[Cthulhu 2] S01E01 - L'île des brumes

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[Cthulhu 2] S01E01 - L'île des brumes

16 nov. 2014, 11:03

Surpris par une tempête d’une extrême violence, le paquebot "L'impératrice de Calédonie" et son équipage ne purent rien faire face au déchaînement de la nature. Après une nuit de lutte et de frayeur, 4 survivants se réveillent sur une plage inconnue, seuls et démunis.
Ils s’étaient à peine croisés lors de la traversée qui devait les ramener à San Francisco. Et pour cause, le docteur Warwick, aliéniste revenant d’une conférence internationale à Sydney, était évidement en première classe, tandis que Pierre Lefloc appartenait à l’équipage du navire et John Sheep, officier de police, voyageait en seconde classe. L’aviatrice, Amy Johnson, avait pour sa part rejoins le navire suite à un crash en pleine mer. Accueillie chaleureusement par les plus riches passagers, devenue une source inattendue de distraction, elle n’avait pas eu le temps de remarquer ses trois futurs compagnons de naufrage.

L’île semblait déserte, et après quelques courtes expéditions de reconnaissances, plusieurs problèmes urgents se posèrent. À part quelques crustacés sur les rochers de la grève, il n’y avait aucune source évidente de nourriture, et pire encore, aucune eau douce dans les environ !
Ils n’avaient aucun matériel... ne portaient pas des vêtements appropriés pour un tel endroit, puisque la tempête les avait surpris durant le dîner. Amy portait encore un reste de robe de soirée très élégante, et il ne restait au docteur que des lambeaux de son smoking.
Un peu plus loin, sur le rivage, ils découvrirent un navire de pêche étranger qui semblait-il avait foncé droit sur l’île à pleine vitesse. 4 tombes avaient été creusées à côté, mais il n’y avait plus de trace du reste de l’équipage qui devait tourner aux alentours de 10 hommes, selon Lefloc. Plus inquiétant encore, Sheep trouva sur le sable des signes laissant penser qu’un homme avait été traîné vers la forêt... Sur le navire, ils trouvèrent quelques équipements utiles, comme des couvertures et un harpon. Ce harpon permit à Lefloc de pêcher quelques poissons et d’offrir à ses compagnons un frugale repas.
Mais la question de l’eau devenait urgente, et il fallut s’enfoncer dans cette jungle recouvrant, semble-t-il, l’intégralité de l’île...
Durant leur pérégrination difficile à travers la végétation dense et hostile, les quatre aventuriers en herbe crurent voir et entendre d’étranges créatures. Sheep fut blessé grièvement, sans trop savoir par quoi, et sa blessure montra des signes de nécroses fulgurantes, qui pourtant purent disparaître grâce aux bons soins du médecin.
Epuisés, ils finirent par trouver un point d’eau et quelques arbres fruitiers, exotiques mais comestibles.

Durant la nuit, le docteur fit un rêve étrange qu’il osa à peine raconter à ses compagnons d’infortunes. Il s’était vu dans un immeuble sordide, découvrant un groupe d’hommes encapuchonnés et marmonnant un étrange dialecte... vidant son chargeur sur ces hommes, il s’était approché d’eux pour découvrir à leur pied un nourrisson et un étrange grimoire aux allures inquiétantes...
Entre ce rêve et ces étranges fumées qui apparaissaient sans prévenir aux dessus des arbres, et même jusque dans leur campement de fortune, les naufragés commencèrent à penser que les fruits qu’ils avaient ingérés n’étaient pas si comestibles que ça. Le docteur avait d’ailleurs trouvé leur consistance anormale : ils semblaient avoir subis une croissance trop rapide, ne leur laissant pas le temps de se constituer pleinement.

Le lendemain, ils découvrirent l’épave d’un Lockheed L-10 Electra, en pleine forêt. Amy le reconnut comme étant celui d’Amelia Earhart, aviatrice mondialement connue pour ses exploits et ses positions féministes et modernes. Dans l’épave, quelques traces de sang, mais aucun cadavre. Il restait donc un espoir ! Ils y trouvèrent un carnet de bord, dans lequel Amelia avait noté qu’un certain professeur Lewinston lui avait confié un vieux grimoire, dont elle devait se débarrasser en le jetant dans l’océan.
Ils réussirent également à réparer la radio portative de l’appareil, mais à leur appel de détresse, ils n’eurent pour seule réponse qu’une sorte de psalmodie gutturale incompréhensible.

