Voici le résumé de notre séance du 9 octobre
Derniers instants dans le Transécryme
Plus que quelques heures avant d’arriver à la gare de Venice, située à Méandre. Melchior semble souffrir et reste alité la plupart du temps. Claire joue, souvent avec sa poupée d’ailleurs. Elle semble apprécier la compagnie de Dédé. Ce dernier et Tils vont voir les conducteurs du train. Ceux-ci les accueillent et les remercient chaleureusement. Ils souffrent moins mais toussent toujours autant. Les conducteurs offrent aux passagers des petites représentations de la locomotive en métal : un signe d’amitié pour tous les employés du Transécryme.
De son côté, Alexane récupère l’adresse de l’hôtel d’Armelle. Viktor et Kalliopè récupèrent une lettre de la main de la cantatrice pour obtenir des places gratuites pour l’un de ses concerts. Antyova a un dernier coït avec le garde du corps.
Arrivée à Méandre
Méandre est une petite zone émergée à 5 kilomètres de Venice. La cité des doges ayant refusé que le train bruyant et salissant passe par la ville, une immense gare appelée la Porte Verte fut installée à Méandre. Les voyageurs y passent une quarantaine de 3 jours avant d’être accepté en ville.
Nos voyageurs peuvent admirer l’immense porte d’entrée de la gare où de multiples traverses eiffeliennes débouchent. Cette porte est couronnée d’un immense dôme de cuivre qui donne son nom à la gare. Les quais se superposent sur plusieurs étages. Le fracas des chaudières et des roues métalliques est assourdissant.
De nombreux voyageurs descendent du Transécryme et rapidement des files se forment. Des miliciens de Méandre qu’Antyova juge mal équipés se faufilent pour inspecter les wagons. Alexane qui a confié ses bagages à un jeune homme à la casquette grise trouve cela inhabituel. Nos voyageurs remarquent bientôt que les miliciens interdisent l’accès au hall central de la gare ce qui explique que les passagers piétinent pour sortir de la gare.
Ils entendent parler de meurtre et bientôt de la victime, un certain Valerio Strozzi. A l’évocation de ce nom, ils perçoivent que Melchior blanchit. Il explique qu’il figure sur la liste des victimes de la Loge des Effluents qu’il devait joindre. Viktor interroge l’un des porteurs à la casquette grise. Ce dernier accuse les « Gibbeux », des mendiants de la place centrale qui veulent nuire au business des Ghalleux, les porteurs de la gare. Melchior met en avant son statut de Métropolite auprès des miliciens pour exiger que ses collaborateurs soient autorisés à examiner le corps.
Meurtre à la gare
Ils arrivent dans le hall. De nombreux miliciens sont là, mais leur regard est attiré par le corps. Il est pendu par ses intestins et ses tendons à une poutre métallique qui surplombe le hall à plus de 10 mètres. Le capitaine de la milice, Radovan Marek les titillent un peu mais leur laissent examiner le corps. Kalliopè remarque que l’homme a été torturé et présente de nombreuses traces de coup de couteau sur le corps. Vu la faible quantité de sang, elle en conclut que la victime a été tuée ailleurs.
Dédé repère des employés de la gare et s’adresse à eux. Il parvient à se faire accepter et bientôt invité à prendre un café avec les cheminots. Il rencontre Fernand qui a vu l’assassin. A l’ouverture matinale de la gare, il a vu une homme juché sur les poutres du plafond jeter le cadavre dans l’état où on l’a retrouvé. L’homme a sauté sur la verrière et s’est enfui par le toit. Fernand est assez alcoolisé et il y a plus de 3 mètres entre la poutre et la verrière.
Antyova se fait conduire par un employé à l’horloge qui permet d’accéder à la poutre. Elle s’assure et l’emprunte pour se rendre à l’endroit où le corps était suspendu. Les traces sur la poussière semblent corroborer les dires de Fernand. Elle remarque que certaines vitres de la verrière sont ouvertes. On voit le sémaphore depuis la verrière qui surplombe la gare de plusieurs dizaines de mètres.
L’escale
Melchior et Claire ont réservé dans l’hostellerie de l’Escale qui donne sur la place centrale de Méandre. Nos voyageurs décident de les y rejoindre et cela tombe bien, il y a trois chambres de libre, une pour les hommes, une pour les femmes et la suite pour Alexane.
La place est encombrée d’étals vendant toute sorte d’objets et gênant la circulation. Nos voyageurs repèrent des gens, souvent jeunes, courbés, ramassant des herbes poussant entre les pavés avec un couteau courbé. Ils mendient à l'occasion et coupent des bourses imprudemment exposées.
Visite au conseil des régisseurs
Alexane se rend au bâtiment du Conseil des Régisseurs, le Conseil qui dirige Méandre. Quand elle parle d’ouvrir un comptoir pour son Konzern, la dame d’accueil la fait recevoir par Armando Bella, un homme élégant malgré son léger embonpoint. Il lui propose une visite d’une nouvelle zone de bureau le lendemain matin.
Le domicile de Valerio Strozzi
Viktor, Kalliopè et André obtiennent l’adresse de la victime, Valerio Strozzi, de Melchior qui l’avait consigné sur un disque. Il avait également noté que l’homme était réputé pour connaître le tatouage souhaité par ses clients avant qu’ils l’expriment. Le quartier longe l’écryme. La maison du tatoueur comprend deux pièces. Les flics sont sur les lieux et Radovan les laisse entrer. Le domicile comprend deux pièces plus un cabinet d’aisance surplombant l’écryme. La première pièce où Valerio recevait ses clients est relativement épargné mais la deuxième est maculée de sang et de selles. Nos voyageurs remarquent de nombreuses poupées, creuses. La plus jolie comprend une dédicace : « à mon ami Valério, signé Martin ». La marque du fabricant a été limée.
Nos voyageurs interrogent ensuite les voisins : un boxeur qui les invite à son match du soir, une famille nombreuse où les femmes repassent et une droguée. Ils apprennent que Valerio est en couple avec un certain Martin Descote, des beaux quartiers. Ils ont un témoignage d’un enfant décrivant l’assassin, un homme ayant une démarche bizarre et cachant son visage sous une capuche.
Le sémaphore
Alexane, Tils et Antyova se rendent au sémaphore, d’où ils suspectent que l’assassin se soit élancé pour arriver à la gare. Antyova commence par badiner avec les gardes, leur demandant de pouvoir venir la nuit. Ils lui promettent de la présenter à l’équipe de nuit. Alexane discute avec Armando Matezzi, de la direction commerciale ; elle prétend prévoir recevoir et expédier des marchandises. Elle demande que ses assistants Antyova et Tils puissent visiter les lieux. Ils sont accompagnés d’un employé apathique qui les emmènent dans le sémaphore. Ils ne trouvent aucune trace pouvant imaginer que l’assassin ait transporté le corps de Valerio ici. Tils examine ensuite les abords de la gare et trouve des traces suspectes dans une ruelle proche de la verrière du Hall central de la gare.
Chez Martin
Viktor, André et Kalliopè se rendent à l’adresse de Martin Descote. C’est un joli bâtiment à proximité de la traverse vers Venice. L’appartement est occupé par des miliciens. Ils refusent dans un premier temps qu’ils entrent ; les voyageurs prétendent avoir l’autorisation du capitaine Radovan Mardzek. L’officier présent indique qu’il est le chef de Radovan. Il leur demande d’attendre et il leur laissera regarder les lieux et le corps. Martin Descote a été assassiné. Ils entendent un des hommes crier qu’ils n’ont rien trouver concernant Sélène. L’officier en est furieux. Un sous-officier nommé Zvita reste avec eux. Martin a été étranglé avec une corde à piano ou quelque chose de similaire. Le cou est brisé ainsi qu’un des bras indiquant une force colossale de l’assassin.
De nombreuses poupées sont également présentes dans l'appartement, elles ont été brisées. Tils trouvent également une correspondance en papier de mandre sous le lit de Martin. Ce sont des lettres de Valerio. Il les lira la nuit. Elles confirment leur relation. Tils remarquera que Martin semblait plus attaché et fasciné que ne l'était Valerio. Valerio s'étonne par ailleurs des secrets de Martin sur son activité professionnelle.
Zvita dit aux voyageurs qu’il y a eu un autre meurtre il y a 3 jours. Une souillon de la guilde des serviables, Elena Zvartli, a été torturée et ses boyaux sortis de son ventre. Son corps a été trouvée dans un souterrain. La ghilde des serviables a réclamé son corps. Aucune enquête n’est en cours. Viktor lorgne sur les costumes luxueux de Martin et en enfile un, mais Zvita le rembarre.
Ils interrogent un voisin qui décrit le meurtrier comme marchant bizarrement. Il a sauté de la rambarde du première étage au rez de chaussée. Il possédait un manteau noir à capuche.
Vol de nuit
Antyova se rend au Sémaphore comme prévu à 19h avec son cerf-volant. Les gardes l’accueillent et lui permettent de s’élancer. Antyova remarque que sa tentative est particulièrement dangereuse à cause de la circulation d’aérostat mais elle s’élance et rejoint avec brio la verrière. Elle y découvre les traces de passages. Elle se rend compte que se balader sur ce toit avec un corps est particulièrement dangereux.
Les crieurs
Alors que les voyageurs prennent leur repas à l’Escale, ils entendent des crieurs concurrent de La Droiture et de La Plaque parler de la mort de Valerio. La Droiture est même au courant de la mort de Martin Descote. L’une des plaques appellent l’assassin l’Equarisseur et l’autre le Métronome. La Droiture donne plein de détails sur son apparence.
André, Kalliopè et Viktor se rendent au match de boxe. La salle est presque vide au désespoir du bookmaker le Gros Clem. Les gens semblent avoir peur de l’assassin. Après la victoire de Joe, le bookmaker sort quelques bouteilles de l’Assommoir, un alcool local, et le partage avec Joe et nos voyageurs. Kalliopè et Viktor quittent les lieux ivres mais Dédé continue à boire avec Joe et Gros Clem. Ces derniers tombent ivres morts alors que Dédé est encore vaillant. Il rentre à l’Escale mais s’aperçoit qu’il est suivi. Il se retrouve bientôt aux prises avec un homme énorme armé d’une barre à mine. Il finit par lui échapper non sans s’être retrouvé à un moment acculé au bord de l’écryme.
Résumé de la campagne année 2
Modérateur : Arii Stef
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Re: Résumé de la campagne année 2
Résumé de notre partie du 6 novembre 2020 sur Roll20
Visite au siège de la Loge Hippocratique du geste sûr
La nuit est marquée par le passage de Claire dans la chambre des hommes. Elle est victime d’insomnie et entend des bruits dans l’hôtel et cherche à se réfugier auprès de Dédé. Mais ce dernier cuve et ce sont Viktor et Tils qui s’occupent d’elle et vérifie qu’il n’y a pas de vilains dans l’hôtel.
En cette nouvelle journée, Kalliopè, Dédé et Viktor se rendent au siège de la loge hippocratique du geste sûr pour rencontrer Sélène Marzi. Sur la scène de crime de Martin Descote, les miliciens ont évoqué son nom concernant des documents à faire disparaître. Première surprise, du bâtiment coquet sort un ouvrier, enfin un pseudo-ouvrier, Dédé remarque tout de suite que ses mains n’ont aucun cal et que ses vêtements de travail sont trop propres. Viktor décide de le suivre.
Dédé et Kalliopè entrent. Kalliopè se fait passer pour une médecin cherchant un emploi. Un médecin lui explique que la Loge tient un hôpital mais sa principale activité et de repérer des voyageurs malades pour les isoler au Lazaret. Kalliopè demande à rencontrer sélène Marzi. Son secrétaire au corps sculpté prend rendez-vous avec elle pour 17h.
Viktor suit le faux ouvrier. Celui-ci se rend à l’arrivée de la grande traverse. Il observe les voyageurs, suit un groupe jusqu’à un hôtel et les dénonce à des miliciens. Il revient ensuite au siège de la Loge où Viktor recroise Kalliopè et Dédé.
Tils et Alexane à la Droiture
Tils et Alexane décident de se rendre dans les locaux de la Droiture, la plaque qui semble si bien informée sur es meurtres. Ils tombent sur LA journaliste du quotidien, Stanka Tramonte, une femme énergique. Elle indique qu’elle a fait un travail sérieux auprès des témoins et qu’elle dispose de beaucoup d’informateurs. Pour elle, il n’y a pas de doute : l’assassin connaît bien la découpe, il s’agit soit d’un chasseur de fuliges soit un membre de la Loge hippocratique. Les sauts incroyables : des échasses télescopiques ou des prothèses spéciales ! Alexane lui lâche qu’un certain André Jacquet a été poursuivi par le tueur la veille et qu’il loge aussi à l’Escale. Alexane lui glisse également le nom d’Elena Varzili.
Ils vont ensuite au rendez-vous d’Alexane avec Armando Bella. Il leur montre un joli immeuble dans un quartier pourri. Armando demande un loyer élevé. Il leur affirme que les chasseurs et leur famille vont bientôt être expulsés.
Passage à l’hôpital
Ayant appris que la Loge gère un hôpital, Viktor, Dédé et Kalliopè s’y rendent. Ils cherchent à se renseigner sur des prothèses. Kalliopè est convaincante et elle obtient l’autorisation de fouiller dans les archives de disques. Avec l’aide du personnel, il se détache deux noms de patients ayant reçu une prothèse de jambe gauche : Francesco Pozzi (habitant Méandre) et Antonio Tardi (habitant Venice). Ils apprennent également que Méandre compte un prothésiste de renom, Guglielmo Lucrezo.
Stanka harponne Dédé
Alors que Dédé, Viktor et Kalliopè rentrent à l’hôtel pour déjeuner, Stanka Tramonte se précipite sur Dédé pour l’interroger sur le tueur. Mais ses réponses sur son apparence et son arme ne lui conviennent guère et elle le traite de mythomane. Viktor lui fait un numéro de charme, se désolidarisant de Dédé. Elle lui donne RDV à son local le soir même.
Nouveau meurtre
Dédé, Kalliopè et Tils décident de rendre visite au prothésiste. A quelques dizaines de mètres du domicile de l’échoppe de Guglielmo Lucrezo, ils remarquent Radovan Marek devant une maison et Stanka qui fouine . Ils parlent à Radovan : il est surpris de les trouver là alors qu’un meurtre a été découvert il y a peu dans la maison. Radovan les laissent entrer et fouiller. Ils découvrent que le résident des lieux, un certains Filibert Denis, a été torturé et tué. Il a été pendu par ses intestins et mais ils ont rompu et la victime est allongée face contre terre. Ils trouvent un disque caché derrière une plinthe et ils l’écoutent sur place. L’homme semble à moitié fou, il y insulte à peu près toute le monde sur le disque : ses voisins, les étrangers, les dirigeants de Méandre, etc…
A la boutique du fabricant de prothèse, ils trouvent un artisan affairé à son travail. Ils se sentent mal à l’aise immédiatement. Pourtant, Guglielmo est sympathique et accueillant et parle de son travail avec passion. La boutique est pleine de prothèse en porcelaine mais il explique que ce qu’il préfère fabriquer, ce sont les poupées et les marionnettes. L’arrière-boutique poussiéreuse est un vrai chambard où des centaines de poupées et marionnettes sont entassées sur de grandes étagères. L’ambiance y est encore plus oppressante. Nos amis interrogent le prothésiste : Martin Descote est en effet l’un de ses clients et il ne conserve pas de registre des bénéficiaires des prothèses.
Il se souvient de Pozzi mais pas de Tardi.
Viktor et Alexane à la guilde des serviables
Alexane et Viktor se présentent aux étuves dans l’espoir de rencontrer la ghilde des serviables dont l’une des membres a été assassinée par le tueur. Dans un quartier où règne les fumées de plusieurs usines, une double entrée donne sur des tunnels où se situe les différents bains : une entrée pour les femmes et une entrée pour les hommes. Viktor se présente et fait quelques signes de reconnaissances des ghildes en vigueur à Méthalume : on lui propose un massage, ils doivent être différents à Venice. Il se déshabille et se retrouve avec un masseur dans une petite pièce. Celui-ci fait allonger Viktor sur la table de massage et d’un geste rapide et sûr l’attrape au cou. Il le somme de lui dire ce qu’il vient faire ici. Viktor explique au masseur qu’il veut rencontrer le boss : le masseur lui désigne un couloir empli de vapeur et lui dit de prendre la 3ème porte à droite.
De son côté, Alexane est abordée par trois femmes. Elles lui demandent de se déshabiller entièrement si elle veut rencontrer le boss. Après quelques hésitations, elle s’exécute et se trouve bientôt dans la même pièce que Viktor. Un homme immense et énorme trône dans un bain, il est nu comme les 3 hommes et la femme qui sont assis à ses côtés dans le bain. Deux hommes armés de gourdins cloutés sont debout derrière eux. Alexane calmement explique qu’elle veut monter une affaire d’import / expert et qu’elle rencontre les gens qui comptent à Méandre. Cela flatte Marco qui accepte bien volontiers de lui accorder sa protection. En parlant de protection, elle en vient à indiquer qu’elle pense être une cible du tueur. Pour cette protection-là, Marco lui fait gratuitement car il veut faire la peau à ce tueur. La femme qui est à côté de lui, l’aspic aux dents pointus, se fera passer pour sa dame de compagnie et la protègera. Viktor et Alexane sortent des étuves avec une domestique plutôt agressive qui cache toutes sortes d’armes dans sa jupe et son corset et qui parle comme un charretier.
Rencontre de Sélène
Kalliopè, Alexane et Dédé se présentent au rendez-vous de 17h avec Sélène Marzi, régisseuse de Méandre et directrice de la Loge Hippocratique du Geste Sûr. Son secrétaire les accueille et les accompagne au bureau de cette grande femme au regard sévère. Kalliopè tient d’abord son prétexte de chercher un emploi mais nos amis posent ensuite des tas des questions et surtout des affirmations. C’est assez confus et Sélène se fâche quand ils lui glissent ce que leur avait dit Marco le chef de Ghilde : la Loge n’hésite pas à balancer à l’Ecryme des voyageurs malades. Elle fait venir son secrétaire pour qu’il les raccompagne fermement à la porte.
Rencontres
Viktor se rend à la Droiture. Stanka Tramonte est surexcitée : sa théorie se confirme, un touriste a été assassiné près du quartier lacustre par l’Equarisseur. Dans son édition du jour, elle indique justement que le tueur est soit un membre de la Loge du geste sûr soit un chasseur de hurleurs. Elle demande à Viktor de surveiller le quartier lacustre la nuit, elle est sûre que le tueur y traîne.
Kalliopè, Alexane et Dédé se rendent au domicile de Pozzi. Il se trouve dans une rue proche de l’appartement de Martin Descote. Ils trouvent un homme plutôt maigre et distingué, un peu triste de son handicap mais en même temps reconnaissant pour sa prothèse. Il ressemble peu à l’homme à la barre à mine rencontré par Dédé.
La nuit dans le quartier lacustre
A la nuit tombée, nos amis, accompagnés de l’Aspic, arpentent le quartier lacustre. Alexane sert d’appât, Viktor et l’Aspic la suivent discrètement. Kalliopè et Dédé restent bien en arrière, prêts à intervenir. Le quartier est totalement vide, les gens semblent barricadés chez eux, la peur suinte des rues. L’attente est longue mais vers minuit, un homme masqué, avec un chapeau et un manteau noirs, marche dans la rue en provenance de l’Art-tère. Ils le suivent jusqu’à un bâtiment sinistre, un atelier de découpe de hurleurs qui semble abandonné. Nos amis investissent le bâtiment par ses deux entrées. Un bruit se fait entendre de la cave. Viktor s’y rend discrètement, la cave suinte d’écryme. L’homme est là et se dirige vers lui, scalpel à la main. Viktor recule non sans lui tirer dessus. Kalliopè puis Alexane viennent lui prêter main forte. A chaque fois, les balles et les lames s’enfoncent dans l’homme sans laisser de trace. Les attaquants sont écrasés contre le mur ou balancés dans la rue à dix mètres. Son scalpel est cassé, il repousse. Tout ce qu’il dit est : Touriste ? Quand l’homme sort dans la rue, il saute sur le toit, 10 mètres plus haut puis au-dessus d’un pâté de maison. Plusieurs de nos amis sont blessés, l’Aspic est tout blanche.
Visite au siège de la Loge Hippocratique du geste sûr
La nuit est marquée par le passage de Claire dans la chambre des hommes. Elle est victime d’insomnie et entend des bruits dans l’hôtel et cherche à se réfugier auprès de Dédé. Mais ce dernier cuve et ce sont Viktor et Tils qui s’occupent d’elle et vérifie qu’il n’y a pas de vilains dans l’hôtel.
En cette nouvelle journée, Kalliopè, Dédé et Viktor se rendent au siège de la loge hippocratique du geste sûr pour rencontrer Sélène Marzi. Sur la scène de crime de Martin Descote, les miliciens ont évoqué son nom concernant des documents à faire disparaître. Première surprise, du bâtiment coquet sort un ouvrier, enfin un pseudo-ouvrier, Dédé remarque tout de suite que ses mains n’ont aucun cal et que ses vêtements de travail sont trop propres. Viktor décide de le suivre.
Dédé et Kalliopè entrent. Kalliopè se fait passer pour une médecin cherchant un emploi. Un médecin lui explique que la Loge tient un hôpital mais sa principale activité et de repérer des voyageurs malades pour les isoler au Lazaret. Kalliopè demande à rencontrer sélène Marzi. Son secrétaire au corps sculpté prend rendez-vous avec elle pour 17h.
Viktor suit le faux ouvrier. Celui-ci se rend à l’arrivée de la grande traverse. Il observe les voyageurs, suit un groupe jusqu’à un hôtel et les dénonce à des miliciens. Il revient ensuite au siège de la Loge où Viktor recroise Kalliopè et Dédé.
Tils et Alexane à la Droiture
Tils et Alexane décident de se rendre dans les locaux de la Droiture, la plaque qui semble si bien informée sur es meurtres. Ils tombent sur LA journaliste du quotidien, Stanka Tramonte, une femme énergique. Elle indique qu’elle a fait un travail sérieux auprès des témoins et qu’elle dispose de beaucoup d’informateurs. Pour elle, il n’y a pas de doute : l’assassin connaît bien la découpe, il s’agit soit d’un chasseur de fuliges soit un membre de la Loge hippocratique. Les sauts incroyables : des échasses télescopiques ou des prothèses spéciales ! Alexane lui lâche qu’un certain André Jacquet a été poursuivi par le tueur la veille et qu’il loge aussi à l’Escale. Alexane lui glisse également le nom d’Elena Varzili.
Ils vont ensuite au rendez-vous d’Alexane avec Armando Bella. Il leur montre un joli immeuble dans un quartier pourri. Armando demande un loyer élevé. Il leur affirme que les chasseurs et leur famille vont bientôt être expulsés.
Passage à l’hôpital
Ayant appris que la Loge gère un hôpital, Viktor, Dédé et Kalliopè s’y rendent. Ils cherchent à se renseigner sur des prothèses. Kalliopè est convaincante et elle obtient l’autorisation de fouiller dans les archives de disques. Avec l’aide du personnel, il se détache deux noms de patients ayant reçu une prothèse de jambe gauche : Francesco Pozzi (habitant Méandre) et Antonio Tardi (habitant Venice). Ils apprennent également que Méandre compte un prothésiste de renom, Guglielmo Lucrezo.
Stanka harponne Dédé
Alors que Dédé, Viktor et Kalliopè rentrent à l’hôtel pour déjeuner, Stanka Tramonte se précipite sur Dédé pour l’interroger sur le tueur. Mais ses réponses sur son apparence et son arme ne lui conviennent guère et elle le traite de mythomane. Viktor lui fait un numéro de charme, se désolidarisant de Dédé. Elle lui donne RDV à son local le soir même.
