Résumé de la campagne

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Arii Stef
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Résumé de la campagne

30 oct. 2013, 15:21

Les personnages
Charlotte Ana : activiste Cherokee, née en Caroline du Nord, proche de LaNada Boyer, féministe et militante des droits des indiens et notamment de la restitution de terres. Une grande gueule.
Tala : Femme-médecine sioux, née et élevée dans la réserve de Pine Ridge, il a rejoint le mouvement par conviction et pour échapper aux tensions internes de la réserve
Kwanita : Ancien militaire Chippewa, né et élevé sur une base militaire, il suivit la carrière paternelle. Rentré du Vietnam il y a 1 an, il a sombré dans la dépression après sa démobilisation et a trouvé un second souffle dans son identité indienne en rejoignant l’occupation d’Alcatraz.

Journal de Charlie « Wowoka » Terrence, homme médecine Sioux et activiste d’Alcatraz
10 juin 1971
J’ai réuni les trois jeunes qui avaient miraculeusement survécu à l’incendie de l’infirmerie. Sur le Rocher, certains avaient alors murmuré « Chindi » (fantôme). Les esprits m’ont susurré que ce ne serait pas la dernière épreuve que ces jeunes subiraient et que l’homme en noir qu’ils prétendaient avoir vu cette nuit-là n’était pas une vision. Il était bien réel.
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Les esprits m’ont à nouveau parlé d’eux hier. Ils me dirent qu’il était temps pour eux de partir sur le chemin de cet homme en noir et de lancer leur traque. Dès ce matin, je reçus un message de James Wilson, qui était également dans l’infirmerie la nuit de l’incendie, et qui s’était lancé dans cette enquête il y a plusieurs semaines. J’ai appris également de John que les flics blancs n’allaient pas tarder à investir l’île et que des fédéraux à la recherche des « incendiaires » seraient de la partie. Charlotte, Tala et Kwanita feraient partie des suspects. Les victimes sont les accusés mais nous, indiens de toutes les tribus, c’est une chose dont nous avons l’habitude.
John me donna l’adresse d’un squat habité par une communauté hippie, les « red flowers », dirigé par un certain Marc, sympathisant de la cause indienne. Ils pourraient y passer la nuit du 10 juin. Il s’arrangea aussi pour leur obtenir une voiture afin qu’ils se rendent le 11 au soir au rendez-vous avec James Wilson dans une famille d’artisans Miwoks de Vallejo.
11 juin 1971
D’après mes informations, ils furent accueillis par la communauté, Kwanita eut même des rapports charnels avec une blanche, Karen. Mais le lendemain, alors que le FBI nous évacuait du Rocher, le SWAT et l’ATF prirent d’assaut le squat, qui apparemment, abritait un trafic de drogue. Plusieurs des hippies furent tués par la police, dont une petite fille de 8 ans, et Charlotte prit une balle dans l’épaule. A sa grande surprise, elle s’en tira sans dommage avec quelques pansements. Mes trois jeunes indiens furent arrêtés et mystérieusement libérés dans l’après – midi.
Ils firent du stop jusque Vallejo avec la bonne vieille technique de l’appât féminin et arrivèrent dans le taudis des Miwoks à l’extérieur de la ville. Une scène d’horreur les y attendait, trois corps déchiquetés gisaient dans la bicoque délabrée. Ils y trouvèrent un fusil avec quelques cartouches et suivirent la piste de la bête qui semblait avoir commis le massacre. Ils tombèrent dessus au pied d’une colline, c’était James Wilson. Celui-ci dans un discours à moitié incohérent leur dit qu’il avait tué les Miwoks parce qu’il avait faim. Il leur dit également avoir caché les résultats de son enquête dans une enveloppe sous une poubelle du Jumbo Burger. Il leur demanda ensuite de l’achever d’une balle dans la tête. Alors que les jeunes débattaient sur quoi faire, James les attaqua. Après de nombreux coup de fusil, ils parvinrent à l’abattre. Tala en appela aux esprits qu’ils lui dirent que James était mort depuis longtemps !
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Après avoir accompli les rites mortuaires sioux à James Wilson, les jeunes prirent le vieux pick up des Miwoks et revinrent à San Francisco au Jumbo Burger où ils trouvèrent une enveloppe. Celle – ci contenait :
- Une photo de soldat de la deuxième guerre mondiale, l’un des soldats est un indien, un autre, blanc, a le visage entouré au feutre
- Une photo des années 60, où Hoover sert la main de Nixon, le même homme que sur la précédente photo semble protéger Hoover en tant que garde du corps. Son visage n’a pas changé.
- Une douille
- Un article de presse sur l’assassinat de Martin Luther King
- 5 adresses dont 2 à San Francisco
Grâce à ses contacts dans le milieu journalistique, Charlotte trouva un squat pour la nuit. Ils y passèrent une nuit plein de question : que peuvent trois peaux-rouges contre un complot fédéral ? Pourquoi Wilson est-il devenu un zombie assoiffé de sang ? Pourquoi Charlotte a à peine ressenti la balle qu’elle a reçue ?
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Arii Stef
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Re: Résumé de la campagne

27 nov. 2013, 14:27

Un petit résumé de notre deuxième séance

Les personnages
Kwanita : Ancien militaire Chippewa, né et élevé sur une base militaire, il suivi la carrière paternelle. Rentré du Vietnam il y a 1 an, il a sombré dans la dépression après sa démobilisation et a trouvé un second souffle dans son identité indienne en rejoignant l’occupation d’Alcatraz.
Fernando Alvares : Bien que né à la réserve, Fernando a été élevé à San Francisco où ses parents vivaient de petits boulots mal payés. Il a choisi la délinquance et a rejoint un gang de dealers. Quand les choses ont mal tourné et que les membres de son gang se sont faits descendre l’un après l’autre, il a gagné Alcatraz, trouvant un abri et son indianité.

