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Re: Vermine - Saison 2

Publié : 23 mars 2015, 21:17
par Saryekad
Mouhahahasssac le petit sac de selle dans la bouche d'une larve qui fonce vers le centre du champignon me fait penser au tir de laser contre l'étoile noire ^^

(heureux de lire des nouvelles de votre partie)

Re: Vermine - Saison 2

Publié : 24 mars 2015, 12:57
par Cryofluid
Génial! De pouvoir lire à nouveau le journal du vieux Ben :D
Grand plaisir de revivre l’histoire via un des PJ.

Re: Vermine - Saison 2

Publié : 24 mars 2015, 14:35
par Enormatro
Saryekad a écrit :le petit sac de selle dans la bouche d'une larve
Un sac de selle ? Hippique ou Dégueu ? :lol:

Re: Vermine - Saison 2

Publié : 02 juin 2015, 20:30
par Ben

Journal du vieux Ben, date inconnue

Flo est mort.




























Le vieil homme portait son regard sur la feuille froissée depuis plus d'une minute, les restes d'un crayon tenus entre ses longs doigts, quand finalement il se redressa.
D'un geste maladroit il referma son maigre carnet. Il lança nonchalamment l'objet qui décrivit un petit arc de cercle dans les airs. L'assemblage fragile de papier sale se défit à l'impact et c'est sans un bruit que le journal du vieux Ben se dispersa sur la poussière.

Re: Vermine - Saison 2

Publié : 04 juin 2015, 08:42
par Saryekad
((mouhahahahahhasssssac comme il est trop deg le Ben))

Re: Vermine - Saison 2

Publié : 04 juin 2015, 18:52
par Cryofluid
Image

Re: Vermine - Saison 2

Publié : 04 juin 2015, 19:28
par Ben
Vraiment sympa d'avoir fait cette illustration. Elle est superbe !

Re: Vermine - Saison 2

Publié : 04 juin 2015, 19:59
par JML
+1 :D :D :D

Re: Vermine - Saison 2

Publié : 05 juin 2015, 09:31
par Saryekad
CA DECHIRE (..le coeur du vieux Ben) !!!

Re: Vermine - Saison 2

Publié : 25 juin 2015, 16:24
par Ginkoko
Un plafond gris...
Des grincements de lit...
Des chatouilles...
Un immense œil reptilien...
Une sourde et oppressante douleur à la poitrine...

Cette douleur qui monte et augmente comme un raz-de-marée prêt à tout dévaster. J'essaie de me détendre et de penser à autre chose pendant que le vieux Ben me rafistole. Ce gros tas de barbac de lézard géant a bien failli me dessouder. Il s'en est fallu de peu. Mais heureusement, nous sommes suréquipés, et puis nous n'avions pas trop le choix. Dormir dans le bunker ou à la belle étoile, le choix était vite fait. Il fallait passer ! J'étais pas trop rassuré tout de même de voir cet œil-là, et puis y avait un paquet de petits copains derrière. Heureusement, ils ont détalé quand on a eu le gros. Vivement que je sois sur pieds pour le désosser, on a de quoi manger pour des jours. Et des griffes et un cuir pareil, ça vaut une fortune. Théo pourrait sûrement me faire des jambières. Ou peut-être de nouvelles chaussures. Ben dit qu'il me faut beaucoup de repos. Chuis pas en état de continuer notre promenade en tout cas. Pas avant quelques jours. La poisse. Faudrait pas que je choppe une cochonnerie, genre comme le choléra de l'autre pyrénéephile de Thomas.

Dormons.