Nouveau meurtre
Dédé, Kalliopè et Tils décident de rendre visite au prothésiste. A quelques dizaines de mètres du domicile de l’échoppe de Guglielmo Lucrezo, ils remarquent Radovan Marek devant une maison et Stanka qui fouine . Ils parlent à Radovan : il est surpris de les trouver là alors qu’un meurtre a été découvert il y a peu dans la maison. Radovan les laissent entrer et fouiller. Ils découvrent que le résident des lieux, un certains Filibert Denis, a été torturé et tué. Il a été pendu par ses intestins et mais ils ont rompu et la victime est allongée face contre terre. Ils trouvent un disque caché derrière une plinthe et ils l’écoutent sur place. L’homme semble à moitié fou, il y insulte à peu près toute le monde sur le disque : ses voisins, les étrangers, les dirigeants de Méandre, etc…
A la boutique du fabricant de prothèse, ils trouvent un artisan affairé à son travail. Ils se sentent mal à l’aise immédiatement. Pourtant, Guglielmo est sympathique et accueillant et parle de son travail avec passion. La boutique est pleine de prothèse en porcelaine mais il explique que ce qu’il préfère fabriquer, ce sont les poupées et les marionnettes. L’arrière-boutique poussiéreuse est un vrai chambard où des centaines de poupées et marionnettes sont entassées sur de grandes étagères. L’ambiance y est encore plus oppressante. Nos amis interrogent le prothésiste : Martin Descote est en effet l’un de ses clients et il ne conserve pas de registre des bénéficiaires des prothèses.
Il se souvient de Pozzi mais pas de Tardi.
Viktor et Alexane à la guilde des serviables
Alexane et Viktor se présentent aux étuves dans l’espoir de rencontrer la ghilde des serviables dont l’une des membres a été assassinée par le tueur. Dans un quartier où règne les fumées de plusieurs usines, une double entrée donne sur des tunnels où se situe les différents bains : une entrée pour les femmes et une entrée pour les hommes. Viktor se présente et fait quelques signes de reconnaissances des ghildes en vigueur à Méthalume : on lui propose un massage, ils doivent être différents à Venice. Il se déshabille et se retrouve avec un masseur dans une petite pièce. Celui-ci fait allonger Viktor sur la table de massage et d’un geste rapide et sûr l’attrape au cou. Il le somme de lui dire ce qu’il vient faire ici. Viktor explique au masseur qu’il veut rencontrer le boss : le masseur lui désigne un couloir empli de vapeur et lui dit de prendre la 3ème porte à droite.
De son côté, Alexane est abordée par trois femmes. Elles lui demandent de se déshabiller entièrement si elle veut rencontrer le boss. Après quelques hésitations, elle s’exécute et se trouve bientôt dans la même pièce que Viktor. Un homme immense et énorme trône dans un bain, il est nu comme les 3 hommes et la femme qui sont assis à ses côtés dans le bain. Deux hommes armés de gourdins cloutés sont debout derrière eux. Alexane calmement explique qu’elle veut monter une affaire d’import / expert et qu’elle rencontre les gens qui comptent à Méandre. Cela flatte Marco qui accepte bien volontiers de lui accorder sa protection. En parlant de protection, elle en vient à indiquer qu’elle pense être une cible du tueur. Pour cette protection-là, Marco lui fait gratuitement car il veut faire la peau à ce tueur. La femme qui est à côté de lui, l’aspic aux dents pointus, se fera passer pour sa dame de compagnie et la protègera. Viktor et Alexane sortent des étuves avec une domestique plutôt agressive qui cache toutes sortes d’armes dans sa jupe et son corset et qui parle comme un charretier.
Rencontre de Sélène
Kalliopè, Alexane et Dédé se présentent au rendez-vous de 17h avec Sélène Marzi, régisseuse de Méandre et directrice de la Loge Hippocratique du Geste Sûr. Son secrétaire les accueille et les accompagne au bureau de cette grande femme au regard sévère. Kalliopè tient d’abord son prétexte de chercher un emploi mais nos amis posent ensuite des tas des questions et surtout des affirmations. C’est assez confus et Sélène se fâche quand ils lui glissent ce que leur avait dit Marco le chef de Ghilde : la Loge n’hésite pas à balancer à l’Ecryme des voyageurs malades. Elle fait venir son secrétaire pour qu’il les raccompagne fermement à la porte.
Rencontres
Viktor se rend à la Droiture. Stanka Tramonte est surexcitée : sa théorie se confirme, un touriste a été assassiné près du quartier lacustre par l’Equarisseur. Dans son édition du jour, elle indique justement que le tueur est soit un membre de la Loge du geste sûr soit un chasseur de hurleurs. Elle demande à Viktor de surveiller le quartier lacustre la nuit, elle est sûre que le tueur y traîne.
Kalliopè, Alexane et Dédé se rendent au domicile de Pozzi. Il se trouve dans une rue proche de l’appartement de Martin Descote. Ils trouvent un homme plutôt maigre et distingué, un peu triste de son handicap mais en même temps reconnaissant pour sa prothèse. Il ressemble peu à l’homme à la barre à mine rencontré par Dédé.
La nuit dans le quartier lacustre
A la nuit tombée, nos amis, accompagnés de l’Aspic, arpentent le quartier lacustre. Alexane sert d’appât, Viktor et l’Aspic la suivent discrètement. Kalliopè et Dédé restent bien en arrière, prêts à intervenir. Le quartier est totalement vide, les gens semblent barricadés chez eux, la peur suinte des rues. L’attente est longue mais vers minuit, un homme masqué, avec un chapeau et un manteau noirs, marche dans la rue en provenance de l’Art-tère. Ils le suivent jusqu’à un bâtiment sinistre, un atelier de découpe de hurleurs qui semble abandonné. Nos amis investissent le bâtiment par ses deux entrées. Un bruit se fait entendre de la cave. Viktor s’y rend discrètement, la cave suinte d’écryme. L’homme est là et se dirige vers lui, scalpel à la main. Viktor recule non sans lui tirer dessus. Kalliopè puis Alexane viennent lui prêter main forte. A chaque fois, les balles et les lames s’enfoncent dans l’homme sans laisser de trace. Les attaquants sont écrasés contre le mur ou balancés dans la rue à dix mètres. Son scalpel est cassé, il repousse. Tout ce qu’il dit est : Touriste ? Quand l’homme sort dans la rue, il saute sur le toit, 10 mètres plus haut puis au-dessus d’un pâté de maison. Plusieurs de nos amis sont blessés, l’Aspic est tout blanche.
- Arii Stef
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Re: Résumé de la campagne année 2
Résumé de la partie du 04/12 sous Discord et Roll20
Virginio cherche de l’aide
Antyova restée à l’hôtel veille sur Claire qui a toujours des difficultés à s’endormir. Elle entend des voix sur la Grand Place, complètement et anormalement vide en cette nuit froide. Après s’être assurée que Claire dormait bien, elle s’y rend. Un homme tambourine la porte du local de la milice. Il a l’air apeuré. Des miliciens arrivent et il explique qu’il a échappé à l’équarisseur alors qu’il donnait à manger à ses serpents et ses rats. Comme il habite au sud à côté de la gare, les miliciens ne le croit pas : la patrouille de nuit est partie au nord à la poursuite de l’équarisseur.
Antyova décide d’écouter le jeune homme qui s’appelle Virginio et le raccompagne chez lui. Il a été attaqué dans la petite cour de sa maison où il y a quelques clapiers. L’agresseur est venu du toit, Virginio s’est échappé dans la rue par la porte cochère. Ses parents sont encore dans la maison et ne se sont même pas réveillés. L’agresseur l’a poursuivi par les toits en faisant des bonds mais a abandonné. Antyova monte sur le toit et parvient à suivre quelques traces jusqu’à une rue plus large. Elle ne parvient pas à trouver ensuite d’autres traces.
Viktor n’a pas eu assez d’émotions
Du côté du quartier des chasseurs, les voyageurs se remettent de leurs émotions quand des miliciens menés par Zvita arrivent. Zvita est impressionné par le récit mais tente quand même de retrouver l’Equarisseur sans succès. Ils décident de retourner à l’hôtel.
Avant de rentrer, une chose obsède bien plus Viktor que l’Equarisseur, une chose importante, primordiale à ses yeux : le beau costume de Martin Descote qui lui irait parfaitement. Il convainc donc Tils de l’accompagner dans le quartier nord et s’introduit chez Martin Descote par une fenêtre qu’il avait laissée entrouverte. Il repart des lieux avec le costume tant convoité et en prime une jolie montre et un cadre en platine.
A la chasse aux traces
En ce matin de leur troisième jour à Méandre, nos voyageurs décident de reprendre leur enquête depuis le domicile de Virginio. Quand ils arrivent dans la petite cour, ils surprennent une discussion entre Virginio et ses parents : même eux ne le croient pas. Tils, prudent, inspecte la cour pendant que les autres montent sur les toits. Alexane passe par les escaliers de la demeure alors que les autres montrent leur muscle en escaladant. Tils trouve de minuscules morceaux de porcelaine sur le sol, il les emporte.
Les autres cherchent des traces : dans la boue et les bacs à légumes qu’on trouve partout sur les toits. Les traces de main semblent étranges à Kalliopè. Les autres remarquent que l’agresseur était chaussé étrangement : comme s’il portait des ballerines ou des chaussures plates. Ils suivent la trace et se retrouvent à la rue où Antyova avait perdu la trace la veille. Dédé la reconnaît : c’est la rue où le prothésiste a son échoppe.
D’ailleurs, Tils qui suit par le bas, remarque du remue-ménage au bout de la rue côté écryme. Deux corps sont suspendus à deux maisons en vis-à-vis. Il reconnaît les détectives croisés la veille dans l’échoppe de Guglielmo Lucrezo : il est rejoint par Dédé, Alexane et Kalliopè.
Viktor et Antyova continuent à suivre les traces et finissent par arriver vers le toit de la boutique de Guglielmo Lucrezo. De nombreuses traces vont et viennent depuis un vasistas du toit.
Rencontre sur les toits
Antyova est occupée à inspecter le toit quand Viktor remarque qu’un homme saute de toit en toit et se dirige vers eux. Il en informe Antyova et tous les deux tentent de se cacher. Viktor se dissimule parfaitement comme à son habitude. Il jette néanmoins un œil pour voir comment s’en sort Antyova. Il la voit derrière une grosse cheminée. L’Equarisseur, avec son visage de porcelaine qui sourit, est juché sur la cheminée juste au-dessus d’elle et s’apprête à l’étrangler.
Antyova a un bon réflexe et n’est que légèrement blessée par l’attaque mais la créature l’a immobilisée. Viktor fonce sur elle pour qu’elle libère Antyova. La chose l’évite et Viktor tombe dans le vide. Il s’écrase dans la rue quelques mètres plus bas. Son agilité de chat lui permet d’éviter un désastre, il s’en tire avec une cheville douloureuse. La créature lance Antyova du haut du toit, elle tombe à quelques mètres de Viktor. Son entraînement dans les cerfs-volants lui permet de se réceptionner sans trop de dégâts.
Les autres se précipitent vers Antyova et Viktor pour les secourir. Alexane et Dédé remarquent que la créature est entrée par le toit dans la boutique du prothésiste.
Fouille de la boutique du marionnettiste
Les voyageurs entrent dans la boutique de Guglielmo Lucrezo. Celui-ci est occupé à poncer une prothèse. Il les salue. L’ambiance de la boutique est toujours aussi dérangeante et transpire la peur et la mort. Ils le brusquent un peu, posant quelques questions auxquelles le pauvre artisan est incapable de répondre. Ils exigent de lui qu’il leur disent comment accéder au grenier. Il y a une échelle télescopique au fond de la réserve. Ils s’y rendent emmenant Guglielmo qu’Antyova ficèle avec des câbles de marionnettes. Ils déplient l’échelle. Dédé, Kalliopè et Tils montent et découvrent les « trophées » de la créature : un calepin en cire, un disque, un fusain, une poupée et un essai de tatouage.
Dans la réserve, Antyova qui garde l’artisan en bas, jette un coup d’œil en arrière. Au milieu du fatras d’étagère où s’amoncèlent des centaines de marionnettes, l’une d’elles, la créature, a écarté un drap, s’est levé en silence et s’apprête à étrangler Tils resté en arrière. Antyova donne l’alarme. La marionnette attrape Tils et l’étrangle. Viktor tire. La marionnette lui lance Tils. Les deux hommes sont gravement blessés et s’écroulent. Dans la bousculade, Kalliopè et Dédé aident Viktor et Tils à se relever et à s’échapper. Antyova renverse les étagères sur la marionnette. Elle fait un bond vers Antyova et lui assène un énorme coup de boule. D’autres marionnettes s’éveillent et attaquent les voyageurs. Ils fuient vers le toit sauf Tils qui fuient vers la porte arrière qui donne sur l’écryme. Il glisse et se rattrape à la passerelle vers la chaise percée.
La marionnette qui sourit et Antyova en sont maintenant au corps à corps. L’ancienne icarienne a sorti son sabre et assène un énorme coup de taille sur la tête de la marionnette. La face de porcelaine explose et la marionnette s’écroule. Toutes les petites marionnettes qui harcelaient les voyageurs cessent leur activité. Guglielmo regarde la scène éberlué, Tils est secouru et Kalliopè tente de soigner les plus gravement blessés.
Après-midi d’enquête, d’hypothèses et de soins
Tils et Viktor se rendent à l’hôpital de la Loge du Geste Sûr pour se faire soigner.
Alexane va aux étuves pour voir le seigneur de la Ghilde des Serviables, à la fois pour se débarrasser de l’Aspic qui décidément ne sert à rien et pour l’informer qu’Elena est vengée. Elle donne pour preuve le fusain. L’Aspic tient sa langue quant à la Marionnette et confirme qu’Elena est vengée. Le boss de la Ghilde semble reconnaissant à Alexane et lui témoigne sa reconnaissance. A charge de revanche !
Il manque parmi les trophées celui qui concernerait le touriste. Par ailleurs, l’Equarisseur vu la veille et l’homme qui a poursuivi Dédé la première nuit ne correspondent pas du tout à la marionnette. Il y a donc un deuxième voire un troisième tueur. Antyova, Dédé et Kalliopè enquêtent donc sur le touriste et obtiennent de Radek le lieu du meurtre : un hôtel proche de la gare. Ils y apprennent que la victime était un istanien de Tanger. Ils récupèrent sa valise que la réceptionniste avait vendue aux ghalleux. Ils n’y trouvent rien de spécial à part un disque. Il l’écoute sur un phonographe à l’hôtel, c’est un guide de Venice.
Les autres vont voir Melchior et lui expliquent ce qu’il s’est passé. Il avance des hypothèses : il envisage que l’artisan est un céphale qui s’ignore et qu’il a pu inconsciemment matérialisé ses rêves. Autre possibilité : un proche de l’artisan qui voulait lui nuire est céphale. Quant à l’Equarisseur, le vrai, toutes les descriptions font penser à Melchior aux légendaires créatures d’Ecryme. Il n’aurait jamais pensé qu’elles pussent exister.
Les plaques du soir
Alors que Viktor et Tils rentrent à l’hôtel, les crieurs de La Plaque et de la Droiture hurlent les dernières nouvelles. La Droiture informe des meurtres du jour et prédit que les prochaines victimes seront des prostituées. La Plaque accuse la Droiture d’être complice des meurtres.
Dernière nuit à Méandre
Viktor se rend auprès de Stanka Tramonte au siège de la Droiture. Elle est furieuse des attaques ad hominem de La Plaque et peste contre ce gros vicieux de Tano Bonasoli qui ose la mettre en cause. C’est de la jalousie, c’est sûr ! Viktor va dans son sens et la flatte. Il lui propose un dîner un restaurant pour qu’elle puisse souffler un peu. Stanka accepte et choisit la Tour d’Airain derrière le Palais des Régisseurs. Ils sont seuls au restaurant. Elle mange tout en continuant sa diatribe contre l’incompétence de la Plaque et ses théories sur l’Equarisseur.
Antyova et Dédé de leur côté décident d’arpenter les rues du petit quartier des prostituées de Méandre.
Melchior semble mécontent : puisque l’affaire n’a apparemment pas de rapport avec les Effluents pourquoi s’en occupent-ils ? Alexane de son côté se demande bien pourquoi ils risquent leur vie pour de simples prostituées. Elle reste avec Claire et Melchior à l’hôtel.
Virginio cherche de l’aide
Antyova restée à l’hôtel veille sur Claire qui a toujours des difficultés à s’endormir. Elle entend des voix sur la Grand Place, complètement et anormalement vide en cette nuit froide. Après s’être assurée que Claire dormait bien, elle s’y rend. Un homme tambourine la porte du local de la milice. Il a l’air apeuré. Des miliciens arrivent et il explique qu’il a échappé à l’équarisseur alors qu’il donnait à manger à ses serpents et ses rats. Comme il habite au sud à côté de la gare, les miliciens ne le croit pas : la patrouille de nuit est partie au nord à la poursuite de l’équarisseur.
Antyova décide d’écouter le jeune homme qui s’appelle Virginio et le raccompagne chez lui. Il a été attaqué dans la petite cour de sa maison où il y a quelques clapiers. L’agresseur est venu du toit, Virginio s’est échappé dans la rue par la porte cochère. Ses parents sont encore dans la maison et ne se sont même pas réveillés. L’agresseur l’a poursuivi par les toits en faisant des bonds mais a abandonné. Antyova monte sur le toit et parvient à suivre quelques traces jusqu’à une rue plus large. Elle ne parvient pas à trouver ensuite d’autres traces.
Viktor n’a pas eu assez d’émotions
Du côté du quartier des chasseurs, les voyageurs se remettent de leurs émotions quand des miliciens menés par Zvita arrivent. Zvita est impressionné par le récit mais tente quand même de retrouver l’Equarisseur sans succès. Ils décident de retourner à l’hôtel.
Avant de rentrer, une chose obsède bien plus Viktor que l’Equarisseur, une chose importante, primordiale à ses yeux : le beau costume de Martin Descote qui lui irait parfaitement. Il convainc donc Tils de l’accompagner dans le quartier nord et s’introduit chez Martin Descote par une fenêtre qu’il avait laissée entrouverte. Il repart des lieux avec le costume tant convoité et en prime une jolie montre et un cadre en platine.
A la chasse aux traces
En ce matin de leur troisième jour à Méandre, nos voyageurs décident de reprendre leur enquête depuis le domicile de Virginio. Quand ils arrivent dans la petite cour, ils surprennent une discussion entre Virginio et ses parents : même eux ne le croient pas. Tils, prudent, inspecte la cour pendant que les autres montent sur les toits. Alexane passe par les escaliers de la demeure alors que les autres montrent leur muscle en escaladant. Tils trouve de minuscules morceaux de porcelaine sur le sol, il les emporte.
Les autres cherchent des traces : dans la boue et les bacs à légumes qu’on trouve partout sur les toits. Les traces de main semblent étranges à Kalliopè. Les autres remarquent que l’agresseur était chaussé étrangement : comme s’il portait des ballerines ou des chaussures plates. Ils suivent la trace et se retrouvent à la rue où Antyova avait perdu la trace la veille. Dédé la reconnaît : c’est la rue où le prothésiste a son échoppe.
D’ailleurs, Tils qui suit par le bas, remarque du remue-ménage au bout de la rue côté écryme. Deux corps sont suspendus à deux maisons en vis-à-vis. Il reconnaît les détectives croisés la veille dans l’échoppe de Guglielmo Lucrezo : il est rejoint par Dédé, Alexane et Kalliopè.
Viktor et Antyova continuent à suivre les traces et finissent par arriver vers le toit de la boutique de Guglielmo Lucrezo. De nombreuses traces vont et viennent depuis un vasistas du toit.
Rencontre sur les toits
Antyova est occupée à inspecter le toit quand Viktor remarque qu’un homme saute de toit en toit et se dirige vers eux. Il en informe Antyova et tous les deux tentent de se cacher. Viktor se dissimule parfaitement comme à son habitude. Il jette néanmoins un œil pour voir comment s’en sort Antyova. Il la voit derrière une grosse cheminée. L’Equarisseur, avec son visage de porcelaine qui sourit, est juché sur la cheminée juste au-dessus d’elle et s’apprête à l’étrangler.
Antyova a un bon réflexe et n’est que légèrement blessée par l’attaque mais la créature l’a immobilisée. Viktor fonce sur elle pour qu’elle libère Antyova. La chose l’évite et Viktor tombe dans le vide. Il s’écrase dans la rue quelques mètres plus bas. Son agilité de chat lui permet d’éviter un désastre, il s’en tire avec une cheville douloureuse. La créature lance Antyova du haut du toit, elle tombe à quelques mètres de Viktor. Son entraînement dans les cerfs-volants lui permet de se réceptionner sans trop de dégâts.
Les autres se précipitent vers Antyova et Viktor pour les secourir. Alexane et Dédé remarquent que la créature est entrée par le toit dans la boutique du prothésiste.
Fouille de la boutique du marionnettiste
Les voyageurs entrent dans la boutique de Guglielmo Lucrezo. Celui-ci est occupé à poncer une prothèse. Il les salue. L’ambiance de la boutique est toujours aussi dérangeante et transpire la peur et la mort. Ils le brusquent un peu, posant quelques questions auxquelles le pauvre artisan est incapable de répondre. Ils exigent de lui qu’il leur disent comment accéder au grenier. Il y a une échelle télescopique au fond de la réserve. Ils s’y rendent emmenant Guglielmo qu’Antyova ficèle avec des câbles de marionnettes. Ils déplient l’échelle. Dédé, Kalliopè et Tils montent et découvrent les « trophées » de la créature : un calepin en cire, un disque, un fusain, une poupée et un essai de tatouage.
Dans la réserve, Antyova qui garde l’artisan en bas, jette un coup d’œil en arrière. Au milieu du fatras d’étagère où s’amoncèlent des centaines de marionnettes, l’une d’elles, la créature, a écarté un drap, s’est levé en silence et s’apprête à étrangler Tils resté en arrière. Antyova donne l’alarme. La marionnette attrape Tils et l’étrangle. Viktor tire. La marionnette lui lance Tils. Les deux hommes sont gravement blessés et s’écroulent. Dans la bousculade, Kalliopè et Dédé aident Viktor et Tils à se relever et à s’échapper. Antyova renverse les étagères sur la marionnette. Elle fait un bond vers Antyova et lui assène un énorme coup de boule. D’autres marionnettes s’éveillent et attaquent les voyageurs. Ils fuient vers le toit sauf Tils qui fuient vers la porte arrière qui donne sur l’écryme. Il glisse et se rattrape à la passerelle vers la chaise percée.
La marionnette qui sourit et Antyova en sont maintenant au corps à corps. L’ancienne icarienne a sorti son sabre et assène un énorme coup de taille sur la tête de la marionnette. La face de porcelaine explose et la marionnette s’écroule. Toutes les petites marionnettes qui harcelaient les voyageurs cessent leur activité. Guglielmo regarde la scène éberlué, Tils est secouru et Kalliopè tente de soigner les plus gravement blessés.
Après-midi d’enquête, d’hypothèses et de soins
Tils et Viktor se rendent à l’hôpital de la Loge du Geste Sûr pour se faire soigner.
Alexane va aux étuves pour voir le seigneur de la Ghilde des Serviables, à la fois pour se débarrasser de l’Aspic qui décidément ne sert à rien et pour l’informer qu’Elena est vengée. Elle donne pour preuve le fusain. L’Aspic tient sa langue quant à la Marionnette et confirme qu’Elena est vengée. Le boss de la Ghilde semble reconnaissant à Alexane et lui témoigne sa reconnaissance. A charge de revanche !
Il manque parmi les trophées celui qui concernerait le touriste. Par ailleurs, l’Equarisseur vu la veille et l’homme qui a poursuivi Dédé la première nuit ne correspondent pas du tout à la marionnette. Il y a donc un deuxième voire un troisième tueur. Antyova, Dédé et Kalliopè enquêtent donc sur le touriste et obtiennent de Radek le lieu du meurtre : un hôtel proche de la gare. Ils y apprennent que la victime était un istanien de Tanger. Ils récupèrent sa valise que la réceptionniste avait vendue aux ghalleux. Ils n’y trouvent rien de spécial à part un disque. Il l’écoute sur un phonographe à l’hôtel, c’est un guide de Venice.
