Découvrons Rêve de Dragon : résumé des épisodes précédents

Médiéval onirique.

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Saryekad
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02 avr. 2010, 10:54

(bon bon bon est-ce qu'on joue ce soir??)
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13 avr. 2010, 12:15

beber: "T'inquiète pas que le seigneur en question finira par tourner ça de manière plus avantageuse, en tout cas pour lui !"

effectivement... le (premier) Seigneur se retourne... dans sa tombe...
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13 avr. 2010, 12:26

(sinon pour un petit résumé de la vie de mon personnage et de ce que l'on vit depuis le départ de modo. Les mots en gras sont des expressions de son village)


Ici commence les annales d'Isaac, ainé des Fel'oo'nid.

J'ai parcouru de nombreuses passes enneigées après le bien connu col des trois crocs de notre village. La pluie, le froid, ainsi que quelques tempêtes n'ont été ma seule compagnie et ce, pendant un long périple. Croyez-moi, elles furent à mon grand malheur toutes fidèles jusqu'à ce que la glace cède sous mes pieds.
En effet un accident qui manqua de me casser les jambes me permit de découvrir un ensemble de tunnels jusque là inconnus et praticables sur de longues distances. Je ne sais où se situe son entrée, bien qu'il doit y en avoir plusieurs éparpillées à divers endroits, et je ne voulu pas retourner sur mes pas de peur de rebrousser chemin afin de retrouver les cheveux roux de ma belle Celestaa mais, ce qui est sûr, c'est que l'accident se produisit à une dizaine de jours de marche ferrées une fois la grande cascade dépassée.
Poursuivant donc dans ces galeries mon voyage n'en fut que plus aisé et, gardant espoir à défaut des vivres qui diminuaient chaque jour, l'escalade d'un pont de glace me permit de retrouver la lumière du jour.

L'atmosphère était plus... douce.
Aucune plaine gelée à l'horizon.
Seulement de l'herbe très verte, de la pluie et du vent. Il devait être faucon et de la fumée m'indiqua la direction d'habitations...
Je suis arrivé au village torse nu tellement la pluie était chaude. Une de leurs habitants m'accueillit à l'entrée des palissades, m'offrit gîte et couverts avec affinité pendant 4jours. Ceci me permit de réparer une partie de mon matériel et d'en changer l'autre, de lui conter mon histoire et d'apprendre les us et coutumes ainsi que l'environnement de cette nouvelle contrée.
La veille, peu après mes derniers repérages, de nouveaux voyageurs arrivèrent au village. Ils étaient deux, plutôt costauds et avec la peau très sombre. Ils cherchaient des renseignements sur la ville voisine la plus proche.
Sautant sur l'occasion je leur offris un Kir, une boisson de la région fort bien fruitée, et nous discutâmes pour finalement se mettre d'accord et suivre mes préparatifs.
Nous voilà donc à marcher longuement dans les plaines en direction d'une certaine grand cité nommée Vihnoble mais... je ne me souviens plus vraiment de la suite... je ne me remémore rien de précis après les avoir rencontré et être parti ensemble si ce n'est de vagues bons moments et l'aide apporter pour agrandir ma carte. J'aurais grâce à tout ça de nombreuses choses à inculquer aux enfants et aux générations futures une fois rentré au village; c'est pourquoi je me lance dans l'écriture, il ne faut rien perdre.

2 Couronne, l'un d'entre nous est mort.
Bakri pense partir vers le Nord mais veut désormais voyager seul pour ne plus avoir à supporter la perte d'un camarade.
Ils étaient très proches après un voyage de 5ans côte à côte, et il m'a expliqué comment rendre une sépulture descente à quelqu'un.

4 Couronne, je vais tenter de dater mes écrits le plus précisément possible afin de moins me perdre...

8 Couronne, Bakri s'est décidé. Il part demain mais à l'Ouest quant à moi je poursuis vers le Sud. Les villageois pensent qu'il n'y a rien à part des ruines habitées par feu leurs ancêtres. Chez moi tout le sait que la fin n'est qu'un changement d'état; même les pires d'entre nous qui deviennent des âmes errantes ne peuvent faire de mal aux vivants.