Plusieurs fois par la suite, les 4 naufragés furent victimes de leur sens. En pleine forêt, ils eurent la certitude de passer 2 heures pour parcourir à peine 50 mètres... entre deux voyages, Sheep perdit son pistolet qui se retrouva dans les poches du marin, qui jura qu’il ne savait pas comment il était arrivé là... ils entendirent le professeur Lewinston qui tentait de contacter Amelia par radio, mais qui ne leur répondit pas... mais le pire, fut leur rencontre avec d’étranges créatures difformes qui ne cessèrent de les harceler, pour disparaître à chaque fois dans un épais brouillard.
Désarmés face à ces phénomènes mystérieux, les naufragés remarquèrent que tous ces événements étaient survenus après être passés dans l’épave du bateau de pêche. Ils en déduisirent que le navire avait dû contenir des gaz psychotropes qui avaient eu raison de leur raison.
Ils décidèrent d’envoyer un groupe sur place, tandis que les autres commenceraient à installer un véritable campement. Le but premier était de récupérer les couvertures qu’ils avaient laissé là-bas, mais également de vérifier que les hallucinations prochaines ne toucheraient que les deux personnes étant repassés par le navire échoué.
C’est à ce moment là, alors que le docteur tentait de pêcher quelques poissons sur le rivage, qu’il fut attaqué par un calamar géant ! Sauvé de justesse par l’héroïque John Sheep, il resta tout de même bien marqué par cette épreuve. Les autres revinrent du navire, racontant à Sheep qu’ils avaient été attaqués à nouveau par ces êtres bizarres !!
Discutant ainsi tous les trois sur les décisions qu’il fallait prendre, ils oublièrent quelques instants le docteur... qui avait disparu... vraisemblablement enlevé par les horribles habitants de cette île de malheur. Ils décidèrent immédiatement de partir à sa recherche, malgré la nuit qui tombait. Ils n’eurent pas de mal à suivre les traces laissées par les kidnappeurs, mais au bout de deux heures, ils se retrouvèrent à leur point de départ, sans rien y comprendre.
Désespérés, épuisés, ils tentèrent de dormir...
Amy fit à son tour un rêve étonnant... elle se prenait pour une entité bizarre et cruelle qui désirait jouer et commander les faibles créatures qui courraient en dessous d’elle. Pour mieux les atteindre et se faire obéir, elle finissait par se transformer en un objet qui attirerait leur attention et leur convoitise : un livre !
À part ce rêve étrange, rien de particulier se passa, si ce n’est la radio qui lança quelques messages... l’un du professeur Lewinston, qui voulait prévenir Amelia d’un grand danger... et l’autre du docteur, qui disait avoir retrouvé Amelia mais être coincé dans un horrible endroit obscur...
Décidés à les retrouver, nos amis se mirent en route, vers l’avion, espérant que le livre pourrait s’y trouver. Ils se perdirent à nouveau, et découvrirent avec stupéfaction une montagne de plus de 300 mètres de haut, qui semblait désormais dominer toute l’île, alors qu’ils ne l’avaient jamais vu jusqu’à alors.
Ils se dirigèrent vers elle, poursuivis par les créatures monstrueuses, dont deux d’entre elles ressemblaient à Amelia et au Docteur.
Bien forcés de défendre leur vie, ils en tuèrent quelques unes, non sans être grièvement blessés eux-même.
Arrivés au pied de la montagne, ils découvrirent l’entrée d’une sombre grotte, mais prirent le temps se souffler un peu avant de l’explorer.
À l’intérieur, ils y découvrirent deux choses : un vieux grimoire, portant le titre Abholos, et un gigantesque monstre couvert de cornes et de muscles hypertrophiés... fort heureusement, leur premier réflexe fut de mettre le feu au livre, ce qui entraîna également la disparition du monstre... ainsi que celle de la montagne, et vraisemblablement des autres monstres difformes qu’ils ne croisèrent plus par la suite.
La radio sembla miraculeusement opérationnelle et ils purent 2 jours plus tard contacter un navire qui passait par là.
Ils ne savaient pas bien ce qui s’était passé, ni comment un simple livre pouvait être la source de tous leurs malheurs, mais cette rude épreuve touchait à sa fin, et c’était l’essentiel.

Sauf qu’à la veille de l’arrivée du navire, la radio se mit à nouveau à fonctionner toute seule... ils reconnurent avec certitude les voix d’Amelia et du docteur, qui les appelaient à l’aide, les implorant de venir les secourir...
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