Les autres vont voir Melchior et lui expliquent ce qu’il s’est passé. Il avance des hypothèses : il envisage que l’artisan est un céphale qui s’ignore et qu’il a pu inconsciemment matérialisé ses rêves. Autre possibilité : un proche de l’artisan qui voulait lui nuire est céphale. Quant à l’Equarisseur, le vrai, toutes les descriptions font penser à Melchior aux légendaires créatures d’Ecryme. Il n’aurait jamais pensé qu’elles pussent exister.
Les plaques du soir
Alors que Viktor et Tils rentrent à l’hôtel, les crieurs de La Plaque et de la Droiture hurlent les dernières nouvelles. La Droiture informe des meurtres du jour et prédit que les prochaines victimes seront des prostituées. La Plaque accuse la Droiture d’être complice des meurtres.
Dernière nuit à Méandre
Viktor se rend auprès de Stanka Tramonte au siège de la Droiture. Elle est furieuse des attaques ad hominem de La Plaque et peste contre ce gros vicieux de Tano Bonasoli qui ose la mettre en cause. C’est de la jalousie, c’est sûr ! Viktor va dans son sens et la flatte. Il lui propose un dîner un restaurant pour qu’elle puisse souffler un peu. Stanka accepte et choisit la Tour d’Airain derrière le Palais des Régisseurs. Ils sont seuls au restaurant. Elle mange tout en continuant sa diatribe contre l’incompétence de la Plaque et ses théories sur l’Equarisseur.
Antyova et Dédé de leur côté décident d’arpenter les rues du petit quartier des prostituées de Méandre.
Melchior semble mécontent : puisque l’affaire n’a apparemment pas de rapport avec les Effluents pourquoi s’en occupent-ils ? Alexane de son côté se demande bien pourquoi ils risquent leur vie pour de simples prostituées. Elle reste avec Claire et Melchior à l’hôtel.
- Arii Stef
- Profond
- Localisation : Auterive
Message
Re: Résumé de la campagne année 2
Résumé de notre partie du 2 janvier 2021 sur Discord / Roll20
Mise en place
Tils, Dédé, Kalliopè et Antyova arpentent le petit quartier des prostituées de Méandre : une rue et 3 ruelles. Antyova finit par prendre place sur les toits, alors que Tils et Kalliopè s’installent dans un troquet. Ils y discutent avec une dame de nuit. Les clients sont très rares et seules quelques dames bravent la peur du fameux Equarisseur.
De son côté, Viktor termine son dîner avec Stanka, la journaliste de la Droiture, et l’incite à l’emmener chez elle. Elle accepte mais demande à faire un passage par le quartier des prostituées afin qu’elle puisse interroger une informatrice.
La nuit est bien avancée quand les quatre voyageurs du Transécryme voient arriver Stanka et Viktor. Dans le sens inverse, un homme seul et massif, à la démarche étrange et chaloupée. L’homme aborde une prostituée. Tils s’approche et paye pour la nuit, demandant à la dame de nuit de laisser en plan ce client brusque. L’homme se tourne vers Stanka dans une attitude qui a l’air interrogative.
Baston
La journaliste indique à Viktor que si l’homme est l’équarisseur, il va devenir violent. L’homme s’en prend à Tils, un scalpel apparaît dans sa main, Antyova se jette du toit sur lui, Viktor sort son flingue, Kalliopè vise l’entrejambe et Dédé frappe avec sa clé à molette sur le visage. C’est cette dernière action qui a le plus de succès. Le coup lui écrase la tête, des gouttes giclent dans tous les sens. Ce n’est pas du sang mais de l’écryme. Le visage se floute et se reconstitue, il réapparaît avec un masque, il ne semble pas le moins du monde gêné. Dans la mêlée, plusieurs sont blessés, Kalliopè notamment a pris deux coups de scalpel.
Stanka prédit que l’Equarisseur ne va pas laisser de témoins. Les voyageurs du Transécryme fuient dans tous les sens. La créature choisit de s’en prendre à Viktor. Viktor s’empare de son foulard et étrangle Stanka pour lui faire perdre connaissance. Il doit s’y prendre à deux fois. L’Equarisseur semble décontenancé mais contrairement à ses attentes, il se tient devant Viktor, scalpel en main, cherchant l’ouverture. Il frappe, Viktor utilise Stanka comme bouclier, elle est blessée, l’Equarisseur hurle de douleur !
Refuge dans le bar
Dédé attaque l’Equarisseur pour laisser le temps à Viktor se réfugier dans le café. Cela fonctionne et les voyageurs se retrouvent à l’intérieur du café.
Alors que l’Equarisseur défonce la porte, Kalliopè réveille Stanka. Chacun essaye de la convaincre qu’elle a un lien avec l’Equarisseur. Alors que l’Equarisseur est entré dans la pièce, Stanka reste fermée et crie que c’est Viktor, ce sale psychopathe, qui commande à la créature. Elle donnera un ordre à l’Equarisseur si Viktor le fait avant. Viktor, exaspéré, demande à l’Equarisseur de quitter les lieux, la créature s’exécute à la stupeur de tous. Stanka cherche à fuir les « maîtres de l’Equarisseur ». Antyova la rattrape, la plaque en lui éclatant la tête sur le sol. Dédé décide d’aller chercher Melchior. Il revient avec le Métropolite et avec Alexane de Meresson.
Alexane avec tout le mépris et l’autorité dont elle est capable menace Stanka : ou elle quitte Méandre pour un trou perdu traversier ou elle finit dans l’écryme. La pauvre Stanka semble terrifiée et promet de quitter Méandre rapidement. Antyova se propose pour la raccompagner à son domicile. Personne ne reverra plus jamais Stanka Tramonte.
Un fou sur la Traverse
Le lendemain, Melchior, Claire et nos voyageurs accompagnés de Johan Jagger empruntent la traverse qui les mène à Venice. Levés tard, ils ont raté les calèches ; il leur faudra une journée pour rejoindre Venice. Jagger leur dit travailler pour l’Asile humaniste, une institution qui s’occupe des malades mentaux. Il est chargé de ramener des cas rares . Il propose de les loger pour la nuit à l’asile humaniste qui dispose de chambres pour les familles des malades. Tous acceptent sauf Alexane qui a réservé au Splendid, l’hôtel où descend Armelle de Montbellaise. Elle propose à Viktor de lui servir de garde du corps.
Alors qu’ils devisent, Jagger s’arrête, il fixe un homme qui marche dans le sens opposé. Il a des vêtements trop grands. Jagger explique aux voyageurs qu’il s’agit d’un dangereux psychopathe qui ne devrait jamais être sorti de l’asile humaniste.
Quand les voyageurs l’abordent, l’homme affirme être une créature d’Ecryme qui travaillait à l’Asile. Quand ils tentent de l’appréhender, il fuit. Ils parviennent à le maîtriser. Kalliopè lui administre un tranquillisant. Jagger explique que personne ne connaît son nom, on l’appelle La Chose.
Arrivée à l’Asile Humaniste
Tils, Kalliopè, Antyova, Dédé, Johan, le malade, Claire et Melchior prennent des gondoles depuis la traverse de Méthalume jusqu’à l’Asile Humaniste. C’est une île reliée par des pont-levis. Un bâtiment rectangulaire en brique rouge enserre une cour couverte de serres dont le centre est occupée par une tour en pierre blanche de 5 étages. Le bâtiment de brique est la Reposante qui abrite les malades, l’administration et les chambres d’accueil. La tour blanche est le Panoptique où sont enfermés les patients qui présente une certaine dangerosité.
Il n’y a personne à l’accueil, Johann semble surpris. Arrive un homme grisonnant, il remercie les voyageurs de lui avoir ramené leur malade, il prend le bras de Johan. Ce dernier ricane : « Théophile arrête ton cirque ! ». Le personnel, notamment un grand homme peu loquace et très costaud, obéit pourtant à Théophile. Le grand homme s’empare de Johann et l’amène dans l’asile. Théophile leur dit que Johan s’est échappé il y a plusieurs mois et qu’il est persuadé être un employé de l’asile humaniste. Le malade qu’ils ont appréhendé est un ancien employé devenu fou mais qu’il n’a pas été admis à l’Asile.
Théophile accepte volontiers de les accueillir pour la nuit. Le ton monte néanmoins, nos voyageurs exigent voir une preuve qu’il est bien le directeur de l’asile. Théophile leur propose de les emmener dans le bureau mais Antyova et Tils refusent de rentrer dans l’asile.
Kalliopè, Dédé et Melchior de leur côté le suivent dans son bureau. Il leur montre sa plaque d’appartenance à la Loge aliéniste d’Eole. Il leur passe le disque du dossier de Jagger mais il est vide. Théophile s’excuse. Dédé remarque que le bureau contient des affaires de femmes : cosmétique, rouge à lèvres… Kalliopè demande à avoir un examen de Johann Jagger, Théophile accepte. En attendant, il les mène à une chambre pour qu’ils puissent passer la nuit.
Kalliopè se balade dans les serres, il ne semble y avoir que des patients. Elle est abordée par Vermine qui dit commander aux rats et aux cafards.
Appel aux Crépusculaires
Antyova, Dédé et Tils qui trimballent La Chose se rendent à la Police du Quartier. Le Quartier a l’air pauvre, loin de l’imagerie de la cité des arts ; ils apprennent qu’il s’agit du quartier des mines. Cette police s’appelle Les Crépusculaires et dépend d’une administration appelée « Préfecture ». Les policiers sont étranges : masqués, habillés d’un manteau en camaïeu de gris, leurs officiers portent des perruques. Les gardiens de la paix les écoutent avec attention et les faits bizarres qu’ils rapportent concernant l’asile humaniste les interpellent. La directrice et l’aliéniste en chef sont des femmes que l’officier connaît bien, il semble peu probable que Théophile occupe l’un de ces postes.
Nos voyageurs et une escouade de 20 crépusculaires se rendent à l’asile au moment où Kalliopè allait rentrer dans le Panoptique avec Vermine. L’officier des Crépusculaires constate qu’aucun membre du personnel n’est présent. Les gardiens de la paix entrent dans le Panoptique, ils y trouvent le personnel enfermé à l’étage des fous dangereux. Ils sont libérés. La Directrice Lucia Stazzo explique que les patients sont subitement devenus très excités il y a deux jours et se sont révoltés.
Mise en place
Tils, Dédé, Kalliopè et Antyova arpentent le petit quartier des prostituées de Méandre : une rue et 3 ruelles. Antyova finit par prendre place sur les toits, alors que Tils et Kalliopè s’installent dans un troquet. Ils y discutent avec une dame de nuit. Les clients sont très rares et seules quelques dames bravent la peur du fameux Equarisseur.
De son côté, Viktor termine son dîner avec Stanka, la journaliste de la Droiture, et l’incite à l’emmener chez elle. Elle accepte mais demande à faire un passage par le quartier des prostituées afin qu’elle puisse interroger une informatrice.
La nuit est bien avancée quand les quatre voyageurs du Transécryme voient arriver Stanka et Viktor. Dans le sens inverse, un homme seul et massif, à la démarche étrange et chaloupée. L’homme aborde une prostituée. Tils s’approche et paye pour la nuit, demandant à la dame de nuit de laisser en plan ce client brusque. L’homme se tourne vers Stanka dans une attitude qui a l’air interrogative.
Baston
La journaliste indique à Viktor que si l’homme est l’équarisseur, il va devenir violent. L’homme s’en prend à Tils, un scalpel apparaît dans sa main, Antyova se jette du toit sur lui, Viktor sort son flingue, Kalliopè vise l’entrejambe et Dédé frappe avec sa clé à molette sur le visage. C’est cette dernière action qui a le plus de succès. Le coup lui écrase la tête, des gouttes giclent dans tous les sens. Ce n’est pas du sang mais de l’écryme. Le visage se floute et se reconstitue, il réapparaît avec un masque, il ne semble pas le moins du monde gêné. Dans la mêlée, plusieurs sont blessés, Kalliopè notamment a pris deux coups de scalpel.
Stanka prédit que l’Equarisseur ne va pas laisser de témoins. Les voyageurs du Transécryme fuient dans tous les sens. La créature choisit de s’en prendre à Viktor. Viktor s’empare de son foulard et étrangle Stanka pour lui faire perdre connaissance. Il doit s’y prendre à deux fois. L’Equarisseur semble décontenancé mais contrairement à ses attentes, il se tient devant Viktor, scalpel en main, cherchant l’ouverture. Il frappe, Viktor utilise Stanka comme bouclier, elle est blessée, l’Equarisseur hurle de douleur !
Refuge dans le bar
Dédé attaque l’Equarisseur pour laisser le temps à Viktor se réfugier dans le café. Cela fonctionne et les voyageurs se retrouvent à l’intérieur du café.
Alors que l’Equarisseur défonce la porte, Kalliopè réveille Stanka. Chacun essaye de la convaincre qu’elle a un lien avec l’Equarisseur. Alors que l’Equarisseur est entré dans la pièce, Stanka reste fermée et crie que c’est Viktor, ce sale psychopathe, qui commande à la créature. Elle donnera un ordre à l’Equarisseur si Viktor le fait avant. Viktor, exaspéré, demande à l’Equarisseur de quitter les lieux, la créature s’exécute à la stupeur de tous. Stanka cherche à fuir les « maîtres de l’Equarisseur ». Antyova la rattrape, la plaque en lui éclatant la tête sur le sol. Dédé décide d’aller chercher Melchior. Il revient avec le Métropolite et avec Alexane de Meresson.
Alexane avec tout le mépris et l’autorité dont elle est capable menace Stanka : ou elle quitte Méandre pour un trou perdu traversier ou elle finit dans l’écryme. La pauvre Stanka semble terrifiée et promet de quitter Méandre rapidement. Antyova se propose pour la raccompagner à son domicile. Personne ne reverra plus jamais Stanka Tramonte.
Un fou sur la Traverse
Le lendemain, Melchior, Claire et nos voyageurs accompagnés de Johan Jagger empruntent la traverse qui les mène à Venice. Levés tard, ils ont raté les calèches ; il leur faudra une journée pour rejoindre Venice. Jagger leur dit travailler pour l’Asile humaniste, une institution qui s’occupe des malades mentaux. Il est chargé de ramener des cas rares . Il propose de les loger pour la nuit à l’asile humaniste qui dispose de chambres pour les familles des malades. Tous acceptent sauf Alexane qui a réservé au Splendid, l’hôtel où descend Armelle de Montbellaise. Elle propose à Viktor de lui servir de garde du corps.
Alors qu’ils devisent, Jagger s’arrête, il fixe un homme qui marche dans le sens opposé. Il a des vêtements trop grands. Jagger explique aux voyageurs qu’il s’agit d’un dangereux psychopathe qui ne devrait jamais être sorti de l’asile humaniste.
Quand les voyageurs l’abordent, l’homme affirme être une créature d’Ecryme qui travaillait à l’Asile. Quand ils tentent de l’appréhender, il fuit. Ils parviennent à le maîtriser. Kalliopè lui administre un tranquillisant. Jagger explique que personne ne connaît son nom, on l’appelle La Chose.
Arrivée à l’Asile Humaniste
Tils, Kalliopè, Antyova, Dédé, Johan, le malade, Claire et Melchior prennent des gondoles depuis la traverse de Méthalume jusqu’à l’Asile Humaniste. C’est une île reliée par des pont-levis. Un bâtiment rectangulaire en brique rouge enserre une cour couverte de serres dont le centre est occupée par une tour en pierre blanche de 5 étages. Le bâtiment de brique est la Reposante qui abrite les malades, l’administration et les chambres d’accueil. La tour blanche est le Panoptique où sont enfermés les patients qui présente une certaine dangerosité.
Il n’y a personne à l’accueil, Johann semble surpris. Arrive un homme grisonnant, il remercie les voyageurs de lui avoir ramené leur malade, il prend le bras de Johan. Ce dernier ricane : « Théophile arrête ton cirque ! ». Le personnel, notamment un grand homme peu loquace et très costaud, obéit pourtant à Théophile. Le grand homme s’empare de Johann et l’amène dans l’asile. Théophile leur dit que Johan s’est échappé il y a plusieurs mois et qu’il est persuadé être un employé de l’asile humaniste. Le malade qu’ils ont appréhendé est un ancien employé devenu fou mais qu’il n’a pas été admis à l’Asile.
Théophile accepte volontiers de les accueillir pour la nuit. Le ton monte néanmoins, nos voyageurs exigent voir une preuve qu’il est bien le directeur de l’asile. Théophile leur propose de les emmener dans le bureau mais Antyova et Tils refusent de rentrer dans l’asile.
Kalliopè, Dédé et Melchior de leur côté le suivent dans son bureau. Il leur montre sa plaque d’appartenance à la Loge aliéniste d’Eole. Il leur passe le disque du dossier de Jagger mais il est vide. Théophile s’excuse. Dédé remarque que le bureau contient des affaires de femmes : cosmétique, rouge à lèvres… Kalliopè demande à avoir un examen de Johann Jagger, Théophile accepte. En attendant, il les mène à une chambre pour qu’ils puissent passer la nuit.
Kalliopè se balade dans les serres, il ne semble y avoir que des patients. Elle est abordée par Vermine qui dit commander aux rats et aux cafards.
Appel aux Crépusculaires
Antyova, Dédé et Tils qui trimballent La Chose se rendent à la Police du Quartier. Le Quartier a l’air pauvre, loin de l’imagerie de la cité des arts ; ils apprennent qu’il s’agit du quartier des mines. Cette police s’appelle Les Crépusculaires et dépend d’une administration appelée « Préfecture ». Les policiers sont étranges : masqués, habillés d’un manteau en camaïeu de gris, leurs officiers portent des perruques. Les gardiens de la paix les écoutent avec attention et les faits bizarres qu’ils rapportent concernant l’asile humaniste les interpellent. La directrice et l’aliéniste en chef sont des femmes que l’officier connaît bien, il semble peu probable que Théophile occupe l’un de ces postes.
Nos voyageurs et une escouade de 20 crépusculaires se rendent à l’asile au moment où Kalliopè allait rentrer dans le Panoptique avec Vermine. L’officier des Crépusculaires constate qu’aucun membre du personnel n’est présent. Les gardiens de la paix entrent dans le Panoptique, ils y trouvent le personnel enfermé à l’étage des fous dangereux. Ils sont libérés. La Directrice Lucia Stazzo explique que les patients sont subitement devenus très excités il y a deux jours et se sont révoltés.
- Arii Stef
- Profond
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Re: Résumé de la campagne année 2
Résumé de notre partie du 29/01 via Roll20 / discord
Lucia Stazzo, la directrice de l’Asile Humaniste, les invite à rester à l’asile comme leur avait proposé Théophile. Viktor et Alexane se dépêche de rentrer à l’hôtel Splendid. Les autres prennent un repas froid dans leur chambre. Les malades sont étonnamment calmes et revenus rapidement à leur routine.
Interrogatoire des gardes
André et Kalliopè décident de mener une petite enquête pour éclaircir les circonstances de la révolte des patients. Ils tombent sur deux gardiens qui semblent se disputer. Si l’un est partisan de mettre les malades à l’écryme, l’autre est plus collaboratif et donne des informations à nos deux compères. Il explique qu’il y avaient des meneurs : Schnute, Georgio et Corinna à la Reposante et au Panoptique, c’étaient Arthur et Vermine. Il raconte également qu’il y avait eu auparavant des signes avant-coureurs, des périodes d’excitation brusques. Il a remarqué qu’à chaque fois des patients sifflotaient un air étrange avant la période d’excitation et de révolte.
Alexane et Viktor se baladent autour de l’hôtel. L’excitation règne en cette veille de Carnaval et dans le quartier du Masque où se trouve l’hôtel, les troupes racolent pour leur spectacle du Carnaval. Sur une place, deux troupes se sont installées et donnent des extraits de leur pièce et vendent des billets. D’un côté, une troupe donne Le Misérable une pièce parisienne célèbre et de l’autre des comédiens miment des scènes sexuelles pendant qu’un conteur débite des aphorismes philosophiques et que des nains et des femmes crient d’étranges borborygmes. Alexane achète 8 places pour Le Misérable. Ils continuent leur visite et font le tour des 4 sièges des loges artistiques.
La Bibliothèque d’Agrigente
Le lendemain matin, Claire insiste pour accompagner nos compères dans Venice en plein carnaval. Melchior surtout préoccupé par ses recherches consent. Il leur donne une liste de noms de membres de la loge des effluents qu’il suspecte de vivre à Venice.
Tils, André, Antyova, Kalliopè et Claire prennent des gondoles pour le Splendid où les attend Viktor et Alexane. Le voyage est long et les câbles de gondoles encombrés. Les habitants de Venice et les touristes déferlent vers le centre. §Ils s’équipent de masques pour se mêler à la foule.
Nos amis réunis se rendent au siège de la Loge de la Lettre. Ils souhaitent profiter que tout le monde soit en congés pour s’introduire dans les locaux de la Loge et compulser les archives pour trouver traces des noms fournis par Melchior.
Les portes de la Bibliothèque d’Agrigente sont ouvertes et la foule bariolée se regroupe dans le hall principal de la Loge autour de conteurs qui narrent des romans à la mode. Tous les accès aux bureaux et aux étages supérieurs sont en revanche soigneusement fermés.
Viktor ouvre une porte sans difficulté et ils entrent discrètement dans les bureaux. C’est un vrai labyrinthe et dans toutes les pièces il y a des étagères remplis de disques. Ils perçoivent que quelqu’un écoute un disque dans les étages. Comme ils cherchent un guide, ils montent. Quelqu’un est en train d’écouter un disque pornographique. Dédé et Kalliopè emmène Claire ailleurs. Viktor et Alexane s’approchent à pas de loup, mais pas assez discrètement. L’homme s’enferme dans le bureau ovale et fermé où il se trouve. Viktor escalade et trouve un accès par le toit de ce bureau. L’homme maigre, à la calvitie naissante est en train de se rhabiller. Viktor s’introduit dans la pièce, menace l’homme et fait entrer Alexane. Ils obligent l’homme qui prétend s’appeler André à les guider. Le classement est tellement « poétique » qu’il leur est impossible de trouver trace des noms sans en connaître plus sur leurs œuvres éventuelles. Quand ils font mine de se rendre dans les appartements privés du Doge, André tente de s’échapper. Après une course poursuite dans l’architecture tarabiscotée de la bibliothèque, Viktor arrête le fonctionnaire avant qu’il ne quitte les bureaux. Un coup bien placé l’amène dans l’inconscience. Nos amis l’enferment à poil dans le bureau des œuvres interdites où ils l’avaient trouvé. Ils récupèrent Claire, Tils, Dédé et Antyova qui écoutaient des contes du moyécryme.
La préfecture
De l’autre côté du canal, une foule dense se presse autour du palais des doges pour empêcher de sortir. Comme le veut la tradition, chaque Doge essaye de convaincre la foule de les laisser sortir participer au carnaval en faisant une démonstration de leur art. La foule refuse comme le veut également la tradition.
Nos amis prennent une gondole et se rendent à la Préfecture où ils pensent que les archives seront plus accessibles. Cette administration semblent fonctionner. Le bâtiment est séparé en deux : d’un côté la Droiture où ils voient de nombreux policiers de la Crépusculaire, de l’autre, la Prévenance. Ils décident d’y aller un par un, prétendant être des touristes. Ils inventent chacun leur tour un bobard pour rechercher l’adresse d’un vénicien. Ils apprennent vite que seuls les propriétaires sont recensés à la Prévenance. Ils obtiennent les adresses de Jonas Venderbern, (5 ruelle des soupirs, Quartier de la Lettre), Richard Legratou (rue de la tempérance,n°72, quartier de la Note) et d’Hélène de Fournetorde, (9 rue des 4 serpents, quartier des Antiquaires).