17 Couronne, les ruines laissent échapper de stridents cris la nuit, cela me réveilla plusieurs fois mais même après un tour de garde je ne vis rien de plus...

19 Couronne, les cris recommencent, toujours rien à l'horizon mais j'ai aperçu une ville avant de poser le campement alors je vais forcer l'allure, de nuit cette fois...

21 Couronne, l'invitation de femmes près de Shandrapor, un bon bain et un repas digne de ce nom ((du chafouin aux groseilles me dit-on)) me permis d'oublier tout ça. Cette ville est très commerçante et ma rencontre avec ce "couple" de femmes dans les ruines proches de la ville me permit de connaître les différentes "lois" régnant sur celle-ci.
Après 2 journées en campagne une épaisse brume se leva. Préférant ne pas être bloqué dans leur maison encore en travaux je pris congé pour la ville.

22 Couronne, je fis la rencontre en taverne de personnes sympathiques dont une vraiment très laide. Après quelques discutions je pris la décision d'aider le "marchand" du groupe à financer ses débuts. Ma quête fut veine... après chasse, pêche et nombreuses autres tentatives, rien ne fut succès comme on dit par chez moi.
Ce qui m'étonnes le plus... c'est que ces voyageurs pensent qu'on peut trouver un lac en montagne; j'ai hâte de voir ça.

24 Couronne, le temps se gatte. Départ en début sirène pour 3h de marche afin d'arriver au plus tôt sur la ville voisine de Malory mais... certains trainent le pas...
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13 avr. 2010, 15:11

Pas sûr qu'avec son -7 en écriture, ton perso soit capable d'écrire tout ça, mais c'est néanmoins très sympa à lire.
Je vais peut-être faire la même chose et vous faire partager les pensées de... Denny Crane !!
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Saryekad
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13 avr. 2010, 20:40

Ah bon ?
Je partais vraiment du principe que l'écriture est rare, donc l'éducation sur ce thème aussi et du coup quelqu'un qui a appris peut développer son propre dialecte...

En fait son archétype est de devenir écrivain alors il faut bien qu'il est ça en lui de plus, les points de compétences dépendent aussi du lieu d'éducation; peut-être que dans les montagnes sans lac le niveau est bien plus haut que tu crois :p

(et tout de suite, la suite, et avec cette fois les autres PJ)
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Saryekad
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13 avr. 2010, 22:47

24 Couronne, le temps se gatte. Départ en début sirène pour 3h de marche afin d'arriver au plus tôt sur la ville voisine de Malory mais... certains trainent le pas...
La première nuit fut agitée mais je comprends un peu mieux la nature des plaines proche de la voie des aigles; d'ailleurs, il m'a semblé apercevoir un Roc...

En arrivant sur Malory un paysan s’est souvenu d’Algorifmus, ce fameux savant des fleurs que l'on recherche, mais à la taverne des voyageurs nommée « le talus » aucune information de plus nous a été fourni. Reprenant le chemin avec mes camarades j’ai eu l’heureuse surprise au petit matin de trouver des lapins dans mes collets. Un fermier, plus tard dans la soirée, nous a volontiers laissé se reposer dans son foin et avant mon sommeil l‘horrible Pépète m’a prêté un livre dont l’introduction assez indigeste fut quand même intéressante.

Les hameaux sur la route de Kastagne ne sont pas accueillant, mon moral baisse car la pluie ici n’est pas chaude et… pire… je trouve Pépète étrangement changée.

26 Couronne, après cette journée de marche elle commence à me plaire la blondasse, et en plus elle me fait du rentre dedans. Seul fait marquant de la journée, un marchand qui se dit cuisinier massacre la cuisson de mon lapin… j’ai bien fait d’en garder un en réserve.

