Résumé de l'histoire séance par séance

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Argonar
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Résumé de l'histoire séance par séance

01 nov. 2023, 20:58

Vu par Hervé (chevalier errant Bretonnien)
Notre histoire commence dans une auberge, alors qu'une tempête sévis à l'extérieure. Un homme encapuchonné entre, et raconte une histoire contre le git et le couvert.
Cette histoire commence en 2522, deux semaines après le passage de la vague du chaos; ce terrible événement appelé les tempête du Chaos … le nord de l’empire est ravagé. Après deux semaines passées ensemble, notre compagnie se trouve au cœur des montagnes grises, et viens de franchir la passe du croc de l'hiver.
(Luc est un chef génial)
Nous avons été engagés par le marchand Ludwig Helgass et nous devons apporter ses marchandises au monastère « de l’air ». C’est le premier chargement et le but est d'établir un commerce durablement avec le monastère, c’est la mission de Luc, notre (illustre) chef de caravane, un duelliste Bretonnien au verbe acerbe …
Il est pour cela accompagné de Doc Zebulon, un apothicaire Halfling, Ertanor le juste, un archer haut-elfe, de Lorhar Mars, un mage blanc au teint blafard et Hervé du Donnant un chevalier errant Bretonnien.
Arrivés au monastère nous sommes bizarrement attendus. Les gens nous reconnaissent … Nous ressemblons trait pour trait à un croquis d’une prédiction que l’on nous a montré. (Luc est le meilleur)
Dans la cour du monastère, il y a la statue d’un nain avec une équerre et un pendule. C’est Yazeran (mort il y a plus de 50 ans), il a grandement amélioré ce monastère. (Avant son arrivée c’était un tas de pierres …). C’est lui qui a prédit notre arrivée. Nous sommes destinés à sauver le monastère et l’empire … mais ces nous qui amènerons la menace …
Un ami de Yazeran habite à 3 jours d’ici. Il se nomme Bardrak Pierrefiable. (Luc nous guide)
Au monastère, notre concurrent direct Frederik Schwartz est déjà présent. Lui et ses hommes nous mettent des bâtons dans les roues (sabotage de nos fers à chevaux et tentative de coup de bâton à l’arrière de la tête lamentablement échouée …).
Nous apprenons qu'un groupe de bandits sévissait dans la région, il y a plus de 200ans. Ils se faisaient appeler les bandits au sang bleu. Adolphe Zwemer, un homme vétu d'une armures noires et magniant des haches à deux mains, en était le chef, il était accompagné de Benito .. et de Didier Coustel. Il y a 200 ans, une bataille a eu lieu non loin d’ici. Des bandits sont tous morts. (Luc a un charisme incroyable)
Nous partons voir l’ami de Yazeran et déposer la moitié de la cargaison à Frugelhofen.
Sur la route nous croisons deux nains Grumbli main de pierre et son neveu Talgrim … on échange quelques infos et à boire de mémoire … Pendant la nuit, nous voyons des éclaires dans un ciel sans nuage, venant du fond de la vallée du FrugelHorn.
Nous arrivons à 20h au village. Nous frappons chez le maire (Victor Brioche) qui nous accueille. Chez lui il y a Shaïr une chasseuse de prime elfe.
Chez les Papin il y a un Bretonnien (beaucoup plus banal que notre remarquable Luc !) du nom de Cecil de Verchumley …
Le village comporte 12 maisons, un moulin à eau … Nous allons dormir chez la veuve Leroux.
Demain il y’a la fête de la pierre.
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Re: Résumé de l'histoire séance par séance

03 déc. 2023, 13:33

Vu par Luc (le grand chef de l'expédition HELGASS) :

Très cher journal,
Arrivé en début de soirée à Frugelhoffen, Victor Brioche, le bourgmestre, nous convie le soir même à une soirée en l’honneur du jour de la Pierre qui aura lieu le jour suivant.

L’accueil fut agréable et courtois, la famille Brioche se mettant en quatre pour ses convives. Nous apprenons au travers d’une discussion avec ce cher Victor que la région vit une période relativement sombre. Une certaine Elteka rachèterait la plupart des demeures de la zone et aurait notamment acquis récemment la mine auprès de la confrérie Naine. Cette Elteka semblerait être originaire de Bogenhafen.

Durant la soirée, deux nains débarquent et installent une mauvaise ambiance en se gavant de bière, de nourriture et en n’omettant pas de manquer de respect à l’hôte et aux convives. La présence de notre bon Ertanor n’a fait que mettre de l’huile sur le feu et la présence d’un elfe n’a fait que les encourager à pousser la hache, si je puis dire, un peu plus loin. Selon Brioche, ils ne semblaient pas invité à la soirée. La soirée aurait pu mal se terminer, si je n’étais pas intervenu, encore une fois, pour sauver mes compagnons qui, rappelons le, sont surtout mes “employés”.
Outre leur manque cruel de savoir vivre, nous apprenons surtout que la mine aurait été vendue par Bardrak PierreFiable, justement celui que nous cherchons, et que les nains restants l’ont vraiment très mauvaise. Le prix de la vente serait d’une centaine de Couronnes … ce qui semble, même pour moi, vraiment peu pour une mine.
Ertanor en profite pour s’encanailler avec une Elfe présente à la soirée qui semblerait être la chasseuse de primes dont nous a parlé Brioche. Selon les retours d’Ertanor, qui semble complètement sous son charme, elle serait une haute elfe et noble de surcroît.
Selon son entrevue avec Ertanor, Elteka aurait tué son frère (Sillitus de Tharse) et elle chercherait à se venger. Ce que j’en pense c’est surtout que sa rapière me plait beaucoup et qu’il est hors de question que cette sublime lame se retrouve sans propriétaire si cette malheureuse venait à mourir lors de sa quête…

Durant la soirée, Lothar s’est encore inquiété. Je ne sais pas pourquoi Helgass m’a collé un gars comme ça. Selon les dires farfelus de ce magicien de foire, des “vents magiques” (probablement les flatulences d’un nain) ayant une prédominance vers la mort, se dirigeraient vers le nord … en direction de la mine des Nains.
Il en a même fait un malaise, ce qui a provoqué chez Ertanor un mauvais pressentiment … Peut-être était ce un relent de son très proche avenir dans la conquête de l’Elfe qu’il désire ahah ! Oui je sais, je suis taquin mon cher journal ! Les soirées de la cour me manquent …


Le Jour de la Pierre !
Nous avons dû nous lever tôt, ce qui fut plus facile pour certains que pour d’autres, pour assister à la procession qui a démarré aux premières lueurs du jour. C’était un moment très agréable pendant lequel nous avons participé à cette activité en déposant une pierre sur les cairns.
Durant la procession, j’ai enfin pu apercevoir ce Bretonnien qui était hébergé chez les Papin, un certain Cecil de Verchumley. Il semble être un marchand, mais ce que j’en vois c’est surtout quelqu’un qui se moque de ces bonnes gens et qui rit de leurs croyances. Nous apercevons également la famille Cassecoigne (?) et notamment sa femme atteinte d’une maladie qui était camouflée de la tête au pied à cause de sa maladie.
Peu après, la fête continue avec des activités pour les enfants. Madame Leroux semble tout de même inquiète de ne pas voir le jeune Léo, l’adolescent de la famille Papin. Et alors que nous échangions avec, Léo arrive en courant, aussi paniqué que s' il avait vu Zébulon en train de préparer une soupe de coins complètement nu … Pour l’avoir vécu, ça fait un choc !
Bref, le jeune Léo s’empresse de nous rejoindre et nous indique comme il peut (il semble attardé) qu’un Nain blessé se trouve sur la route qui mène à la mine. Nous nous précipitons vers la direction donnée par Léo pour trouver un nain percé de cinq flèches. Il n’était pas encore mort lorsque nous sommes arrivés et nous indique que la mine est attaquée par des squelettes. Il meurt dans les minutes qui suivent.

