Résumé Danse Macabre

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Résumé Danse Macabre

27 sept. 2020, 10:27

Résumé de notre première partie du 25 septembre 2020

Nous débutons par le scénario Danse Macabre, scénario de 2004 de la 3ème édition de Maléfices.


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Les personnages

Gabriel Lebeau, officier d’active de 40 ans, a fait sa carrière dans l’infanterie de marine et a bourlingué dans les colonies. C’est un officier brillant et remarqué. Il a intégré depuis peu le Ministère de la Guerre. Il est toujours célibataire, il préfère jouir de multiples conquêtes. C’est un républicain modéré mais il pense surtout à lui et à son avancement.

Jocelin Clayrac est un peintre symboliste de 30 ans. Il retranscrit ses rêves en peinture. Il est d’ailleurs persuadé que les esprits lui parlent. C’est un gros travailleur mais peu de gens apprécie son travail, excepté Louis Lemaréchal qui lui a acheté quelques toiles. Il partage l’antipathie générale de son milieu pour la soutane renforcée par les brimades reçues à l’école religieuse.

Dr Paul Delzenne, médecin militaire de 46 ans, est revenu depuis peu des colonies pour exercer dans le civil à la Salpêtrière. Il est très reconnu dans son métier et a parcouru le monde. Il a notamment une expérience marquante en Guyane où il a vu à l’œuvre des pouvoirs surnaturels qui ont fait vaciller le peu de foi qui lui restait. Il déteste l’injustice dont sont victimes les indigènes. Il a un goût certain pour l’art. Il dispose désormais d’une épouse amérindienne qui l’a accompagné à Paris. A son retour à Paris, il a repris contact avec le Dr Ernest Ledroit, un ami de la faculté de médecine, qui s’est réinstallé comme généraliste à Paris après une carrière en Suisse. Ernest l’a introduit auprès de son ami Louis Lemaréchal.

Paul Dessaule, 22ans, est un étudiant prometteur à la Faculté des Sciences, licencié de chimie. Sûr de lui et doté d’une autorité naturelle, il plaît aux femmes. Il a hérité de sa famille catholique traditionnelle d’un respect pour la loi et l’uniforme. Ses parents pensant qu’un homme doit subvenir à ses besoins et peu ravis qu’il ait choisi les Sciences ne le financent pas et il se retrouve à allumer les becs à gaz pour la Ville pour payer sa chambre de bonne. Il a croisé récemment par hasard Louis Lemaréchal une connaissance de ses parents. Ce dernier a pris l’étudiant en sympathie et a décidé de l’aider financièrement.

Le dîner chez Louis Lemaréchal

Nos quatre compères ont reçu une invitation de Louis Lemaréchal pour un dîner à son domicile le 2 novembre (1902). Il a promis dans son carton d’invitation que la Mort révèlerait ses secrets et précise de venir en tenue de soirée. Dans ce cossu appartement de la rue des Ecoles, Maximilien le majordome reçoit les convives, leur ôte leur manteau et leur chapeau et les conduit à M. et Mme Lemaréchal. Louis est un homme d’affaires dans la quarantaine, volubile et un brin provocateur. Il aime collectionner l’art et les beaux objets. Son épouse Estelle est plus jeune, elle est plus effacée et semble fragile. Elle paraît très complice avec le Dr Ernest Ledroit, convive de ce repas, un ami personnel de Louis Lemaréchal, plus froid et pince sans rire que Louis. L’abbé Merle est le curé de la paroisse, il est gai, ouvert et n’hésite pas à blaguer. Il réagit plutôt bien aux piques des convives, peu cléricaux dans leur ensemble.

Louis Lemaréchal promet à leur arrivée une surprise pour la fin de soirée. Il la dévoilera au cours du repas. De passage à Londres, il a assisté à une très impressionnante séance de spiritisme par une médium célèbre, Mira Maïovski. Cette dernière étant de passage à Paris, il l’a invitée à faire une séance ce soir à son domicile. Le dîner est par ailleurs très convivial et la médium se faisant attendre, Estelle joue la Danse Macabre de son ami Camille Saint-Saëns, et Ernest Ledroit chante.

