Compte rendu de ma première aventure

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Yannick
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Compte rendu de ma première aventure

09 mai 2007, 21:01

Rapport n°1

Éminentissime et révérendissime seigneur Erika Brigit Cardinal de la Sainte Église Vaticine de Durkheim.

Je vous fais part de mes progrès dans la société montaginoise depuis mon retour de Castille.
Les voies de la providence divine m'ont mis en situation d'agir pour le bien de l'Eglise. On m'a demandé comme un service de venir en aide au comte Antoine Artémis de Froissard. J'ai été présenté à un groupe disparate d'aventuriers tous prêts à servir le comte.

Parmi eux, Carla di Bianchi, apparentée à un prince marchand Vodacce, Pablo Esteban, un forgeron de la Castille Montaginoise, un inconnu se faisant passer pour un lord Avalonien, et Wooden Eagle, un Ussuran / Avalonien.

Aucun des membres du groupe ne semble avoir un penchant particulier pour la religion, aucun n'a fait appel à mes services.
A noter, le dénommé Pablo Esteban est un ambitieux, puisqu'il a pris contact avec une jeune fille noble (Solène de ?) qu'il courtise ouvertement. Ce forgeron est capable de donner un reflet rouge au métal de ses armes, et je compte lui faire une commande. Je ne sais pas si le fait de donner la couleur des prophètes au métal lui confère une qualité supplémentaire. Le senor Esteban s'est trouvé un protecteur à Crieux en la personne de Clément de St-Griseux. J'ai appris que ce dernier est un philanthrope qui attend d'hériter du comté de son père, un territoire minier de l'est de Montaigne.

Le comte de Froissard nous a demandé de retrouver sa fille disparue, Céleste. Celle-ci a pour passion de recopier des cartes, un passe-temps qu'il est utile de connaître pour nos rapports avec elle à l'avenir.
Il est vite apparu que la jeune fille n'avait pas été enlevé de force, mais plutôt ravi par son ancien prétendant, le Capitaine Norchert de Crieux. Ce dernier avait été dégradé et expulsé de la marine suite à une affaire de contrebande.

Nous avons enquêté en ville, principalement au niveau du port. Plusieurs faits étonnants ont eu lieu. L'Avalonien nous a quitté, rattrappé par Lord Campbell, le noble dont il avait usurpé le nom. Nous avons fait connaissance de Dédé le Ferrailleur, un indicateur utile en ce qui concerne ce qui se passe sur les quais, et son cousin Marcel, un pêcheur de crabe braconnier. Ces deux contacts sont malheureusement diminués à cause de la générosité inconsidérée de certains membres du groupe à leur égard. Peut-être pourra-t-on les convaincre de repayer leur bonne fortune en faisant un don à l'Eglise, pour nos pauvres ?

Le destin a voulu que j'engage un Ussuran comme garde du corps, un dénommé Yuri. Il s'était jeté sur notre esquif pour fuir la garde de la ville, avec une histoire à dormir debout de chasse au mendiant. L'alernative aurait été de laisser les autres balancer l'étranger à la baille. Tout dans l'apparence et le comportement du simple d'esprit, et notamment ses yeux verts, me laisse à penser qu'il appartient à la race maudite des hommes-bêtes. Un Eisenor nous a rejoint, envoyé par le comte pour renforcer notre force de frappe. Wilhem Krantz est le type même de la brute produite par l'Eisen ces dernières années, avide de sang et d'or. Je le soupçonne d'avoir des sympathies Protestataire.
Dédé nous a envoyé vers l'Epine de la Sirène, une île considérée maudite par le bas peuple superstitieux. Marcel nous a convoyé. Sur l'île, nous avons eu affaire à une bande de pirates, celle du capitaine Vent-Noir, à la recherche d'un très hypothétique trésor. La bande a été défaite, et nous avons pu capturer le navire du pirate. Il s'agit d'un sloop, la Sainte-Jeanne (un nom prédestiné !), portant quatre canons de huit livres.
Il est apparu que les deux tourtereaux se cachaient bien sur l'île. Le comte avait volé un nouveau style d'escrime mis au point par le jeune Norchert, et fabriqué les preuves de la contrebande pour le faire exclure de la marine. Le comte prévoyait une démonstration du nouveau style devant le duc Allais de Crieux, afin de l'impressionner.
Grâce à nos efforts, la démonstration a été perturbé et le Capitaine a pu montrer sa maîtrise du style au comte et à son adjoint, Martin Loriet Chenay de Donart. Le duc a entendu les arguments de Céleste et receuilli les preuves de la forfanterie du comte. Celui-ci a préféré mourir que de reconnaître ses torts.

Le duc nous a remercié et s'est montré intéressé par nos services dans le futur.

J'ai eu l'honneur de célébrer le mariage de la comtesse Céleste de Froissard et du Capitaine Norchert. Pour ne pas contrevenir aux nouvelles lois qui frappent durement notre Eglise, le mariage a eu lieu en haute mer.
Le nouveau style de combat est disponible et s'adresse surtout à ceux qui se battent particulièrement sur les navires.

Je fait don des cent sols que nous avait fourni feu Antoine de Froissard à nos œuvres caritatives et je veillerais à ce que la somme serve aux démunis de Crieux. Ces derniers sont bien moins nombreux que dans le reste du pays, même si la prospérité de la cité attire des réfugiés. Je compte le duc de Crieux comme un homme raisonnable et un allié possible, tant qu'il n'est pas forcé à défier ouvertement le roi.
Au final, je dirais qu'en corrigeant l'injustice subie par Norchert et en mariant les deux amoureux, j'ai aidé à établir le règne de Theus ici bas. Je suis maintenant dans les bonnes grâces du nouveau comte de Froissard et surtout du duc Allais de Crieux, une victoire importante pour notre Eglise. Je reste disponible, résidant à la maison de ma famille à Crieux, et combattant ma tendance à l'orgueil en m'occupant des déshérités.

J'ai l'honneur d'être, avec le plus profond respect, de Votre Éminence, le très dévoué serviteur.
Gabriel d'Astrée

http://www.saintejeanne.com/photos-bateau.htm

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