Bon, nous réfléchissons brièvement sur la situation et décidons de récupérer nos chevaux et la carriole pour aller voir ce qu’il se passe à la mine. Après tout, nous devons y retrouver le dénommé Bardrak et je voudrais éviter que notre mission finisse en eau de boudin.
La mine est relativement loin, à près de 3h du village à cheval.
Étonnamment, c’est un espèce de bidonville, installé en bord de mine, qui nous accueille. Nous leur rendons le corps du nain mort sur la route et demandons à nous entretenir avec leur chef. Ils le reconnaissent et nous amènent devant leur chef, Hargrim, équipé d’une armure et d’une hache à 2 mains. Juste derrière lui se présente un vieux nain affublé d’une canne et d’une longue barbe blanche qui nous sourit en nous voyant et qui semble même nous reconnaitre … Cher journal, ces séances d’hallucinations de groupe commencent à devenir étranges.
Le vieux nain nous dit qu’il nous attendait pour nous délivrer l’énigme permettant de récupérer un objet qu’il a appelé “La plume de tous les temps”.

La plume de tous les temps est cachée dans l’air,
Droit comme la justice,
A midi il marquera l’heure où vous pourrez la retrouver.

C’est à ce moment qu’un cor résonne, qu’un des nains à l’entrée du village crie pour signaler une attaque et qu’Hargrim abat sa hache pour décapiter Bardrak … Comme je te le dis, les nains devaient l’avoir mauvaise cette vente de mine à 100 Couronnes.
Sa seule erreur aurait été la suivante, lorsqu’il se tourna vers moi en me scandant “A ton tour” … Spoiler, il est mort … deux fois !
Mais pas de précipitation, alors que mes compagnons … pardon, mes employés … se jettent dans la bataille, je décide de dégainer mes deux pistolets ! Je décoche une, puis deux balles, ne lui faisant que peu de dommages. J’esquive miraculeusement un coup de hache qui aurait pu me faire perdre la tête, au premier sens du terme.
Je lui porte un coup à l’épaule au travers d’un défaut de l’armure qui le pique suffisamment pour lui faire comprendre qu’il va falloir prendre Luc de Valchevrière très au sérieux !
Durant l’échange, j’ai cru voir passer Hervé et son bouclier qui gêna quelque peu l’échange avec le Nain. Je me remets sur mes appuis, réalise une botte et lui transperce la gorge, lui arrachant un gargouilli immonde mais également très agréable … un coup de maître que je peaufine depuis de longues années ! Fin de la partie pour lui, me dis-je.
Reprenant mes esprits, j’engueule Hervé pour lui interdire de venir me gêner durant un duel. C’est sérieux un duel ! C’est à ce moment qu’il intervient pour me pousser avec son bouclier et me sauver la vie lorsque nous voyons un énorme crâne de squelettes atterrir à l’endroit même où je me trouvais quelques secondes auparavant.
Une belle personne ce Hervé, je saurais m’en souvenir !

Les combats continuent et Ertanor semble être en compétition avec Rogni, un nain tueur que nous avions rencontré au village et qui a souhaité nous accompagner pour la mine. Et suivant une incantation, les squelettes qui étaient tombés se relèvent. De notre côté, Hargrim revient d’entre les morts également (oui) et abat sa hache sur le bouclier d’Hervé. Je profite de sa confusion pour l’abattre une nouvelle fois et le décapite pour éviter de nous retrouver une nouvelle fois dans cette situation.
Lothar indique qu’il a repéré les vecteurs de magie permettant à un nécromant de contrôler les squelettes. Il l’indique à Ertanor et Rogni qui arrivent à tuer le dit nécromant. Les squelettes tombent tous inanimés d’un commun accord. Nous décidons de brûler tous les corps pour éviter que cela se reproduise et apercevons au loin des colonnes de fumée s’élever dans la direction des fermes. Cela nous prend une bonne heure et repartons en direction du village.

Sur place, nous prévenons Brioche et décidons d’organiser la fuite du village avant l’arrivée du gros de l’armée de squelettes. La fuite la plus sûre se fera via les canots.


C’est vraiment une catastrophe !
Nous avons réveillé le village à 5h du matin et avons commencé à organiser le départ. Ertanor alors en train de surveiller les environs aperçoit à vue d’elfe une armée de près de 100 ou 200 membres. Elle semble menée par un squelette portant une armure noire, montant un cheval également mort, et qui nous fait instantanément penser à Adolphe Zwemer, le chef des Bandits au sang bleu qui sévissait il y a quelques centaines d’années dans la région.

Nous poussons tout le monde à s’activer alors que commence à s’abattre des projectiles sur le village. Les maisons se font détruire et nous perdons pas moins de 6 villageois durant la fuite. Heureusement le reste du voyage se passe sans encombre et dure deux bonnes journées. Nous arrivons au monastère où nous avions décidé de nous réfugier. Nous demandons à parler aussitôt au Seigneur Guintrand et alors que l’on nous amène à lui, nous nous apercevons que nous traversons 3 étages de catacombes, remplies de tombes…
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Re: Résumé de l'histoire séance par séance

27 janv. 2024, 08:47

Vu par "Dok" Zébulon:
Vraiment une journée belle et bien remplie qui commence,
Arrivé à 6H au monastère, nous traversons les catacombes… remplies .. poursuivit par une armée de squelettes et un nécromancien fort peu amical.

Évidemment, nous escortons les villageois avec une armées aux fesses, donc l’accueil a laissé à désirer et La Balafre nous l’a reproché mais ça peut se comprendre.

L’objectif numéro 1 de la journée c’est « la Plume de tous les Temps »
La plume de tous les temps est cachée dans l’air,
Droit comme la justice,
A midi il marquera l’heure où vous pourrez la retrouver.

Bon la plume caché dans la forteresse de l’air, check,
Le poteau dédié à la déesse de la justice ou truc qui nous montrera, check,
maintenant il faut attendre 12H, pas besoin d‘une montre, j’ai mon estomac, c’est bien plus fiable.

Nous avons décidés de nous séparer pour mieux investiguer tout le sanctuaire.
Luc m’a raconté un échange qu’il a eu avec Norbert, un moine bien en chair et avec un embonpoint (le physique parfait quoi), qui se trouve être le chef des clefs, et donc le chef de la salle des coffres,
Norbert donc, a proposé à Luc de s’enfuir (avec les coffres parce que c’est le plus important) avec des ailes magiques cachées dans les combles. elles sont au nombres de 8.
Luc dans sa bravoure et parce qu’il savait que Hervé n’aurait pas pu laisser les innocents mourir a refusé.
Il a décidé d’envoyer bouler moine Norbert, décidé de l’encourager à remettre son contrat illégal qu’il avait conclut avec Frederick Schwarz sans l’accort de Sa Seigneurie Guintrand via des tartes dans sa tronche (pas des vraies tartes ne vous inquiétez pas), décidé de le déchirer devant ses yeux pour effacer toutes les preuves de ses malices, et décidé de faire avouer l’intéressé ses fautes à Sa Seigneurie.
Un chic type ce Luc, toujours et encore.
Une fois devant Guintrand, et en compagnie de Norbert, Frederick Schwartz trouva le moyen de rappliquer, ses émotions mi-figues mi-raisins et de faire pression sur le moine dodu (parfaite corpulence je vous dis!) , Mais Luc mis les pieds dans le plats, donna un bon pain, et força Norbert à ne pas raconter des salades devant le chef du monastère. (j’ai faim je crois). Guintrand admis même à notre duelliste qu’il « aimait bien sa manière de faire ».