La séance de spiritisme

Mira finit par arriver. C’est une petite femme osseuse habillée tout en noir. Elle parle avec un fort accent d’une origine indéfinissable. Elle se vante de parler 13 langues et d’avoir puisé son savoir en entrant en contact avec l’esprit d’un pharaon et d’un négus d’Abyssinie. Louis fait quelques plaisanteries, elle le recadre fermement, menaçant de quitter les lieux. L’hôte s’excuse. Dans le salon à la décoration stupéfiante, on s’installe enfin autour du guéridon. Seules quelques bougies éclairent la pièces, Mira ferme les yeux. Elle s’adresse d’abord à Paul Delzenne, elle lui parle dans la langue dans son épouse, prétendant être son beau-frère décédé. Elle se tourne ensuite, toujours les yeux dans le vague, vers Gabriel. Elle prend la voix d’une femme qui indique être morte en couche du fils de Gabriel. Elle se plaint qu’il l’ait abandonnée. Elle se tourne ensuite vers Jocelin. Elle prétend être l’esprit de David. Aux noms de tous les esprits artistes, il exprime sa colère contre l’œuvre du symboliste. Il le menace d’être poursuivi par les esprits. Devant Paul Dessaule, elle prétend être Lavoisier et encourage le jeune étudiant. Elle se tourne enfin vers Estelle et crie : Estelle serait entourée d’esprits et voit sur elle le marque de la Mort. Furieux Ernest Ledroit se lève et réclame l’arrêt de cette mascarade. Il s’occupe d’Estelle Lemaréchal à deux doigts de s’évanouir. Mira est offusquée d’être traitée ainsi, elle se lève et quitte les lieux. Jocelin parvient néanmoins à obtenir son adresse, l’hôtel Reine Victoria.

Le meurtre

Le Docteur Ernest Ledroit administre un calmant à Estelle et donne son congé. Les autres convives prennent un dernier cognac dans le salon avant de partir. Il est fort tard (presque deux heures du matin) et ils ont quelques difficultés à trouver des fiacres. Alors qu’il passe dans la rue Sommerard, ils entendent des bruits de pas, une femme seule s’éloigne et tourne à la première rue. Chose étrange, la porte du musée de Cluny est ouverte. Ils entendent deux coups de feu et un cri de douleur. Gabriel se précipite vers la femme, elle semble s’être évanouie dans la rue. Paul Delzenne court vers le musée de Cluny. Il voit un corps allongé, en s’approchant, il voit que c’est son camarade le Dr Ledroit. Celui-ci a deux impacts de balles, il susurre à Paul avant de mourir « Malédiction, la danse Macabre ! ».

Paul Dessaule l’étudiant entend un bruit de pétarade, une automobile. Une De Dion Bouton s’éloigne des lieux. Il ne parvient qu’à relever un 4 sur l’immatriculation. Gabriel furète et trouve un agent de police sur le Boulevard Saint Michel. Il lui explique qu’il y a eu un meurtre et l’amène à Cluny. Sur les entrefaites, le gardien du musée sort de sa loge et découvre les deux Paul penchés sur le cadavre. Il prend peur et revient avec un fusil de chasse. Il semble un peu simplet car il pense qu’ils sont des cambrioleurs et des assassins. Heureusement, l’agent de police et Gabriel arrivent sur les lieux.

Jocelin retourne vers la Rue des Ecoles pour profiter de téléphone de M.Lemaréchal mais l’immeuble est clos. Il hurle, de nombreux voisins ouvrent leur volet. Un agent de police finit par arriver. Comme il est courant du meurtre, il ramène Jocelin au musée.

La Tour pointue

Le quai des orfèvres est prévenu et arrive le commissaire Florimond Barroux à bord d’une de Dion Bouton. Il est accompagné de quelques hommes. Les policiers découvrent un deuxième corps à l’intérieur du musée. Nos compères sont écartés mais ils ont le temps de voir qu’il s’agit d’un homme dont les vêtements sont usés. Arrivent sur les lieux le conservateur du musée, le grand et dégingandé M.Darcel, et un journaliste du Crépuscule, Henri Mandrau. Barroux décide d’embarquer tous les témoins pour les interroger à la « Tour Pointue » (le 36). En sortant, le Commissaire bouscule un clochard que Paul Dessuale reconnaît comme Bibi la Purée, très connu des étudiants du quartier latin. Furieux, Barroux le fait le coffrer.