Journal d’Anita Juarez, journaliste freelance
Ca fait un bon moment que je suis sur cette affaire juteuse. J’ai eu un tuyau sur cet homme d’affaires véreux, Jason Burgam. Sous couvert d’affaires d’import / export avec le Mexique, il ferait venir illégalement des mexicains qu’il vendrait comme du bétail à des firmes industrielles. Dans mon enquête, j’ai croisé un indien, James Wilson, qui suspectait le même homme de vendre des femmes mexicaines pour des snuff movies. James Wilson devait fouiner dans les entrepôts de la Burgam import export incorporated du côté des docks. Ca fait 3 jours que je ne l’ai pas revu. Le 12 juin matin, j’étais en planque au domicile de Burgam à Twin Peaks pour surveiller les allées et venues quand un pick up pourri est venu à ma hauteur. Un indien est descendu et m’a interpellé. J’ai essayé de faire la bonniche mexicaine, les flingues sont vite sortis. Il s’avère que les deux indiens étaient des potes de James Wilson qu’ils ont connu à Alcatraz. On a convenu de s’échanger des informations et qu’ils iraient aux docks.

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Ils m’ont dit qu’ils sont allés ensuite à une adresse que leur avait laissé James Wilson à North Beach. L’endroit est une boucherie italienne qui d’après Fernando est connu pour blanchir l’argent de la mafia. Ils ont apparemment convenu avec un employé de récupérer de la viande avariée le soir même. Je ne sais foutre rien quel était le but de la manœuvre mais elle n’a pu avoir lieu. En effet, les deux indiens se sont ensuite introduits non sans mal sur les docks et ont espionné l’entrepôt de la société de Burgam.

Ils se sont fait repérer au moment où deux camions venaient prendre en charge un chargement sous la garde d’hommes armés. Ca a canardé sec et les camions sont partis avec leur chargement, laissant aux indiens le temps d’inspecter l’entrepôt. Ils ont trouvé deux adresses de livraison de ce chargement de « poulets vivants » : une à Sausalito, l’autre à Berkeley. Or les excréments qu’a laissé la cargaison dans l’entrepôt ne ressemblaient guère à de la fiente de poulet…

Les indiens se sont rendus à l’adresse de Sausalito. Il s’agissait d’une ferme isolée. Ils ont garé leur pick up à quelques kilomètres de la ferme et ont profité du couvert de la nuit pour approcher de la ferme. Sur place, dans un grand hangar, ils ont trouvé une fosse où étaient parqué une cinquantaine de mexicains. Ils les ont libérés mais des homes et des femmes armés ont surgi de la ferme pour rattraper leur « bétail ». Les deux indiens se sont fait repérer et là, ça a été le massacre ! Les indiens ont dû tuer 4 esclavagistes pour sauver leur peau ! Fernando a pris deux balles et se trouvent entre la vie et la mort dans un hôpital de San Francisco.

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Kwanita dans sa fuite a récupéré une des mexicaines détenues et l’a conduite au squat où il loge. J’ai pu l’interroger et je vais essayer de faire paraître son interview dans un journal de San Francisco.

Le 13 juin, Kwanita s’est rendu à Berkeley. Il a pu suivre la trace des mexicains jusqu’à une usine sidérurgique où les chicanos doivent travailler pour une misère. Nous nous sommes rencontrés et avons décidé de fouiller sous couvert de la nuit le domicile de Burgam qui a pris l’avion le 13 en début d’après-midi. Les journaux de l’après-midi ont relaté en long et en large les meurtres de Sausalito, les dizaines d’immigrants clandestins retrouvés dans les champs et la fosse de détention. Ils parlent par contre d’agresseurs mexicains et suspectent une vengeance.

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Dans la maison de Jason Burgam, Kwanita et moi avons trouvé une pièce cachée avec du matériel de projection et des films. Kwanita les a visionnés chez les parents riches d’un hippie qui vit dans son squat. Il s’agissait bien de snuff movies où de pauvres mexicaines sont violées et tuées devant la caméra. Dans l’un des films, l’une d’elle est même dévorée par un homme au regard fou. Nous avons également trouvé une adresse de livraison dans une des bobines. Nous devons nous y rendre demain avec Kwanita.
Nico
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Re: Résumé de la campagne

27 nov. 2013, 19:19

Merci pour le résumé !

Je ne pense pas qu'Anita puisse comprendre pour la viande ... nous non plus d'ailleurs ! Sûrement une histoire entre kwanita et Fernando !
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Arii Stef
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Re: Résumé de la campagne

31 déc. 2013, 16:23

Les personnages

Kwanita : Ancien militaire Chippewa, né et élevé sur une base militaire, il a suivi la carrière paternelle. Rentré du Vietnam il y a 1 an, il a sombré dans la dépression après sa démobilisation et a trouvé un second souffle dans son identité indienne en rejoignant l’occupation d’Alcatraz.
Fernando Alvares : Bien que né à la réserve, Fernando a été élevé à San Francisco où ses parents vivaient de petits boulots mal payés. Il a choisi la délinquance et a rejoint un gang de dealers. Quand les choses ont mal tournés et que les membres de son gang se sont faits descendre l’un après l’autre, il a gagné Alcatraz, trouvant un abri et son indianité.
Charlotte Ana : activiste Cherokee, née en Caroline du Nord, proche de LaNada Boyer, féministe et militante des droits des indiens et notamment de la restitution de terres. Une grande gueule.
Tala : Femme-médecine sioux, née et élevée dans la réserve de Pine Ridge, il a rejoint le mouvement par conviction et pour échapper aux tensions internes de la réserve

Journal de Bernard LaSalle, blanchisseur au Palace of Luck

J’ai rencontré deux couples d’indiens à Vegas. Il n’y a qu’à Vegas qu’on fait ce genre de rencontre. Ils ont une drôle d’histoire. Je la commencerai à compter du 14 juin 1971.

