Résumé...la suite
Publié : 14 avr. 2015, 14:04
Résumé de la Séance du 10/04
En cette fin d’hiver, nos héros accompagnent leur jarl Hrolf Knudsson à Odense pour les fêtes d’Odhinn. Ils longent la côte ouest de Fyn puis le nord de la forêt qui occupe le centre de l’île.
Problème de préséance
Au bout de trois jours, ils arrivent en vue du lac d’Odense et de la cité du jarl Hord Beinirsson. Leur route croise celle qui vient du Nord avant d’emprunter un pont qui enjambe un énorme fossé creusé par un ruisseau impétueux, le pas d’Odhinn. Nos héros forment l’avant-garde du convoi et alors que Gizur explique aux autres la légende que rappelle un poteau sculpté commémoratif, un berserkr et deux hirdmen arrivent. Ils demandent à nos héros de s’écarter pour laisser passer le jarl Ulversson. Ce nom ne dit rien aux héros, peut-être un jarl de Scanie.
Le convoi du clan Kjari arrive avant celui du bersekr impoli mais ce dernier insiste pour que son jarl ait la préséance quant au passage sur le pont. Il tente de provoquer les héros et notamment son homologue Thorgrimm. Il est décidé de régler ça par un duel oratoire. C’est à Hildr de défendre l’honneur de son jarl. Elle est quelque peu désarmée devant l’habile scalde de Ulversson et elle craque, se retrouvant au bord des larmes. Le convoi du jarl Ulversson passe le premier le pas d’Odhinn devant nos héros, le berserkr les regarde avec un mélange de mépris et de moquerie.
Aux portes d’Odense, le même convoi les bloque, leur discussion avec les gardes de la cité s’éternisant. Nos héros, leur jarl et le convoi finissent par entrer dans la ville où une maison leur est réservée.
A la maison longue
Les hommes se rendent au sauna pour se décrasser et rencontrer gens du coin et voyageurs. Hildr prépare une potion de soins. Tout le monde enfile des vêtements propres et se rend à la maison longue où les attend Hord Beinirsson qui leur fait bon accueil. Son fils Vagn est là mais il semble toujours aussi déprimé.
Alors que tout le monde s’est attablé, entre un groupe où figurent le berserkr et les hirdmen du jarl Ulversson qui paraît enfin en personne. Nos héros peuvent voir la stupéfaction sur les visages de Hord, Hrolf et de nombreux invités. Il s’agit du roi Frodi en personne.
Hord installe son suzerain à ses côtés et les sourires de circonstances s’installent mais nos héros sentent une certaine tension. Le roi tente de la désamorcer en faisant un discours sur la réconciliation.
Irruption au Sacrifice
Trois jeunes femmes tatouées vêtues de peaux de loup entrent dans la pièce entourent le jarl Hord Beinirsson et lui font boire dans une énorme corne puis l’emmène à l’extérieur. L’assistance suit. A l’extérieur, des thralls distribuent des torches et une procession lumineuse s’ébranle jusqu’au sanctuaire au bord du lac.
Les chants et vers scaldiques en l’honneur d’Odhinn se succèdent. Des thralls dont l’ex roi Ari Stiggsson amène un bœuf près d’un bûcher de sacrifice. Les Hommes se taisent bientôt et seuls les meuglements du bovidé rompent le silence de cette nuit claire. Un étrange bruit de cavalcade venu de l’extérieur de la ville se fait entendre. Il est accompagné d’une brume qui se déplace à une vitesse surnaturelle. Gizur va chercher ses armes à la maison longue, Hildr incante. Hildr disperse la brume et apparait alors une centaine de cavaliers vêtus d’armures d’émail noir, casqués et flanqués d’épées aux pommeaux couverts de pierreries. Leurs yeux pleins ont des couleurs étranges. Ce sont des Alfar ! Leur chef, une femme aux longs cheveux rouges, s’avance vers Hord Beinirsson et lui réclame le paiement d’une dette contractée par son père Beinir il y a 50 ans. Devant l’air stupéfait du jarl, elle lui promet ainsi qu’à son clan et sa ville les pires déprédations et une guerre totale.
Hord proteste de sa méconnaissance du pacte et jure d’honorer la dette. La reine alfar se calme et lui donne trois lunes de plus pour s’acquitter. Elle fait mine de quitter Odense avec ses cavaliers. Hildr l’interpelle en la priant de bien vouloir les informer de la nature du parc. La reine répond : « Demandez à Beinir ».