Je me suis dirigé avec notre Nain vers une aide potentielle pour la bataille, un Prêtre d’Ulric, (Dieu des Batailles et de la Destruction ainsi que le Dieu des Loups) qui serai fort utile pour pour le puzzle de « comment bordel on va survivre contre une armée à 6 (5 car je compte pour du beurre) ». nous avons trouvé Odo( le moine) dans sa chambre, mais allongé sur son lit comme mort et la pièce entière remplie d’une étrange sensation. En touchant diverse objets tout était corrompu, jusqu’à ses draps, comme une odeur de fruit pourris, de chair en putrescence, une odeur de chaos quoi.
Rogni eu une vision (guidé toujours par ses pulsions suicidaires, (admirable je dis pas, surtout si il est devant moi), mais suicidaires) , le voyant affronter en combat singulier Torgoch, chef de la hache sanglante, portant à sa ceinture le crane d’Erain dont les orbites émettait une lueur rouge pourpre sang. Il semblerait également que le crane soit lié à notre plume magique. (J’ai une question cependant, de quel animal provient cette plume. Accessoirement, est ce que ça se mange?)
Suite à cette rencontre funeste je suis allé cherché notre mage qui s’écria comme une sirène « CHAOS ?!!? CHAOS PARTOUT ! » , le prêtre Odo alité à ensuite fondu et disparu dans l’air, et il semblerait que sont niveau de puissance soit selon les dire de Lothar « Over 9000: Le nécromant à coté c’est un chaton ». Donc, pas un bon type du coup?
En demandant qui était ce Odo, il semblerait qu’un Odo soit arrivé blessé et qu’il soit mort il y a 50 jour., donc c’est un tout petit peu non conforme à notre matinée. Il semblerai que la personne nous ayant indiqué la pièce n’existe pas et que la chambre en question, après vérification soit un placard à balai trop petit » mais tout va bien. Je crois ?


Plus tard j’ai cherché un deuxième personnage qui pourrai défendre le sanctuaire (en s’en fout, on est 6). un dénommé George, grabataire de profession et vieux comme un bon vin. Ancien Seigneurie du Lieu et Prêtre de la Mort, bien utile contre une armée de squelettes du coup. Connaissant les textes sacrée et les prière envers son Dieu contre la lie nécromantique.
Mais ne sachant plus si il a mangé, me confondant avec un serviteur, me faisant passer le balai. Et oubliant la conversation si elle dépasse 10 mots. Donc ça part très mais alors TRÈS MAL !
J’ai donc pris comme mission de l’accompagner pour bénir toutes les tombes des catacombes pour éviter que ne s’éveille des machins pas vivant, et des trucs qui ne mangent pas et que l’on ne peut pas manger. De vraie abomination de la nature.
J’ai découvert que de la gnôle et les spiritueux faisait merveille pour sa mémoire et j’ai donc servi de canne, ma taille étant parfaite, pour l’accompagner à travers cette matinée qui va être très longue.
Je l’ai entendu maugréer ses incantations que j’ai noté. Comme cette divine invocation « Mort, Putain, Franchement fait le! »
Je lui ai même préparé un petit remontant, un requinquant (drogue et produit de dopage en même temps ! mais ça il ne faut pas le dire) que j’ai dilué dans son verre(il ne faudrait pas le tuer) pour être sûr qu’il soit à son maximum.
Ça a été la goutte d’eau (de vie) qui lui manquait et il s’est souvenu qu’il avait déjà béni tout les morts et que, donc, ils ne devraient pas revenir à la non-vie.
Sûr ces entrerait arrivent les 2 Brutes de Schwartz armée d’épées faisant ma taille. Ils semblaient fort belliqueux (pour aucune raison je vous l’assure!). Et moi j’avais un couteau à ouvrir les huîtres.
Mais , ho grand sauveur, ho belle vie, Le Sage, Le Sagace , que dis-je, l’Opportun et le Vaillant George a semble t’il bénéficié de mon cocktail au maximum car il a juste apposé les mains sur les deux malandrins et a « envoyé leurs âmes dans les labyrinthes de la Frontière». J’ai pas tout compris mais vraiment un chic Type ce George, il mérite bien une lampée de plus, nous sommes copain comme cochons maintenant.
Moi j’ai faillit tombé dans les pommes mais lui il n’y est pas allé par le dos de la cuillère.
En tous cas ils n’avaient pas inventé le fils à couper le beurre ces deux andouilles là et ils ont fini comme les dindons de la farce. Et moi je vais pas faire la fine bouche si je reçois de l’aide. (J’ai très faim je crois. Ha oui c’est l’heure !! )

Quand vint Midi, nous étions tous dans la cour pour guetter le signe
Un rayon passa sous l’aisselle de la Statue de Yazerane, en un petit trou , et lorsque Rogni pris le fil à plomb de la statue, et mis la boule en travers du faisceau, un effet de prisme transforma la lumière et la dalle s’ouvrit, laissant apparaître une alcôve dans le piédestal,
Cela révéla 3 objets, Les chroniques de Yazerane lui même, un parchemin et la plume de tous les temps, dont la robe était Arc en Ciel, multicolore et surtout kaléidoscopiqueement mouvante le long du rachi de la plume, donc je crois pas que c'est une plume normale.
Dès le moment ou la trappe s’ouvrit, notre chevalier Bretonnien se mis à rayonné, il nous as fait une métamorphose à changer d’armure, d’armoirie , sans oublier la coiffure soyeuse et le maquillage pour avoir des yeux profond et pénétrant, une vraie peau de pêche. Doué le bonhomme. C’est comme les histoire de fille magicienne que j’ai pu entendre.
D’après lui, il s’ensuivit une conversation avec Sa Dame, qui l’adouba et tout le tralala, donc maintenant je l’appellerai « Sir Hervé Sir de Montmirail » ou quelque chose du genre.

Ne se présenta pas à notre réunion magico-stratégique : Norbert, Cécile de Valchevrière, Schwartz, ses 2 gardes(je me demande bien ce qui à pu leurs arriver), 4 moines et apparemment, après vérifications, les ailes et les coffres avaient disparu. C’est vraiment dommage.


Maintenant il faut parler du loup dans le poulailler, de la buse au dessus les lapin et même si je vais pas en faire un fromage, il faut pas se faire rouler dans la farine par quelqu'un qui raconte des salades. : Notre Mage et notre Chevalier ont tout deux touché la plume et entendu un prince démon démoniaque et Lothar est lui aussi un démon ? J’ai pas tout compris là.

Selon les dires de Hervé (il entend beaucoup de voix dans sa tête lui ces dernier temps, presque autant que Lothar c’est dire!)
Xanaroth, un prince démon allié à Muthoy, son frère ont échoué il y a 10000 à usurper la place de Tzeench, qui en guise de punition ou de clémence les a relâché sur terre, Muthoy incapable de blesser ou de tuer quinconce même indirectement et Xanaroth scindé dans 3 artefacts (la plume, le crane, et un 3eme bidule?) et ils ne pourront retrouver leur pouvoir et leur place que si l’un tue l’autre, ce qui résulterait en un prince démon ronchon libre dans le Vieux Monde. Donc pas un avenir radieux radieux quoi.
Xanaroth, Le Saltimbanque Coloré, Le Saboteur des Ames, Le Joueur de Flûtes, L’ Archéduque de la Destiné, dont sont Corps est née de Mortlieb, la Lune Chaotique (un peu long comme nom mais bon j’ai vu pire) Aurait donc reconnu en Lothar un Démon marqué de la Rune de Tzeench, mais dont l’âme est trop Pure, et dont les pouvoirs ne sont même pas à l’état de fœtus.
Ce ne sont que des dires rapporté et je ne sais rien mais c’est vrai que quand ils ont lâché la plumes Lothar avait l’air un peu chafouin.
Il a aussi laissé entendre que nous aurions à récupérer l’œuf et la coquille. (de quoi?)
Moi si il y a besoin je sais cuisiner les œufs, faire des omelettes, des œufs pochées sur des tartines mais c’est tout.