14 juin.
Fernando était à l’hôpital pour des raisons que j’ignore dans un état grave. Il a entendu dans le couloir des personnes qui le cherchaient. Or il avait été interrogé par les flics la veille au soir. Sentant le danger, il trouva les ressources pour se hisser jusqu’à la fenêtre et sauter du 1er étage. Il parvint à semer ses poursuivants dans San Francisco et à rejoindre le squat où logeaient ses collègues.
Ceux ci étaient retournés aux abords d’une boucherie italienne de North Beach dont l’adresse figurait sur une liste d’adresses fournies par l’un de leurs anciens camarades de lutte d’Alcatraz. Alors qu’ils observaient la boucherie à la nuit tombée, ils eurent la surprise de voir de grosses cylindrées et des coupés sportifs se garer autour de la boucherie. Charlotte Ana décida d’escalader la façade et d’espionner l’étage où des lumières étaient allumées. Elle vit des types patibulaires s’apprêtant à jouer au poker, mais elle se fit repérer et les indiens durent déguerpir.

15 juin
Les indiens décidèrent d’inspecter l’adresse trouvées dans un des films super 8 qui se trouvent sur la route 580 à San Leandro. Ils passèrent devant l’immeuble dans un quartier de bureaux peu fréquenté. Il arborait un grand panneau à vendre. Ils s’introduisirent à l’intérieur et reconnurent le lieu de tournage des snuff movies. Rien de spécial sur place à part que l’endroit a été abandonné depuis plusieurs semaines. Au moment où ils remontent dans leur pick-up pourri, une voiture de police passe à proximité et ralentit. Fernando panique et une course poursuite s’engage qui ne se terminera que dans le centre de San Francisco où les indiens parviendront à semer les poulets. De retour au squat, un des hippies qui vit avec eux les prévient discrètement que le FBI est passé pour eux et qu’il vaut mieux déguerpir.
Ils se mettent en quête d’un squat vide. Après une tentative ratée à North Beach, l’endroit étant habité par un gang, ils finissent par trouver une cimenterie désaffectée en banlieue.

16 et 17 juin
Les indiens recontactent Anita Juarez, la journaliste. Ils la soupçonnent à moitié de les avoir vendu aux flics et essayent d elui tirer les vers du nez sur la descente du FBI. Elle ne sait rien mais propose d’activer ses contacts chez les policiers. De son côté, elle envisage de se rendre au Mexique pour poursuivre l’enquête sur Burgam.
Le lendemain soir, elle les informe qu’un avis de recherche californien plane sur leur tête. Bizarrement le pick-up n’est pas mentionné.

18 juin
Ils sont réveillés par des engins de démolition. Il est temps de quitter la Californie pour la troisième adresse de la liste qui se trouve à Las Vegas. 8 heures de route plus tard, ils débouchent dans le centre de Las Vegas où de nombreux casinos sont en travaux. L’adresse est un casino hôtel de 5 étages, le Palace, là où je bosse.
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Charlotte Ana et Fernando parviennent à entrer dans le casino, malgré la couleur de leur peau et un videur suspicieux, en faisant miroiter qu’ils ont des $ à dépenser. Kwanita et Tala se cachent derrière le casino au milieu des poubelles d’un immeuble. A l’intérieur, Fernando perd son fric et Charlotte Ana repère des mecs en costume noir bizarres qui la matent : de bonnes gueules d’agents du FBI. Dehors, la sioux et le chippewa ont la surprise de voir débarquer des tas de voitures de flics qui coupent la rue et sortent du véhicule arme au poing. A l’intérieur, les flics débarquent également et contrôlent l’identité des joueurs. Fernando est embarqué au poste mais Charlotte Ana s’éclipse discrètement par les cuisines. Elle sort par l’arrière du bâtiment et tombe nez à nez avec les flics postés à quelques mètre de Kwanita et Tala toujours cachés dans les poubelles. Charlotte Ana joue l’employée récente ayant laissé sa clé à l’intérieur. Le policier sous le charme l’amène à l’entrée de l’hôtel et lui file son numéro. Charlotte Ana apprend qu’un meurtre a eu lieu dans un des chambres de l’hôtel du casino.
Kwanita et Tala encouragés par le succès de Charlotte Ana se découvrent mais ils sont menottés et emmenés au poste.
Les trois indiens sont interrogés séparément par le Détective Rick Beymer. Ils mentent, mais le Détective ne trouve rien pour les relier au meurtre.

19 juin
Les détenus sont libérés au petit matin, récupéré par Charlotte ana qui a passé la nuit dans le pick up. Elle recontacte l’agent rencontré la veille et prend un café avec lui à Downtown. Elle apprend que la victime est un citoyen canadien du nom d’Abel Martin. Il a été torturé à mort. Charlotte Ana comprend que si elle veut plus d’informations, elle devra passer à la casserole, et elle laissera ce contact de côté.
Fernando et elle retournent au casino et cuisine le videur rencontré la veille, celui – ci leur conseille de me contacter, ce qu’ils font dans la journée près des poubelles du casino. Kwanita est un ancien combattant du Vietnam comme moi et je décide de leur faire confiance. Je leur parle de l’inexpérience des enquêteurs et des indices laissés de côté. Je leur donne rendez-vous le soir dans un bar de mon quartier.
Lors de ce rendez-vous après mon service, je leur donne les indices que les enquêteurs n’ont pas remarqué : un jeu de cartes, une clé et un pochette comprenant une seringue et de la morphine. Ils repèrent que trois cartes sont poinçonnées : 2 de pique, 6 de trèfle et 4 de carreau. Ils concluent qu’il s’agit de la chambre 64 ou 46 au 2ème étage de l’hôtel.
Ils passent la nuit dans le désert pour se ressourcer.