Les völva : l’ancienne et la nouvelle
Alors que les jarls se réunissent pour débattre de la conduite à tenir, nos héros enquêtent sur les Alfar et sur Beinir.
Ils interrogent la vieille Gerda, völva du clan de Hord. Elle n’a plus toute sa tête, mais comme elle mélange présent et passé, ils en obtiennent quelques informations. Ils passent voir également l’actuelle völva du sanctuaire d’Odhinn qui leur raconte ce que la tradition orale dit de Beinir et des Alfar. Ils apprennent par ailleurs que le forgeron Tola était un compagnon de Beinir et lui avait confectionné le pendentif qui lui valait le surnom de Rougecoeur. Le neurasthénique petit-fils de Tola tient la forge. Un hirdman de Hord Beinirsson, Eirik, leur indique que son oncle Gerd était un hirdman de Beinir. Il est toujours vivant et vit sur un ilot de la côte nord de Fyn.
De toutes ces personnes, les héros reconstituent que Beinir eut beaucoup de mal à obtenir un fils malgré trois épouses successives et qu’il en était devenu aigri notamment envers Odhinn. A la surprise générale, sa troisième épouse lui offrit enfin ce fils désiré, mais Beinir semblait toujours aussi taciturne. Il entreprit un voyage en Suède avec son épouse et son fils. A son retour, Beinir semblait changé : plus enjoué, plus attaché à son fils, retrouvant la foi en Odhinn et pris d’une ivresse de raids estivaux. Son épouse décéda peu après son retour. Chaque été fut l’occasion d’expéditions de pillage. C’est d’ailleurs lors de l’une de ses expéditions qu’il trouva la mort, dans un petit village de Suède, Bäkr. Les survivants de l’attaque dont Gerd et Tola l’enterrèrent sur place sur un îlot. A leur retour, Tola refusa de toucher à sa forge et quitta Odense au bout d’une année. Personne ne le revit jamais.
Aucune des personnes interrogées n’a jamais entendu parler d’un quelconque pacte entre Beinir et les Alfar, ni même jamais vu un alfar. Une légende locale raconte que dans la forêt qui occupe le centre de Fyn existe un passage vers Alfheimr. Les héros ont suivi la trace des chevaux des Alfar, elle s’arrête nettement en haut d’une colline qui surplombe Odense.
Plusieurs témoignages troublant concernent le pendentif rouge sang de Beinir. Tola qui l’avait serti le détestait et plusieurs personnes ont parlé de lueur malsaine.
L’ancien hirdman Gerd est retiré sur un îlot accessible à marée basse. Les héros l’amadouent avec de l’hydromel pour lequel il a un fort penchant. Ils proposent à Gerd de les accompagner à Bäkr. Promesse de tonneaux d’hydromel et de mort au combat poussent le vieil à accepter.
De retour à Odense, les héros se voient d’ailleurs officiellement confié par Hord Beinirsson le soin de trouver la nature du pacte entre Beinir et les Alfar. Ils envoient Gerd au sauna et lui achètent de nouveaux vêtements. Beinir leur affecte un navire, son capitaine et 10 marins.
Voyage Voyage
Malgré les dangers de la navigation à cette époque de l’année, nos héros prennent la mer. Le capitaine n’aime pas les poids morts sur son bateau et chacun s’occupe. Hildr lit chaque jour les présages et lance les osselets. Elle prétend avoir fait gagner du temps à l’équipage. C’est le cas de Gizur qui avec l’aide d’Ospak effectue toute sorte de réparations et d’améliorations sur le snekkjar. Ospak comme vigie et Thorgrimm comme rameur se révèlent catastrophiques. Le scalde n’est guère mieux comme diplomate et le snekkjar est fouillé de fond en comble par la marine du Svitjodh. Klemmet s’occupe de Guerd et l’empêche de passer l’arme à gauche.
L’îlot mortuaire
Au bout d’un mois, le bateau arrive en vue du village du Bäkr et de l’îlot où a été enterré Beinir Rougecoeur. L’îlot fait partie d’un petit archipel qui est encore pris dans les glaces. Le snekkjar accoste sur la banquise mais ni Gizur ni Thorgrimm ne parviennent à s’approcher de l’îlot par la glace.