Je trouve que l’on a bien séparée les taches dans le groupes cependant.
En combattant on a : Le chef, Le Nain, l’Elfe, Le Chevalier, Le Mage qui est un démon et dont la destinées est d’être la cible de tous les tarée du coins qui a des pouvoir et des blessures étranges qui parle 18 langues différente et qui envoie des piliers de lumières dans le ciel tous les deux jours
Et en Non Combattant on a : Moi qui fait la cuisine, et ça me va parfaitement bien.

N’étant pas bête j’ai essayé de ne pas toucher la plume, l’enveloppant dans du linge pour la ranger dans le paquetage. Et ceci fait, la plume s’est téléportée dans ma main sans que je n’ai rien demandé et un voix sombré et enjouée a commencé à me parler, j’ai pas retenu ce qu’elle ma dit mais j’ai essayé de lâcher l’objet, sans succès. C’est vrai que ça donne de la légitimité au dire de Hervé, c’est plus que probable du coup.
Enfin arriva un Nuage Noir qui cacha le soleil, la plume se détacha de ma main pour se mettre à flotter puis à retomber, un éclair brisa le ciel, Une forme avec un chapeau pointu et une veste violette dont les coutures et la fermeture frontale été formé de patch de peau humaine nous annonça :
« Vous avez 1 heur pour m’apporter la Plume, sinon je commencerai le démantèlement systématique et pierre par pierre du Monastère »
Mais pourquoi fait-il toujours tomber sur des cons, des gens qui ne veulent pas discuter autour d’une bierre. Ça me dépasse.
Une journée qui finalement été une journée toute pourrie, vraiment , sur l’échelle des journée on peu faire mieux.
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Re: Résumé de l'histoire séance par séance

29 janv. 2024, 13:41

Vu par Rogni, le tueur nain :