Ils décident de se rendre chez Hélène de Fourbetorde dont l’adresse se trouve dans le même quartier. La rue serpentueuse longe un grand canal. La boîte aux lettres est pleine de télégrammes. Ils croisent la voisine de palier. Elle indique qu’Hélène est passé il y a un mois mais sinon ca fait un moment qu’elle ne vit plus là. Elle a indiqué à sa voisine qu’elle était sur un projet et qu’elle dormait sur son lieu de travail. Nos amis lisent les télégrammes, beaucoup de rappel de factures ou de messages sans importance, mais un message d’un certain Richard qui se plaint d’avoir été écarté du projet retient leur attention.
Il est néanmoins temps de se rendre au théâtre.
Lucia Stazzo, la directrice de l’Asile Humaniste, les invite à rester à l’asile comme leur avait proposé Théophile. Viktor et Alexane se dépêche de rentrer à l’hôtel Splendid. Les autres prennent un repas froid dans leur chambre. Les malades sont étonnamment calmes et revenus rapidement à leur routine.
Interrogatoire des gardes
André et Kalliopè décident de mener une petite enquête pour éclaircir les circonstances de la révolte des patients. Ils tombent sur deux gardiens qui semblent se disputer. Si l’un est partisan de mettre les malades à l’écryme, l’autre est plus collaboratif et donne des informations à nos deux compères. Il explique qu’il y avaient des meneurs : Schnute, Georgio et Corinna à la Reposante et au Panoptique, c’étaient Arthur et Vermine. Il raconte également qu’il y avait eu auparavant des signes avant-coureurs, des périodes d’excitation brusques. Il a remarqué qu’à chaque fois des patients sifflotaient un air étrange avant la période d’excitation et de révolte.
Alexane et Viktor se baladent autour de l’hôtel. L’excitation règne en cette veille de Carnaval et dans le quartier du Masque où se trouve l’hôtel, les troupes racolent pour leur spectacle du Carnaval. Sur une place, deux troupes se sont installées et donnent des extraits de leur pièce et vendent des billets. D’un côté, une troupe donne Le Misérable une pièce parisienne célèbre et de l’autre des comédiens miment des scènes sexuelles pendant qu’un conteur débite des aphorismes philosophiques et que des nains et des femmes crient d’étranges borborygmes. Alexane achète 8 places pour Le Misérable. Ils continuent leur visite et font le tour des 4 sièges des loges artistiques.
La Bibliothèque d’Agrigente
Le lendemain matin, Claire insiste pour accompagner nos compères dans Venice en plein carnaval. Melchior surtout préoccupé par ses recherches consent. Il leur donne une liste de noms de membres de la loge des effluents qu’il suspecte de vivre à Venice.
Tils, André, Antyova, Kalliopè et Claire prennent des gondoles pour le Splendid où les attend Viktor et Alexane. Le voyage est long et les câbles de gondoles encombrés. Les habitants de Venice et les touristes déferlent vers le centre. §Ils s’équipent de masques pour se mêler à la foule.
Nos amis réunis se rendent au siège de la Loge de la Lettre. Ils souhaitent profiter que tout le monde soit en congés pour s’introduire dans les locaux de la Loge et compulser les archives pour trouver traces des noms fournis par Melchior.
Les portes de la Bibliothèque d’Agrigente sont ouvertes et la foule bariolée se regroupe dans le hall principal de la Loge autour de conteurs qui narrent des romans à la mode. Tous les accès aux bureaux et aux étages supérieurs sont en revanche soigneusement fermés.
Viktor ouvre une porte sans difficulté et ils entrent discrètement dans les bureaux. C’est un vrai labyrinthe et dans toutes les pièces il y a des étagères remplis de disques. Ils perçoivent que quelqu’un écoute un disque dans les étages. Comme ils cherchent un guide, ils montent. Quelqu’un est en train d’écouter un disque pornographique. Dédé et Kalliopè emmène Claire ailleurs. Viktor et Alexane s’approchent à pas de loup, mais pas assez discrètement. L’homme s’enferme dans le bureau ovale et fermé où il se trouve. Viktor escalade et trouve un accès par le toit de ce bureau. L’homme maigre, à la calvitie naissante est en train de se rhabiller. Viktor s’introduit dans la pièce, menace l’homme et fait entrer Alexane. Ils obligent l’homme qui prétend s’appeler André à les guider. Le classement est tellement « poétique » qu’il leur est impossible de trouver trace des noms sans en connaître plus sur leurs œuvres éventuelles. Quand ils font mine de se rendre dans les appartements privés du Doge, André tente de s’échapper. Après une course poursuite dans l’architecture tarabiscotée de la bibliothèque, Viktor arrête le fonctionnaire avant qu’il ne quitte les bureaux. Un coup bien placé l’amène dans l’inconscience. Nos amis l’enferment à poil dans le bureau des œuvres interdites où ils l’avaient trouvé. Ils récupèrent Claire, Tils, Dédé et Antyova qui écoutaient des contes du moyécryme.
La préfecture
De l’autre côté du canal, une foule dense se presse autour du palais des doges pour empêcher de sortir. Comme le veut la tradition, chaque Doge essaye de convaincre la foule de les laisser sortir participer au carnaval en faisant une démonstration de leur art. La foule refuse comme le veut également la tradition.
Nos amis prennent une gondole et se rendent à la Préfecture où ils pensent que les archives seront plus accessibles. Cette administration semblent fonctionner. Le bâtiment est séparé en deux : d’un côté la Droiture où ils voient de nombreux policiers de la Crépusculaire, de l’autre, la Prévenance. Ils décident d’y aller un par un, prétendant être des touristes. Ils inventent chacun leur tour un bobard pour rechercher l’adresse d’un vénicien. Ils apprennent vite que seuls les propriétaires sont recensés à la Prévenance. Ils obtiennent les adresses de Jonas Venderbern, (5 ruelle des soupirs, Quartier de la Lettre), Richard Legratou (rue de la tempérance,n°72, quartier de la Note) et d’Hélène de Fournetorde, (9 rue des 4 serpents, quartier des Antiquaires).
Ils décident de se rendre chez Hélène de Fourbetorde dont l’adresse se trouve dans le même quartier. La rue serpentueuse longe un grand canal. La boîte aux lettres est pleine de télégrammes. Ils croisent la voisine de palier. Elle indique qu’Hélène est passé il y a un mois mais sinon ca fait un moment qu’elle ne vit plus là. Elle a indiqué à sa voisine qu’elle était sur un projet et qu’elle dormait sur son lieu de travail. Nos amis lisent les télégrammes, beaucoup de rappel de factures ou de messages sans importance, mais un message d’un certain Richard qui se plaint d’avoir été écarté du projet retient leur attention.
Il est néanmoins temps de se rendre au théâtre.
- Arii Stef
- Profond
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Re: Résumé de la campagne année 2
Résumé de notre partie du 26 février sur Roll20 / Discord
Le Grand Théâtre de Mareuil
Nos amis prennent place dans le théâtre cossu, le Grand Théâtre de Mareuil, où se donne la pièce « Le Misérable » pour laquelle Alexane a acheté des places. C’est un grand classique du théâtre parisien que seul Dédé (et Claire) ne connaît pas. Claire semble captivée par les comédiens et l’histoire mais l’audience est plutôt dissipée. D’un côté, certains spectateurs éméchés font des blagues potaches et d’autres critiquent à voix haute le spectacle. Ces derniers sont habillés et portent des masques de couleurs sombres. Ils finissent même par créer un esclandre et quitter la salle lors du dernier acte. Viktor les suit et les entend dire qu’ils vont ensuite assister à une pièce au théâtre de l’abattoir.
L’abattoir
Viktor rameute Antyova et Tils pour se rendre au théâtre de l’Abattoir. Antyova achète deux places pour le « Sens de la Vie » alors que les deux hommes observent les lieux. Le Théâtre de l’Abattoir surblombe l’Ecryme de 2 mètres en s’appuyant sur des pilotis. Il est bordé de deux immeubles d’habitation plus hauts que lui. Il est bordé d’un balcon sur trois de ses côtés. La façade donne sur une petite place.
Il s’agit de la pièce dont Viktor a vu un extrait la veille. Le premier acte est en tous points équivalent à l’extrait de la veille mais en plus long. Nos amis s’ennuient sec. Commence le deuxième acte où le conteur continue son monologue de philosophie de comptoir pendant qu’un danseur bizarrement accoutré se tortille, martinet et fiole d’écryme en main, devant trois comédiens nus et enchaînés. Le nain et la femme se battent à 4 pattes en arrière plan en faisant des cris d’animaux. Tils décide d’explorer les pilotis. Il trouve une trappe pour y accéder et s’y déplace sur des grilles prévues à cet effet. Il remarque qu’il y a un accès à l’écryme avec un rack à échasses. Viktor va au bar où il discute avec d’autres spectateurs qui préfèrent la bière à la pièce. Ils lui apprennent qu’un spectateur sera choisi en fin de spectacle pour subir une torture.
Le troisième acte commence quand Tils revient de sa visite. Antyova et lui apprennent de Viktor comment va se terminer la pièce et ils décident de plier les gaules. Alors qu’ils battent en retraite, Antyova remarque qu’un spectateur communique avec quelqu’un sur la scène et désigne Tils du doigt. Le conteur annonce qu’il va annoncer qui sera la petite victime et montre Tils du doigt alors qu’il quitte la salle en compagnie d’autres cherchant à fuir ce moment. Un videur tente d’arrêter Tils mais Antyova percute l’homme de main de l’épaule et il se retrouve par terre. Alors qu’il se relève pour continuer la poursuite, Viktor passe et profite de la cohue pour lui coller un coup de crosse qui l’assomme. Nos amis quittent les lieux et regagnent leurs pénates.
A l’asile humaniste, Antyova trouve Melchior en train d’écouter des disques de compte-rendu d’entretien de malades. Il explique qu’il cherche la trace d’effluents et surtout de l’enfant qu’un tel lieu ne manquera pas d’attirer. Elle lui donne un coup de main.
La fête
Dédé, Kalliopè et Claire se rendent dans les loges. Les comédiens sont d’abord froids mais devant la naïveté désarmante de Claire et de Dédé, ils s’entichent d’eux et les invitent à les suivre dans une fête. Dans un immeuble proche du théâtre, nos amis se retrouvent bientôt au milieu d’une grande fiesta : musique, badinage, alcools et drogue. Des dames prennent Claire dans une pièce attenante et jouent avec elle. Kalliopè fait la connaissance d’une professeure de chant, Macha Bertrand, avec laquelle elle convient d’un cours d’essai. Elle rencontre également deux jumeaux, Alof l’écrivain et Maklan le peintre. Ils l’emmènent dans l’atelier du peintre. Kalliopè est séduite par le style coloré et innovant. Les jumeaux lui font des propositions appuyées pour un petit plan à 3. Kalliopè préfère retourner à la fête, Alof la raccompagne. Kalliopè est obligé de s’occuper à la fois de Claire et de Dédé qui semble avoir été drogué à l’insu de son plein gré.
Chez Richard Legratou
Le lendemain, nos amis décident de se rendre chez Richard Legratou dans le quartier de la Note. Au préalable, Dédé récupère la rapière d’Antyova à la consigne de l’Abattoir. Il entend le personnel du théâtre envisager de se venger du Grand Théâtre de Mareuil.
La rue de la tempérance où habite Legratou est un peu à l’écart et plus tranquille que le reste du quartier. L’immeuble est cossu avec un seul appartement par étage. Dédé attire le concierge à l’extérieur en lui demandant son chemin.
Viktor et Antyova en profitent pour entrer dans l’immeuble. Ils se présentent chez Legratou prétendant le protéger de l’élimination de plusieurs personnes du Projet et d’être envoyés par Hélène de Fourbetorde. Rien n’y fait, notre homme reste méfiant. Il finit par s’armer et par appeler le concierge afin qu’il prévienne les crépusculaires. Nos amis se replient mais Antyova, Dédé et Viktor restent dans les environs pour surveiller l’immeuble. Leur patience est récompensée, Richard sort et se rend chez le télégraphiste. Dédé que Legratou n’a pas vu entre dans l’échoppe afin d’écouter ce qu’il dicte. Il semble envoyer un message à un homme de main, M.Borde, pour qu’il rapplique au plus vite. Dans la rue, ils lui tendent une embuscade. Dédé l’empoigne et l’emmène dans un local à bicyclettes. Ils tombent à 3 dessus. L’homme reste sourd et muet à leurs interrogations. Ils lui font perdre connaissance en l’étouffant. Ils maculent ses vêtements d’alcool et l’emmènent à l’asile humaniste.
Kalliopè se rend avec Claire à son cours de chant.
Le Grand Théâtre de Mareuil
Nos amis prennent place dans le théâtre cossu, le Grand Théâtre de Mareuil, où se donne la pièce « Le Misérable » pour laquelle Alexane a acheté des places. C’est un grand classique du théâtre parisien que seul Dédé (et Claire) ne connaît pas. Claire semble captivée par les comédiens et l’histoire mais l’audience est plutôt dissipée. D’un côté, certains spectateurs éméchés font des blagues potaches et d’autres critiquent à voix haute le spectacle. Ces derniers sont habillés et portent des masques de couleurs sombres. Ils finissent même par créer un esclandre et quitter la salle lors du dernier acte. Viktor les suit et les entend dire qu’ils vont ensuite assister à une pièce au théâtre de l’abattoir.
L’abattoir
Viktor rameute Antyova et Tils pour se rendre au théâtre de l’Abattoir. Antyova achète deux places pour le « Sens de la Vie » alors que les deux hommes observent les lieux. Le Théâtre de l’Abattoir surblombe l’Ecryme de 2 mètres en s’appuyant sur des pilotis. Il est bordé de deux immeubles d’habitation plus hauts que lui. Il est bordé d’un balcon sur trois de ses côtés. La façade donne sur une petite place.
Il s’agit de la pièce dont Viktor a vu un extrait la veille. Le premier acte est en tous points équivalent à l’extrait de la veille mais en plus long. Nos amis s’ennuient sec. Commence le deuxième acte où le conteur continue son monologue de philosophie de comptoir pendant qu’un danseur bizarrement accoutré se tortille, martinet et fiole d’écryme en main, devant trois comédiens nus et enchaînés. Le nain et la femme se battent à 4 pattes en arrière plan en faisant des cris d’animaux. Tils décide d’explorer les pilotis. Il trouve une trappe pour y accéder et s’y déplace sur des grilles prévues à cet effet. Il remarque qu’il y a un accès à l’écryme avec un rack à échasses. Viktor va au bar où il discute avec d’autres spectateurs qui préfèrent la bière à la pièce. Ils lui apprennent qu’un spectateur sera choisi en fin de spectacle pour subir une torture.
Le troisième acte commence quand Tils revient de sa visite. Antyova et lui apprennent de Viktor comment va se terminer la pièce et ils décident de plier les gaules. Alors qu’ils battent en retraite, Antyova remarque qu’un spectateur communique avec quelqu’un sur la scène et désigne Tils du doigt. Le conteur annonce qu’il va annoncer qui sera la petite victime et montre Tils du doigt alors qu’il quitte la salle en compagnie d’autres cherchant à fuir ce moment. Un videur tente d’arrêter Tils mais Antyova percute l’homme de main de l’épaule et il se retrouve par terre. Alors qu’il se relève pour continuer la poursuite, Viktor passe et profite de la cohue pour lui coller un coup de crosse qui l’assomme. Nos amis quittent les lieux et regagnent leurs pénates.
A l’asile humaniste, Antyova trouve Melchior en train d’écouter des disques de compte-rendu d’entretien de malades. Il explique qu’il cherche la trace d’effluents et surtout de l’enfant qu’un tel lieu ne manquera pas d’attirer. Elle lui donne un coup de main.
La fête
Dédé, Kalliopè et Claire se rendent dans les loges. Les comédiens sont d’abord froids mais devant la naïveté désarmante de Claire et de Dédé, ils s’entichent d’eux et les invitent à les suivre dans une fête. Dans un immeuble proche du théâtre, nos amis se retrouvent bientôt au milieu d’une grande fiesta : musique, badinage, alcools et drogue. Des dames prennent Claire dans une pièce attenante et jouent avec elle. Kalliopè fait la connaissance d’une professeure de chant, Macha Bertrand, avec laquelle elle convient d’un cours d’essai. Elle rencontre également deux jumeaux, Alof l’écrivain et Maklan le peintre. Ils l’emmènent dans l’atelier du peintre. Kalliopè est séduite par le style coloré et innovant. Les jumeaux lui font des propositions appuyées pour un petit plan à 3. Kalliopè préfère retourner à la fête, Alof la raccompagne. Kalliopè est obligé de s’occuper à la fois de Claire et de Dédé qui semble avoir été drogué à l’insu de son plein gré.
Chez Richard Legratou
Le lendemain, nos amis décident de se rendre chez Richard Legratou dans le quartier de la Note. Au préalable, Dédé récupère la rapière d’Antyova à la consigne de l’Abattoir. Il entend le personnel du théâtre envisager de se venger du Grand Théâtre de Mareuil.
La rue de la tempérance où habite Legratou est un peu à l’écart et plus tranquille que le reste du quartier. L’immeuble est cossu avec un seul appartement par étage. Dédé attire le concierge à l’extérieur en lui demandant son chemin.
Viktor et Antyova en profitent pour entrer dans l’immeuble. Ils se présentent chez Legratou prétendant le protéger de l’élimination de plusieurs personnes du Projet et d’être envoyés par Hélène de Fourbetorde. Rien n’y fait, notre homme reste méfiant. Il finit par s’armer et par appeler le concierge afin qu’il prévienne les crépusculaires. Nos amis se replient mais Antyova, Dédé et Viktor restent dans les environs pour surveiller l’immeuble. Leur patience est récompensée, Richard sort et se rend chez le télégraphiste. Dédé que Legratou n’a pas vu entre dans l’échoppe afin d’écouter ce qu’il dicte. Il semble envoyer un message à un homme de main, M.Borde, pour qu’il rapplique au plus vite. Dans la rue, ils lui tendent une embuscade. Dédé l’empoigne et l’emmène dans un local à bicyclettes. Ils tombent à 3 dessus. L’homme reste sourd et muet à leurs interrogations. Ils lui font perdre connaissance en l’étouffant. Ils maculent ses vêtements d’alcool et l’emmènent à l’asile humaniste.
Kalliopè se rend avec Claire à son cours de chant.
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Re: Résumé de la campagne année 2
Résumé de notre partie du 26/03 sur Roll20 / Discord
Le cours de chant
Kalliopè se présente avec Claire chez la professeure de chant, Macha Bertrand. Elle teste la voix de Kalliopè et commence à la faire travailler. Claire veut participer. Elle se débrouille bien également, mais Macha semble particulièrement troublée par le chant de la petite. Quand elles quittent les lieux après avoir pris rendez-vous dans deux jours, elles croisent un homme bien habillé qui patiente dans l’antichambre. Macha s’adresse à lui sous le nom de M.Lentini et l’introduit dans son salon. Ils parlent de contrats avant que la porte se ferme.
Le retour des échappés
A l’Asile Humaniste, nos anciens passagers du Transécryme demandent à ce que Richard Legratou, toujours inconscient, soit enfermé au Panoptique, la tour centrale où sont isolés les malades les plus dangereux. La Directrice de l’établissement, Lucia Stazzo, accepte devant la description de sa « folie » faite par nos amis. Ils vont ensuite en discuter avec Melchior qui est décidé à interroger l’homme. Il prend plusieurs fioles d’écryme à cet effet.
Alors qu’ils rejoignent avec Melchior le Panoptique, ils croisent l’Officier des Crépusculaires qui avait libéré l’asile, le Commandant Fettini, et une dizaine de ses hommes. Ils ramènent trois malades qui s’étaient échappés. Lucia est réticente et impose la présence d’un infirmier malgré les dires de Melchior qui lui dit que l’homme est un criminel recherché à Méthalume.
L’interrogatoire de Legratou
Une longue séance de torture va commencer au Panoptique. Melchior se montre particulièrement violent n’hésitant pas à faire fondre un orteil et un bout d’oreille de Richard Legratou. Ce dernier avoue avoir fait partie de la Loge des Effluents à Méthalume et d’avoir participé à des expériences sur des enfants qui ont permis de les conditionner ou de développer les capacités de leur esprit. Il n’a pas entendu de parler de Claire ou de l’Enfant mais dit qu’un enfant particulièrement doué était appelé le Petit Grégoire. Les expériences étaient horribles: ingestion d’écryme, conditionnement, hypnose… Quand Richard dit qu’il ne s’agissait que d’enfants des rues, Melchior explose et lui inflige les blessures les plus graves.
Legratou dit avoir fui Méthalume quand la Loge a été démantelée. Il a rejoint Venice où depuis il travaille à l’Institut des Sciences Sociales. Il participe à un programme pour créer une religion nationale Venicienne, la religion des Muses. Il a évité tout contact avec les anciens effluents mais a été recontacté par Hélène de Fourbetorde pour participer à un nouveau programme. Il en a été éjecté. Il n’a jamais été au QG de ce programme autour du conditionnement par la musique mais il sait qu’il se trouvait dans le quartier des mines. Lui rencontrait ses contacts au café de l’Astramance dans le Quartier de la Note.
Melchior suggère que Viktor étouffe l’homme mais l’ex-Ghildien met la tête de Legratou sous l’oreiller. Lucia Stazzo prévenue par l’infirmier arrive. Alexane qui était resté à l’extérieur avec Dédé se faufile à l’intérieur pour finir le travail. Mais Legratou se débat comme un fou et elle manque de force. Lucia et l’infirmier interviennent. Une engueulade s’en suit, Lucia promettant de revenir le soir même avoir une franche discussion avec Melchior.
Les révélations de Melchior
Le ton monte également entre Melchior et nos amis. Quand ils pointent l’étrange similitude entre son nom et celui de l’homme de main de Legratou, Melchior leur lâche « Mais vous n’avez toujours pas compris que je ne m’appelle pas Melchior de Borde ! ». La moutarde monte au nez de nos amis qui reproche à Melchior de ne lâcher la vérité que par bribes. A la suite de cet échange, Melchior leur affirme qu’il s’appelle Anthelme Pelleterat et que sa priorité est bien de retrouver l’Enfant qu’il juge être une force maléfique de premier plan qui manipule les effluents. Il leur demande de s’occuper en particulier de ces derniers afin d’éviter qu’ils apportent leur aide à l’Enfant. Nos amis ricanent : avec quelles armes vont-ils se battre contre un être capable d’entrer dans les rêves ? Anthelme promet de les entraîner afin qu’ils deviennent Céphales, les prévenant néanmoins du danger : ils seront traqués par tous les Ministères de toutes les cités s’ils s’engagent dans cette voie !
Prise de tête avec Lucia Stazzo
Tils reste à l’Asile Humaniste où il se monte un petit laboratoire et se crée deux bouteilles de fumigènes.
Melchior a une discussion animée avec la Directrice. Nos amis sont apparemment autorisés à rester.
Soirée à l’opéra
Alexane, Viktor et Kalliopè se rendent à l’opéra avec Claire. Renata Gounod s’y produit. Kalliopè y croise Alof l’écrivain au bras d’une magnifique jeune femme moscovite. Alexane trouve Armelle de Montbellaise. Elle la surprend en train de subtiliser les bijoux de ses voisines ; après l’opéra, elle en parle à Armelle qui parle du vol comme d’un passe-temps excitant. Elles partent faire une tournée de différentes soirées avant d’aller à l’hôtel pour des rapports intimes.
Kalliopè, Viktor et Claire se rendent en coulisse pour discuter avec Renata. Celle-ci propose à Viktor qu’elle renomme Bichon de l’accompagner à une fête huppée. Kalliopè devra ramener Claire à l’Asile avant de s’y rendre. Kalliopè croise Alof inquiet de ne pas voir son frère avec qui il avait rendez-vous à la fin de l’opéra.
Bichon se rend à la soirée huppée. Renata est très alcoolisée et sous influence de drogues. Elle demande à Viktor d’aboyer devant un parterre d’artistocrates véniciens. Viktor finit par lui donner discrètement un petit somnifère et la couche à l’étage du palais où il se trouve. Il termine la soirée en compagnie d’un compositeur, un rival de la dogaresse de la Note, haut placé dans l’artistocratie, Armando Felipe. Viktor oublie son rendez-vous avec Antyova et Dédé et rentre à l’hôtel au petit matin.