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Au Quai des orfèvres, Barroux interroge nos compères. Il secoue plus les hommes du comme que le docteur et l’officier mais laisse partir tout le monde après avoir pris leur déposition. Il est très tard quand tout le monde rentre chez soi.
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Re: Résumé Danse Macabre

25 oct. 2020, 11:42

Résumé de notre partie du 23/10 sous Discord

Le 3 novembre 1902

Chacun se lève en ce lundi 3 novembre plus ou moins fatigué pour reprendre ses occupations. Paul Dessaule (l’étudiant) profite d’être dans le quartier latin pour passer au musée de Cluny. Il voit dans la cour du musée le directeur discuter avec deux policiers. Il s’approche et écoute la conversation. 1 seul objet est manquant, « La Danse macabre de Preuilly », qui d’après le directeur n’est pas l’objet ayant le plus de valeur du musée, loin de là. Il finit par discuter avec le Directeur qui tient un prospectus dans ses mains. Paul l’interroge à ce sujet : il s’agit d’un prospectus pour une conférence à l’Ecole des Beaux-Arts sur les Danses Macabres avec deux conférenciers prestigieux.

Alors que Paul Delezenne se prépare pour partir à la Salpêtrière, son domestique lui annonce la visite de Louis Lemaréchal. Ce dernier n’a pas enlevé son manteau et lui explique que Ernest Ledroit lui avait prêté un livre qu’il devait lui rendre hier. Ernest étant parti précipitamment, il est passé ce matin à son domicile et il n’y avait personne. Louis devant partir en Normandie pour ses affaires, il demande à Paul de lui remettre. Paul est obligé d’apprendre à Louis que son ami Ernest est décédé et de lui expliquer dans quelles circonstances. Louis semble touché mais parvient à garder contenance. Il demande au médecin de le tenir informé de la date de l’enterrement. Il laisse le livre chez Paul. Il s’agit du’ne édition bon marché de 20 ans après d’Alexandre Dumas.

Jocelin Clayrac quitte son atelier de bon matin pour se rendre à l’hôtel de Mira Maïovsky dans le 17ème arrondissement. Il y arrive à 10h et il est obligé de soudoyer le réceptionniste pour qu’il la contacte. Elle ne se lève jamais d’aussi bon matin. Elle finit par descendre rencontrer Jocelin vers 11h15. Elle minaude un peu et se fait inviter au restaurant. Jocelin demande à Mira si elle peut contacter l’esprit du Dr Ledroit. Elle indique que cela doit pouvoir se faire, les chances de contacter l’esprit seront largement supérieures au domicile du défunt. Les risques sont d’après elles importants, les esprits des morts par balle sont généralement agressifs. 50 Francs seraient un minimum pour l’énergie qu’elle devrait y mettre.

Gabriel se rend au ministère des armées et travaille toute la journée.

Paul de retour du envoie des télégrammes aux autres convives de la veille pour les inviter à son domicile. Devant un cognac et un cigare, il leur montre le livre. Ces derniers trouvent à l’intérieur du livre une lettre. Elle est destinée à Ernest Ledroit et son rédacteur parle avec style d’une dispute ayant opposé Ernest ledroit et lui. Elle est signée Alexandre Wanegffelen. L’assemblée décide de se rendre à la conférence où ce Alexandre Wanegffelen doit justement discourir.

A la conférence

Nos compères se rendent en fiacre à l’Ecole des Beaux-Arts. Dans l’amphithéâtre, l’assistance est clairsemée, mais ils remarquent la présence d’Estelle Lemaréchal accompagnée d’un homme plus âgée, du commissaire Barroux et derrière l’estrade du conservateur du musée de Cluny, M.Darcel.

Paul Delzenne entreprend de renseigner le commissaire Barroux sur Mira Maïovsky ? Il lui glisse qu’elle était présente à la soirée et qu’ils ont aperçu une femme sortir du musée. Il lui indique que Jocelin sait où elle loge. A l’entracte Barroux ira interroger Jocelin qui lâche l’adresse de la médium.

L’homme qui accompagne Estelle Lemaréchal est Camille Saint Saëns lui-même. Il est intéressé par le sujet des Danses Macabres, forcément.