20 juin
Les 4 indiens s’introduisent dans l’hôtel et se rendent discretos au 2 ème étage. Ils neutralisent le garde du corps de la chambre 64 avec la morphine et y rencontre un vieillard sur son lit, « Harry Blind ». Dans sa suite, il découvre des objets et des photos du III ème Reich. Concernant le meurtre, il dit que c’est son garde du corps qui s’est occupé de cette fouine du Mossad. Le vieux dit fièrement aux indiens qu’il a œuvré sur des expériences sur la résistance du corps humain dans un camp nazi et que l’état américain l’a embauché après la guerre. Il n’a guère le temps d’en dire plus, la vitre vole en éclat et le vieux s’écroule avec une balle dans la tête. Les indiens s’enfuient mais des vigiles du casino arrivent. Une fusillade s’en suit, les indiens parviennent à s’échapper par la blanchisserie. A la porte extérieure de la blanchisserie les attend un van qui les emmène. Je ne savais pas qu’il avaient des complices ! Je ne les ai jamais revus depuis.
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Re: Résumé de la campagne

23 janv. 2014, 14:44

Les personnages
Kwanita : Ancien militaire Chippewa, né et élevé sur une base militaire, il a suivi la carrière paternelle. Rentré du Vietnam il y a 1 an, il a sombré dans la dépression après sa démobilisation et a trouvé un second souffle dans son identité indienne en rejoignant l’occupation d’Alcatraz.
Fernando Alvares : Bien que né à la réserve, Fernando a été élevé à San Francisco où ses parents vivaient de petits boulots mal payés. Il a choisi la délinquance et a rejoint un gang de dealers. Quand les choses ont mal tournés et que les membres de son gang se sont faits descendre l’un après l’autre, il a gagné Alcatraz, trouvant un abri et son indianité.
Charlotte Ana : activiste Cherokee, née en Caroline du Nord, proche de LaNada Boyer, féministe et militante des droits des indiens et notamment de la restitution de terres. Une grande gueule.

Compte-rendu de chasse

La chasse a débuté le 1er juillet 1971.

Notre société de chasse a reçu d’un nouveau fournisseur 4 spécimens anesthésiés. Ils sont de race autochtone originelle, deux femelles et deux mâles. Nous avons gardé une femelle pour nous amuser au camp de base et nous avons lâché les autres spécimens. On nous avait prévenus qu’ils étaient coriaces, mais on leur a laissé un package de survie quand même. Les précédentes chasses s’étaient trop vite terminées et on voulait du piquant. On a été servi.

Les spécimens se sont réveillés dans l’après-midi. Ils ont réussi à se libérer en un temps record et ont pris la décision de rejoindre la crête à proximité du poste 14 où John était positionné, un fusil mitrailleur en main. Il a réussi à toucher un des gibiers, le plus jeune mâle. Les 3 animaux sont descendus vers le Pettle Spring et sont arrivés à la cabane du vieux Tom que nous avions piégée. La détonation a permis à John de les localiser mais les spécimens se sont emparés du fusil et des deux cartouches qui se trouvaient dans la cabane et ils ont descendu John. Cette chasse s’annonce sportive avec déjà un mort dans nos rangs.

Le gibier a ensuite suivi le Pettle Spring vers l’aval et les 3 individus sont arrivés à la clairière de l’ours noir à proximité de laquelle se trouve une hutte de chasse perchée dans les arbres. Dans la hutte était à l’affût Pete muni d’un fusil à lunette. La femelle a réussi à se faufiler sans être ni vue ni entendue de Pete jusque dans la hutte et l’a poignardé à mort. Deuxième mort dans nos rangs.

Deux des leurs étaient blessés d’après les traces. On a localisé à peu près la zone où ils se trouvaient, mais la nuit est tombée. Un groupe est resté près du Pettle Spring et des snipers ont été positionnés sur la crête. Au petit matin, un de ces snipers, Henry, a repéré le gibier et a aligné. Les balles ont blessé mais pas tué et ces sacrés autochtones ont réussi le blessé. Les détonations ont attiré Phil et Chris mais ils ont été descendus tous les deux par le gibier. 3ème et 4ème victime côté chasseurs sans gibier abattu, gosh !

Le renfort arrivant, l’ennemi a suivi le Pettle Spring jusqu’à ce qu’il débouche dans la Meskon River. Ils se sont jetés dans le torrent et se sont laissés portés par le courant, jusqu’au refuge de chasse. Sur le toit du refuge veillait Gus mais les distances étaient trop grandes et l’échange de tirs n’a touché personne. Le gibier est retourné dans le courant jusqu’à la chute d’eau de Whiskey Falls. Je ne sais comment ils ont survécu à la chute dans la cascade. Au pied, il y a un petit lac et une distillerie abandonnée qui date de la prohibition. Ils se sont probablement réfugiés là durant la nuit. Le lieu n’étant facilement accessible que de l’aval et il est propice à une embuscade, nous avons préféré attendre le matin. Liam s’était posté sur la crête en face avec vue sur la distillerie, il a pu aligner le gibier à sa sortie de la distillerie. Malgré ses compétences au tir, il n’a pas réussi à en descendre un et a même été blessé par le grand mâle.

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Le gibier nous a encore échappé, passant devant les ruines cherokees et entrant dans les collines Mauser. Ils ont finalement suivi la vallée du Meskon depuis les hauteurs et sont tombés nez à nez avec Forrest durant la nuit. Ils l’ont capturé et obligé à leur montrer la sortie du terrain de chasse. On a retrouvé son corps sur la Route 345 2 jours plus tard. L’ennemi l’a exécuté devant témoins. 5ème décès.

Nous avons arrêté là la traque mais nous avons appris la suite dans les journaux. Après avoir essayé de braquer la coccinelle de deux hippies et exécuter Forrest, ils ont menacé le conducteur d’une corvette avec les armes qu’ils nous ont volées et se sont emparés de la voiture. Ils ont pris la direction de Birmingham. Les flics, ayant été mis au courant du meurtre de Forrest, avait mis en place un barrage filtrant. Dans la course-poursuite qui s’en est suivie, les flics, après avoir perdu trois voitures, ont descendu les deux mâles mais la femelle a réussi à s’enfuir par le Tennesse. Ça fait mal aux cul que ce soient les cops qui les aient eus, mais bon, ça prouve que la police est efficace dans notre pays !