Quel périple ! Je suis convaincu qu'on a pris la bonne décision en bourrant le hummer avec les gosses et Barrique. Au moins, ceux-là s'en sortiront vivants. Je l'espère de tout mon cœur. Sinon, je jure de faire une croisade chez les fourmis jusqu'à en mourir. Quand je pense que le vieux voulait les abandonner... Merci Théo d'avoir la même vision que moi ! Notre communauté - peut-on encore seulement parler de communauté ? - est réduite. Nous sommes cinq : Théo, Ben, Eddy, Hamlet et moi. Mickey est on-ne-sait-où. Fox, Juliana, Alice, Belle... Et ce petit jeune qui voulait mes anneaux de libellules pour aller draguer une minette. C'est beau la jeunesse tout de même, mais terriblement naïf. On devrait passer plus de temps à leur apprendre à survivre, nous autres, les Survivants avec un S majuscule comme ça que même Superman n'a pas le même ! Purée Superman... je manque d'attraper un fou-rire, mais la douleur me rappelle vite à la réalité. Je suis gravement blessé. Ça va, la blessure ne s'est pas rouverte.

Pour sauver les gosses, on a dû accepter de se mettre en danger. Au minimum, trois jours de marche dans la pampa. La ligne droite vers l'ouest était exclue : on tombait dans le territoire des fourmis. Vers le sud, c'est pire à ce qu'il paraît. Et puis, on ne savait pas où on pourrait se ravitailler. Restait donc un grand détour par le nord, mais en repassant par ce bunker éventré avec le triple avantage du ravitaillement en eau, en viande avec les lézards et d'un toit pour dormir. Y parvenir n'a pas été compliqué, on connaît la région. Y entrer a été plus sport. Mais nous y voilà.

Trois jours ont passé, ma convalescence se passe bien. Le vieux sait y faire en médecine, c'est certain. Je ne sais pas trop ce que font les autres. De mon côté, j'ai attaqué le lézard pour éviter que la viande pourrisse. Par contre, il a plu un soir, et il y a eu une alerte à l'adapté grenouille. J'ai gardé un sale souvenir de ces enfoirés : rapides, empoisonnés, efficaces. Leur attaque sur les tarés de la légion de la croix avait fait débander ceux-ci. Merde, ça me rappelle Bronn et les enfants qu'on a jamais retrouvés... Bref. Il pleuvait et on pouvait pas savoir combien de ces lance-fléchettes se promenaient dans la nature. On avait le silence. Ils ont dû nous repérer car y en a un qui s'est mis à tripatouiller notre porte pour entrer. Théo l'a cueilli à la machette sous la porte, héhé. Sadique et vicieux, mais efficace. Seul problème, ca fait bobo, l'autre a crié et Hamlet a été obligé de sortir pour le buter. Coup de bol, finalement, il était seul. j'aime autant, nous aurions été en peine de nous battre.

Ce que j'ai pas compris (une fois de plus quoi), c'est le vieux Ben. Il était prêt à sacrifier 15 gosses bien humains, et il a fait une tombe à ce putain d'adapté qu'on connaissait pas. Les sentiments humains, c'est vraiment un truc étrange.

A la fin de la semaine, je suis sur pieds. Il faut partir, nous avons encore du chemin à parcourir pour atteindre le Péage, où on espère retrouver les autres. Nous partons donc vers l'ouest. C'est complètement pelé, comme un peu partout ici. On quitte les collines et on finit par atteindre le fleuve... à sec. Si ce qu'on dit est vrai, alors il y a sûrement de la mélasse noire à gogo au nord qui se gave de l'eau de la rivière. Il faut fuir d'ici avant que ce truc ne recouvre toute la région. En bas, on voit la carcasse éventrée d'un avion. Ça fait un bail qu'il est là, lui ! Par contre, sur une vaste zone autour, y a plus rien. Oui, il y a déjà rien, mais là, c'est encore pire : même on dirait que même la vermine évite l'endroit. On préfère faire le tour, ça pue la zone intoxiquée avec des produits ultra dangereux. Comme contourner par le sud nous rapproche des fourmis, on fait le tour par le nord et forcément, vers l'inconnu.

*** je finirai plus tard, plus le temps là :p ***

Re: Vermine - Saison 2

Publié : 29 juin 2015, 07:13
par Cryofluid
Merci pour ton récit! La vision des évènements par le prisme d’un des PJ donne du relief à l’histoire.