A Luc de Valchevrière, grand meneur d’hommes, chef de l’expédition de la caravane commerciale, pour lequel le dévoué groupe s’est engagé à mener la mission à bien et à son terme pour faire honneur à son engagement et à sa mémoire, mort au combat par sa capacité extraordinaire à attirer les crânes des catapultes hurlantes sur lui ce qui n’est jamais très bon à moins d’avoir un chevalier protecteur comme Hervé du Donnant à ses côtés.
Henrich Kemmler (HK) vient de nous quitter en disparaissant dans un fracas tonitruant et seulement une heure nous reste avant que l’assaut soit mené par son armée. Pour tous, la tension est tellement palpable qu’elle en est presque physique. Seuls ceux qui suivent la voie de Grimnir en sont immunisés remplacée plutôt par l’excitation et l’impatience d’un dénouement possible tellement attendu et chéri pour l’Ultime combat face à un adversaire digne du paiement de sa dette d’honneur !
Certains préparent les défenses, d’autres prient ou encore se morfondent de peur. Différentes tactiques sont débattues : essayer d’attirer HK de façon plus isolée, aveuglé par sa suffisance et par son désir de posséder la Plume de tous les temps (la Plume), objet de toutes ses convoitises, en lui promettant de la lui donner ou bien défendre la ligne au niveau un portail à la sortie du pont.
Chacun présente ses arguments. En attendant la stratégie finale retenue, Dok m’accompagne pour me présenter la tombe fraîche d’Odo, grand prêtre d’Ulric mort récemment des suites de ses blessures occasionnées lors de la grande Guerre de la Fin des Temps contre Archaon. Près de celle-ci, on retrouve deux sbires de Friedrich Schwartz égorgés par une très fine lame caractéristique et peu courante que l’on retrouve exclusivement chez… mais cela ne nous regarde pas d’après le principal intéressé.
Notre situation critique rappelle à Lothar une similarité avec un évènement important de sa vie lorsqu’il était initié de Shallya. En toute humilité, il se met à prier et elle lui accorde sa bénédiction d’un voile lumineux ce qui allège sa peine mais aussi restaure le bouclier et les blessures ainsi que complète les armoiries de notre preux chevalier.
Je m’excuse devant Odo de devoir accomplir un tel acte mais dans ma vision prophétique lors de ma conversation avec son usurpateur (le frère de Xanaroth, Muthoy ? d’après Dok mais c’est écrit différemment dans mes notes avec mon perso), je me battais avec cette arme contre Torgosh, l’orque porteur du crâne d’Airain, second artefact emprisonnant une fraction de l’âme de Xanaroth. C’est une hache à 2 mains à un seul tranchant typique des cavaliers Loups d’Ulric qui me revigore dès sa prise en main.
Le plan est décidé : les hommes aptes à se battre doivent tenir le portail devant le pont car son étroitesse ne permet qu’à trois adversaires d’être de front ainsi réduisant à néant l’avantage surnuméraire du Seigneur des Liches. Ce n’est pas très glorieux mais il faut reconnaître que tactiquement, c’est certainement la meilleure des choses à faire, pour ceux qui veulent passer la nuit.
Chacun de nos fiers guerriers étant meilleur combattant qu’un simple squelette, nos devrions pouvoir venir à bout de la horde. Afin d’économiser notre énergie sachant que les morts-vivants ne fatiguent en revanche pas, un roulement sera instauré.
Pendant ce temps, Lothar bloquera l’accès à HK aux vents magiques avec ou sans l’aide de la Plume en fonction de la criticité de la situation car toute utilisation a un prix tandis que Grégor, grâce à sa puissante magie divine conférée par Morr, sanctuarise la zone de combat en empêchant les morts et les morts-vivants tombés de se relever.
Lothar sent que les vents s’agitent à un niveau extrême, les nuages s’amoncellent.
D’une attente interminable, l’heure finit par mourir (quelle chance elle a mais la mienne ne devrait pas tarder) et nous sentons le pont vibrer sous leurs pas…ils arrivent. HK, sûr de lui, sort des premiers rangs de son armée et tente de nous intimider. Profitant de cette occasion rêvée, Ertanor décoche un trait fulgurant qui fonce mortellement vers sa cible mais celui-ci est dévié magiquement au dernier instant à quelques centimètres de ce qui devrait rester de son cœur. J’avoue que c’est bien d’avoir une protection anti-elfe comme celle-ci.
D’un seul geste de son poing, HK explose le portail porteur de tous nos espoirs et projette en arrière ses défenseurs. Son armée en profite pour avancer et le premier contact se fait malgré tout en faveur des gardiens du monastère. Ça commence bien ! Voyant son armée s’enliser dans une première ligne qui tient bon, HK envoie Adolphe Zwemer (AZ) à l’armure de nuit et à la hache à 2 mains démesurée.
C’est le moment pour intervenir et faire face à ce terrible adversaire. Nous nous chargeons mutuellement et la première passe d’armes se finalise par un ex-aequo sans blessure. Quelques coups se succèdent et malgré une défense efficace, il me repousse d’un puissant coup de pied dans le torse afin de libérer le passage pour son armée et lui.
Notre chevalier de la Dame tient tant bien que mal la ligne de front avec les autres mais le surnombre, le poids de son armure et le stress de cette situation désespérée le fatigue à vive allure.
Dok se rapproche du pont pour jeter les feux grégeois et l’huile préparés avant l’assaut.
Pendant ce temps, Lothar canalise les vents mais ne parvient pas à dépasser le puissant contrôle de HK sur ceux-ci. Il en est même submergé et sa fatigue accumulée suite à son affrontement avec Xanaroth le fait chanceler.
Notre porteur de la Plume, Zébulon accoure vers Lothar pour l’aider à reprendre le dessus grâce à elle.
Avec sa hache impie luisante, AZ charge l’elfe qui ne parvient à esquiver le premier coup qui se dirige immanquablement vers sa gorge (un retour de karma certainement). Cependant, Shalïr Maindelune (SM), vive comme l’éclair parvient à repousser violement Ertanor juste avant non sans prendre le puissant coup à sa place sur son flanc. Au-delà d’une blessure probablement mortelle, un étrange liquide lui traverse le corps, comme vivante, pour se regrouper et former une masse visqueuse. Je me relève et charge ce puissant ennemi. Ertanor appelle Dok à l’aide et avec son courage légendaire, fuit la zone de combat en trainant la Haut Elfe tout un décochant un trait perdu en direction de son ancien agresseur.
Hervé peine de plus en plus face à la horde, la fin est peut-être proche.
Profitant des difficultés rencontrées, AZ décide de s’en prendre maintenant à notre chevalier mais ne parvient pas à ses fins car ma puissante attaque lui tranche nette sa jambe droite et il finit au sol et l’achève par un autre coup dans la poitrine qui transperce son armure : elle est vraiment bien cette hache !
HK apparaît au milieu de la mêlée, devant Zébulon, l’intime de lui donner la Plume qui, lui, prend immédiatement la bonne décision (pour lui mais on lui pardonnera) faisant appel à un de ses dons naturels, la fuite en notre direction. Alors HK agresse magiquement Grégor en suivant tranquille l’hafling. Lothar intervient pour aider le prêtre de Morr mais même en possession de l’artefact, certainement à cause du démoniaque marchandage que tente Xanaroth, notre mage blanc, écrasé
par les vents, sombre dans l’inconscience suivi de Gregor qui ne résiste non plus aux assauts mystiques.
Puisant dans ses dernières ressources et faisant appel à la Dame, le chevalier fait reculer les squelettes qui l’entourent. Il profite de ce court répit pour rallier et reformer les rangs de nos forces avant que nous ne soyons tous débordés.
Poursuivant son instinct habituel, pour ne pas dire réflexe, notre assassin elfe, euh, chasseur pardon, égorge Shalïr Maindelune dans ce qu’il qualifiera plus tard comme un acte de pitié mais personne n’est dupe évidemment comme pour cette histoire de masse visqueuse animée liée à la blessure par la hache. Pour se repentir, il jure de venger son frère et d’égorger (forcément venant de lui) Elteka tout en subtilisant la rapière runique de sa victime sous couvert qu’il la tuera avec (bien sûr seulement si elle dort, est immobilisée, mourante… comme d’habitude sinon c’est trop dangereux).
Je charge HK qui réussit à parer mon coup et me projette au sol par un puissant sort.
Notre apothicaire préféré donne de sa concoction revigorante à Lothar qui se réveille immédiatement et lance un sort sans effet sur HK.
A la grande surprise de tous, Grégor se relève à son tour comme possédé par une énergie (et un sérieux) que nous ne lui connaissions pas et arrive à immobiliser le nécromant à distance qui hurle de rage et de frustration.
Autant dire sans défense, une flèche d’Ertanor (évidemment comme d’habitude quand quelqu’un est immobilisé) blesse légèrement HK, je me relève lui assène un violent coup de hache qui pourrait couper un homme en deux, le magicien retourne les vents contre lui et l’ensemble des attaques le font se désagréger petit à petit pour disparaître non sans avoir le temps de nous jurer qu’il reviendra se venger. Les squelettes tombent tous une fois le Seigneur des Liches vaincu. Nous voilà sauvés mais moi sans avoir trouvé un adversaire valable pour m’accorder le salut.
Grégor tombe raide mort mais avec une expression de béatitude et de tranquillité dans son visage.
Dok se rue pour traiter les urgences, officiellement médicales mais en réalité pécuniaires en faisant les poches des blessés et des morts avant, une fois son forfait accompli, réellement aider les nécessiteux. C’est alors que l’on réalise, avec le plus grand des soulagements, que Luc n’a finalement été que commotionné et longuement sonné par les briques tombées sur lui lors d’un tir de catapulte hurlante. J’espère qu’il n’en a pas profité pour détrousser Luc au passage. Qu’aurait fait le reste du groupe sans leur leader même si j’avoue ne pas comprendre cette dépendance ? Il me tarde le duel d’Ertanor et de Luc, lui qui voulait absolument récupérer cette magnifique rapière.
Le chevalier et Lothar tombent de fatigue. Nous nous en sortons plutôt bien au niveau des pertes. Parmi les miens, seul un mort est à déplorer mais avec les honneurs après avoir été transpercé par plusieurs lances.
Nous restons trois jours sur place pour panser nos plaies et enquêter sur les pistes à notre disposition en exploitant les connaissances cartographiques de nos hôtes.
Nous nous renseignons :
- Sur la localisation de la cascade où Torgosh a été vu la dernière fois il y a 50 ans lorsqu’il était à la recherche de Yazerane. Elle est à trois- 4 jours de marche au sud. Cet évènement coïncide avec le pillage de la forteresse naine de Karaz Algar ? à proximité également par des orques et des gobelins. Tiens, tiens.
- Le lieu où la tempête magique s’est produite au début de l’apparition de l’armée de morts-vivants. Elle n’est pas loin de la mine de mon cousin.
- Où trouver des herbes pour des cataplasmes, onguents mais surtout pour la potion de Lothar
- Sur la prophétie et en particulier sur « l’œuf et la coquille ». Un ami du vénérable des lieux (Albrecht Zweistein l’érudit) de Middenheim pourrait nous être utile. Il nous rédige une lettre d’introduction.
- Nos deux princes démons préférés.
- Sur Elteka mais RAS malheureusement. Nous pensons que nous pourrions investiguer la mine de Bardrak et d’Hargrim pour peut-être trouver des indices.
- Sur comment ou bien où se débarrasser de la hache maudite. Sans réponse claire, nous la prenons et nous trouverons bien tôt ou tard un endroit adéquat à notre objectif.
Nus optons pour un départ vers la cascade du sud avec une caravane et les chevaux de ceux qui en possèdent (les fainéants) alors que les survivants nains (dont mon cousin à qui je confie la hache d’Hargrim) et humains du village de Frugelhoffen repartent vers la mine de Bardrak.
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Argonar
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Re: Résumé de l'histoire séance par séance

12 avr. 2024, 13:56

Vu par Lothar (Un mage au grand cœur, et surtout au cœur pur !):

Nous voilà prêt pour le départ. En m'assurant que nous n'oublions personne, j'aperçois notre Doc sortir du mess du temple.
J'ai d'abord cru à un détour afin de s'assurer qu'il ait de quoi faire son second petit déjeuné... Mais apparemment le grand prêtre, sa sainteté Dientrant, voulais le voir. L'affection et l'attention qu'il a porté au père George semble avoir payé, et il s'est vu offrir la loupe du prêtre de Mort. Un très beau geste selon moi, mais Zébulon m'expliqua qu'il s'agissait d'un objet magique afin de lire les différentes langues de ce monde. Un outil qui aurait pu m'aider lors de mes longues nuits de recherches lors de mon apprentissage. Sigh
Tous le monde étant enfin présent, nous nous mettons en route vers la cascade dépeinte sur la carte.
Le temps n'a malheureusement pas mis longtemps avant de se gâter. Deux jours sous cette pluie et me voilà avec de la fièvre. Je me console en me disant que même ce "brave" chevalier a fini dans le même état que moi.
Au milieu du troisième jour de voyage nous arrivons a l'intersection des deux rivières. Avant même de nous poser la question de ce que nous allions faire, un appel au secoure se fait entendre. Une attaque ? Une personne à l'article de la mort ? Non. C'est notre docteur préféré qui a prit peur à cause d'un... heu, "caca très gros" ?
Rogni nous indique que c'est un excrément d'orque.
Bon, je dois l'avouer ce n'est pas mon domaine d'expertise. Mais avec la présence d'un nain, plutôt qualifié dans la découpe de créature imposante de surcroit, je ne pense pas qu'il y ait de raison de s'alarmer comme Zébulon l'a fait. D'autant que les vent de semblent pas plus agités que cela.
Une chose attire mon attention toutefois, étrangement les vents magiques semblent tous s'orienter vers le sud. Etrange, c'est le mot, mais gérons les priorités dans l'ordre. Une sorte de chemin semble se dessiner dans la foret. Des branches coupé avec un outil coupant et large, et d'une largeur se rapprochant de celle d'une orque. La route semble toute tracée !