En cette fin d’hiver, nos héros accompagnent leur jarl Hrolf Knudsson à Odense pour les fêtes d’Odhinn. Ils longent la côte ouest de Fyn puis le nord de la forêt qui occupe le centre de l’île.
Problème de préséance
Au bout de trois jours, ils arrivent en vue du lac d’Odense et de la cité du jarl Hord Beinirsson. Leur route croise celle qui vient du Nord avant d’emprunter un pont qui enjambe un énorme fossé creusé par un ruisseau impétueux, le pas d’Odhinn. Nos héros forment l’avant-garde du convoi et alors que Gizur explique aux autres la légende que rappelle un poteau sculpté commémoratif, un berserkr et deux hirdmen arrivent. Ils demandent à nos héros de s’écarter pour laisser passer le jarl Ulversson. Ce nom ne dit rien aux héros, peut-être un jarl de Scanie.
Le convoi du clan Kjari arrive avant celui du bersekr impoli mais ce dernier insiste pour que son jarl ait la préséance quant au passage sur le pont. Il tente de provoquer les héros et notamment son homologue Thorgrimm. Il est décidé de régler ça par un duel oratoire. C’est à Hildr de défendre l’honneur de son jarl. Elle est quelque peu désarmée devant l’habile scalde de Ulversson et elle craque, se retrouvant au bord des larmes. Le convoi du jarl Ulversson passe le premier le pas d’Odhinn devant nos héros, le berserkr les regarde avec un mélange de mépris et de moquerie.
Aux portes d’Odense, le même convoi les bloque, leur discussion avec les gardes de la cité s’éternisant. Nos héros, leur jarl et le convoi finissent par entrer dans la ville où une maison leur est réservée.
A la maison longue
Les hommes se rendent au sauna pour se décrasser et rencontrer gens du coin et voyageurs. Hildr prépare une potion de soins. Tout le monde enfile des vêtements propres et se rend à la maison longue où les attend Hord Beinirsson qui leur fait bon accueil. Son fils Vagn est là mais il semble toujours aussi déprimé.
Alors que tout le monde s’est attablé, entre un groupe où figurent le berserkr et les hirdmen du jarl Ulversson qui paraît enfin en personne. Nos héros peuvent voir la stupéfaction sur les visages de Hord, Hrolf et de nombreux invités. Il s’agit du roi Frodi en personne.
Hord installe son suzerain à ses côtés et les sourires de circonstances s’installent mais nos héros sentent une certaine tension. Le roi tente de la désamorcer en faisant un discours sur la réconciliation.
Irruption au Sacrifice
Trois jeunes femmes tatouées vêtues de peaux de loup entrent dans la pièce entourent le jarl Hord Beinirsson et lui font boire dans une énorme corne puis l’emmène à l’extérieur. L’assistance suit. A l’extérieur, des thralls distribuent des torches et une procession lumineuse s’ébranle jusqu’au sanctuaire au bord du lac.
Les chants et vers scaldiques en l’honneur d’Odhinn se succèdent. Des thralls dont l’ex roi Ari Stiggsson amène un bœuf près d’un bûcher de sacrifice. Les Hommes se taisent bientôt et seuls les meuglements du bovidé rompent le silence de cette nuit claire. Un étrange bruit de cavalcade venu de l’extérieur de la ville se fait entendre. Il est accompagné d’une brume qui se déplace à une vitesse surnaturelle. Gizur va chercher ses armes à la maison longue, Hildr incante. Hildr disperse la brume et apparait alors une centaine de cavaliers vêtus d’armures d’émail noir, casqués et flanqués d’épées aux pommeaux couverts de pierreries. Leurs yeux pleins ont des couleurs étranges. Ce sont des Alfar ! Leur chef, une femme aux longs cheveux rouges, s’avance vers Hord Beinirsson et lui réclame le paiement d’une dette contractée par son père Beinir il y a 50 ans. Devant l’air stupéfait du jarl, elle lui promet ainsi qu’à son clan et sa ville les pires déprédations et une guerre totale.
Hord proteste de sa méconnaissance du pacte et jure d’honorer la dette. La reine alfar se calme et lui donne trois lunes de plus pour s’acquitter. Elle fait mine de quitter Odense avec ses cavaliers. Hildr l’interpelle en la priant de bien vouloir les informer de la nature du parc. La reine répond : « Demandez à Beinir ».