Kalliopè revient et y croise la belle moscovite seule. Elle explique qu'Alof est allé trouver son frère à son domicile.
La visite nocturne
Dédé et Antyova sont en planque devant chez Legratou et attendent Viktor. Comme il ne vient pas, ils décident de visiter l’appartement eux-mêmes. Antyova se hisse sans problème jusqu’au deuxième étage mais Dédé ne trouve pas de prise. Il est surpris par une bande de fêtards qui décident de donner une bonne leçon à ce cambrioleur. Dédé prétend qu’il travaille suite à une fuite dans les gouttières. Antyova balance de la fenêtre un bout de gouttière pour appuyer le propos. Les fêtards passent leur chemin, admirant l’abnégation de ce plombier qui travaille à 2h du matin.
A l’intérieur de l’appartement, ils s’emparent d’une vingtaine de disques notamment ceux qui sont codés à l’année de naissance de Claire.
Le cours de chant
Kalliopè se présente avec Claire chez la professeure de chant, Macha Bertrand. Elle teste la voix de Kalliopè et commence à la faire travailler. Claire veut participer. Elle se débrouille bien également, mais Macha semble particulièrement troublée par le chant de la petite. Quand elles quittent les lieux après avoir pris rendez-vous dans deux jours, elles croisent un homme bien habillé qui patiente dans l’antichambre. Macha s’adresse à lui sous le nom de M.Lentini et l’introduit dans son salon. Ils parlent de contrats avant que la porte se ferme.
Le retour des échappés
A l’Asile Humaniste, nos anciens passagers du Transécryme demandent à ce que Richard Legratou, toujours inconscient, soit enfermé au Panoptique, la tour centrale où sont isolés les malades les plus dangereux. La Directrice de l’établissement, Lucia Stazzo, accepte devant la description de sa « folie » faite par nos amis. Ils vont ensuite en discuter avec Melchior qui est décidé à interroger l’homme. Il prend plusieurs fioles d’écryme à cet effet.
Alors qu’ils rejoignent avec Melchior le Panoptique, ils croisent l’Officier des Crépusculaires qui avait libéré l’asile, le Commandant Fettini, et une dizaine de ses hommes. Ils ramènent trois malades qui s’étaient échappés. Lucia est réticente et impose la présence d’un infirmier malgré les dires de Melchior qui lui dit que l’homme est un criminel recherché à Méthalume.
L’interrogatoire de Legratou
Une longue séance de torture va commencer au Panoptique. Melchior se montre particulièrement violent n’hésitant pas à faire fondre un orteil et un bout d’oreille de Richard Legratou. Ce dernier avoue avoir fait partie de la Loge des Effluents à Méthalume et d’avoir participé à des expériences sur des enfants qui ont permis de les conditionner ou de développer les capacités de leur esprit. Il n’a pas entendu de parler de Claire ou de l’Enfant mais dit qu’un enfant particulièrement doué était appelé le Petit Grégoire. Les expériences étaient horribles: ingestion d’écryme, conditionnement, hypnose… Quand Richard dit qu’il ne s’agissait que d’enfants des rues, Melchior explose et lui inflige les blessures les plus graves.
Legratou dit avoir fui Méthalume quand la Loge a été démantelée. Il a rejoint Venice où depuis il travaille à l’Institut des Sciences Sociales. Il participe à un programme pour créer une religion nationale Venicienne, la religion des Muses. Il a évité tout contact avec les anciens effluents mais a été recontacté par Hélène de Fourbetorde pour participer à un nouveau programme. Il en a été éjecté. Il n’a jamais été au QG de ce programme autour du conditionnement par la musique mais il sait qu’il se trouvait dans le quartier des mines. Lui rencontrait ses contacts au café de l’Astramance dans le Quartier de la Note.
Melchior suggère que Viktor étouffe l’homme mais l’ex-Ghildien met la tête de Legratou sous l’oreiller. Lucia Stazzo prévenue par l’infirmier arrive. Alexane qui était resté à l’extérieur avec Dédé se faufile à l’intérieur pour finir le travail. Mais Legratou se débat comme un fou et elle manque de force. Lucia et l’infirmier interviennent. Une engueulade s’en suit, Lucia promettant de revenir le soir même avoir une franche discussion avec Melchior.
Les révélations de Melchior
Le ton monte également entre Melchior et nos amis. Quand ils pointent l’étrange similitude entre son nom et celui de l’homme de main de Legratou, Melchior leur lâche « Mais vous n’avez toujours pas compris que je ne m’appelle pas Melchior de Borde ! ». La moutarde monte au nez de nos amis qui reproche à Melchior de ne lâcher la vérité que par bribes. A la suite de cet échange, Melchior leur affirme qu’il s’appelle Anthelme Pelleterat et que sa priorité est bien de retrouver l’Enfant qu’il juge être une force maléfique de premier plan qui manipule les effluents. Il leur demande de s’occuper en particulier de ces derniers afin d’éviter qu’ils apportent leur aide à l’Enfant. Nos amis ricanent : avec quelles armes vont-ils se battre contre un être capable d’entrer dans les rêves ? Anthelme promet de les entraîner afin qu’ils deviennent Céphales, les prévenant néanmoins du danger : ils seront traqués par tous les Ministères de toutes les cités s’ils s’engagent dans cette voie !
Prise de tête avec Lucia Stazzo
Tils reste à l’Asile Humaniste où il se monte un petit laboratoire et se crée deux bouteilles de fumigènes.
Melchior a une discussion animée avec la Directrice. Nos amis sont apparemment autorisés à rester.
Soirée à l’opéra
Alexane, Viktor et Kalliopè se rendent à l’opéra avec Claire. Renata Gounod s’y produit. Kalliopè y croise Alof l’écrivain au bras d’une magnifique jeune femme moscovite. Alexane trouve Armelle de Montbellaise. Elle la surprend en train de subtiliser les bijoux de ses voisines ; après l’opéra, elle en parle à Armelle qui parle du vol comme d’un passe-temps excitant. Elles partent faire une tournée de différentes soirées avant d’aller à l’hôtel pour des rapports intimes.
Kalliopè, Viktor et Claire se rendent en coulisse pour discuter avec Renata. Celle-ci propose à Viktor qu’elle renomme Bichon de l’accompagner à une fête huppée. Kalliopè devra ramener Claire à l’Asile avant de s’y rendre. Kalliopè croise Alof inquiet de ne pas voir son frère avec qui il avait rendez-vous à la fin de l’opéra.
Bichon se rend à la soirée huppée. Renata est très alcoolisée et sous influence de drogues. Elle demande à Viktor d’aboyer devant un parterre d’artistocrates véniciens. Viktor finit par lui donner discrètement un petit somnifère et la couche à l’étage du palais où il se trouve. Il termine la soirée en compagnie d’un compositeur, un rival de la dogaresse de la Note, haut placé dans l’artistocratie, Armando Felipe. Viktor oublie son rendez-vous avec Antyova et Dédé et rentre à l’hôtel au petit matin.
Kalliopè revient et y croise la belle moscovite seule. Elle explique qu'Alof est allé trouver son frère à son domicile.
La visite nocturne
Dédé et Antyova sont en planque devant chez Legratou et attendent Viktor. Comme il ne vient pas, ils décident de visiter l’appartement eux-mêmes. Antyova se hisse sans problème jusqu’au deuxième étage mais Dédé ne trouve pas de prise. Il est surpris par une bande de fêtards qui décident de donner une bonne leçon à ce cambrioleur. Dédé prétend qu’il travaille suite à une fuite dans les gouttières. Antyova balance de la fenêtre un bout de gouttière pour appuyer le propos. Les fêtards passent leur chemin, admirant l’abnégation de ce plombier qui travaille à 2h du matin.
A l’intérieur de l’appartement, ils s’emparent d’une vingtaine de disques notamment ceux qui sont codés à l’année de naissance de Claire.
- Arii Stef
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Re: Résumé de la campagne année 2
Résumé de notre partie du 23 avril 2021 sur Roll20 / Discord
Ecoute de disques
Antyova, Tils et Anthelme se partagent les disques de Legratou et commencent à les écouter. Seul retient leur intérêt le récit d’expériences sur la propre fille d’un ponte de la Loge des Effluents. Elle est élevée et conditionnée pour entrer dans un ministère et obéir à la Loge. Les dates et le profil font penser à Kalliopè mais sans réelle possibilité d’en être sûr. Le reste fait froid dans le dos : des compte-rendu d’expériences et des plaintes de ne pas être sur les projets qui comptent qui témoignent d’une absence d’empathie et d’un égocentrisme forcené.
L’arrivée de Viktor et d’Alexane interrompt ces écoutes. C’est le dernier jour du carnaval et le principal événement est la course des gondoliers. Alexane, Viktor et Tils sont bien décidés d’y assister. Dédé proteste, arguant qu’il y a beaucoup à faire, mais les autres répliquent qu’il faut aller dans le centre pour se rendre à l’Astramance et chez le dernier effluent dont ils ont l’adresse, Jonas Vanderbern. Kalliopè de son côté souhaite se rendre chez le peintre Maklan que son frère jumeau recherchait la veille au soir. Antyova choisit de suivre la course depuis son cerf-volant.
La gondole de Donna Catone
Nos amis rencontrent une difficulté inattendue. Il y a très peu de gondoles (elles participent à la course) et le peu qui circulent sont prises d’assaut. Dédé hèle tant qu’il peut, aucun gondolier ne s’arrête, il se cache dans un petit canal, aucune gondole ne passe. Viktor lui aussi se cache à proximité et monte sur une gondole où une cliente est déjà présente. Elle hurle mais Viktor sort son plus beau sourire et susurre quelques mots rassurants. La femme semble conquise et elle demande au gondolier de pas jeter Viktor dans l’écryme. Ils prennent même en charge le « laquais » de Viktor, Dédé. La dame qui dit s’appeler « Donna Catone » semble persuadée que Viktor est un brigand et cela paraît l’exciter.
Viktor convainc Dédé de participer à la course de gondole comme client. La dame lui donne un foulard à ses couleurs. Alors que Dédé se retoruve sur la ligne de départ, Viktor roucoule avec Donna Catone dans une tribune luxueuse en sirotant un vin fin.
Les plans contrariés d’Alexane
Alexane parvient elle à trouver une gondole mais elle est obligée d’attendre et ça l’énerve. Elle emmène Tils. Elle espère recruter le gondolier pour la course mais celui-ci préfère se faire des courses au quadruple du prix. Elle fait confiance à Tils pour lui trouver la gondole à la quille la plus écrymodynamique. Tils désigne une gondole qui justement cherche un client pour participer à la course.
Cerf-volant
Antyova se dirige vers la traverse afin de s’élancer avec son cerf-volant. Son regard est attiré par l’étrange plateforme où s’alignent des montgolfières. Elles sont toutes au sol et Antyova se dirige vers la passerelle qui y mène. L’entrée de la passerelle ne laisse aucun doute : l’installation n’est qu’un bordel où on en s’envoie en l’air dans les deux sens du terme.
Les deux hôtes d’accueil s’ennuient. Antyova demande l’autorisation de s’élancer d’une montgolfière. Ils demandent au responsable, celui-ci accepte et accompagne Antyova pour manipuler le ballon. Il se plaint de sa jeunesse passée et d’être le gérant de jour, la période où l’établissement est peu fréquenté.
Antyova finit par s’élancer. Elle n’est pas seul dans l’air, de nombreux aérostats et cerfs-volants suivent également la course.
La course des gondoliers
Dans le grand canal de l’ouest, les gondoliers s’élancent. Alexane s’accroche, son gondolier a l’air complètement cinglé. Dédé aide le sien en repoussant les autres gondoles alors qu’elles tentent de se frayer un passage vers la tête de la course et l’entonnoir représenté par le premier canal plus étroit.
La course se poursuit dans le centre selon des règles complexes. Donna Catone paye un gondolier 10 fois le prix de la course normale pour l’amener à l’arrivée. Elle emmène Viktor. Leur conversation semble un peu tourner en rond sur l’embarcation. Tils tente de suivre la foule qui se précipite dans les ruelles pour rejoindre le grand canal de l’est où a lieu l’arrivée. Il se fatigue vite et se perd. Il arrivera bien après la fin de la course.
Le gondolier d’Alexane voyant la course perdue suggère que pour gagner en célébrité, la chute du client dans l’écryme est un bon moyen. Alexane sort sa dague et indique que si le gondolier y tombe, ce sera encore plus extraordinaire. Le gondolier en convient mais préfère tenter d’obtenir un classement sur un nombre premier qui semble son obsession.
Le gondolier d’André termine 9ème et est honoré. En tant que client, André reçoit un ruban et quelques liges. Donna Catone semble aux anges et lui fait 4 bises. Elle en profite pour l’interroger sur Viktor et savoir dans quel type de délinquance il trempe. Ellelui indique qu'elle vient de Méandre où elle est femme d'affaires.
Donna est félicitée par ses amis mais Viktor doit la quitter pour se rendre à son rendez-vous avec Fernando Felipe, le compositeur artistocrate. Il donne rendez-vous à 21h au café de l’Astramance à sa Dona Catone.
La mort de Maklan
Kalliopè se rend chez le peintre Maklan afin de vérifier que rien de fâcheux ne lui soit arrivé. Il y a un petit attroupement devant son immeuble. Elle se renseigne, un membre de la loge des antiquaires lui explique que l’étoile montante de la peinture, Maklan Berov, s’est suicidé. Ce dernier appelé Antonio Gibran est intéressé pour acheter des œuvres. Un journaliste intervient, il veut connaître les relations de la jeune femme avec le défunt : maîtresse, membre des services secrets istaniens ? Suspecte en tout cas d’être à l’origine du désespoir du peintre. Kalliopè se fâche et fait taire les personnes présentes. Elle appelle Alof qui la fait entrer.
Le jumeau de Maklan l’a retrouvé pendu ce matin avec à côté de lui une toile. Cette toile représente un homme criant, elle n’est pas de son frère mais est signé de lui. Kalliopè inspecte les lieux et trouve des traces de crochets sur le chambranle métallique de la fenêtre dont la serrure a été forcée. Alof indique que son frère était très heureux d’avoir vendu toute sa production un membre de la Loge des Antiquaires, M.Lentini, et n’était pas du tout dans un esprit suicidaire. Ce nom dit quelque chose à Kalliopè : l’homme qui a signé un contrat avec Macha Bertrand, sa professeure de chant ! Elle promet d’être au retour à l’écryme de Maklan le lendemain à 7h.
Kalliopè se rend au poste des crépusculaires local et demande à voir le corps du peintre. Elle y repère une trace d’injection dans le dos. Elle en parle au médecin de la morgue mais celle-ci l’envoie balader. Pour Kalliopè, pas de doute, Maklan a été pendu.
Cours chez Armando
Viktor se rend chez Armando qui a promis de le faire éduquer. Il lui présente une femme grisonnante à l’air sévère et revêche, Natacha Kerberi. Elle ne semble pas très enthousiaste à former l’ex-ghildien. Elle lui donne un premier cours sur les bases de la musique à l’aide de disques. Viktor quitte le palais d’Armando pour rejoindre avec retard le lieu de rendez-vous, l’adresse de Jonas Vanderbern.
Le café de l’Astramance
Le café de l’Astramance occupe un angle entre un canal et une rue dans le quartier de la lettre. Il a l’air d’accueillir tout type de clientèle du quartier : des artistes, des fonctionnaires et des hommes d’affaires. Alexane et Tils parle à voix haute d’écryme et d’expérience.
Ils finissent par attirer un certain Mac Beaulieu qui travaille à l’Institut des Sciences Sociales. Cet homme au costume élimé et à la calvitie prononcée s’intéresse aussi aux propriétés de l’écryme.
Quand il commence à draguer Alexane pour participer à leurs expériences lucratives. Alexane s’en détourne et la discussion se poursuit avec Tils jusqu’à ce qu’il soit l’heure du rendez-vous devant chez l’effluent Joris Vanderbern.
Visite chez Joris
L’immeuble de Joris est triangulaire. C’est un immeuble d’habitation de 5 étages. Son entrée principale donne sur la ruelle des Soupirs. Une porte donne sur un passage entre deux immeubles. Le dernier côté du bâtiment donne sur l’Ecryme. Un quai privé permet au résident de héler des gondoles.
Antyova passe par la porte de derrière, Viktor par le quai et les autres se présentent au troisième étage où d’après la boîte à télégrammes habite Jonas Vanderbern. Alexane toque et de but en blanc lui dit qu’elle souhaite lui parler des effluents. La porte s’ouvre, un homme au haut du crâne lisse, arborant un peignoir et des pantoufles se tient devant eux.
L’homme les accueille dans osn appartement. Il leur propose un peu de son pot au feu de serpent. D’après son discours, il sait qu’ils sont des victimes des effluents. Il demande même s’ils viennent se venger. Ils parlent des tortures subies par les enfants et de sa fuite à lui vers Venice où il a pu tourner la page en devenant psychiatre. Il dit vouer une haine vis-à-vis des effluents et notamment du pire chef de Méthalume à l’époque, un certain Franck Brozyk. Depuis qu’il est Venice, il a déjà rencontré par hasard Legratou et Fournetorde mais les a évités. Sinon, il a reçu un étrange télégramme l’invitant au café du charbon dans le quartier des mines. Il n’y est pas allé.
Quand Alexane lui demande comment il a su qu’ils étaient des victimes des effluents, il répond qu’il connaît André. Son visage était étrangement familier à André qui finit par reconnaître l’ami imaginaire vu lors de son étrange transe dans la traverse des enfants abandonnés.
Viktor entre par la fenêtre chez Jonas et tombe nez à nez avec une femme. Il est chez la voisine. Il la rassure en lui disant qu’il voulait faire une farce à Jonas et s’en sort une fois de plus avec sa belle gueule. Il se retrouve à épier Vanderbern depuis la fenêtre en compagnie d’Antyova. Alexane qui les a repérés les fait entrer dans l’appartement de Jonas.
La discussion en vient à la façon dont nos amis pourraient retrouver leur souvenir. Jonas leur parle de la technique de l’hypnose et propose de l’expérimenter sur André. Ils sont partagés sur la confiance qu’ils peuvent accorder à Jonas mais décident de tenter l’expérience.
Séance d’hypnose
Le cabinet de Jonas est situé dans une maison médicale de la Loge de la Lettre. Il installe André dans un fauteuil confortable, ouvre la fenêtre et fait brûler un gel sentant fort l’Ecryme. Il récite les phrases traditionnelles pour hypnotiser une personne. Cela fonctionne : André sombre bientôt dans un état second. Jonas le fait replonger dans une précédente séance d’hypnose. Il a 8 ans et il se voit dans un fauteuil. Un homme lui parle et une deuxième scène se superpoe, celle de sa chambre et de Jonas qui vit sous son lit et qui est son meilleur ami. Il lui fait promettre de toujours obéir aux voix dans sa tête. Une musique se fait entendre et le souvenir de Dédé semble se brouiller et se figer.
Ecoute de disques
Antyova, Tils et Anthelme se partagent les disques de Legratou et commencent à les écouter. Seul retient leur intérêt le récit d’expériences sur la propre fille d’un ponte de la Loge des Effluents. Elle est élevée et conditionnée pour entrer dans un ministère et obéir à la Loge. Les dates et le profil font penser à Kalliopè mais sans réelle possibilité d’en être sûr. Le reste fait froid dans le dos : des compte-rendu d’expériences et des plaintes de ne pas être sur les projets qui comptent qui témoignent d’une absence d’empathie et d’un égocentrisme forcené.
L’arrivée de Viktor et d’Alexane interrompt ces écoutes. C’est le dernier jour du carnaval et le principal événement est la course des gondoliers. Alexane, Viktor et Tils sont bien décidés d’y assister. Dédé proteste, arguant qu’il y a beaucoup à faire, mais les autres répliquent qu’il faut aller dans le centre pour se rendre à l’Astramance et chez le dernier effluent dont ils ont l’adresse, Jonas Vanderbern. Kalliopè de son côté souhaite se rendre chez le peintre Maklan que son frère jumeau recherchait la veille au soir. Antyova choisit de suivre la course depuis son cerf-volant.
La gondole de Donna Catone
Nos amis rencontrent une difficulté inattendue. Il y a très peu de gondoles (elles participent à la course) et le peu qui circulent sont prises d’assaut. Dédé hèle tant qu’il peut, aucun gondolier ne s’arrête, il se cache dans un petit canal, aucune gondole ne passe. Viktor lui aussi se cache à proximité et monte sur une gondole où une cliente est déjà présente. Elle hurle mais Viktor sort son plus beau sourire et susurre quelques mots rassurants. La femme semble conquise et elle demande au gondolier de pas jeter Viktor dans l’écryme. Ils prennent même en charge le « laquais » de Viktor, Dédé. La dame qui dit s’appeler « Donna Catone » semble persuadée que Viktor est un brigand et cela paraît l’exciter.
Viktor convainc Dédé de participer à la course de gondole comme client. La dame lui donne un foulard à ses couleurs. Alors que Dédé se retoruve sur la ligne de départ, Viktor roucoule avec Donna Catone dans une tribune luxueuse en sirotant un vin fin.
Les plans contrariés d’Alexane
Alexane parvient elle à trouver une gondole mais elle est obligée d’attendre et ça l’énerve. Elle emmène Tils. Elle espère recruter le gondolier pour la course mais celui-ci préfère se faire des courses au quadruple du prix. Elle fait confiance à Tils pour lui trouver la gondole à la quille la plus écrymodynamique. Tils désigne une gondole qui justement cherche un client pour participer à la course.
Cerf-volant
Antyova se dirige vers la traverse afin de s’élancer avec son cerf-volant. Son regard est attiré par l’étrange plateforme où s’alignent des montgolfières. Elles sont toutes au sol et Antyova se dirige vers la passerelle qui y mène. L’entrée de la passerelle ne laisse aucun doute : l’installation n’est qu’un bordel où on en s’envoie en l’air dans les deux sens du terme.
Les deux hôtes d’accueil s’ennuient. Antyova demande l’autorisation de s’élancer d’une montgolfière. Ils demandent au responsable, celui-ci accepte et accompagne Antyova pour manipuler le ballon. Il se plaint de sa jeunesse passée et d’être le gérant de jour, la période où l’établissement est peu fréquenté.
Antyova finit par s’élancer. Elle n’est pas seul dans l’air, de nombreux aérostats et cerfs-volants suivent également la course.
La course des gondoliers
Dans le grand canal de l’ouest, les gondoliers s’élancent. Alexane s’accroche, son gondolier a l’air complètement cinglé. Dédé aide le sien en repoussant les autres gondoles alors qu’elles tentent de se frayer un passage vers la tête de la course et l’entonnoir représenté par le premier canal plus étroit.
La course se poursuit dans le centre selon des règles complexes. Donna Catone paye un gondolier 10 fois le prix de la course normale pour l’amener à l’arrivée. Elle emmène Viktor. Leur conversation semble un peu tourner en rond sur l’embarcation. Tils tente de suivre la foule qui se précipite dans les ruelles pour rejoindre le grand canal de l’est où a lieu l’arrivée. Il se fatigue vite et se perd. Il arrivera bien après la fin de la course.
Le gondolier d’Alexane voyant la course perdue suggère que pour gagner en célébrité, la chute du client dans l’écryme est un bon moyen. Alexane sort sa dague et indique que si le gondolier y tombe, ce sera encore plus extraordinaire. Le gondolier en convient mais préfère tenter d’obtenir un classement sur un nombre premier qui semble son obsession.
Le gondolier d’André termine 9ème et est honoré. En tant que client, André reçoit un ruban et quelques liges. Donna Catone semble aux anges et lui fait 4 bises. Elle en profite pour l’interroger sur Viktor et savoir dans quel type de délinquance il trempe. Ellelui indique qu'elle vient de Méandre où elle est femme d'affaires.
Donna est félicitée par ses amis mais Viktor doit la quitter pour se rendre à son rendez-vous avec Fernando Felipe, le compositeur artistocrate. Il donne rendez-vous à 21h au café de l’Astramance à sa Dona Catone.