Je ne sais ce qu’on va pouvoir dire à notre commanditaire, mais cela faisait longtemps que je n’avais pas eu une poussée d’adrénaline comme ça, pas depuis le Vietnam en tout cas, quel pied !

5 membres de la société de chasse ont perdu la vie : John, Phil, Pete, Chris et Forrest, c’est triste mais il n’y aura même pas de veuve à consoler, ça fait longtemps qu’elles se sont fait la malle avec des planqués de l’arrière.
Concernant le gibier, le grand mâle était largement le plus dangereux, je pense qu’il a servi sous le drapeau comme nous, le petit mâle était moins habile mais il a bien encaissé 4 ou 5 balles sans broncher. La chienne avait l’air inoffensive, mais c’est une vraie tigresse : aussi discrète et aussi meurtrière.
Si on reprend du gibier chez ce fournisseur, il va falloir être bien mieux organisés.
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Re: Résumé de la campagne

26 févr. 2014, 14:11

Les personnages
Kwanita : Ancien militaire Chippewa, né et élevé sur une base militaire, il a suivi la carrière paternelle. Rentré du Vietnam il y a 1 an, il a sombré dans la dépression après sa démobilisation et a trouvé un second souffle dans son identité indienne en rejoignant l’occupation d’Alcatraz.
Fernando Alvares : Bien que né à la réserve mojave, Fernando a été élevé à San Francisco où ses parents vivaient de petits boulots mal payés. Il a choisi la délinquance et a rejoint un gang de dealers. Quand les choses ont mal tournés et que les membres de son gang se sont fait descendre l’un après l’autre, il a gagné Alcatraz, trouvant un abri et son indianité.
Charlotte Ana : activiste Cherokee, née en Caroline du Nord, proche de LaNada Boyer, féministe et militante des droits des indiens et notamment de la restitution de terres. Une grande gueule.
Tala : Femme-médecine sioux, née et élevée dans la réserve de Pine Ridge, il a rejoint le mouvement par conviction et pour échapper aux tensions internes de la réserve

Kwanita, Charlotte et Fernando s’étaient réveillés dans les Appalaches sans Tala. Ils avaient été traqués et chassés comme des proies dangereuses pour le plaisir de vétérans en mal de sensations fortes. Tala a été torturée et laissée pour morte pour les mêmes raisons. Achevée à coups de couteaux dans le ventre, quelle ne fut pas sa surprise de se réveiller dans une grotte pleines d’ossements et de corps en décomposition avancée.

Tala parvint à rejoindre la civilisation blanche et fut prise en stop par des rockers roulant dans une décapotable. Les rockers se rendaient à Birmingham. Ils y déposèrent Tala à l’hôpital qui semblait mal en point. Elle eut la surprise de découvrir dans l’entrée de l’établissement Fernando et Kwanita avec pour seule parure un tissu blanc. Ces derniers s’empressèrent de voler des vêtements à des patients en visite : un T-Shirt McDonald’s et un jeans pour Fernando, des habits de motards avec le drapeau confédérés pour Kwanita.

Ils se rendirent ensuite à la cabine téléphonique de Vulcan Park où les chasseurs devaient recevoir un appel à 21 h. Charlotte s’y trouvait, elle eut la peur de sa vie en voyant Kwanita et Fernando qu’elle avait vus passer de vie à trépas. La sonnerie de la cabine retentit, Kwanita répondit, la voix rigola et les félicita d’avoir survécu.

Kwanita, Charlotte et Tala entrèrent dans le parc. Tala avait la ferme intention de mener un rituel improvisé pour interroger les esprits sur ce qu’il se passait. Les trois indiens entamèrent une transe sous la conduite de la chamane pendant que Fernando affamé et peu enclin à la spiritualité allait chercher des hamburgers.

Le voyage dans le monde des esprits leur donna des indications confirmant qu’ils n’étaient pas tout à fait vivants. L’homme qui apparaissait sur plusieurs photos de James Wilson à différentes époques était étonnamment présent dans le voyage spirituel.

Fernando de son côté s’aperçut que le pain et la salade du hamburger le rendait malade. Il revint en ayant dépensé ces derniers dollars. Les trois indiens sortirent de leur transe devant les yeux ébahis d’un petit noir du quartier.

Tala rappela les rockers pour leur demander de les loger. Ceux-ci vinrent les chercher et emmenèrent les indiens à leur ferme où ils tenaient un bœuf avec des potes. Ils purent se laver et récupérer quelques vêtements, ainsi que boire quelques bières et écouter des chants au coin du feu. Ils sympathisèrent avec Emily la sœur du conducteur de la décapotable. Tala alla même jusqu’à s’accoupler avec un blanc.

Le lendemain matin, la télé était ouverte et alors que les infos parlaient d’un meurtre raciste à Memphis, ils eurent la surprise de reconnaître un visage dans les forces de police : l’homme des photos qui était apparu dans la transe de Vulcan Park.

Une manifestation se déroulait le jour même à Memphis pour dénoncer le meurtre d’une vieille dame noire. Les indiens décidèrent de se rendre et Emily accepta de les y emmener dans sa voiture. 4 heures de route plus tard, les voilà au milieu de la manifestation de Memphis.

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Charlotte montre la photo à deux policiers, usant de son charme et prétendant qu’elle a eu un enfant de lui. Les policiers lui disent que c’est un nouveau qui vient de rejoindre le corps de police de Memphis et lui conseillent d’attendre la fin du service vers 19h à l’Hôtel de Police.

Vers 19h30, les policiers de jour semblent avoir tous quitté le bâtiment. Les indiens commencent à consommer leur déception quand l’homme surgit derrière eux : « c’est moi que vous cherchez ? ». L’homme leur indique qu’il a subi des expériences comme eux, mais lui c’était pour mieux servir son pays. Il a rempli tout un tas de mission, c’est lui notamment qui a tué Martin Luther King et Bob Kennedy, en faisant adosser la responsabilité à d’autres. Il pense que nos indiens sont les cobayes d’une v2.