Les völva : l’ancienne et la nouvelle
Alors que les jarls se réunissent pour débattre de la conduite à tenir, nos héros enquêtent sur les Alfar et sur Beinir.
Ils interrogent la vieille Gerda, völva du clan de Hord. Elle n’a plus toute sa tête, mais comme elle mélange présent et passé, ils en obtiennent quelques informations. Ils passent voir également l’actuelle völva du sanctuaire d’Odhinn qui leur raconte ce que la tradition orale dit de Beinir et des Alfar. Ils apprennent par ailleurs que le forgeron Tola était un compagnon de Beinir et lui avait confectionné le pendentif qui lui valait le surnom de Rougecoeur. Le neurasthénique petit-fils de Tola tient la forge. Un hirdman de Hord Beinirsson, Eirik, leur indique que son oncle Gerd était un hirdman de Beinir. Il est toujours vivant et vit sur un ilot de la côte nord de Fyn.
De toutes ces personnes, les héros reconstituent que Beinir eut beaucoup de mal à obtenir un fils malgré trois épouses successives et qu’il en était devenu aigri notamment envers Odhinn. A la surprise générale, sa troisième épouse lui offrit enfin ce fils désiré, mais Beinir semblait toujours aussi taciturne. Il entreprit un voyage en Suède avec son épouse et son fils. A son retour, Beinir semblait changé : plus enjoué, plus attaché à son fils, retrouvant la foi en Odhinn et pris d’une ivresse de raids estivaux. Son épouse décéda peu après son retour. Chaque été fut l’occasion d’expéditions de pillage. C’est d’ailleurs lors de l’une de ses expéditions qu’il trouva la mort, dans un petit village de Suède, Bäkr. Les survivants de l’attaque dont Gerd et Tola l’enterrèrent sur place sur un îlot. A leur retour, Tola refusa de toucher à sa forge et quitta Odense au bout d’une année. Personne ne le revit jamais.
Aucune des personnes interrogées n’a jamais entendu parler d’un quelconque pacte entre Beinir et les Alfar, ni même jamais vu un alfar. Une légende locale raconte que dans la forêt qui occupe le centre de Fyn existe un passage vers Alfheimr. Les héros ont suivi la trace des chevaux des Alfar, elle s’arrête nettement en haut d’une colline qui surplombe Odense.
Plusieurs témoignages troublant concernent le pendentif rouge sang de Beinir. Tola qui l’avait serti le détestait et plusieurs personnes ont parlé de lueur malsaine.
L’ancien hirdman Gerd est retiré sur un îlot accessible à marée basse. Les héros l’amadouent avec de l’hydromel pour lequel il a un fort penchant. Ils proposent à Gerd de les accompagner à Bäkr. Promesse de tonneaux d’hydromel et de mort au combat poussent le vieil à accepter.
De retour à Odense, les héros se voient d’ailleurs officiellement confié par Hord Beinirsson le soin de trouver la nature du pacte entre Beinir et les Alfar. Ils envoient Gerd au sauna et lui achètent de nouveaux vêtements. Beinir leur affecte un navire, son capitaine et 10 marins.
Voyage Voyage
Malgré les dangers de la navigation à cette époque de l’année, nos héros prennent la mer. Le capitaine n’aime pas les poids morts sur son bateau et chacun s’occupe. Hildr lit chaque jour les présages et lance les osselets. Elle prétend avoir fait gagner du temps à l’équipage. C’est le cas de Gizur qui avec l’aide d’Ospak effectue toute sorte de réparations et d’améliorations sur le snekkjar. Ospak comme vigie et Thorgrimm comme rameur se révèlent catastrophiques. Le scalde n’est guère mieux comme diplomate et le snekkjar est fouillé de fond en comble par la marine du Svitjodh. Klemmet s’occupe de Guerd et l’empêche de passer l’arme à gauche.
L’îlot mortuaire
Au bout d’un mois, le bateau arrive en vue du village du Bäkr et de l’îlot où a été enterré Beinir Rougecoeur. L’îlot fait partie d’un petit archipel qui est encore pris dans les glaces. Le snekkjar accoste sur la banquise mais ni Gizur ni Thorgrimm ne parviennent à s’approcher de l’îlot par la glace.