La mort de Maklan
Kalliopè se rend chez le peintre Maklan afin de vérifier que rien de fâcheux ne lui soit arrivé. Il y a un petit attroupement devant son immeuble. Elle se renseigne, un membre de la loge des antiquaires lui explique que l’étoile montante de la peinture, Maklan Berov, s’est suicidé. Ce dernier appelé Antonio Gibran est intéressé pour acheter des œuvres. Un journaliste intervient, il veut connaître les relations de la jeune femme avec le défunt : maîtresse, membre des services secrets istaniens ? Suspecte en tout cas d’être à l’origine du désespoir du peintre. Kalliopè se fâche et fait taire les personnes présentes. Elle appelle Alof qui la fait entrer.
Le jumeau de Maklan l’a retrouvé pendu ce matin avec à côté de lui une toile. Cette toile représente un homme criant, elle n’est pas de son frère mais est signé de lui. Kalliopè inspecte les lieux et trouve des traces de crochets sur le chambranle métallique de la fenêtre dont la serrure a été forcée. Alof indique que son frère était très heureux d’avoir vendu toute sa production un membre de la Loge des Antiquaires, M.Lentini, et n’était pas du tout dans un esprit suicidaire. Ce nom dit quelque chose à Kalliopè : l’homme qui a signé un contrat avec Macha Bertrand, sa professeure de chant ! Elle promet d’être au retour à l’écryme de Maklan le lendemain à 7h.
Kalliopè se rend au poste des crépusculaires local et demande à voir le corps du peintre. Elle y repère une trace d’injection dans le dos. Elle en parle au médecin de la morgue mais celle-ci l’envoie balader. Pour Kalliopè, pas de doute, Maklan a été pendu.
Cours chez Armando
Viktor se rend chez Armando qui a promis de le faire éduquer. Il lui présente une femme grisonnante à l’air sévère et revêche, Natacha Kerberi. Elle ne semble pas très enthousiaste à former l’ex-ghildien. Elle lui donne un premier cours sur les bases de la musique à l’aide de disques. Viktor quitte le palais d’Armando pour rejoindre avec retard le lieu de rendez-vous, l’adresse de Jonas Vanderbern.
Le café de l’Astramance
Le café de l’Astramance occupe un angle entre un canal et une rue dans le quartier de la lettre. Il a l’air d’accueillir tout type de clientèle du quartier : des artistes, des fonctionnaires et des hommes d’affaires. Alexane et Tils parle à voix haute d’écryme et d’expérience.
Ils finissent par attirer un certain Mac Beaulieu qui travaille à l’Institut des Sciences Sociales. Cet homme au costume élimé et à la calvitie prononcée s’intéresse aussi aux propriétés de l’écryme.
Quand il commence à draguer Alexane pour participer à leurs expériences lucratives. Alexane s’en détourne et la discussion se poursuit avec Tils jusqu’à ce qu’il soit l’heure du rendez-vous devant chez l’effluent Joris Vanderbern.
Visite chez Joris
L’immeuble de Joris est triangulaire. C’est un immeuble d’habitation de 5 étages. Son entrée principale donne sur la ruelle des Soupirs. Une porte donne sur un passage entre deux immeubles. Le dernier côté du bâtiment donne sur l’Ecryme. Un quai privé permet au résident de héler des gondoles.
Antyova passe par la porte de derrière, Viktor par le quai et les autres se présentent au troisième étage où d’après la boîte à télégrammes habite Jonas Vanderbern. Alexane toque et de but en blanc lui dit qu’elle souhaite lui parler des effluents. La porte s’ouvre, un homme au haut du crâne lisse, arborant un peignoir et des pantoufles se tient devant eux.
L’homme les accueille dans osn appartement. Il leur propose un peu de son pot au feu de serpent. D’après son discours, il sait qu’ils sont des victimes des effluents. Il demande même s’ils viennent se venger. Ils parlent des tortures subies par les enfants et de sa fuite à lui vers Venice où il a pu tourner la page en devenant psychiatre. Il dit vouer une haine vis-à-vis des effluents et notamment du pire chef de Méthalume à l’époque, un certain Franck Brozyk. Depuis qu’il est Venice, il a déjà rencontré par hasard Legratou et Fournetorde mais les a évités. Sinon, il a reçu un étrange télégramme l’invitant au café du charbon dans le quartier des mines. Il n’y est pas allé.
Quand Alexane lui demande comment il a su qu’ils étaient des victimes des effluents, il répond qu’il connaît André. Son visage était étrangement familier à André qui finit par reconnaître l’ami imaginaire vu lors de son étrange transe dans la traverse des enfants abandonnés.
Viktor entre par la fenêtre chez Jonas et tombe nez à nez avec une femme. Il est chez la voisine. Il la rassure en lui disant qu’il voulait faire une farce à Jonas et s’en sort une fois de plus avec sa belle gueule. Il se retrouve à épier Vanderbern depuis la fenêtre en compagnie d’Antyova. Alexane qui les a repérés les fait entrer dans l’appartement de Jonas.
La discussion en vient à la façon dont nos amis pourraient retrouver leur souvenir. Jonas leur parle de la technique de l’hypnose et propose de l’expérimenter sur André. Ils sont partagés sur la confiance qu’ils peuvent accorder à Jonas mais décident de tenter l’expérience.
Séance d’hypnose
Le cabinet de Jonas est situé dans une maison médicale de la Loge de la Lettre. Il installe André dans un fauteuil confortable, ouvre la fenêtre et fait brûler un gel sentant fort l’Ecryme. Il récite les phrases traditionnelles pour hypnotiser une personne. Cela fonctionne : André sombre bientôt dans un état second. Jonas le fait replonger dans une précédente séance d’hypnose. Il a 8 ans et il se voit dans un fauteuil. Un homme lui parle et une deuxième scène se superpoe, celle de sa chambre et de Jonas qui vit sous son lit et qui est son meilleur ami. Il lui fait promettre de toujours obéir aux voix dans sa tête. Une musique se fait entendre et le souvenir de Dédé semble se brouiller et se figer.
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Résumé de notre partie du 21/5
Dédé se rebiffe
Comme il l’expliquera plus tard aux autres, Dédé entend dans sa transe hypnotique une musique, une musique lancinante et une musique qui donne des ordres. Elle semble lui ordonner de sortir des lieux pour aller rejoindre ses « compagnons », quitte à escalader les câbles de gondoliers. Cette compulsion ne souffre d’aucune attente et d’aucun obstacle. Dédé frappe à coup de clé à molette ceux qui se mettent devant son chemin : Jonas la prend en plein visage et est salement blessé. Même avec le concours de Kalliopè, Tils et Viktor, Dédé se révèle très compliqué à maîtriser. Il faudra qu’Alexane évoque le souvenir de Claire pour qu’il sorte de sa transe, étonné du sang qui coule de sa clé à molette.
L’Astramance
Tils et Viktor se rendent au café de l’Astramance. Viktor croise Donna Catone au moment où elle sort furibarde du café. Il la calme en lui expliquant que sonr etard était totalement indépendant de sa volonté. Elle lui donne rendez-vous pour le lendemain soir au concert de la cantatrice à la mode, Macha Bertrand. Tils remarque qu’un des clients présent l’après -midi y est toujours. Il sirote une liqueur issue de petites baies qui poussent au bord de l’écryme. Nos amis s’assoient à côté de lui et engagent la discussion. Il s’appelle Kirian. Il se révèle être un peintre, fervent avocat des Artnarchistes, ces artistes qui rejettent le monopole des antiquaires sur la vente des œuvres. S’ils en apprennent plus sur ce courant, ils n’obtiennent aucune information sur les effluents.
Claire malade
Kalliopè rentre seule à l’asile. Dédé ronfle, Antyova n’est pas là et Anthelme dort déjà. Claire est éveillée et tousse. Elle est pâle. Kalliopè l’examine et ne lui trouve aucun signe clinique. Elle la prend dans la chambre qu’elle partage avec Antyova.
La mise à l’écryme de Maklan
Kalliopè se rend au petit matin à la mise à l’écryme de Maklan. Il y a beaucoup de monde avec des personnes très démonstratives quant à leur peine. Un prêtre étrange fait l’éloge du peintre sous les sanglots de la foule. Le corps de Maklan est rendu à l’écryme.
Alof semble un peu perdu. Il avoue à Kalliopè qu’il ne connaît pas plus d’un quart des gens qui sont présents. D’ailleurs, Kalliopè sur le chemin du retour surprend une conversation entre trois personnes présentes à la cérémonie qui comparent leur rémunération pour leur présence.
La leçon de Céphalie
Comme prévu, Anthelme commence à enseigner les principes de la Céphalie, enfin de la discipline dont on ne doit pas prononcer le nom. Dédé reste à part et surveille la porte. Nos amis apprennent l’existence des anences et de la bohème. Anthelme les prévient que c’est un chemin sans retour mais que tous n’auront pas forcément les capacités de développer ce don. Ils ont maintenant des choix à faire quant à développer une anence commune ou des anences personnelles.
La leçon
Kalliopè et Claire se rendent à leur leçon de chant. Trois personnes s’y sont invités après une discussion avec la professeure. Kalliopè s’aperçoit vite qu’ils sont ici pour entendre Claire. A la fin du cours, ils viennent s’agenouiller devant elle et lui baiser les mains. Elle se laisse faire avec naturel.
Dédé, mû par la compassion ou l’impression que tout n’a pas été tiré de l’effluent, rend visite à Richard Legratou au Panoptique. Celui-ci prétend avoir agi pour le bien des enfants et éructe des menaces sur la supériorité des effluents. Rien à en tirer.
Le café de l’archipel
Alexane, Viktor et Dédé partent vers le café de l’archipel où Jonas Vanderbern avait été « convoqué » par les effluents. Il se situe au milieu des fabriques et des puits de mine. Le rez-de-chaussée est destiné aux ouvriers. On y boit debout de la bière de mandre et d’infâmes tord-boyaux. A l’étage, un joli parquet permet de danser sur la musique d’un phonogramme et on y boit assis des vins de cités lointaines. Alexane est d’ailleurs vite invitée à une danse. L’ambiance est courtoise mais Alexane et Viktor se sentent mal à l’aise, ils préfèrent quitter les lieux, non sans avoir jeter un œil sur l’étage supérieur qui semble contenir les logements du tenancier. Dédé est resté en bas, les clients y sont agressifs et cherchent la bagarre. Dédé préfère esquiver les provocations. Peu de chaleur dans ce café malgré ses efforts pour détendre l’atmosphère. Il préfère également quitter l’établissement. Toutes leurs questions à propos des effluents restent sans réponse. Ils se sentent étrangement déprimés et amers.
Alors qu’ils prennent le chemin du retour, ils remarquent qu’ils sont filés par trois hommes peu commodes. Viktor se cache dans une ruelle et alors que les autres arrivent à un pont amovible qui les obligent à attendre. Les hommes se hâtent de les rattraper découvrant matraque, couteau et rapière. Menaçants, ils exigent le larfeuille de la bourgeoise. Très furtivement, Viktor arrive dans leur dos, pistolet dégainé et approche le canon de son arme à 30 centimètres de la tête de leur chef. Il exige bientôt leurs pantalons qui sont jetés à l’écryme. Alexane se fait à son tour menaçante, leur affirmant qu’elle était une ponte de la pègre. Cette humiliation infligée aux malandrins leur redonne de l’allant.
Le concert de Macha
Il y a une affluence des grands jours à l’auditorium pour le concert de Macha Bertrand. Viktor ne trouve que des places hors de prix chez les revendeurs. Il est penaud, sans place, quand Donna Catone arrive. Cette dernière a réservé une loge où ils sont seuls. La dame révèle rapidement ce qu’elle veut de Viktor : son corps ! La loge est bientôt le théâtre de leurs ébats dont profitent la salle quand la musique s’arrête brusquement pour quelques instants. La femme d’affaire souffle au ghildien qu’elle aimerait qu’il s’occupe de l’un de ses concurrents.
Kalliopè et Claire assistent au concert depuis les coulisses. Kalliopè remarque la présence de Lentini. Elle entend aussi des commentaires énigmatiques sur le passé de Macha Bertrand « On sent dans son chant tout le vécu de souffrance ! ». Après le concert, Lentini félicite la cantatrice et lui indique qu’un rendez-vous est pris pour un enregistrement dès le lendemain dans le quartier des phono-éditeurs.
Dédé se rebiffe
Comme il l’expliquera plus tard aux autres, Dédé entend dans sa transe hypnotique une musique, une musique lancinante et une musique qui donne des ordres. Elle semble lui ordonner de sortir des lieux pour aller rejoindre ses « compagnons », quitte à escalader les câbles de gondoliers. Cette compulsion ne souffre d’aucune attente et d’aucun obstacle. Dédé frappe à coup de clé à molette ceux qui se mettent devant son chemin : Jonas la prend en plein visage et est salement blessé. Même avec le concours de Kalliopè, Tils et Viktor, Dédé se révèle très compliqué à maîtriser. Il faudra qu’Alexane évoque le souvenir de Claire pour qu’il sorte de sa transe, étonné du sang qui coule de sa clé à molette.
L’Astramance
Tils et Viktor se rendent au café de l’Astramance. Viktor croise Donna Catone au moment où elle sort furibarde du café. Il la calme en lui expliquant que sonr etard était totalement indépendant de sa volonté. Elle lui donne rendez-vous pour le lendemain soir au concert de la cantatrice à la mode, Macha Bertrand. Tils remarque qu’un des clients présent l’après -midi y est toujours. Il sirote une liqueur issue de petites baies qui poussent au bord de l’écryme. Nos amis s’assoient à côté de lui et engagent la discussion. Il s’appelle Kirian. Il se révèle être un peintre, fervent avocat des Artnarchistes, ces artistes qui rejettent le monopole des antiquaires sur la vente des œuvres. S’ils en apprennent plus sur ce courant, ils n’obtiennent aucune information sur les effluents.
Claire malade
Kalliopè rentre seule à l’asile. Dédé ronfle, Antyova n’est pas là et Anthelme dort déjà. Claire est éveillée et tousse. Elle est pâle. Kalliopè l’examine et ne lui trouve aucun signe clinique. Elle la prend dans la chambre qu’elle partage avec Antyova.
La mise à l’écryme de Maklan
Kalliopè se rend au petit matin à la mise à l’écryme de Maklan. Il y a beaucoup de monde avec des personnes très démonstratives quant à leur peine. Un prêtre étrange fait l’éloge du peintre sous les sanglots de la foule. Le corps de Maklan est rendu à l’écryme.
Alof semble un peu perdu. Il avoue à Kalliopè qu’il ne connaît pas plus d’un quart des gens qui sont présents. D’ailleurs, Kalliopè sur le chemin du retour surprend une conversation entre trois personnes présentes à la cérémonie qui comparent leur rémunération pour leur présence.
La leçon de Céphalie
Comme prévu, Anthelme commence à enseigner les principes de la Céphalie, enfin de la discipline dont on ne doit pas prononcer le nom. Dédé reste à part et surveille la porte. Nos amis apprennent l’existence des anences et de la bohème. Anthelme les prévient que c’est un chemin sans retour mais que tous n’auront pas forcément les capacités de développer ce don. Ils ont maintenant des choix à faire quant à développer une anence commune ou des anences personnelles.
La leçon
Kalliopè et Claire se rendent à leur leçon de chant. Trois personnes s’y sont invités après une discussion avec la professeure. Kalliopè s’aperçoit vite qu’ils sont ici pour entendre Claire. A la fin du cours, ils viennent s’agenouiller devant elle et lui baiser les mains. Elle se laisse faire avec naturel.
Dédé, mû par la compassion ou l’impression que tout n’a pas été tiré de l’effluent, rend visite à Richard Legratou au Panoptique. Celui-ci prétend avoir agi pour le bien des enfants et éructe des menaces sur la supériorité des effluents. Rien à en tirer.
Le café de l’archipel
Alexane, Viktor et Dédé partent vers le café de l’archipel où Jonas Vanderbern avait été « convoqué » par les effluents. Il se situe au milieu des fabriques et des puits de mine. Le rez-de-chaussée est destiné aux ouvriers. On y boit debout de la bière de mandre et d’infâmes tord-boyaux. A l’étage, un joli parquet permet de danser sur la musique d’un phonogramme et on y boit assis des vins de cités lointaines. Alexane est d’ailleurs vite invitée à une danse. L’ambiance est courtoise mais Alexane et Viktor se sentent mal à l’aise, ils préfèrent quitter les lieux, non sans avoir jeter un œil sur l’étage supérieur qui semble contenir les logements du tenancier. Dédé est resté en bas, les clients y sont agressifs et cherchent la bagarre. Dédé préfère esquiver les provocations. Peu de chaleur dans ce café malgré ses efforts pour détendre l’atmosphère. Il préfère également quitter l’établissement. Toutes leurs questions à propos des effluents restent sans réponse. Ils se sentent étrangement déprimés et amers.
Alors qu’ils prennent le chemin du retour, ils remarquent qu’ils sont filés par trois hommes peu commodes. Viktor se cache dans une ruelle et alors que les autres arrivent à un pont amovible qui les obligent à attendre. Les hommes se hâtent de les rattraper découvrant matraque, couteau et rapière. Menaçants, ils exigent le larfeuille de la bourgeoise. Très furtivement, Viktor arrive dans leur dos, pistolet dégainé et approche le canon de son arme à 30 centimètres de la tête de leur chef. Il exige bientôt leurs pantalons qui sont jetés à l’écryme. Alexane se fait à son tour menaçante, leur affirmant qu’elle était une ponte de la pègre. Cette humiliation infligée aux malandrins leur redonne de l’allant.
Le concert de Macha
Il y a une affluence des grands jours à l’auditorium pour le concert de Macha Bertrand. Viktor ne trouve que des places hors de prix chez les revendeurs. Il est penaud, sans place, quand Donna Catone arrive. Cette dernière a réservé une loge où ils sont seuls. La dame révèle rapidement ce qu’elle veut de Viktor : son corps ! La loge est bientôt le théâtre de leurs ébats dont profitent la salle quand la musique s’arrête brusquement pour quelques instants. La femme d’affaire souffle au ghildien qu’elle aimerait qu’il s’occupe de l’un de ses concurrents.
Kalliopè et Claire assistent au concert depuis les coulisses. Kalliopè remarque la présence de Lentini. Elle entend aussi des commentaires énigmatiques sur le passé de Macha Bertrand « On sent dans son chant tout le vécu de souffrance ! ». Après le concert, Lentini félicite la cantatrice et lui indique qu’un rendez-vous est pris pour un enregistrement dès le lendemain dans le quartier des phono-éditeurs.
- Arii Stef
- Profond
- Localisation : Auterive
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Re: Résumé de la campagne année 2
Résumé de notre séance du 19/06 sur Roll20 et Discord
Lors de cette séance, nous avons utilisé un petit système pour faire avancer l’intrigue de deux mois. Chacun des joueurs a annoncé ce que son personnage souhaite réaliser dans 5 domaines d’action différents : les projets personnels, la traque des effluents, l’initiation céphalique, les contacts avec des groupes ou factions de Venice et leurs investigations sur les événements non résolus des parties précédentes.
Pour l’un de ses domaines, il se contente d’aider un camarade, un domaine donnera lieu à jouer une confrontation, un domaine se fera sous spleen et enfin un autre sous idéal. Pour chaque domaine, un test de compétences permettra de juger de l’atteinte des objectifs fixés. Chaque personnage ne pourra utiliser deux fois la même compétence pour deux domaines différents. Pour le domaine des projets personnels et certains échecs, c’est un autre joueur qui interprète le résultat du test.
Pendant les différentes scènes, je distille des informations sur les événements de Venice. Je vais essayer de résumer tout ça.
Le projet commun
Nos amis décident d’unir leurs efforts dans le cadre de leur initiation céphalique et choisissent de se constituer une anence commune. Il pense à un dirigeable dont ils feront un lupanar. Il le présente comme un cabaret à Dédé qui n’est pas très chaud. Antyova pense que ce type de lieu est propice pour y voler des éclats de vie. Elle espère pouvoir donner une éducation aux enfants des filles de joie.
Evénements de Venice
Venice est toujours en proie à des troubles. Le ballon taxi relate des vols d’œuvre d’art nombreuses. Des agressions d’Antiquaires ou d’Arlequins sont monnaie courante, parfois gratuites parfois revendiquées par Artnarchistes.
Le temps est anormalement froid à Venice et des glaçons commencent à apparaître sur l’écryme à la grande joie de Tils qui les étudie.
Un prêtre de la Malachine que Dédé avait croisé est horriblement assassiné dans sa chapelle.
Objectifs personnels
Kalliopè continue à prendre des cours de chant. Elle arrive à un bon niveau et elle est prise comme choriste pour l’opéra « Au-delà de l’écryme ».
Dédé trouve un boulot comme machiniste au Grand Théâtre. S’il ne gagne pas de grosses sommes, il devient le chouchou des employés du théâtre.
Tils monte un moteur à hydrécryme pour le dirigeable. Il fonctionne très bien mais a tendance à créer des étincelles, rien qui ne puisse effrayer Tils !
Antyova enquête sur son passé et notamment sur les étranges événements chez André Murczek. Elle décide de se rapprocher d’Anthelme et de l’aider dans ses investigations à l’asile et dans le quartier des mines. Il reste énigmatique mais un jour, elle le fait craquer : oui, il pense que l’enfant qui est venu chez André est bien l’Enfant. Il faut de puissant pouvoirs d’Elégie et de Psyché pour expliquer ce qui s’est passé. Peut être même qu’il a brouillé les limites entre monde réel et onirique.
Viktor (A venir)
Alexane (A venir)
Traque des effluents
Antyova surveille Vanderbern. Mais ses autres recherches dans le quartier des mines font qu’elle manque d’assiduité et malgré l’aide Viktor, il y a plein de trous de surveillance. Jusqu’à présent, Vanderbern a bien l’air de s’être rangé.
Tils décide de traquer Hélène de Fourbetorde. Avec Kalliopè, ils épluchent ses télégrammes, surveillent son domicile, font des recherches. Hélène semble un fantôme. Mais une nuit, alors qu’ils se trouvent à proximité de son domicile, une lampe à pétrole s’y allume. C’est elle. Ils parviennent à la capturer. Ils l’emmènent à l’asile humaniste. Cette dernière justifie ces actes antérieurs en tant que membres des Effluents et refuse de dire quoi que ce soit sur ses occupations actuelles. Elle résiste à la torture à l’écryme.
Dédé (à venir)
Initiation céphalique
Alexane aidée des conseils techniques de Dédé et Tils cherche un dirigeable d’occasion pour en faire l’anence du groupe. Il obtient un bon prix d’un dirigeable mais il y aura beaucoup de travail pour le remettre en état en vue d’en faire un « cabaret ».
Kalliopè se concentre sur des bouts d’émotions pour développer sa Scorie. Elle y parvient.
Viktor suit les conseils d’Anthelme pour développer son Elégie, en observant comme les gens se servent de leur 5 sens. Ca l’ennuie. Quel bouffon ce Anthelme !
Antyova suit elle aussi les conseils d’Anthelme et se concentre sur ses émotions pour développer sa Psyché. Rien n’y fait, elle a l’impression que le Métropolite se moque d’elle.
Contacts avec organisations et factions veniciennes
Kalliopè voudrait s’introduire dans le milieu de la Loge des Antiquaires. Elle rencontre par hasard dans une soirée Felipe Verizzi, un ponte des Arlequins, cette police financée par les Antiquaires qui fait respecter les lois sur la production artistique. Quand il entre dans ce type de soirée, personne ne veut lui parler et le silence s’instaure. Il est très heureux que Kalliopè lui fasse la conversation.
Viktor cherche à contacter des propriétaires de maisons closes. Il présente son projet à un baron du cuivre, appartenant au konzern du Reflet Orangé, un nommé Bernd Ascher. Ce dernier possède déjà à titre personnel deux maisons de plaisir et le projet de nos amis le botte. Il financera l’achat du dirigeable et la création de la société.