Nos indiens ont encore des questions à poser sur leur situation mais une voiture déboule, « sniper » s’y engouffre et quitte les lieux. Nos indiens trouvent refuge dans un bar, le barman accepte de les loger pour la nuit dans la réserve.

Le lendemain matin, alors qu’ils quittent le bar ne sachant trop quoi faire, ils voient des policiers appréhender un suspect. Les cops ont laissé leur voiture sur le trottoir, portes ouvertes et Kwanita voit un avis de recherche. Il le regarde, il concerne nos quatre indiens ! Malheureusement, les policiers les voient fouiner et les reconnaissent. Ils tentent de les appréhender. Charlotte fait un esclandre, accusant les policiers d’arrestation au faciès et de racisme. La population locale, noire et chauffée à blanc par le récent meurtre raciste de la vieille dame réagit. La situation commence à tourner à l’émeute, les policiers se replient et nos indiens fuient dans la ville. Ils sont bientôt recueillis par une famille noire qui les cache. Fernando est mal vu parce qu’il refuse de manger du riz, mais l’accueil est cordial. Ils voient à la télévision que des meurtres cannibales ont eu lieu dans une petite ville du Texas et ils décident de s’y rendre le lendemain.

En pleine nuit, Tala se réveille, des hommes blancs s’approchent de la maison. La porte d’entrée est fracassée, c’est le FBI. Les indiens fuient par le jardin et volent une vieille caisse. Ils apprennent à une station essence que des barrages filtrants ont été mis en place aux sorties de Memphis. Ils pénètrent dans un camion de transport et se cachent dans sa cargaison de vêtements.
Après deux jours de route, le camion semble enfin arriver à sa destination. Ils sont repérés par les caristes de l’entrepôt, mais Fernando les embrouille et ils quittent les lieux sans dommage. Ils sont en Louisiane, affamé et quasiment sans argent. Ils volent une voiture mais en arrivant à la ville texane où les meurtres se sont passés, ils voient que la nouvelle a amené une meute de journalistes. Ils prennent peur et décide de se rendre à Johnson City où il y a une des adresses de la liste de James Wilson.

Ils arrivent dans un motel dans la riante bourgade de Wolfe City où ils dépensent leurs derniers dollars. A peine arrivés et en train d’inspecter la chambre, des hommes armés débarquent dans la chambre. Les indiens ne se laissent pas faire et blessent deux hommes, mais les fusils finissent par les calmer. Ils sont menottés, cagoulés et emmenés dans une sorte de chenil. Ils y sont enfermés dans un box. On les oblige bientôt à se battre à mort avec d’autres détenus devant un public chauffé à blanc. On leur dit que s’ils refusent de se battre, un enfant (un petit blond aux yeux bleus) sera abattu. Nos indiens n’en ont rien à cirer mais leurs adversaires apparemment pas.

Charlotte s’en sort mais Fernando se retrouve bientôt assommé et gisant sur un table où un homme masqué s’apprête à le découper à la tronçonneuse. Kwanita parvient à défoncer la serrure de sa cellule et libère Tala. Un combat s’en suit et les indiens finissent par fuir, pourchassés par les spectateurs. L’enfant blond qui s’avère être un des spectateurs perd la vie dans la fusillade. Les indiens s’empare d’un pick up et tente de semer leurs poursuivants. Mais Charlotte tente de passer par les champs et fait un tête à queue. Les coups de feu retentissent dans la nuit, les indiens parviennent à rejoindre une rivière et se laisse aller dans le flot. Plusieurs kilomètres en aval, la rivière s’élargit et la profondeur de l’eau ne leur permet plus de poursuivre. Ils se cachent dans un bois, trempés, affamés, protégés par les ténèbres nocturnes : jusque quand ?
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Arii Stef
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Re: Résumé de la campagne

24 mars 2014, 17:56

Les personnages

Kwanita : Ancien militaire Chippewa, né et élevé sur une base militaire, il a suivi la carrière paternelle. Rentré du Vietnam il y a 1 an, il a sombré dans la dépression après sa démobilisation et a trouvé un second souffle dans son identité indienne en rejoignant l’occupation d’Alcatraz.
Fernando Alvares : Bien que né à la réserve mojave, Fernando a été élevé à San Francisco où ses parents vivaient de petits boulots mal payés. Il a choisi la délinquance et a rejoint un gang de dealers. Quand les choses ont mal tournés et que les membres de son gang se sont fait descendre l’un après l’autre, il a gagné Alcatraz, trouvant un abri et son indianité.
Tala : Femme-médecine sioux, née et élevée dans la réserve de Pine Ridge, il a rejoint le mouvement par conviction et pour échapper aux tensions internes de la réserve

Rapport d’Everett Wittaker, agent du FBI

Les suspects après leur déboire avec la population locale sont entrés en contact avec un couple de Californiens faisant du camping dans cette région. Madame Winks, infirmière de profession, aurait soigné les quatre natifs, dont certains étaient blessés par balle. Ils les ont également déposés à Johnson City. Je vous laisse juge de mettre en examen ou non ce couple pour leur assistance à des fugitifs notoires.

A Johnson City, les natifs recherchés se sont rendus dans un appartement. Le propriétaire qui vit au rez-de-chaussée nous a indiqués que cet appartement était loué par un autre natif de Pedro Agilar. Ce dernier fait partie d’une liste de suspects ayant participé aux événements d’Alcatraz. Je regrette vivement que l’information qu’un présumé terroriste vivait au Texas ne nous ai pas été communiquée, nous aurions gagné du temps. Les Natifs n’ont pas trouvé la trace de leur complice malgré une effraction dans son appartement. Les Natifs ont ensuite été aperçus en train de suivre une voie de chemin de fer. Nous les avons perdus mais nous sommes tombés sur un convoi ferroviaire protégé par des gardes armés. Un agent de la CIA s’y trouvait et nous a dissuadé de perquisitionner, je vous communiquerai son nom et son matricule pour vérification. Nous avons ensuite retrouvé la trace des natifs via la fréquence de la police locale qui annonçait un vol de véhicule par des « peaux-rouges ».