Le premier intervenant est chargé de dresser le contexte historique des Danses Macabres. Cet éminent professeur de l’université de Charleroi dresse un portrait bien noir du Moyen-Âge avec une certaine éloquence. La pause entre les deux intervenants s’éternise, Darcel est obligé d’annoncer que le deuxième conférencier Alexandre Wanegffelen n’est pas encore arrivé puis d’annuler la conférence. Les quelques étudiants présents sortent bruyamment. Estelle semble au plus mal, Camille de Saint Saëns la raccompagne. Paul propose ses services mais Camille le rassure, Estelle est juste inquiète pour Alexandre Wanegffelen qu’elle connaît.
A l’intérieur les affaires s’enveniment. Darcel et Pirenne sont attaqués sur leurs sources et leurs méthodes par des historiens plus conservateurs, pour ne pas dire ultramontains. Les insultes commencent à fuser. Nos compères préfèrent s’éclipser et trouver une bonne brasserie sur le Boulevard Saint Germain pour discuter des événements.

L’abbé Merle ne sait pas voler

Alors qu’ils s’approchent du boulevard, ils entendent un cri et un bruit sourd. Bientôt, un attroupement a lieu devant l’église Saint Germain des Près. Une de Dion Bouton déboule et slalome entre les fiacres, tous feux éteints. Trois personnes sont à bord. A l’église, nos compères découvrent stupéfaits que l’attroupement se presse autour d’un corps, c’est l’abbé Merle, écrasé en bas de son clocher. Avant de rendre l’âme, il prononce « Wanegffelen ». Gabriel et Jocelin aperçoivent une femme vêtue de noir entrer dans le jardin de l’église. Ils se précipitent à sa poursuite. Jocelin renverse la bonne du curé qui sortait en robe de chambre du presbytère. Gabriel la perd. Il sent dans le jardin une forte odeur de cannelle. La bonne découvre le corps de l’abbé, elle est inconsolable. Elle affirme qu’elle avait laissé l’ecclésiastique en compagnie de deux policiers : un petit très laid et un grand corpulent avec des favoris mal taillés. Jocelin et Paul Dessaule décide de fouiller le clocher. Il trouve des traces de lutte et une chevalière bon marché aux initiales « JC ». Le commissaire Barroux arrive. Il semble de méchante humeur. La prune que lui offre la bonne le déride un peu. Il interroge les témoins dont nos compères et les laissent partir.

4 Novembre

Le journal du matin leur apprend que le clochard qui avait bousculé Barroux a été libéré et qu’il a pu donner des informations intéressantes à la Police. Nos compères décident de se retrouver à l’université en fin d’après-midi pour trouver ce Bibi la Purée. Jocelin en sortant de son atelier s’aperçoit qu’il est suivi par un petit bourgeois maladroit. Il en fait part aux autres lorsqu’ils se retrouvent dans l’université de Paul. Ils décident de lui tendre un piège. Pendant qu’il suit Jocelin, Gabriel se cache et arrive par derrière avec son sabre. Le pauvre homme explique que Mira Maïovsky lui a dit que Jocelin était possédé par un esprit malin et qu’il fallait l’immerger pour qu’il soit libéré. Gabriel prend son nom et son adresse et le laisse partir non sans lui avoir asséner un coup de pied dans le fondement.

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Les compères trouvent Bibi la Purée dans les jardins de Cluny. Il lui offre une bouteille de jaja, ce qui le met dans une humeur causante. Bibi leur apprend qu’on lui a présenté le deuxième macchabées. Il le connaissait, c’était Gilles Berton, le mec de la belle Juliette. C’est une très belle blonde qui se produit au cabaret Mortis Carmina, rue des Bernardins.
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Nos compères se rendent au Mortis Carmina qui est en train d’ouvrir alors que la nuit tombe. Ce cabaret propose une ambiance (faussement) médiévale dans sa cave. Il se remplit rapidement et le public semble surchauffé. Jocelin et Paul y croisent les époux Lemaréchal. Louis a l’air de s’amuser mais Estelle est très mal à l’aise. Après un numéro de magie sifflé par le public, Juliette habillée d’une robe de noble du Moyen âge entre en scène et commence à chanter un répertoire typique du quartier latin. Alors qu’elle commence « La pension des dames Duplantin », les hommes de l’assistance s’excite et trépigne. La belle Juliette commence à s’effeuiller et termine la chanson en petite culotte. Elle l’arrache d’un coup laissant découvrir… sa ceinture de chasteté. S’ensuit une ronde insensée qui entraîne le public. Estelle se sent mal et le couple Lemaréchal s’éclipse.