Alexane recontacte la ghilde des serviables pour qu’ils écoulent des œuvres d’art volées. Ils la reçoivent bien mais ils ont la trouille de son projet. Le vol d’œuvre d’art est le crime le plus sérieux à Venice et la recrudescence actuelle de ce type de vol rend les forces de police nerveuses.
Dédé tente d’obtenir l’aide de la Loge des Décorateurs et machinistes pour faire la décoration de leur dirigeable. Les représentants de la Loge lui demandent, un peu dédaigneux, de faire d'abord ses preuves dans son travail au Grand Théâtre.
Antyova cherchent à entrer en contact avec le milieu de la prostitution à Venice. Elles voudraient recruter des Filles de la nuit en leur promettant d’éduquer leurs enfants. Mais la prostitution locale la déroute, des gens de tout milieu s’y adonnent parfois occasionnellement, les maisons closes y respectent plutôt leur employées et les maisons d’abattage sordides ne se trouvent que dans le quartier des mines.
Tils rencontre un groupe de fans de l’écryme, les « Fleurs d’Ecryme », ils se réunissent dans un café sur pilotis. Ils cherchent à promouvoir les déplacements en échasses passées de mode à Venice et l’utilisation de l’écryme en science. Il voit souvent ses nouveaux amis qui l’aident dans son projet de moteur pour le dirigeable.
Investigations sur les événements bizarres
Kalliopè est intriguée par la maladie de Claire et en cherche l’origine. Elle décide de se rapprocher de la petite et de l’inciter à se confier à elle. C’est l’inverse qui se produit, c’est Kalliopè qui devient obsédée par Claire et son bien-être. Elle commence à vénérer la petite fille et a lui embrasser les mains et les pieds, comme ces gens qui s’arrêtent dans la rue à son passage. Kalliopè manque de se battre avec Dédé qui, un jour, revenu énervé du quartier du mine, a haussé la voix sur Claire. L’état de Claire empire et Claire se lasse de la présence de Kalliopè. Kalliopè chante de mieux en mieux et malgré ses compétences psychiatriques ne se rend pas compte de sa propre dérive.
Viktor tente de suivre Lentini, le mécène de feu le peintre Maklan et de la cantatrice Macha Bertrand. Mais il se fait repérer et il est bientôt suivi par des gros bras. Il pense les avoir semés mais préfère cesser sa surveillance.
Alexane enquête sur Lentini, ses relations, ses appartenances. Elle se rend compte qu’il appartient à une loge affiliée à la Loge des Antiquaires, composée de 4 membres, appelée Loge des Elogieux. Elle recense 6 morts suspectes dans 6 arts différents parmi les artistes produits par la Loge. A chaque fois, la cote des artistes monte brusquement puis survient le décès.
Dédé enquête sur l’étrange agressivité autour du café de l'archipel et des mines avec l’aide d’Antyova. Ils réalisent des surveillances, des filatures et des interrogatoires. Ils ressentent toujours cette agressivité dans le quartier, au point qu’ils ont la boule au ventre avant de s’y rendre. L'épicentre semble en être les puits de mine et les fabriques. Les gens leur disent que le plan des rues change et que cette agressivité est apparue il y a quelques mois. Ils se perdent d’ailleurs plusieurs fois dans le quartier. Ils trouvent dans le quartier de la glyphe un collectif d’artistes masqués qui s’intéresse au quartier des mines et qui le représente dans une grande fresque à partir de dessin fait dans un aérostat. Ils s’aperçoivent que détails de la fresque changent d’un jour à l’autre, les artistes nient l’avoir modifiée. Ils repèrent également des gens masqués agissant automatiquement sortent des mines la nuit et s’éparpillent dans Venice.
Tils (à venir)
Lors de cette séance, nous avons utilisé un petit système pour faire avancer l’intrigue de deux mois. Chacun des joueurs a annoncé ce que son personnage souhaite réaliser dans 5 domaines d’action différents : les projets personnels, la traque des effluents, l’initiation céphalique, les contacts avec des groupes ou factions de Venice et leurs investigations sur les événements non résolus des parties précédentes.
Pour l’un de ses domaines, il se contente d’aider un camarade, un domaine donnera lieu à jouer une confrontation, un domaine se fera sous spleen et enfin un autre sous idéal. Pour chaque domaine, un test de compétences permettra de juger de l’atteinte des objectifs fixés. Chaque personnage ne pourra utiliser deux fois la même compétence pour deux domaines différents. Pour le domaine des projets personnels et certains échecs, c’est un autre joueur qui interprète le résultat du test.
Pendant les différentes scènes, je distille des informations sur les événements de Venice. Je vais essayer de résumer tout ça.
Le projet commun
Nos amis décident d’unir leurs efforts dans le cadre de leur initiation céphalique et choisissent de se constituer une anence commune. Il pense à un dirigeable dont ils feront un lupanar. Il le présente comme un cabaret à Dédé qui n’est pas très chaud. Antyova pense que ce type de lieu est propice pour y voler des éclats de vie. Elle espère pouvoir donner une éducation aux enfants des filles de joie.
Evénements de Venice
Venice est toujours en proie à des troubles. Le ballon taxi relate des vols d’œuvre d’art nombreuses. Des agressions d’Antiquaires ou d’Arlequins sont monnaie courante, parfois gratuites parfois revendiquées par Artnarchistes.
Le temps est anormalement froid à Venice et des glaçons commencent à apparaître sur l’écryme à la grande joie de Tils qui les étudie.
Un prêtre de la Malachine que Dédé avait croisé est horriblement assassiné dans sa chapelle.
Objectifs personnels
Kalliopè continue à prendre des cours de chant. Elle arrive à un bon niveau et elle est prise comme choriste pour l’opéra « Au-delà de l’écryme ».
Dédé trouve un boulot comme machiniste au Grand Théâtre. S’il ne gagne pas de grosses sommes, il devient le chouchou des employés du théâtre.
Tils monte un moteur à hydrécryme pour le dirigeable. Il fonctionne très bien mais a tendance à créer des étincelles, rien qui ne puisse effrayer Tils !
Antyova enquête sur son passé et notamment sur les étranges événements chez André Murczek. Elle décide de se rapprocher d’Anthelme et de l’aider dans ses investigations à l’asile et dans le quartier des mines. Il reste énigmatique mais un jour, elle le fait craquer : oui, il pense que l’enfant qui est venu chez André est bien l’Enfant. Il faut de puissant pouvoirs d’Elégie et de Psyché pour expliquer ce qui s’est passé. Peut être même qu’il a brouillé les limites entre monde réel et onirique.
Viktor (A venir)
Alexane (A venir)
Traque des effluents
Antyova surveille Vanderbern. Mais ses autres recherches dans le quartier des mines font qu’elle manque d’assiduité et malgré l’aide Viktor, il y a plein de trous de surveillance. Jusqu’à présent, Vanderbern a bien l’air de s’être rangé.
Tils décide de traquer Hélène de Fourbetorde. Avec Kalliopè, ils épluchent ses télégrammes, surveillent son domicile, font des recherches. Hélène semble un fantôme. Mais une nuit, alors qu’ils se trouvent à proximité de son domicile, une lampe à pétrole s’y allume. C’est elle. Ils parviennent à la capturer. Ils l’emmènent à l’asile humaniste. Cette dernière justifie ces actes antérieurs en tant que membres des Effluents et refuse de dire quoi que ce soit sur ses occupations actuelles. Elle résiste à la torture à l’écryme.
Dédé (à venir)
Initiation céphalique
Alexane aidée des conseils techniques de Dédé et Tils cherche un dirigeable d’occasion pour en faire l’anence du groupe. Il obtient un bon prix d’un dirigeable mais il y aura beaucoup de travail pour le remettre en état en vue d’en faire un « cabaret ».
Kalliopè se concentre sur des bouts d’émotions pour développer sa Scorie. Elle y parvient.
Viktor suit les conseils d’Anthelme pour développer son Elégie, en observant comme les gens se servent de leur 5 sens. Ca l’ennuie. Quel bouffon ce Anthelme !
Antyova suit elle aussi les conseils d’Anthelme et se concentre sur ses émotions pour développer sa Psyché. Rien n’y fait, elle a l’impression que le Métropolite se moque d’elle.
Contacts avec organisations et factions veniciennes
Kalliopè voudrait s’introduire dans le milieu de la Loge des Antiquaires. Elle rencontre par hasard dans une soirée Felipe Verizzi, un ponte des Arlequins, cette police financée par les Antiquaires qui fait respecter les lois sur la production artistique. Quand il entre dans ce type de soirée, personne ne veut lui parler et le silence s’instaure. Il est très heureux que Kalliopè lui fasse la conversation.
Viktor cherche à contacter des propriétaires de maisons closes. Il présente son projet à un baron du cuivre, appartenant au konzern du Reflet Orangé, un nommé Bernd Ascher. Ce dernier possède déjà à titre personnel deux maisons de plaisir et le projet de nos amis le botte. Il financera l’achat du dirigeable et la création de la société.
Alexane recontacte la ghilde des serviables pour qu’ils écoulent des œuvres d’art volées. Ils la reçoivent bien mais ils ont la trouille de son projet. Le vol d’œuvre d’art est le crime le plus sérieux à Venice et la recrudescence actuelle de ce type de vol rend les forces de police nerveuses.
Dédé tente d’obtenir l’aide de la Loge des Décorateurs et machinistes pour faire la décoration de leur dirigeable. Les représentants de la Loge lui demandent, un peu dédaigneux, de faire d'abord ses preuves dans son travail au Grand Théâtre.
Antyova cherchent à entrer en contact avec le milieu de la prostitution à Venice. Elles voudraient recruter des Filles de la nuit en leur promettant d’éduquer leurs enfants. Mais la prostitution locale la déroute, des gens de tout milieu s’y adonnent parfois occasionnellement, les maisons closes y respectent plutôt leur employées et les maisons d’abattage sordides ne se trouvent que dans le quartier des mines.
Tils rencontre un groupe de fans de l’écryme, les « Fleurs d’Ecryme », ils se réunissent dans un café sur pilotis. Ils cherchent à promouvoir les déplacements en échasses passées de mode à Venice et l’utilisation de l’écryme en science. Il voit souvent ses nouveaux amis qui l’aident dans son projet de moteur pour le dirigeable.
Investigations sur les événements bizarres
Kalliopè est intriguée par la maladie de Claire et en cherche l’origine. Elle décide de se rapprocher de la petite et de l’inciter à se confier à elle. C’est l’inverse qui se produit, c’est Kalliopè qui devient obsédée par Claire et son bien-être. Elle commence à vénérer la petite fille et a lui embrasser les mains et les pieds, comme ces gens qui s’arrêtent dans la rue à son passage. Kalliopè manque de se battre avec Dédé qui, un jour, revenu énervé du quartier du mine, a haussé la voix sur Claire. L’état de Claire empire et Claire se lasse de la présence de Kalliopè. Kalliopè chante de mieux en mieux et malgré ses compétences psychiatriques ne se rend pas compte de sa propre dérive.
Viktor tente de suivre Lentini, le mécène de feu le peintre Maklan et de la cantatrice Macha Bertrand. Mais il se fait repérer et il est bientôt suivi par des gros bras. Il pense les avoir semés mais préfère cesser sa surveillance.
Alexane enquête sur Lentini, ses relations, ses appartenances. Elle se rend compte qu’il appartient à une loge affiliée à la Loge des Antiquaires, composée de 4 membres, appelée Loge des Elogieux. Elle recense 6 morts suspectes dans 6 arts différents parmi les artistes produits par la Loge. A chaque fois, la cote des artistes monte brusquement puis survient le décès.
Dédé enquête sur l’étrange agressivité autour du café de l'archipel et des mines avec l’aide d’Antyova. Ils réalisent des surveillances, des filatures et des interrogatoires. Ils ressentent toujours cette agressivité dans le quartier, au point qu’ils ont la boule au ventre avant de s’y rendre. L'épicentre semble en être les puits de mine et les fabriques. Les gens leur disent que le plan des rues change et que cette agressivité est apparue il y a quelques mois. Ils se perdent d’ailleurs plusieurs fois dans le quartier. Ils trouvent dans le quartier de la glyphe un collectif d’artistes masqués qui s’intéresse au quartier des mines et qui le représente dans une grande fresque à partir de dessin fait dans un aérostat. Ils s’aperçoivent que détails de la fresque changent d’un jour à l’autre, les artistes nient l’avoir modifiée. Ils repèrent également des gens masqués agissant automatiquement sortent des mines la nuit et s’éparpillent dans Venice.
Tils (à venir)
- Arii Stef
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Message
Re: Résumé de la campagne année 2
Résumé de notre partie du 13/07
Fin du récit des 2 mois à Venice
Objectifs personnels
Alexane cherche à se faire recruter par la Loge des Elogieux. Pour cela, elle laisse discrètement des indices à Lentini pour lui faire savoir que ses manœuvres sur les artistes sont connues d’elle. Il confie à ses sbires le soin de l’identifier et de lui faire la peau. Alors qu’elle laisse un autre indice, elle est repérée et les hommes de main de Lentini manquent de lui mettre la main dessus. Elle parvient à les semer dans Venice. Elle décide de passer à l’étape suivante et donne rendez-vous à Lentini à son hôtel. Elle lui expose toutes les preuves et les éléments dont elle dispose pour l’incriminer ainsi que sa loge dans le décès de 6 artistes. Elle lui propose un marché : il la fait entrer dans la loge pour mieux gérer la discrétion de leurs actions ou elle les dénonce. Lentini semble soulagé et accepte bien volontiers de la faire entrer dans la Loge. Elle est bientôt invitée à une réunion des associés de la Loge.
Viktor rentre en contact avec le marchand que Donna Catone souhaite qu’il élimine. Il s’agit d’Armando Bella (rencontré par Alexane à Méandre). C’est un homme certes dur en affaire mais affable, honnête et père de trois enfants. Viktor choisit de le piéger plutôt que de l’assassiner. Il se lie à lui et l’emmène voir des prostituées puis Alexane pour ensuite le menacer de faire éclater son couple s’il n’abandonne pas le projet immobilier sur lequel il est en concurrence avec Donna Catone. Malheureusement l’homme reste méfiant et il ne se laisse pas trop aller, Viktor change donc de stratégie. Il lui révèle qu’on lui a demandé de l’assassiner et qu’il s’il n’abandonne pas le projet immobilier, il finira dans l’écryme par les soins de Viktor ou d’un autre assassin. Armando retirera son offre dès le lendemain ce qui comblera Donna Catone. La belle quarantenaire installera son amant dans un beau 2 pièces dans le quartier de la Glyphe à quelques pas des Lazzis.
Traque des effluents
Dédé avec l’aide d’Alexane et Viktor cherche à gagner la confiance d’Hélène de Fourbetorde. L’objectif est qu’elle accepte de le conduire vers le QG des effluents en échange de sa fuite de l’asile. Une lente négociation où Alexane fait la méchante et Dédé le gentil débute. Hélène est d’abord méfiante mais finit par accepter le plan d’évasion proposé par Dédé. ElIe essaye maladroitement de séduire Dédé pour se garantir sa loyauté.
Dédé la fait sortir de l’asile humaniste en faisant semblant qu’il s’agit d’une évasion. Viktor surveille les devants des « évadés » et Alexane leurs arrières. Hélène conduit Dédé vers le quartier des mines. Alexane repère rapidement des hommes et des femmes masqués qui les suivent. Alors qu’ils approchent d’un puits de mine, les hommes masqués sortent des armes et leur tirent dessus. Hélène court vers le puits de mine suivi de Dédé. Il hésite un moment et suite Hélène. Viktor les couvre et tire sur les hommes masqués. De son côté, Alexane est également attaquée par des hommes masqués et les passent par le fil de la rapière.
Hélène et Dédé prennent l’ascenseur cage pour descendre dans la mine. Hélène actionne le boîtier et ils descendent dans une galerie où ils croisent des prisonniers dans des cages. De l’écryme suite des parois. Dédé se sent mal. Ils parviennent dans un amphithéâtre aux sièges de pierre. Des hommes masqués s’y trouvent. Un enfant blond de 12 ans accueille Hélène. Elle semble intercéder en faveur de Dédé, ce dernier commence à avoir des vertiges et perd conscience. Il se réveillera devant l’asile humaniste.
(reprise de la campagne en mode temps réel, distribution d’XP, anence et bohème créées)
Séances d’hypnose
Dédé est ramassé par Lucia Stazzio. Elle propose qu’il soit examiné par un des médecins. Nos amis exigent que ce soit un spécialiste de l’hypnose. En effet, Anthelme imagine que l’Enfant a pu insérer des mots de commandes. La séance échoue, Dédé, Viktor, Alexane et Kalliopè se rendent auprès de Jonas Vanderbern pour qu’il tente l’opération. Dédé est hypnotisé et Jonas le libère de tout ordre qu’il aurait reçu sous hypnose. Kalliopè voudrait également se faire hypnotiser mais elle ne parvient pas à entrer dans cet état. C’est au tour d’Alexane. Jonas parvient à la faire revenir ses souvenirs d’enfance. Elle se rend compte que le flash qu’elle a eu était bien vrai, ses parents l’ont dressé avec l’aide des élogieux à devenir une femme d’affaires impitoyable. En revanche, le souvenir de l’amour maternelle lui a été implantée, sa mère était froide comme la neige et une vraie peau de vache.
Viktor aux Lazzi
Viktor se balade dans son nouveau quartier, le quartier des peintres et des sculpteurs. Il se rend compte que la tension entre artistes conservateurs et artnarchistes sont fortes. Des quolibets et invectives, on est passé à des insultes voire à des actes de violences. Donna Catone le rejoint et ils baisent toute la nuit. Elle lui demande s'il était sérieux quand il l'a questionnée sur des enfants. Elle y a réfléchi, elle préfèrerait léguer ses affaires à sa descendance plutôt qu'à un orphelin.
Kalliopè à l’opéra
Kalliopè se rend à l’opéra et y chante. L’absence de Claire la dérange. La petit est toujours plus malade et l’obsède toujours plus.
Rififi au Grand Théâtre
Dédé reprend son travail au Grand Théâtre. Des manifestants expriment devant l’établissement leur désapprobation quant à la programmation conservatrice et à la direction du théâtre. Il commence à invectiver les spectateurs et empêcher certains d’entre eux d’entrer. Les patrons du théâtre demandent à Dédé d’aller prévenir les Arlequins, la milice de la Loge des Antiquaires. Dédé s’y rend et il mobilise une quinzaine de ces étranges policiers à vélos qui protègent les droits d’auteur et les lois sur l’Art dans l’intérêt des Antiquaires.
La confrontation est tendue et les manifestants artnarchistes font un sit-in. Les arlequins menacent de leur voix nasillarde d’utiliser leurs armes. Alors que la nuit tombe, des hommes masqués arrivent par toutes les rues adjacentes. Un coup de feu retentit et c’est bientôt l’hallali. Le théâtre manque de brûler avec les spectateurs à l’intérieur mais Dédé mobilise efficacement les gens présents pour étendre les flammes. Des crépusculaires armés finissent par arriver et évacuer la place par la force.
C’est l’hécatombe, on dénombre 5 corps d’arlequins, les 10 autres sont portés manquants. Les cadavres d’une vingtaine d’artnarchiste et de somnambules sont également ramassés.
La soirée des Elogieux
Au siège de la Loge des élogieux, un bel appartement du quartier de la Note, les 4 élogieux et Alexane se réunissent. Ils sont excités, tous les disques de Macha Bertrand sont pressés et prêts à être écoulés. Le plan de communication a répandu la rumeur que la mère de Macha s’est suicidée devant elle en buvant de l’écryme. Les assassins doivent passer à l’action le lendemain où elle a une soirée de repos qu’elle compte passer seule. Ils vont lui faire boire de l’écryme, en laissant une lettre d’adieu. Alexane tente de les dissuader, le temps de préparer un business plan plus ambitieux sans y parvenir.
Au sortir de la réunion, elle remarque que les élogieux sont surveillés. Elle intercepte le guetteur, un jeune homme alerte. Elle lui dit qu’elle souhaite rencontrer ses employeurs. Elle donne son adresse au Splendid.
Fin du récit des 2 mois à Venice
Objectifs personnels
Alexane cherche à se faire recruter par la Loge des Elogieux. Pour cela, elle laisse discrètement des indices à Lentini pour lui faire savoir que ses manœuvres sur les artistes sont connues d’elle. Il confie à ses sbires le soin de l’identifier et de lui faire la peau. Alors qu’elle laisse un autre indice, elle est repérée et les hommes de main de Lentini manquent de lui mettre la main dessus. Elle parvient à les semer dans Venice. Elle décide de passer à l’étape suivante et donne rendez-vous à Lentini à son hôtel. Elle lui expose toutes les preuves et les éléments dont elle dispose pour l’incriminer ainsi que sa loge dans le décès de 6 artistes. Elle lui propose un marché : il la fait entrer dans la loge pour mieux gérer la discrétion de leurs actions ou elle les dénonce. Lentini semble soulagé et accepte bien volontiers de la faire entrer dans la Loge. Elle est bientôt invitée à une réunion des associés de la Loge.
Viktor rentre en contact avec le marchand que Donna Catone souhaite qu’il élimine. Il s’agit d’Armando Bella (rencontré par Alexane à Méandre). C’est un homme certes dur en affaire mais affable, honnête et père de trois enfants. Viktor choisit de le piéger plutôt que de l’assassiner. Il se lie à lui et l’emmène voir des prostituées puis Alexane pour ensuite le menacer de faire éclater son couple s’il n’abandonne pas le projet immobilier sur lequel il est en concurrence avec Donna Catone. Malheureusement l’homme reste méfiant et il ne se laisse pas trop aller, Viktor change donc de stratégie. Il lui révèle qu’on lui a demandé de l’assassiner et qu’il s’il n’abandonne pas le projet immobilier, il finira dans l’écryme par les soins de Viktor ou d’un autre assassin. Armando retirera son offre dès le lendemain ce qui comblera Donna Catone. La belle quarantenaire installera son amant dans un beau 2 pièces dans le quartier de la Glyphe à quelques pas des Lazzis.
Traque des effluents
Dédé avec l’aide d’Alexane et Viktor cherche à gagner la confiance d’Hélène de Fourbetorde. L’objectif est qu’elle accepte de le conduire vers le QG des effluents en échange de sa fuite de l’asile. Une lente négociation où Alexane fait la méchante et Dédé le gentil débute. Hélène est d’abord méfiante mais finit par accepter le plan d’évasion proposé par Dédé. ElIe essaye maladroitement de séduire Dédé pour se garantir sa loyauté.
Dédé la fait sortir de l’asile humaniste en faisant semblant qu’il s’agit d’une évasion. Viktor surveille les devants des « évadés » et Alexane leurs arrières. Hélène conduit Dédé vers le quartier des mines. Alexane repère rapidement des hommes et des femmes masqués qui les suivent. Alors qu’ils approchent d’un puits de mine, les hommes masqués sortent des armes et leur tirent dessus. Hélène court vers le puits de mine suivi de Dédé. Il hésite un moment et suite Hélène. Viktor les couvre et tire sur les hommes masqués. De son côté, Alexane est également attaquée par des hommes masqués et les passent par le fil de la rapière.
Hélène et Dédé prennent l’ascenseur cage pour descendre dans la mine. Hélène actionne le boîtier et ils descendent dans une galerie où ils croisent des prisonniers dans des cages. De l’écryme suite des parois. Dédé se sent mal. Ils parviennent dans un amphithéâtre aux sièges de pierre. Des hommes masqués s’y trouvent. Un enfant blond de 12 ans accueille Hélène. Elle semble intercéder en faveur de Dédé, ce dernier commence à avoir des vertiges et perd conscience. Il se réveillera devant l’asile humaniste.