Nos natifs se sont fait prendre dans le Comté suivant mais ont réussi à s’échapper du poste de police où ils étaient détenus (la bonne vieille ruse de la fausse bagarre) et ils sont parvenus à rejoindre à le Nouveau Mexique.

Quelques jours après, nous avons appris que la police de Santa Fe recherchait 4 dangereux trafiquants indiens : deux hommes et deux femmes dans un van. Nous pensions tenir nos fugitifs. Nous sommes arrivés sur place après leur arrestation mais manifestement il y a eu méprise. En inspectant les signalements, nous sommes parvenus dans un pavillon loué par un certain Samuel Trautmann, vétéran de la seconde guerre mondiale. Nous retrouvâmes l’individu mort dans sa chambre avec une balle dans la tête et un revolver dans la main. Sachant qu’il a été en contact avec les natifs, le suicide nous a tout d’abord paru suspect mais Samuel Trautmann tenait dans la main l’avis de décès d’un ancien collègue de la CIA. Nous avons par ailleurs appris qu’il venait de toucher 600 dollars en liquide de cet ami et nous n’avons pas retrouvé cet argent. Nous en avons conclu que les Natifs ont dû passer après le décès de Trautmann et que les fugitifs disposaient désormais de quelques moyens, ce qui ne nous arrangeait guère.

Nous avons perdu leur trace, mais quelques jours plus tard, un indic dans la réserve de Rosebud au Dakota du Sud, d’où est originaire l’une des suspectes, Tala, nous indiquait que les quatre fugitifs s’étaient pointés là-bas. Les salauds avaient traversé tout le pays. Nous avons pris l’avion puis des heures de voitures pour nous y rendre.

Nous y avons rencontré un vieux fou qui ne parlait pas anglais, ou faisait semblant de ne pas parler anglais. C’était apparemment le mentor de la terroriste. Notre traducteur nous a retranscrit des paroles confuses parlant de démons et de possessions. Rien à tirer du vieux, mais on a interrogé l’ex petit ami de Tala, celle – ci se rendait à la réserve de Pine Ridge.

Rosebud, c’était déjà pas terrible, mais Pine Ridge, c’était vraiment l’enfer : des caravanes déglinguées, des boîtes de conserve pour délimiter les propriétés, des ivrognes partout. Les policiers tribaux étaient suspicieux et l’agent local du BIA me paraissait une pourriture corrompue. Nous avons appris que les Natifs cherchaient Adam « White Eagle » Wilson. Il s’agissait d’un vétéran de la seconde guerre mondiale qui était décédé peu de temps avant l’arrivée des natifs. Encore un vétéran, encore un décès suspect !

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Adam Wilson a trouvé la mort dans une rixe entre ivrognes, rien de plus normal ici. Mais en enquêtant, nous avons appris qu’il ne buvait pas une goutte d’alcool et qu’il s’intéressait à l’activité d’une compagnie minière qui opère à Pine Ridge. Il voyait un militant écologiste nommé Mike Allen. Nous avons appris que ce Mike logeait dans un petit hôtel de Rapid City. Pas mécontent de quitter la réserve et l’haleine fétide du patron du BIA. A l’hôtel, pas de trace de Mike Allen, mais le réceptionniste nous a affirmé que des natifs étaient venus également. Nous nous rapprochions.

Après débats et discussions, nous avons décidé de nous rendre dans les locaux administratifs de la compagnie minière à Rapid City. Nous étions à 500 mètres de l’adresse quand nous avons vu un grand feu de joie : les bureaux étaient en train de flamber. Une vengeance de nos terroristes, certainement. En tout cas, nous avons perdu une fois de plus leur trace et je souhaiterais obtenir le dossier classifié sur cette compagnie minière. Nos fugitifs ont certainement dû avoir accès à des documents dans les bureaux et cela devrait nous indiquer leur prochaine étape.

Il est à noter que Mike Allen n’a pas reparu ni à Rapid City ni à à son domicile de San Francisco : je suspecte que nos fugitifs ont un nouveau meurtre sur les mains.

Autre fait troublant, je suis certain d’avoir aperçu à Rapid City ce policier de Birmingham, John Smith, qui nous avaient renseignés sur les fugitifs. J’ai essayé de mettre la main dessus sans succès, un vrai fantôme. J’ai rappelé la police de Birmingham, le responsable du personnel a nié que ce John Smith ait jamais fait partie de ses effectifs !
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Arii Stef
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Re: Résumé de la campagne

15 avr. 2014, 15:43

Les personnages

Kwanita : Ancien militaire Chippewa, né et élevé sur une base militaire, il a suivi la carrière paternelle. Rentré du Vietnam il y a 1 an, il a sombré dans la dépression après sa démobilisation et a trouvé un second souffle dans son identité indienne en rejoignant l’occupation d’Alcatraz.
Fernando Alvares : Bien que né à la réserve mojave, Fernando a été élevé à San Francisco où ses parents vivaient de petits boulots mal payés. Il a choisi la délinquance et a rejoint un gang de dealers. Quand les choses ont mal tournés et que les membres de son gang se sont fait descendre l’un après l’autre, il a gagné Alcatraz, trouvant un abri et son indianité.
Tala : Femme-médecine sioux, née et élevée dans la réserve de Pine Ridge, il a rejoint le mouvement par conviction et pour échapper aux tensions internes de la réserve

Rapport d’Everett Wittaker, agent du FBI

Nous avons fini par appréhender ces salopards d’amérindiens, enfin 3 d’entre eux, la squaw Tala, l’ex-militaire Kwanita et le californien Fernando. Nous avons repéré leur trace, ils filaient plein sud en voiture. On arrivait toujours trop tard mais d’après leur itinéraire, on en a conclu qu’ils retournaient à Johnson City au Texas. On a appelé le chef Murdoch pour qu’il soit sur la photo lors de la capture.