Jocelin et Paul parviennent à soudoyer l’ouvreuse pour qu’elle les introduise dans la loge. Juliette les reçoit sans enthousiasme mais quand ils lui apprennent le décès de Gilles Berton, elle fond en larmes. C’est son ex et elle espérait le récupérer. Elle a même gardé la clé de son appartement. S’il était dans un mauvais coup, cela doit être la faute de Rossignol, un gars louche que Gilles fréquentait.

Au domicile de Berton

Les compères lui demandent de l’accompagner au domicile de Gilles Berton. Dans un immeuble décati, Gilles habite un appartement au premier. Ils ont la surprise de découvrir que la porte est entrouverte et Gabriel remarque qu’une lumière a été éteinte à leur arrivée. Il entre dans l’appartement sabre au clair. De la pièce en face du couloir d’entrée surgit un homme grand et enrobé aux favoris mal taillés. Il tient une matraque. De la pièce de gauche, un homme brandit un pistolet ordonnant à Gabriel de se calmer. Celui-ci utilise son sabre et l’homme tire. S’ensuit une mêlée indescriptible ou tout le monde participe et plusieurs coups de feu sont tirés. Le gros homme parvient à s’échapper mais le tireur est neutralisé et attaché. Gabriel est blessé par balle, Paul Delzenne a fait une chute du premier étage.
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Re: Résumé Danse Macabre

21 nov. 2020, 19:32

Résumé de notre partie du 20 novembre 2020 sous Discord

Au domicile de Berton (suite)

Nos amis entendent que la police arrive. Le forban qu’ils ont attaché semble ne pas vouloir sortir de l’inconscience malgré les claques de Jean Dessaule. Jean Delzenne s’occupe de Gabriel et tente d’effectuer les premiers soins avec ce dont il dispose mais une hospitalisation semble nécessaire. Jocelin Clayrac entre avec Juliette dans l’appartement. Désordre et saleté règnent en maître chez feu Gilles Berton. Jocelin fouille et trouve bientôt une lettre avec du rouge à lèvre sur l’enveloppe. Alors qu’il s’apprête à la lire, Juliette lui arrache des mains et là c’est le drame ! Après avoir appris la mort de son ex, la pauvre se rend compte qu’il la trompait avec une autre. C’est la fontaine à larmes qui s’enclenche, Jocelin sert de mouchoir.

La police intervient enfin. Le commissaire Barroux fait partie des membres de la maréchaussée. Il accepte d’emmener Gabriel Lebeau à la Salpêtrière, non sans peur de tâcher les fauteuils de sa de Dion Bouton. Sur la route, le commissaire Barroux enjoint Paul Delzenne qui accompagne Gabriel à ne pas se mêler de l’enquête. Paul confie Gabriel à ses collègues et rentre à son domicile.

Alors que la police interroge Jocelin Clayrac et Paul Dessaule et s’occupe du larron, Paul remarque une lettre sur la table et un papier dans la poche d’une veste. Il s’en empare et tente de les lire discrètement mais le policier s’emporte : « ce sont des pièces à conviction, laissez ça». Jocelin tente de capter l’attention du policier en parlant de la lettre qu’il a trouvée et par là-même réactionnant le moulin à larmes. Paul en profite pour lire la lettre et le mot. La lettre est destinée à Gilles Berton, elle est signé d’Alexandre Wanegffelen qui tente de façon peu explicite de convaincre Gilles d’abandonner le projet de voler la Danse Macabre de Preuilly. Elle a été postée à Taverny. Le mot est bref : « Rendez-vous mercredi soir aux pieds d’Aliénor, Signé Rossignol ».

Il est deux heures du matin quand les policiers laissent partir Paul et Jocelin. Paul rentre ensuite à son domicile, Jocelin raccompagne la belle et triste Juliette. Ils passent la nuit ensemble.

