décrire la barre du T et effectuer la pression nécessaire au déclenchement du mécanisme, à chaque extrémité, et de manière simultanée ????
L'étude de la serrure se fait bien sûr dans le dos des indigènes qui vénèrent le cercle, et l'appelle « Le chemin des dieux ».
Ils pensent pouvoir fabriquer la clé improvisée... Va-t-elle vraiment fonctionner ? Est-ce bien la bonne marche à suivre ? Comment l'utiliser sans que les indigènes ne le découvre ? Une fois la porte ouverte, sauront-ils la refermer ? Veulent-ils vraiment ouvrir « Le chemin des dieux » ?? N'y a-t-il pas derrière cette porte, des choses qui devraient rester enfouies à tout jamais, comme c'était le cas à chaque fois qu'ils ont rencontré ce genre de porte étrange ?