On a quand même commencé à flipper parce que le Président Nixon s’arrêtait dans cette bourgade dans le cadre de sa visite au Texas en Septembre. Et si leur projet était d’assassiner le Président ?

Nous nous sommes installés dans un petit appartement loué discrètement. La ville grouillait de militaires. On s’est aperçu que certains d’entre eux gardaient le laboratoire Johnson, un Centre de Recherche sur lequel nous n’avons pu obtenir aucune info, tout ce qui le concernait étant classifié Secret Défense d’un niveau trop élevé pour nous. J’ai mis Jim à sa surveillance au cas où et j’avais vu juste.

Jim se pointe une nuit à l’appartement. Les peaux rouges avaient essayé d’attaquer le Centre de Recherche. D’après lui, ils avaient abattu deux militaires et avaient été capturés par les privés qui se trouvaient à l’intérieur. Après moult débats, nous décidons de demander la cession des prisonniers au commandant des forces armées à Johnson. Celui-ci nie tout et dit que ses hommes se sont entretués lors d’une garde pour une histoire de fesses. On décide de surveiller le laboratoire et là on voit une voiture forcer la sortie et être mitraillés par les militaires. Nous saisissons notre chance, c’étaient bien nos indiens, ils avaient réussi à forcer le barrage mais la voiture qu’ils avaient volé était défoncée et le conducteur Alvaro décédé. On leur ouvre la porte, ils grimpent emmenant avec eux le cadavre du californien. Ils étaient habillés de blouses bizarres avec le chiffre 21 dessus. On file à Johnson City avec les miliaires à nos trousses, mais on parvient à rejoindre notre planque.

Le plus incroyable arriva ensuite. Déjà, Alvaro revint d’entre les morts malgré trois impacts de balles gros comme des balles de softball. Je ne vous dis pas la trouille qu’on a eue quand on l’a vu ouvrir les yeux. Ensuite, ils avaient avec eux deux dossiers subtilisés dans le laboratoire. Le premier les concernait. Ils avaient été victime d’une expérience dans le cadre d’un projet de recherche appelé Project : Pelican couvert par la NSA et visant à créer des « Super Guerriers ». Ces cinglés de scientifiques ont inoculé à certains indiens d’Alcatraz une espèce de sérum d’invincibilité appelé Sérum 21 afin de faire un test grandeur nature. C’est la CIA qui fut chargé d’incendier le dortoir où se trouvaient certains d’entre eux afin d’en vérifier les effets. On a appris que la CIA les avait capturés et livrés à une bande de chasseurs plus ou moins affiliée au KKK qui se livraient à la chasse à l’homme dans un coin reculé des Appalaches.

L’autre dossier parlait d’une nouvelle variante du sérum appelé Sérum 23 qui décuplait l’agressivité des sujets inoculés. Ces salopards comptaient tester le sérum sur la population entière d’une bourgade d’Alaska, Burrow, pour en observer les effets.

On a ensuite interrogé les amérindiens. Ils nous ont dit qu’ils avaient essayé de s’introduire en douce dans le laboratoire et ont été interceptés. Kwanita a été battu à mort mais qu’ils s’étaient réveillés dans une salle du laboratoire doté d’une grande vitre ans teint. On leur avait laissé de la viande crue et des machettes. On ne tarda pas à leur lâcher trois individus infectés du sérum 23. Ils parvinrent à les tuer et à défoncer la vitre sans teint. Ils s’attaquèrent aux scientifiques qui observaient derrière et en tinrent un en otage. Ils parvinrent à s’enfuir non sans avoir pris les deux dossiers en question. Vous connaissez la suite.

Il fallait qu’on arrête ça, tant pis pour nos carrières et les emmerdes à venir. C’est alors que le sergent Murdoch eut une idée géniale. Si les trois amérindiens étaient invincibles, ils pourraient peut – être nettoyer le laboratoire alaskien avant qu’il déverse son sérum dans le système de distribution d’eau de la ville de Burrow. Ils acceptèrent non sans rechigner.

On les largua en hélicoptère à 10 km de Burrow munis d’armes de guerre. Ils se firent passer pour des espagnols, quelle idée étrange, mais ils se firent rapidement repérés. La succursale du laboratoire Johnson les fit passer aux yeux de la population pour des agents d’un organisme de l’ONU qui voulait fermer le laboratoire et mettre au chômage la population de Burrow. Les indiens attaquèrent le labo et réussirent à faire tout sauter en retournant un agent de la CIA qui se trouvait sur place. Les amérindiens l’appellent le « Soldier ». Il serait un survivant du Sérum 1. Mieux, ils parvinrent ensuite à se planquer et à repartir par le moyen d’évacuation prévu pour les scientifiques du labo.
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Comme promis, nous leur préparâmes un moyen de quitter le pays. Murdoch leur choisit malicieusement un vol pour Madrid avec de faux passeports et une somme d’argent. Ils nous donnèrent rendez-vous dans un bar de Seattle où ils avaient accostés. Ces salopards de la NSA nous avaient mis sur écoute et ils se pointèrent avant nous au rendez-vous. Ca a canardé en plein centre de Seattle entre agents fédéraux avec des indiens au milieu. On a réussi à les exfiltrer à les amener à l’aéroport.

Murdoch a fait un tel barouf en interne que le Project : Pelican a été officiellement clos. Le laboratoire de Johnson City a eu inopinément une fuite de gaz et a été complètement rasé par l’explosion « accidentelle ». La Nation est ingrate : en remerciement de l’avoir sauvée d’un scandale énorme, Murdoch a été éliminé par balle, officiellement il a été pris dans une fusillade entre trafiquants de drogues. On vient de m’affecter à l’ambassade américaine du sultanat de Brunei. J’espère que cette éloignement suffira à sauver ma peau.

Quand je pense à ces indiens qui sirotent de la sangria à Torre Molinos.

FIN DE LA CAMPAGNE

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