Nous sommes bien arrivés sur Kastagne et j’ai tout de suite senti de mauvaises vibrations. Tous les citoyens étaient armés, même les femmes (à moins qu’elles soient toutes assistantes), ce qui me fit penser à une culture guerrière alors qu’en fait ce ne sont que des blefs. Lors de ma recherche d’informations au près du premier poltron venu, ce gueux s’est énervé contre moi. Il m’a dit de ne pas traverser la colline car elle était infestée de bandits qui pillent et violent leur village. Je lui ai donc demandé depuis quand ils s’étaient établi là et ce qu’ils comptaient faire. Sa réponse me choqua : « Y sont là d’puis toujours spour ça kon s’arme, on peut rien faire quoi».

Je lui ai donc dit la vérité. Comme quoi ils n’étaient que des lâches, qu’ils auraient pu les repousser depuis des dizaines d’années en montant une milice et qu’à la place de ça, ils laissaient des enfants mourir et des femmes se faire violer tout en perdant certaines de leurs vivres. Il dégaina ensuite et je citerai pour la suite Balafre mon grand-père : « Celui qui dégaine sur toi ne doit plus avoir le temps de t’injurier ».

Pourtant, une chose des plus étranges vint intervenir pour sauver cet homme. Je fus éjecté dans la boue par un maléfice en ayant à peine le temps de saisir ma lame. Me relevant au plus vite je vis une sorte de sphère d’eau de la taille d’une motte et demi qui ne cessa de faire couler son élément et, chose encore plus étrange, de toutes les personnes aux environ le marchand rigolo et la jolie Pépète ne furent pas emportés par ce violent courant…
Ceci rameuta en tous cas tout le village qui voulu très vite nous éviscérer pour un rien mais mon compagnon qui ne cesse de se vanter chaque jour parvint à m’aider pour les explications de cet outrage et tout ceci se termina sur le départ précipité vers la chasse aux brigands des collines; escortés bien sûr par des villageois sur les nerfs et en colère.
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Saryekad
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14 avr. 2010, 13:33

1er Dragon, il nous reste quelques jours pour arriver à destination mais… il fait trop sombre pour repérer quoi que ce soit. Mi-faucon les pieds des collines firent leur apparition. Mes compagnons choisissent de longer l’orée de la forêt.

2ièm Dragon, la nuit dernière mes rêves m’ont permis de mieux comprendre le fonctionnement des notions du livre de Pépète, je devrais m'y remettre lentement. Une sorte de plateau s’offre à nos yeux après une heure de marche et ce dernier permet clairement l’ascension vers les collines mais le groupe hésite à continuer, leurs arguments: les bandits campent certainement et ne feront de nous qu’une bouchée. Pour y voir plus clair, les rassurer, nous tentâmes une approche de nuit et… rien à l’horizon. Aucun feu de camp en tous cas.

3ièm Dragon, cette effrayante colline parvient à entrer dans l’esprit des voyageurs et les manipule comme une femme le fait si bien les soirs de pleine lune. Ils veulent TOUS contourner la façade du plateau. On a donc longé la façade jusqu’à voir la forêt puis suivit cette nouvelle frontière de flore vers l’Ouest.
Des gredins nous attendaient.
Ninette vint tenter de détacher ma lame après que leur borgne de chef demanda qu’on rende les armes ce qui me permit de les intriguer quelque peu en la repoussant calmement et, lançant ma bourse pleine à l’ennemi le plus proche, je pris l’initiative de le charger dans le même instant.
J’ai tranché gravement le premier pour m’occuper au plus vite d’un second sans me soucier de la flèche qui m’avait touché ni des actions de mes compagnons. Une fois mon nouvel ennemi à terre mon regarde se braqua instinctivement vers le chef qui alignait bottes sur bottes afin de s’échapper du beau parleur déjà touché, j’ai nommé Denny Crane.
Trop loin lorsqu’il commença à courir ma dague partit se figer dans un arbre… je n’ai jamais été bon pour ça… tandis que celle de "Daan", plus près, fit mouche. Vu l’état de mon compagnon d’armes je fus très surpris par son habileté et cela me fit prendre les devant pour rattraper le chef avant qu’il ne puisse ramener du renfort.
Les multiples blessures de ce dernier ainsi que la dague plantée m’ont permis de lui tomber dessus au bout d’une dizaines de façades lui fauchant si sauvagement les jambes qu’il en perdit tout son sang. Cette étendu ma rappela mon premier combat, celui de mon initiation, avec un des grands Croaac où, une fois vaincu, son sang perla dans la neige jusqu’à pouvoir créer une marre avant que je sorte de mon été de choc.
J’ai donc pris le temps de fouiller le chef trouvant ainsi plusieurs gemmes d’une grande valeur selon mes compagnons ; mais même en n’en donnant une à chacun j’eû des reproches de la part de Daan

