1ere séance

Med fan by Mumu

Modérateur : Mumu

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Mumu
Victime Sacrificielle
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1ere séance

18 nov. 2019, 22:48

Dans la ville portuaire de Sonrid, elle même dans la région d'Aresten, elle même dans l’empire Aquilonien, la vie est ... moyenne...

Le climat, ni trop chaud, ni trop froid, très océanique grâce à la grande mer qui s'étend à perte de vue, et qui permet de commercer.
Les ressources ne manquent pas, si on aime les produits de la mer et de la chasse, mais bon, les montagnes du nord ne sont pas suffisamment proche pour aller les exploiter... si il y avait seulement quelque chose à extraire.

La noblesse est sans le sous, le comte d'Aresten, un homme sur la 50aine, cherche désespérément à redorer son nom et réparer son château usé. La comtesse est morte il y a plus de 15 ans, sans lui donner d'enfant qui plus est !

L'église d'Altaor, sous la direction môle de Monseigneur Cagouh, tente de garder la foie et l'espoir dans le coeur, et surtout l'esprit, des habitants.
Par ci, par là, il reste quelques traces de l'Empire Azlante, mais rien de suffisant pour attirer le touriste.

Mais alors, qui reste t il à Sonrid?

Tout simplement les gens qui veulent se faire oublier, les nobles qui veulent vendre leur noblesse, les marchands qui veulent acheter leur noblesse, les parias rejetés de leur pays, les expatriés qui terres encore plus sombre....

Bien Sûr, le marché noir, très très noir même, prospère, on parle même d'une guilde dans les entrailles de la ville qui ferait sortir des gens des sombres contrés de stygie... vous imaginez ça ma bonne dame, sous nos pieds! Il manquerait plus que des yuantis!

En fait, on est pas mal, mais on est pas heureux non plus...

Et par ce beau jour de Cerrunis, dans cette ville où rien de notable ne se passe…. le soleil refusa de se lever, plongeant la région dans un grand désarroi… et dans la pénombre propice aux méfaits et règlements de compte en tout genre.

Au loin, à l’horizon, derrière la mer, on voyait bien poindre l’astre solaire, Altaor, le dieu de Lumière… mais il ne montait pas dans le ciel.
Quelques heures plus tard, comme libéré d’une emprise malsaine, l’astre s’envola et rejoint en quelques minutes sa place dans le ciel… le monde se remit à respirer.

Bien Sûr, la petite ville était en émois, et tout le monde ne parlait que de cela.

L’Eglise se chargea d’expliquer qu’il y avait eu un avertissement, et que la Foi devait perdurer dans le coeur des fidèles.
Au moins pouvait elle rassurer les croyants…

Les jours suivants, une tension palpable se répandait dans la ville, comme si tout le monde connaissait le même secret : ce n’était que le début…
Personne ne voulait l’admettre, mais l’affluence au temple ne trompait personne.

Les gens avaient peur… et ils ne savaient pas de quoi.

Le lendemain, un bateau de transport dépose dans cette charmante bourgade un groupe de mystique, les adeptes d’Amroth.

Ces gens, habillés de robe de moine simple et sans apparat, proclament alors que leur dieu, Amroth le tout puissant, est venu pour les sauver.
Ils expliquent que la guerre approche, que ce qui est arrivé à leur dieu du soleil n’est que le commencement.
Ils doivent s’armer, se préparer à se battre pour défendre leur terre.

Il va s’en dire que l'Église voit d’un très mauvais oeil ces blasphémateurs!

La garde est dépêchée sur place pour les arrêter, mais leur discours trouve dans les gens choqués par le phénomène de la veille, une oreille attentive!

Le Père Diotes, gérant du temple d’Altaor alerte Monseigneur Cagouh, qui bien sûr demande l’intervention des forces armées… enfin si on peut appeler comme cela une 50aine de gardes.

Ne voulant pas causer plus de trouble, le groupe accepte de se retirer et d'arrêter leur prosélytisme, sans cacher que d’autres malheurs allaient arriver.

Et cela ne tarda pas...

Le lendemain, le tonnerre gronde dans le ciel, sans pluie, sans éclairs.
La voûte céleste semble se fendre sous les coups de géants invisibles.

Et d’un coup, tombant du ciel, et surtout d’on ne sait où, des objets, coffres, tables, armoires…. puis des briques, des toits , des chariots, et pour finir, des rochers, des arbres, des blocs de glace…
Puis le silence, puis un immense bruit, un grondement terrible, sec, provenant de toute part.

Quelques heures plus tard, quand la peur s’est estompée, les gens sortent de chez eux pour constater les dégâts de leur ville.
Des crieurs hurlent que la mer a disparu, que des montages sont apparues au nord est....

Le monde a changé, comme si on avait forcé l’assemblage d’un puzzle, sans se soucier des pièces.

Le monde est brisé.

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