(reprise de la campagne en mode temps réel, distribution d’XP, anence et bohème créées)
Séances d’hypnose
Dédé est ramassé par Lucia Stazzio. Elle propose qu’il soit examiné par un des médecins. Nos amis exigent que ce soit un spécialiste de l’hypnose. En effet, Anthelme imagine que l’Enfant a pu insérer des mots de commandes. La séance échoue, Dédé, Viktor, Alexane et Kalliopè se rendent auprès de Jonas Vanderbern pour qu’il tente l’opération. Dédé est hypnotisé et Jonas le libère de tout ordre qu’il aurait reçu sous hypnose. Kalliopè voudrait également se faire hypnotiser mais elle ne parvient pas à entrer dans cet état. C’est au tour d’Alexane. Jonas parvient à la faire revenir ses souvenirs d’enfance. Elle se rend compte que le flash qu’elle a eu était bien vrai, ses parents l’ont dressé avec l’aide des élogieux à devenir une femme d’affaires impitoyable. En revanche, le souvenir de l’amour maternelle lui a été implantée, sa mère était froide comme la neige et une vraie peau de vache.
Viktor aux Lazzi
Viktor se balade dans son nouveau quartier, le quartier des peintres et des sculpteurs. Il se rend compte que la tension entre artistes conservateurs et artnarchistes sont fortes. Des quolibets et invectives, on est passé à des insultes voire à des actes de violences. Donna Catone le rejoint et ils baisent toute la nuit. Elle lui demande s'il était sérieux quand il l'a questionnée sur des enfants. Elle y a réfléchi, elle préfèrerait léguer ses affaires à sa descendance plutôt qu'à un orphelin.
Kalliopè à l’opéra
Kalliopè se rend à l’opéra et y chante. L’absence de Claire la dérange. La petit est toujours plus malade et l’obsède toujours plus.
Rififi au Grand Théâtre
Dédé reprend son travail au Grand Théâtre. Des manifestants expriment devant l’établissement leur désapprobation quant à la programmation conservatrice et à la direction du théâtre. Il commence à invectiver les spectateurs et empêcher certains d’entre eux d’entrer. Les patrons du théâtre demandent à Dédé d’aller prévenir les Arlequins, la milice de la Loge des Antiquaires. Dédé s’y rend et il mobilise une quinzaine de ces étranges policiers à vélos qui protègent les droits d’auteur et les lois sur l’Art dans l’intérêt des Antiquaires.
La confrontation est tendue et les manifestants artnarchistes font un sit-in. Les arlequins menacent de leur voix nasillarde d’utiliser leurs armes. Alors que la nuit tombe, des hommes masqués arrivent par toutes les rues adjacentes. Un coup de feu retentit et c’est bientôt l’hallali. Le théâtre manque de brûler avec les spectateurs à l’intérieur mais Dédé mobilise efficacement les gens présents pour étendre les flammes. Des crépusculaires armés finissent par arriver et évacuer la place par la force.
C’est l’hécatombe, on dénombre 5 corps d’arlequins, les 10 autres sont portés manquants. Les cadavres d’une vingtaine d’artnarchiste et de somnambules sont également ramassés.
La soirée des Elogieux
Au siège de la Loge des élogieux, un bel appartement du quartier de la Note, les 4 élogieux et Alexane se réunissent. Ils sont excités, tous les disques de Macha Bertrand sont pressés et prêts à être écoulés. Le plan de communication a répandu la rumeur que la mère de Macha s’est suicidée devant elle en buvant de l’écryme. Les assassins doivent passer à l’action le lendemain où elle a une soirée de repos qu’elle compte passer seule. Ils vont lui faire boire de l’écryme, en laissant une lettre d’adieu. Alexane tente de les dissuader, le temps de préparer un business plan plus ambitieux sans y parvenir.
Au sortir de la réunion, elle remarque que les élogieux sont surveillés. Elle intercepte le guetteur, un jeune homme alerte. Elle lui dit qu’elle souhaite rencontrer ses employeurs. Elle donne son adresse au Splendid.
- Arii Stef
- Profond
- Localisation : Auterive
Message
Re: Résumé de la campagne année 2
Résumé de notre partie du 1er août 2021
Retour sur les 2 mois
La musique
Tils a décidé d’investiguer sur l’air que les patients ont entendu avant que l’émeute se déclenche dans l’asile humaniste. Il commence à enquêter à l’asile humaniste. En recoupant les informations, il apprend que l’air a commencé à être entendu après l’arrivée d’un nouveau patient dont s’occupait l’aliéniste Vittorio Sagasser. La piste s’arrête là, Sagasser affirmant ne pas se souvenir de ce patient. Tils interroge des musiciens du quartier de la Note, il tombe sur un musicologue reconnu. Ce dernier délire sur une musique qui est en train d’être composée et qui va faire engloutir Venice dans l’Ecryme. De retour de ce rendez-vous, Tils est tabassé par des somnambules. Il est blessé mais parvient à rejoindre l’asile pour se faire soigner.
A l’asile humaniste
Antyova et Kalliopè passent à l’asile. Antyova rencontre Claire qui est toujours aussi malade. Elle lui propose de venir sur le "huitième ciel" pour l’extraire de l’ambiance du lieu. Anthelme accepte et a même l’air de s’en foutre. Antyova demande à Lucia Stazzo, la directrice de l'asile, de le convaincre de consulter.
Kalliopè se rend auprès de l’aliéniste Armando Sagasser qui est sensé avoir examiné le patient disparu. Elle prétend avoir des obsessions. Sagasser après un bref interrogatoire l’installe dans son cabinet où il y a une étrange machine. Un casque raccordé à des électrodes et des câbles est relié à une espèce d’orgue immense. Kalliopè s’allonge, met le casque et se met à onduler de manière répétitive et lascive. Elle entre dans une transe céphalique. Sagasser est gêné mais Kalliopè commence à lire les flux d’écryme. Un étrange patient était là, tout le monde l’appelle "l’aimant", c’est lui qui générait la musique avec l’orgue de Sagasser. L’Enfant était là également, en tant que patient de l’établissement qui ne reçoit pourtant pas de mineurs, c’est lui qui a présenté l’aimant à Sagasser ! La transe se termine, le nez de Kalliopè saigne, Sagasser semble affolé.
Kalliopè prévient Anthelme de la présence de l’Enfant de l’établissement avant qu’ils n’arrivent. La nouvelle bouleverse Anthelme et semble renforcer son envie d’en découdre avec l’Enfant.
Sauver Macha
Nos amis décident d’une stratégie pour sauver Macha des assassins embauchés par la Loge des Elogieux. Comme elle est au repos ce soir, Viktor et Kalliopè comptent l’inviter à la soirée des investisseurs sur le 8ème Ciel, leur ballon-anence-cabaret-lupanar. Ca démarre mal, aucun gondolier n’est en vue et des dizaines de personnes qui attendent dans un froid inhabituel qui gèle l’écryme. Quand un homme en noir se présente en sifflotant, c’est la cohue. Certains n’hésitent pas à s’aventurer sur l’écryme gelé. Kalliopè se roule par terre, criant qu’elle doit absolument se rendre au quartier de la Note, question de vie ou de mort. Le gondolier se dirige vers elle et sans dire un mot, il s’élance sur les câbles en sifflotant écoutant distraitement la destination. Arrivée dans un bassin d’écryme, il fait des tours et des détours faisant crisser la quille de sa gondole sur la glace. Il parvient à destination sans demander son dû. Kalliopè le paye néanmoins. Il continue à siffloter un air étrangement familier.
Kalliopè et Viktor montent chez Macha qui donne des cours de chant. Elle les reçoit entre deux cours. Viktor qu’elle connaît peu la flatte et lui communique leur invitation. Elle reste hésitante, son Antiquaire et imprésario (Lentini) lui a dit de se reposer cette nuit. Viktor commence à faire des claquettes avec ses souliers pour mimer les danses du cabaret, son numéro dure 5 longues minutes, pendant laquelle Kalliopè meuble. Le rythme devient hypnotique et quand la danse cesse, le monde semble reprendre sa course normale. Macha accepte avec joie l’invitation.
Sortie mouvementée
Alors que nos amis emmènent Macha vers le 8ème ciel, ils repèrent un guetteur sur un toit qui les observe. Ce dernier fait des signes mais ils ne parviennent pas à distinguer dans la foule du quartier à qui s’adressent ces signes. Viktor reste à l’écart et se dissimule pendant que Kalliopè essaye de héler un gondolier.
Il voit bientôt un petit homme masqué s’approcher de Macha et sortir une sarbacane. Il fonce pour le ceinturer mais l’homme préfère ne pas se défendre pour souffler sa poudre dans le nez de la cantatrice. Elle s’effondre alors que Viktor plaque à terre l’agresseur. Les gens s’agglutinent pour regarder le combat et cette dame qui a un malaise. Kalliopè l’examine et reconnaît le somnifère. Un lavement du nez à l’eau devrait suffire à en éviter les effets. Un homme se disant médecin affirme l’inverse. Viktor lâche l’agresseur et décide de s’en prendre au médecin. Ce dernier s’esquive dans la foule, Viktor le poursuit mais le perd. Un homme aborde Viktor, il lui demande de prendre la place de Macha, il veut prendre les assassins en flagrant délit.
Il lui donne l’adresse d’un maquilleur dans le quartier de la note. Kalliopè parvient à ranimer Macha. Ils finissent par trouver un gondolier et arrivent au huitième ciel non sans que le gondolier ait fait d’étranges détour dans le bassin. Kalliopè imagine qu’il fait un dessin dans la glace d'écryme.
Antyova offre à la cantatrice un brandy, il est bourré de somnifère, ils l’allongent dans une chambre.
L’appât et le guet-apens
Viktor décide de faire l’appât comme proposé par l’homme perruqué qui l’a abordé près de chez Macha. Il retourne au Quartier de la Note accompagné d’Antyova. L’adresse est un atelier de musiciens artnarchistes qui cherchent à produire collectivement un son clair à partir de dissonances individuelles. Une dame attire Viktor dans un cabinet et le grime en femme. Avec son masque à voilette et sa fausse poitrine, il ressemble à Macha Bertrand.
Antyova et Viktor s’installent ensuite dans l’appartement de Macha. Antyova sort par la porte de l’immeuble et revient par l’entrée des domestiques. Elle se concentre et tente de changer l’apparence de la pièce pour tromper le futur assassin mais sa maîtrise de la céphalie n’est pas suffisante. La fenêtre s’entrouvre, un homme habillé tout en noir se glisse dans l’appartement. Un autre le suit. Antyova et Viktor leur tombent dessus. Ils les immobilisent et sont bientôt aidés par de nombreux crépusculaires qui arrêtent également leurs complices à l’extérieur. Ils sont embarqués pour interrogatoire.
La soirée des investisseurs
La soirée des investisseurs se déroule deux nuits avant l’ouverture du huitième ciel. Des artistocrates et des personnes qui comptent à Venice sont présentes. Nos amis apprennent que le Doge du Masque a annoncé qu’une pièce artnarchiste serait donné devant le Grand Théâtre en signe de réconciliation. Le Doge fera l’honneur d’y jouer.
Le lendemain, l’arrestation de la Loge des Elogieux fait la Une de toutes les plaques. Viktor apprend à Macha Bertrand les événements de la veille. Elle a d’abord du mal à le croire mais remercie ses sauveurs.
Ils observent également en ce petit matin depuis le ballon quelle figure les gondoliers traçaient sur l’écryme glacée. Ils découvrent le visage d’une des muses du récent culte des muses.
Discussion avec Lucia Stazzo
Antyova est circonspecte concernant Lucia Stazzo. Elle se rend à l’asile humaniste et demande à la directrice une consultation. Lucia lui dit qu’Anthelme a promis également de consulter. Elle installe Antyova dans son cabinet. L’ancienne militaire commence à faire des gestes répétitifs, elle se caresse la joue et le sein, et s’abandonne dans sa transe. Son esprit vogue vers le huitième ciel et l’étalon monténégrin qu’elle a embauché. Lucia semble très gênée mais rapidement Antyova parvient à lire les sentiments de la directrice de l’asile. Elle a la surprise de constater que Lucia est sincèrement bienveillante. Antyova sent qu’elle est troublée par Anthelme à qui elle a pardonné ses écarts avec Legratou.
Antyova avant de repartir de l’asile humaniste rend visite à Anthelme. Il se plaint de Lucia qui le harcèle pour qu’il consulte. Antyova lui glisse qu’elle le désire et lui suggère d’accéder à son désir. Anthelme exprime sa gêne et affirme qu’il n’a pas le temps pour la bagatelle. Il est excité par le fait d’avoir trouver un disque d’interrogatoire de l’enfant mais on n’entend que l’aliéniste. Antyova l’écoute et en effet, on n’entend pas les réponses du patient.
Journée avec Macha
Viktor raccompagne Macha qui semble affectée. Elle se change chez elle puis se rend à sa séance de dédicace de disques. C’est la folie, les journalistes la harcèlent (ainsi que Viktor) et les gens s’arrache ses disques. La séance dure une partie de la journée. Viktor ramène la cantatrice épuisée chez elle. Elle fait appeler Amadéo, un jeune homme blond bien gaulé, qui prend le relais de Viktor.
Visite au temple des muses
Viktor et Kalliopè se rendent au temple des muses dans le quartier de la Note. On leur affirmé qu’il a été construit il y a fort longtemps sur la tombe d’Inspiration, que les batisseurs des traverses ont trouvé sur un ilot. Le temple est tout neuf et est construit au milieu de l’écryme. Le lieu semble plus dédié à la lige qu’aux arts. Des statues des 5 muses trônent dans le temple. De nombreux artistes font des offrandes pour obtenir leurs grâces. Viktor parle à une prêtresse. Il apprend qu’un synode doit avoir lieu dans trois nuits pour élire une papesse du culte des Muses.
Kalliopè entre en transe céphalique rapide en touchant la statue d’Inspiration. Elle perçoit que le temple est une anence créée par 5 céphale puissants. Le plus important d’entre eux se fait appeler le compositeur. Le contrecoup est violent, la statue d’inspiration change de position, les habits de Kalliopè change légèrement de façon à être outrageusement aguichants, elle se retrouve affublée d’un maquillage outrancier. Tout le monde la regarde. Viktor se dépêche de l’emmener au huitième ciel. Elle se repose le reste de la journée.
Nos amis se rendent à la pièce de la réconciliation.
Retour sur les 2 mois
La musique
Tils a décidé d’investiguer sur l’air que les patients ont entendu avant que l’émeute se déclenche dans l’asile humaniste. Il commence à enquêter à l’asile humaniste. En recoupant les informations, il apprend que l’air a commencé à être entendu après l’arrivée d’un nouveau patient dont s’occupait l’aliéniste Vittorio Sagasser. La piste s’arrête là, Sagasser affirmant ne pas se souvenir de ce patient. Tils interroge des musiciens du quartier de la Note, il tombe sur un musicologue reconnu. Ce dernier délire sur une musique qui est en train d’être composée et qui va faire engloutir Venice dans l’Ecryme. De retour de ce rendez-vous, Tils est tabassé par des somnambules. Il est blessé mais parvient à rejoindre l’asile pour se faire soigner.
A l’asile humaniste
Antyova et Kalliopè passent à l’asile. Antyova rencontre Claire qui est toujours aussi malade. Elle lui propose de venir sur le "huitième ciel" pour l’extraire de l’ambiance du lieu. Anthelme accepte et a même l’air de s’en foutre. Antyova demande à Lucia Stazzo, la directrice de l'asile, de le convaincre de consulter.
Kalliopè se rend auprès de l’aliéniste Armando Sagasser qui est sensé avoir examiné le patient disparu. Elle prétend avoir des obsessions. Sagasser après un bref interrogatoire l’installe dans son cabinet où il y a une étrange machine. Un casque raccordé à des électrodes et des câbles est relié à une espèce d’orgue immense. Kalliopè s’allonge, met le casque et se met à onduler de manière répétitive et lascive. Elle entre dans une transe céphalique. Sagasser est gêné mais Kalliopè commence à lire les flux d’écryme. Un étrange patient était là, tout le monde l’appelle "l’aimant", c’est lui qui générait la musique avec l’orgue de Sagasser. L’Enfant était là également, en tant que patient de l’établissement qui ne reçoit pourtant pas de mineurs, c’est lui qui a présenté l’aimant à Sagasser ! La transe se termine, le nez de Kalliopè saigne, Sagasser semble affolé.
Kalliopè prévient Anthelme de la présence de l’Enfant de l’établissement avant qu’ils n’arrivent. La nouvelle bouleverse Anthelme et semble renforcer son envie d’en découdre avec l’Enfant.
Sauver Macha
Nos amis décident d’une stratégie pour sauver Macha des assassins embauchés par la Loge des Elogieux. Comme elle est au repos ce soir, Viktor et Kalliopè comptent l’inviter à la soirée des investisseurs sur le 8ème Ciel, leur ballon-anence-cabaret-lupanar. Ca démarre mal, aucun gondolier n’est en vue et des dizaines de personnes qui attendent dans un froid inhabituel qui gèle l’écryme. Quand un homme en noir se présente en sifflotant, c’est la cohue. Certains n’hésitent pas à s’aventurer sur l’écryme gelé. Kalliopè se roule par terre, criant qu’elle doit absolument se rendre au quartier de la Note, question de vie ou de mort. Le gondolier se dirige vers elle et sans dire un mot, il s’élance sur les câbles en sifflotant écoutant distraitement la destination. Arrivée dans un bassin d’écryme, il fait des tours et des détours faisant crisser la quille de sa gondole sur la glace. Il parvient à destination sans demander son dû. Kalliopè le paye néanmoins. Il continue à siffloter un air étrangement familier.
Kalliopè et Viktor montent chez Macha qui donne des cours de chant. Elle les reçoit entre deux cours. Viktor qu’elle connaît peu la flatte et lui communique leur invitation. Elle reste hésitante, son Antiquaire et imprésario (Lentini) lui a dit de se reposer cette nuit. Viktor commence à faire des claquettes avec ses souliers pour mimer les danses du cabaret, son numéro dure 5 longues minutes, pendant laquelle Kalliopè meuble. Le rythme devient hypnotique et quand la danse cesse, le monde semble reprendre sa course normale. Macha accepte avec joie l’invitation.
Sortie mouvementée
Alors que nos amis emmènent Macha vers le 8ème ciel, ils repèrent un guetteur sur un toit qui les observe. Ce dernier fait des signes mais ils ne parviennent pas à distinguer dans la foule du quartier à qui s’adressent ces signes. Viktor reste à l’écart et se dissimule pendant que Kalliopè essaye de héler un gondolier.
Il voit bientôt un petit homme masqué s’approcher de Macha et sortir une sarbacane. Il fonce pour le ceinturer mais l’homme préfère ne pas se défendre pour souffler sa poudre dans le nez de la cantatrice. Elle s’effondre alors que Viktor plaque à terre l’agresseur. Les gens s’agglutinent pour regarder le combat et cette dame qui a un malaise. Kalliopè l’examine et reconnaît le somnifère. Un lavement du nez à l’eau devrait suffire à en éviter les effets. Un homme se disant médecin affirme l’inverse. Viktor lâche l’agresseur et décide de s’en prendre au médecin. Ce dernier s’esquive dans la foule, Viktor le poursuit mais le perd. Un homme aborde Viktor, il lui demande de prendre la place de Macha, il veut prendre les assassins en flagrant délit.
Il lui donne l’adresse d’un maquilleur dans le quartier de la note. Kalliopè parvient à ranimer Macha. Ils finissent par trouver un gondolier et arrivent au huitième ciel non sans que le gondolier ait fait d’étranges détour dans le bassin. Kalliopè imagine qu’il fait un dessin dans la glace d'écryme.
Antyova offre à la cantatrice un brandy, il est bourré de somnifère, ils l’allongent dans une chambre.
L’appât et le guet-apens
Viktor décide de faire l’appât comme proposé par l’homme perruqué qui l’a abordé près de chez Macha. Il retourne au Quartier de la Note accompagné d’Antyova. L’adresse est un atelier de musiciens artnarchistes qui cherchent à produire collectivement un son clair à partir de dissonances individuelles. Une dame attire Viktor dans un cabinet et le grime en femme. Avec son masque à voilette et sa fausse poitrine, il ressemble à Macha Bertrand.
Antyova et Viktor s’installent ensuite dans l’appartement de Macha. Antyova sort par la porte de l’immeuble et revient par l’entrée des domestiques. Elle se concentre et tente de changer l’apparence de la pièce pour tromper le futur assassin mais sa maîtrise de la céphalie n’est pas suffisante. La fenêtre s’entrouvre, un homme habillé tout en noir se glisse dans l’appartement. Un autre le suit. Antyova et Viktor leur tombent dessus. Ils les immobilisent et sont bientôt aidés par de nombreux crépusculaires qui arrêtent également leurs complices à l’extérieur. Ils sont embarqués pour interrogatoire.
La soirée des investisseurs
La soirée des investisseurs se déroule deux nuits avant l’ouverture du huitième ciel. Des artistocrates et des personnes qui comptent à Venice sont présentes. Nos amis apprennent que le Doge du Masque a annoncé qu’une pièce artnarchiste serait donné devant le Grand Théâtre en signe de réconciliation. Le Doge fera l’honneur d’y jouer.
Le lendemain, l’arrestation de la Loge des Elogieux fait la Une de toutes les plaques. Viktor apprend à Macha Bertrand les événements de la veille. Elle a d’abord du mal à le croire mais remercie ses sauveurs.
Ils observent également en ce petit matin depuis le ballon quelle figure les gondoliers traçaient sur l’écryme glacée. Ils découvrent le visage d’une des muses du récent culte des muses.
Discussion avec Lucia Stazzo
Antyova est circonspecte concernant Lucia Stazzo. Elle se rend à l’asile humaniste et demande à la directrice une consultation. Lucia lui dit qu’Anthelme a promis également de consulter. Elle installe Antyova dans son cabinet. L’ancienne militaire commence à faire des gestes répétitifs, elle se caresse la joue et le sein, et s’abandonne dans sa transe. Son esprit vogue vers le huitième ciel et l’étalon monténégrin qu’elle a embauché. Lucia semble très gênée mais rapidement Antyova parvient à lire les sentiments de la directrice de l’asile. Elle a la surprise de constater que Lucia est sincèrement bienveillante. Antyova sent qu’elle est troublée par Anthelme à qui elle a pardonné ses écarts avec Legratou.
Antyova avant de repartir de l’asile humaniste rend visite à Anthelme. Il se plaint de Lucia qui le harcèle pour qu’il consulte. Antyova lui glisse qu’elle le désire et lui suggère d’accéder à son désir. Anthelme exprime sa gêne et affirme qu’il n’a pas le temps pour la bagatelle. Il est excité par le fait d’avoir trouver un disque d’interrogatoire de l’enfant mais on n’entend que l’aliéniste. Antyova l’écoute et en effet, on n’entend pas les réponses du patient.
Journée avec Macha
Viktor raccompagne Macha qui semble affectée. Elle se change chez elle puis se rend à sa séance de dédicace de disques. C’est la folie, les journalistes la harcèlent (ainsi que Viktor) et les gens s’arrache ses disques. La séance dure une partie de la journée. Viktor ramène la cantatrice épuisée chez elle. Elle fait appeler Amadéo, un jeune homme blond bien gaulé, qui prend le relais de Viktor.
Visite au temple des muses
Viktor et Kalliopè se rendent au temple des muses dans le quartier de la Note. On leur affirmé qu’il a été construit il y a fort longtemps sur la tombe d’Inspiration, que les batisseurs des traverses ont trouvé sur un ilot. Le temple est tout neuf et est construit au milieu de l’écryme. Le lieu semble plus dédié à la lige qu’aux arts. Des statues des 5 muses trônent dans le temple. De nombreux artistes font des offrandes pour obtenir leurs grâces. Viktor parle à une prêtresse. Il apprend qu’un synode doit avoir lieu dans trois nuits pour élire une papesse du culte des Muses.
Kalliopè entre en transe céphalique rapide en touchant la statue d’Inspiration. Elle perçoit que le temple est une anence créée par 5 céphale puissants. Le plus important d’entre eux se fait appeler le compositeur. Le contrecoup est violent, la statue d’inspiration change de position, les habits de Kalliopè change légèrement de façon à être outrageusement aguichants, elle se retrouve affublée d’un maquillage outrancier. Tout le monde la regarde. Viktor se dépêche de l’emmener au huitième ciel. Elle se repose le reste de la journée.
Nos amis se rendent à la pièce de la réconciliation.