5 novembre

Paul Dessaule se réveille avec de la fièvre et Jocelin avec des ganglions. Ils se rendent au domicile de Paul Delzenne où celui-ci les a invités à déjeuner. Il ne diagnostique que des petits ennuis hivernaux pour l’étudiant et le peintre. Ils décident de se rendre à Taverny pour cherche la trace de Wanegffelen. Au Café de la Gare de Taverny, ils apprennent que Wanegffelen est un prêtre jésuite très cultivé, connu dans la ville, car il en est originaire. Il y est rentré récemment du fait du décès de sa mère. Il doit certainement loger dans la ferme familiale sur la route d’Auvers sur Oise. Nos amis s’y rendent en fiacre, ils y trouvent une demeure extrêmement propre, rangée et bardée de signes extérieures de religion : croix, chapelet, portraits de la vierge. La porte est ouverte mais la maison est vide d’occupant. Le bureau détonne par rapport à l’ordre qui règne dans la maison, des feuillets, des livres, des revues s’y entassent. Ils y découvrent le texte de la conférence qu’Alexandre Wanegffelen devait donner sur la Danse Macabre de Preuilly.

Ils lisent également une lettre reçue de l’abbé Merle dans laquelle en des termes très paternels, l’abbé réconforte le père Wanegffelen qui semble souffrir de doutes quant à sa foi. Les compères rentrent à Paris. Ils ne connaissent que deux Aliénor à Paris, le vase d’Aliénor et la statue d’Aliénor au jardin du Luxembourg. Paul Delzenne penche plutôt pour une employée du Mortis Carmina.

Les pieds d'Aliénor

Jocelin retrouve donc Juliette avant qu’elle ne se rende au cabaret et l’y accompagne. Elle est très heureuse de cette visite. Elle confirme qu’elle ne connaît aucune Aliénor. Alors que Jocelin et Paul Delzenne quittent Juliette et remontent le Boulevard Saint Michel, le videur du Mortis Carmina aborde Jocelin et le menace. S’il fait du mal à Juliette, il lui refera le dentier.

Paul Dessaule arpente la salle du Louvre où est exposé le vase d’Aliénor. Il doit quitte à la fermeture du musée à 19h. Les trois compères se retrouvent au jardin du Luxembourg alors que les derniers passants quittent les lieux. Un homme est allongé sur un banc et produit un grognement. Paul Delzenne l’examine, il n’en croit pas ses yeux, l’homme a tous les symptômes de la peste bubonique. Paul Dessaule fouille l’homme, il porte une carte d’identité au nom de Jean Rossignol.

Paul Delzenne emmène tout le monde à la Salpêtrière. Jocelin Clayrac, Paul Dessaule et Jean Rossignol sont mis à l’isolement. Des prélèvements sont effectués et examinés au microscope. Aucune trace du bacille de la peste et pourtant Jean Rossignol reste inconscient avec tous les signes extérieurs de la maladie. Jocelin et Paul restent légèrement fiévreux. Nos compères sortent de la Salpêtrière à 22h.
Paul Delzenne a appris entre temps que son épouse a cherché à le joindre toute la journée. Il appelle chez lui et tombe sur son domestique. Alors que son épouse était parti aux halles avec la cuisinière, des hommes se présentant comme policier se sont présentés. Nestor leur a ouvert et dès qu’il a eu le dos tourné, ces derniers l’ont assommé et attaché. Ils ont mis la maison sens dessus dessous. Ils ont ensuite laisser une carte de visite d’un certain Charles Legros leur proposant un rendez-vous le soir même au Langham hôtel dans le quartier de l’Arc de Triomphe. Paul appelle le commissaire Barroux et lui explique la situation. Barroux propose d’appréhender l’individu. Surtout que le docteur n’intervienne pas !

Legros cueilli

Nos trop compères se rendent sur place pour voir l’action des policiers. Ces derniers ressortent de l’hôtel avec 4 hommes menottés. Un seul est un bourgeois. Alors que Paul s’approche pour discuter avec le commissaire Barroux, Charles Legros se lève et glisse à l’oreille de Paul Delzenne qu’il sera bientôt libre et qu’il offre 2000 francs pour la Danse Macabre.