Rogni, fidèle à lui même, s'engage le premier. Nous le suivons tous à la recherche du refuge nain. Enfin a l'exception de Luc trop malade pour s'engagner dans l'exploration de caverne et Ertanor qu'on a laissé pour s'occuper de lui.
Maintenant que j'y pense, est-ce que c'est une bonne idée de laisser Luc seul avec lui ? J'ai confiance en ses capacitées de combat, mais... "Ho hey attendez moi !"
Après plusieurs minutes à grimper dans la foret le temps s'est enfin éclaircie. Enfin un rayon de soleil après toute cette pluie, un ciel dégager, l'odeur des sous-bois et les oiseaux qui chan... Tiens, aucun bruit d'oiseau ? Juste le clapotie de l'eau de la rivière pas loin et rien d'autre. C'est calme, très calme... Peut-être même trop calme si vous voulez mon avis.
En inspectant les sous-bois on fini par trouver des animaux mort avec des flèches. En questionnant mes compagnons du regard je vois "Sir" Hervé prit de nausé. Difficile de savoir si c'est à cause de l'état douteux des flèches ou à cause de la maladie. Rogni nous informe que cela ne correspond pas à l'habitude des orques. Le plaisir de la chasse ne semble pas les atteindre, enfin celui de la chasse aux animaux.
Nous continuons jusqu'au flanc de montagne, où nous trouvons l'entrée du refuge et le début du cours d'eau que nous entendions plus tôt. L'entrée semble plus ouvragé que je m'y attendais. Elle est quelques mètres en surplomb et de la taille d'un nain. Malheureusement cela veut dire qu'y accéder va être compliqué.
Cependant, c'est à ma grande surprise que j'ai découvert la persévérance dont pouvaient faire preuve mes compagnons. Devant mes yeux un surprenant numéro d'équilibriste entre un nain, un chevalier en armure et un halflin s'est mit en place. Hervé portant Rogni d'abord, Hervé portant Zébulon ensuite, Rogni portant Hervé enfin. Pirouette, galipette mais rien n'y fit. A chaque tentative, dans l'eau cela à fini. Alors que je luttais afin de retenir un rire, Zébulon se tourna vers moi et me demanda de faire une tentative à mon tour. Conscient de mes capacités et voulant éviter être d'avantage malade je m'excusais maladroitement, toujours à moitié hilare.
Il semble que le spectacle n'est pas égayé que ma journée. La voix du prince démon se fit entendre, ou plutôt son rire. La plume était là sur le sac de Zébulon. Après une courte joute verbale avec le doc la plume se mit à voltiger et à pointer une échelle menant à l'entrée. Un moment de blanc s'en suivi durant lequel nous avons échangé des regards interrogateur. Puis Rogni prit l'initiave et grimpa. La grotte semble sans danger.
Nous demandons donc a Rogni d'accrocher une corde que nous lui jetons. Les tentatives précédentes de monter ayant quelque peu refroidie Hervé et Zébulon. Un fois en haut nous remarquons des traces de sang noire, du sang d'orque, et décidons de l'ordre dans lequel nous allons entrer.
C'est donc Rogni, Hervé, Lothar et enfin Zébulon. N'y voyant rien dans ce tunnel, j'utilise mon bâton afin de projeter un peu de lumière.
Nous avons commencé l'exploration depuis même pas 5 min et nous voilà devant notre premier obstacle. Moi qui voulais éviter de me mouiller plus tôt je suis bien servi. Face à nous une herse éventré, un goblin transpercé et de l'EAU !
Le passage ressemble à un syphon remplit d'eau et aucun autre passage. Sigh On ressort la corde et s'engage dans le passage.
Une fois de l'autre côté, on fait quelques mètres et sur quoi on tombe ? De l'EAU ! C'est pas possible, on entre par les égouts ou quoi ?! Devant nous, un salle sur deux étages. La partie basse submergé à hauteur de genoux, et sur la partie haute une sorte de mezzanine en bois. Avec l'humidité qu'il y a ici, je vous pari qu'elle est vermoulu ...
Une poulie accroché sur le bord de l'avancée en bois semble être le seul moyen de monter. Rogni plus acrobate que jamais monte le premier. Pas de bruit ou de brute en vu. Il fait donc signe à Hervé de monter. Hélas, pendant qu'on aide Hervé à monter avec son armure un cri retenti dans le couloir du dessus. Avant même de voir ce qu'il se passe le poids d'Hervé se fait plus lourd, et un nain à longue barbe bascule et chute sur le côté de mon champs de vision. Le promontoire, vermoulu comme je m'y attendais, cède sous le poids et s'écrase sur le doc et moi. Au travers des débrits on voit une grosse masse sombre s'écraser en bas elle aussi.
Après être sorti d'en dessous des gravas, non sans quelques plaie et blessure, je compris ce qu'il venait de se passer. Un orques a attaqué Rogni, ce qui l'a fait basculer, puis le poids du chevalier et de cette énorme montagne de muscles a eu raison de la structure en bois pourri. Le seul point positif c'est que le promontoire, fortement courroucé, a planté la bête. Rogni dégoulinant d'eau tente de charger mais se fait soulever comme un nouveau né par la créature verte. C'est Hervé qui acheva l'orque d'une attaque bien placé.
Le doute me prend, où est passé le valeureux guerrier nain sur lequel reposais ma confiance ?
Avec un peu d'effort nous voilà tous en haut à côté des restes de la structure de bois. On aurait bien besoin de soin à cet instant, mais les vents de Hysh sont particulièrement faible dans cette caverne. Bon gré mal gré je récupère la plume démoniaque, et je sents alors qu'elle tremble tel une feuille morte. Le prince, si fière jusqu'à aujourd'hui, semble craidre les orques. D'après lui les orques travaille pour son frère, et la dent du démon serait au coup de Radzog l'un des lieutenant de Torgoch.
Les priorités étant ce qu'elles sont, nous laissons cette information pour plus tard et nous soignons.
Poursuivant part le chemin d'où venait l'orque, nous explorons maintenant des couloirs nain. Au fil des couloirs et après avoir fouillé quelques pièces nous entrons dans un chambre ressemblant à un bureau. En fouillant le secrétaire, nous trouvons un vieux coffre avec deux parchemins derrière. Des antiquités, c'est à peine si ils ne s'émiettent pas dans nos mains. Ne sachant pas lire les runes naine, c'est Zébulon qui aura la charge de décrypter ces documents. La loupe de ce cher George va trouver son utilité.
Une fois la fouille des tunnels nain terminé une question reste en suspend. Où sont passer les orques ? Mise à part celui dans ce que je considère être les égouts personne. Seraient-ils partis en chasse dehors ? C'est pendant que je me questionnais à se sujet que Rogni et Hervé ont trouvé un passage secret dans le bureau. Non loin de l'endroit qu'avait choisi Zebulon pour travailler sur les parchemins.
Revenant au côté de Zébulon et sans plus de discussion, je regardais notre nain et notre chevalier s'engager tête la première dans un passage qui suintait le mystère. La suite des évènements s'enchaina très vite. Je fis quelques pas pour me rapprocher du passage. J'entendis un hurlement, puis un cri guturale avant d'entendre Rogni rire aux éclats. Connaissant la personne, il n'y avait pas 36 raisons pour qu'il soit si joyeux. Je tourne alors mon regard vers Zébulon. Je le vit tenant les antiques parchemins dans une main et une torche dans l'autre. Sans une seconde de réflexion je me suis jeté sur lui, paniqué. En même temps Zébulon posa tout sur le secrétaire commença à fouiller dans son sac. Rassuré je passe la tête par le passage pour voir ce qu'il se passait.
Le nez a peine sorti de l'autre côté, une tête d'orque me passe devant le visage. Pas une tête accroché, non, non. Juste une tête. Regardant un peu plus loin, je vis un champ de bataille. Une pile de cadavre d'orque baignant dans le sang. Et sur cette montagne de corps, un nain hache à la main. Tel une statue de bronze ! Une aura conquérante en emanait, et une patine noire brillante la recouvrant. Ma facination s'interrompi quand je vis la statut bouger pour se jeter sur un autre orque, lui découpant l'épaule avec sa hache. Je vis alors également passer Hervé avant qu'il éventre un troisième orque. C'est en voyant les effusions de sang noire des orques que je compris que la "patine" était en faite le sang des ennemies de Rogni dans lequel il semblait nager.
Je senti alors notre doc me pousser et se faufiler dans le passage. Au moment de sortir de l'autre côté il se figea devant le spectacle. Le sentant fébrile je lui tapote le dos pour essayer de lui faire retrouver ses esprits. Pendant ce temps, le champs de bataille ne semblait pas se calmer. J'entendis comme des sons de cloches, des cris, des rires et... Se qui ressemblait à une orques femelle ? Bizarre, je n'ai pas souvenir que cela existait. Bon après, je le répète je ne suis pas un spécialiste des orques.
Une fois que le calme commence à revenir, et Zébulon "remit" de ses émotions, je m'engage dans le passage puis en sortant vis une ombre s'enfuir à l'autre bout de la pièce. Assez petite, qui ressemble à un gobelin je dirais. Voulant prévenir nos grands guerrier je braque mon regard dans leur direction et vis Rogni faire une pirouette, bien plus élégante que cette qu'il faisait à l'entrée du repère, avant de retomber et découper un orque en deux. Litérallement. Et a côté de lui, Hervé, décapitant la fameuse orque femelle d'un puissant et rapide coup d'épee. Le doute que j'avais eu plus tôt était maintenant complètement évanouie.
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Re: Résumé de l'histoire séance par séance