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Nos compères décident de finir la nuit en visitant le domicile de Rossignol. Le petit appartement est un infâme gourbi qui sent l’opium froid et la crasse. Nos compères y trouvent un 8 mm et des « bleus » du commanditaire du vol de la Danse Macabre, un certain « Grouchy ». Nos amis rentrent chez eux sauf Jocelin qui se fait héberger chez Juliette. Paul Dessaule a la désagréable surprise de trouver son appartement retourné, les malotrus ont même uriné sur ses livres de Chimie et ont laissé la carte de visite de Charles Legros.

Estelle malade

Le lendemain Paul Dessaule envoie un télégramme à Jocelin chez Juliette pour le prévenir du risque que son domicile ait été visité. Les deux amants se rendent à l’atelier de Jocelin. Il est également retourné et certaines toiles éventrées. Juliette semble préférer les toiles déchirées.

Pendant ce temps, Paul Delzenne va à la Salpêtrière et apprend le décès de Rossignol. Il a une visite inattendue, Louis Lemaréchal lui « dépose » Estelle qui souffre de toux et de fièvre. Il la confie à Paul, ayant une journée fort chargée. Paul l’examine et reconnaît les symptômes de la peste. Estelle le supplie de retrouver Alexandre Wanegffelen. Les jésuites ont été expulsés de son lieu de résidence habituel et elle ne sait pas où il est. Alexandre était le patient d’Ernest Ledroit, peut être ce dernier possède dans ses dossiers l’adresse où Alexandre a pu se réfugier à Paris. Paul appelle Simone qui accepte que Paul fouille les dossiers des patients de son mari décédé.

Paul s’y rend avec Jocelin et Paul Dessaule, arrivés sur les entrefaites. Il trouve en effet un dossier concernant le prêtre qui apparemment connaissait des dépressions chroniques. Il est indiqué qu’il a effectué dans les années 90 une retraite au Grand Séminaire de Versailles avant de devenir prêtre. Nos amis appelle l’institution religieuse et ils apprennent que l’insaisissable Wanegfellen y séjourne.
Ils se précipitent à Versailles. Alexandre semble prendre leur récit avec fatalisme jusqu’à ce qu’il mentionne qu’Estelle est malade. Il devient alors hystérique exigeant un départ immédiat pour la Salpêtrière. Sur la route du retour à Paris, il explique à nos amis que la Danse Macabre de Preuilly a été créé pour punir les pécheurs mais que finalement tout le monde pèche.

Alors qu’ils arrivent à la Salpêtrière, ils croisent la Panhard Levassor de Louis Lemaréchal. Paul Delzenne apprend de l’infirmière en chef que Louis Lemaréchal a débarqué pour récupérer son épouse . Quand elle lui a dit qu’elle devait rester à l’hôpital, il a sorti un pistolet menaçant le personnel et enlevant sa femme. Wanegfellen enjoint nos compères à se rendre au musée de Cluny.

Danse avec la Mort

Ils s’y introduisent par effraction. Les époux Lemaréchal sont bien là, dans la chapelle de l’Hôtel de Cluny. Estelle semble agoniser, Louis les a entendu et les menace de son pistolet. Il semble fou de joie. Le petit tryptique maudit est posé sur le sol avec une bougie pour l’éclairer. Les personnage de la Danse macabre semble se mouvoir. « Je lui offre une vie pour jamais la revoir ». Nos amis distinguent au fond de la chapelle une belle femme habillée de noir et exhalant une forte odeur de cannelle.

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Jocelin Clayrac profite que Louis Lemaréchal se retourne vers elle pour donner un coup de pied dans le bras de l’homme d’affaires et le désarmer. Mais la dame approche et se visage se liquéfie. C’est bientôt un squelette qui entraîne les personnes présentes dans une danse. « Veux tu me suivre beau danseur » susurre-t-elle aux personnes présentes. Paul Delzenne parvient à se persuader que tout ça n’est qu’illusion et voit ses camarades et les époux Lemaréchal se tordre au sol. La dame en noir en revanche est apparue derrière lui et lui dit qu’elle ne repartira pas sans une âme. Paul Delzenne s’empare du pistolet de Louis Lemaréchal et lui tire en pleine poitrine. Estelle Lemaréchal, Jocelin Clayrac et Paul Dessaule reprennent conscience. Ils n’ont plus aucun signe de maladie.

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