12 avr. 2024, 13:59

Extrait du journal Ertanor (Haut Elfe de son état)

Une nuit surnaturelle s'est déposée sur le groupe. Au cœur de l'obscurité, tandis que les autres sommeillent, Ertanor émerge de la grotte, en quête d'un souffle d'air pur. À l'orée de l'antre, il s'installe en tailleur, son arc reposant sur ses genoux, et dans la langue elfique, il murmure doucement :

« Je doute que mes paroles parviennent à tes oreilles à travers cette forêt ensorcelée, mais les récents jours ont été empreints de mille péripéties, et je brûle d'impatience de les partager avec toi...
Il y a deux lunes, le reste de notre compagnie nous rejoint, le noble et moi. Ils se hâtent de partager leurs exploits. Le nain semble toujours briller de par ses habiletés martiales et son audace inébranlable. Quant au tout petit, il nous relate sa rencontre avec un homme-arbre, évoquant une forêt empoisonnée où se dresse une étrange tour. Ces récits semblent en accord avec notre quête visant à retrouver le crâne démoniaque. Pendant que le reste du groupe s'enlise dans des querelles d'or aux raisons obscures, je décide qu'il est préférable d'explorer ce lieu maudit.

Nous entamons notre voyage en direction de cette forêt dont le nom s'estompe dans les souvenirs. À notre arrivée à une rivière, la frontière physique de la forêt, nous dressons un campement, car il semble que ces jeunes gens ne puissent résister à l'appel de la faim plus que quelques heures.
Je pars en quête de subsistance pour notre groupe, mais malgré mes dons exceptionnels, la faune se dérobe à mes sens. Ce lieu maudit semble chasser les créatures locales... une sombre révélation, tout comme les volutes de fumée que j'aperçois au loin dans les montagnes. C'est consternant, jamais une armée elfique ne serait visible de si loin... Quoi qu'il en soit, il semble qu'une force soit en traque de la plume démoniaque, et donc à notre poursuite.
Je partage mes trouvailles avec le reste du groupe, et le tout petit semble simplement contrarié car il ne pourra point s'abreuver de nourriture. Seuls l'appel du trésor et le banquet semblent captiver son esprit, et je me demande lequel de ces artifices attire le plus son âme. Je redoute que la plume n'exerce sur lui une influence grandissante, car il a eu l'audace de concocter un plat à base d'orque ! Oui, ô mon aimée, tu as bien entendu ! De l'orque ! Rien qu'à envisager ses crocs s'y enfoncer, mon cœur se serre d'horreur !
Après ce festin des abysses auquel je n’ai point touché, nous reprenons enfin notre route, longeant la rivière jusqu'à un lieu propice à la traversée. Ce n'est qu'au crépuscule que nous découvrons une antique barge, abandonnée depuis des temps immémoriaux. Les autres acquiescent à mon avis : il est plus sage d'attendre le matin pour pénétrer dans la forêt. Nous commençons donc à dresser notre campement pour la nuit lorsque soudain, nous remarquons que notre mage blafard tente de monter à bord sans mot dire. Ignorant nos appels, notre vaillant chevalier se hâte de le rejoindre pour le secourir. Sans doute pas préparé à une résistance de la part du mage, Hervé trébuche et tous deux tombent dans les eaux sombres.
En cet instant d'ombre, un immense serpent émerge des flots profonds, saisissant le mage pale par la jambe avant de le projeter violemment sur le rivage. Le sourd écho du crâne de l'homme rencontrant la terre me glace d'effroi. Le nain, quant à lui, semble trouver un étrange réconfort dans le défi que représente cette masse serpentiforme bien plus imposante que lui. Son coup de hache est déterminé, et le serpent s'enfuit, laissant derrière lui un fragment de sa queue et un nain contrarié.

Par miracle, le mage se relève, tandis que le tout petit s'empresse de récupérer le morceau de serpent pour en faire ripaille ... Ceux qui se sont approchés des eaux nous parlent d'une voix enchanteresse tentant de les attirer, expliquant ainsi le choix du mage de prendre le bac. J'ai également ressenti cette mélodie, mais tu sais bien que seule ta voix pouvait ensorceler mon âme. »
L'elfe soupire, reprenant son récit avec une touche de nostalgie :

« Le démon plume nous narre que cette œuvre perfide est l'œuvre de sa manticore, ces drakeides rouges aux pattes bleues se montrent plus astucieux que dans mes souvenirs. Il nous révèle aussi que la forêt renferme son armée, bien qu'elle ne doive point nous assaillir. Mais aussi certain que l'avarice des nains, la perfidie des démons est manifeste….
Je présume que tu pressens déjà les actions qui ont suivi... oui, un nouveau banquet... mais je dois confesser que le serpent fut une véritable extase. Le tout petit suscite de plus en plus mes inquiétudes, mais il se révèle être un authentique virtuose culinaire.
Sous le voile de la nuit, je veille toujours sur la troupe alors qu'ils se reposent, me demandant comment ces peuples persistent à vivre. Ils passent la moitié de la journée à sommeiller ou à se sustenter.
Enfin, alors que je demeure en sentinelle, mes yeux discernent le frémissement de la végétation environnante, se mouvant dans notre direction. Mais par la grâce des étoiles, elle n'ose franchir le seuil de notre feu, nous préservant ainsi de tout péril pour la nuit.
Aux premières lueurs de l'aube, j'éveille avec grâce et délicatesse le reste de la compagnie et nous entreprenons enfin de traverser la rivière. Une fois dans la forêt, nous progressons avec aisance pendant un temps, mais à mi-chemin de la tour, je remarque que toute la végétation est constituée de cristaux. C'est un spectacle enchanteur, chaque faisceau de lumière s'égare au contact de ces gemmes, éclatant en une symphonie de teintes flamboyantes. Mais tout comme nous sommes, magnifique et merveilleux, cette végétation est aussi dangereuse, tranchante comme la lame la plus fine forgée par nos maîtres forgerons.

Nous avançons donc avec une cadence plus lente, Hervé ouvrant la voie, brisant les cristaux de son bouclier pour nous offrir un passage, tandis que je ferme la marche, veillant sur Lulubelle, la splendide monture du chevalier. Dans les veines des ces nobles destriers, coule le sang des purs sangs elfique, ces créatures majestueuses et loyales, portant sur leur dos la lumière de la lune et la force des anciens chênes.
Nous atteignons enfin une clairière où se dessine une cicatrice sombre, telle une blessure infligée par les griffes de l'obscurité, s'étirant sur plusieurs longueurs de flèches en direction de la tour mystérieuse dressée au loin. De là où nous nous tenons, l'entrée d'une grotte se profile au sommet d'une colline.
Guidé par le feu de mon courage, je donne l'injonction au reste de la troupe de demeurer en arrière pour m’avancer seul, tel un éclat de lumière dans l'obscurité, vers ce trou béant maléfique. À mesure que je m'approche, les effluves nauséabonds qui s'en échappent emplissent mes sens, me rappelant le parfum délétère d'une étable souillée, là où nous avions fait halte autrefois près de Bordeleaux. »
À ce souvenir, un rire d'une pureté cristalline s'échappe d'Ertanor, comme le murmure d'une source fraîche dans la clarté du matin : « Nous nous étions juré de ne plus jamais nous aventurer dans de tels lieux... ainsi va la nature impure des humains, telle une rivière souillée par les remous de leurs vices.
Me voici donc, à l'entrée de l'antre sombre, où résonnent des échos gutturaux, semblables à des lamentations dissonantes dans la nuit. Et là, se déploie devant mes yeux une scène d'une noirceur encore plus profonde. Deux géants mi-humains, mi-taureaux, s'adonnent à une danse bestiale, dans les entrailles moites de cette grotte infâme.
Sans une once d'hésitation, et espérant effacer de ma mémoire l'image répugnante qui s'impose à moi, mes doigts agiles choisissent leur cible : la plus imposante des deux, dont la cuisse devient le réceptacle de ma flèche vengeresse. Son hurlement de douleur perce l'obscurité, mais je ne reste pas pour contempler le résultat de mon acte. Fuyant tel un éclair vers mes compagnons, je savoure la douce gratitude de retrouver des alliés dignes et efficaces, une vraie lueur de réconfort dans l'obscurité de la nuit.
Et une fois de plus, la fiabilité de nos compagnons s'est révélée juste et digne de louanges. Nos deux vaillants guerriers ont tenu tête à l'assaut de ces deux titans du chaos ! Si seulement tu avais pu voir la détermination avec laquelle Hervé a affronté l'assaut de cette bête ! Repoussé sur plusieurs brasses, il a pourtant résisté avec une force indomptable. Pendant ce temps, le noble saisit l'occasion pour décocher ses flèches de feu contre la bête avec ses pistolets. Bien que ces armes produisent un vacarme assourdissant et que leur poudre exhale une puanteur désagréable, leur efficacité n'est pas à contester.
Le nain, semblable à un roc indomptable, tranche habilement le destin de la femelle, s'appropriant ainsi un trophée funeste qui assombrira nos cœurs de son aura maléfique. Que les esprits veillent à ce qu'il ne souille pas notre compagnie avec cette sinistre parure…

Le tumulte du combat se dissipe tel un souffle de vent s'évanouissant dans les cieux infinis, laissant derrière lui une lueur calme et apaisante. En ces instants de quiétude retrouvée, le tout petit et moi-même nous empressons d'offrir notre assistance à Hervé, dont le corps porte encore les stigmates de l'affrontement, témoins muets de sa bravoure. Nos soins sont doux comme les caresses du vent dans les feuillages d'un bosquet tranquille, cherchant à apaiser les douleurs causées par le sang acide du minotaure.
Par la suite, nous nous aventurons au cœur de la grotte. Là, dans les profondeurs abyssales, se cache un coffre d'une taille colossale, semblable à un titan endormi, gardien silencieux des richesses enfouies dans les ténèbres. L'or scintille comme les étoiles dans un firmament nocturne, capturant les regards avides tels des phares dans la nuit.
Cependant, le plus étonnant reste le zèle du tout petit, dont l'ardeur pour l'or est semblable à celle d'un marin affrontant les vagues déchaînées pour atteindre une île mythique. Il plonge avec une fougue insensée dans les eaux profondes, tel un esprit aquatique guidé par la promesse de richesse. Même une de ses modestes chausses se métamorphose en un réceptacle improvisé, témoin muet de son acharnement à amasser le trésor caché dans les abysses.

Les querelles pour la répartition de l'or s'élèvent telles des tempêtes furieuses, agitant les esprits avides comme des feuilles dans la tourmente. Mais pour moi, ces disputes deviennent des murmures lointains, des échos évanescents alors que je suis perdus dans les courbes étranges de mes pensées.
Je me plonge alors dans les méandres de mes souvenirs, là où les rires cristallins résonnent comme des ruisseaux chantants dans une clairière ensoleillée. Je me remémore notre escapade dans cette étable aux parfums âcres, où nos esprits s'évadaient comme des oiseaux majestueux prenant leur envol vers des horizons lointains. Ces instants de communion avec toi, douce présence de lumière dans un monde obscur, étaient tels des phares dans la nuit, illuminant mon chemin dans les ténèbres de l'oubli.
Mais à présent, alors que je contemple ces querelles stériles pour des richesses éphémères, je réalise que la quiétude que je recherchais ne se trouve pas dans l'or scintillant, mais dans la douce harmonie de nos cœurs entrelacés. Et dans cette réalisation, une tristesse silencieuse s'installe, comme une brume matinale enveloppant mon être, me rappelant la douceur perdue de ton étreinte. »
Alors qu’une larme cristalline perle à l’orée de son œil Emeraude, Ertanor ajoute :

« Puis, comme un voile qui se lève sur le monde, mes pensées reviennent au présent, ramenant avec elles la conscience de la noirceur qui s'est abattue soudainement sur nous, comme une cape d'ombre déployée par les mains malfaisantes de la nuit. En effet le mage, pale comme la lune voilée, nous annonce l'arrivée subite de l'obscurité. En cet endroit qui semble être hors des lois du temps, rien ne surprend véritablement. Un nouveau camp fut dressé dans cette grotte infâme dont je serais le gardien d’une nuit…
Voilà, ma tendre, chaque pas m'éloigne davantage de ma quête initiale, mais trouver cette compagnie, aussi disparate soit-elle, réchauffe néanmoins mon cœur meurtrie d'une lueur d'espoir. Alors que les premiers rayons du soleil caressent timidement l'horizon, je sens que le moment est venu pour moi de reprendre ma destinée en main, dans l'espoir de te rejoindre bientôt, ma chère aimée. »
Avec la grâce d'une feuille glissant sur le vent nocturne, Ertanor se lève pour aller réveiller ses compagnons, prêt à affronter les épreuves à venir, guidé par la lueur naissante de l'aube et la promesse d'un avenir incertain.

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