Un des attaquants fut capturé et très vite questionné. Ce voyou voulut résister mais en jouant la comédie avec des « on va faire cuire ses mollets, j’ai faim » ou je ne sais trop quelles autres expressions malsaines de mes alliés, il se mit à table. Nous pûmes remonter la piste vers ses alliés qui gardaient les chevaux et leur voler.
Je voyage désormais à dos de monture et c’est bien plus agréable... enfin au niveau de la cadence de chacun vu qu’on peut TOUS voyager à la même vitesse ; le prochain village ne me semble donc plus aussi loin.

(j'espère bientôt la suite)
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14 avr. 2010, 20:28

Journal de Denny Crane, Date Draconique : 24 Couronne

Cet étrange rêve de parfum mystérieux semble être un signe des dragons pour me guider vers une grande découverte. Nous avons pu prendre la route, grâce aux informations que j'ai su recueillir tandis que le marchand et le sauvage des montagnes perdaient leur temps dans des manœuvres commerciales sans espoir. J'ai dû me coltiner Pépete, le laideron, à qui j'ai bien précisé de rester plusieurs pas derrière moi lorsque nous marchions en ville, de peur que quelqu'un puisse croire que je côtoie une telle horreur. J'espère qu'elle va vite retrouver son visage normal. Je n'ai jamais vu une telle maladie de peau... et si je ne la connais pas, elle ne peut pas exister, c'est donc sûrement magique !
Une fois les informations recueillies, et après m'être assuré que la serveuse de l'auberge n'oublie pas Denny Crane, je décidai que nous pouvions partir, moi et ma suite, à la recherche des fameuses oniroses.

Journal de Denny Crane, 27 Couronne
Le chemin fut un peu longuet, comme toujours, mais l'action fut au rendez vous lorsque nous arrivâmes à Castagne. Le sauvage des montagnes a provoqué un villageois un peu rustre, mais avant que la bagarre n'éclate, un phénomène incroyable est survenu. Une bulle géante d'eau est apparu sur leur tête, les renversants et nous trempant tous jusqu'aux os.
La population a accouru, prête à brûler leurs agresseurs, c'est à dire nous... ce n'est que grâce à mon intervention judicieuse et à ma brillante verve que nous pûmes baratiner ces paysans et quitter leur village sous leurs encouragements féroces, allant occire les brigands des montagnes dont ils sont visiblement les victimes.

Nous partîmes donc, sans trop chercher à savoir qui avait réellement faire apparaître la bulle d'eau. Je suspecte fortement Ninette, qui très discrète jusqu'à présent semble bizarrement volubile et pleine d'initiatives douteuses depuis que nous nous aventurons dans la campagne.
Après de longs palabres, mes camarades ont fini par m'écouter et ont suivi le chemin que j'indiquais.

Journal de Denny Crane, 28 Couronne
Nous sommes tombés sur les brigands mais nous avons pu leur faire face, grâce à moi, bien entendu.. Denny Crane !
J'ai tenu tête au chef des brigands, malgré ses coups bas et ses bottes de brigands à la petite semaine, j'ai tenu bon, malgré la douleur et le sang qui coulait de mes blessures. Cela a permis aux autres d'occire quelques gredins, et devant mon courage, leur chef a fini par fuir comme un lâche. Je lui ai lancé une dague en plein dans le dos, pour qu'il paye sa couardise !
J'ai laissé le sauvage des montagnes s'occuper de sa poursuite, pour qu'il s'amuse un peu lui aussi.
Nous avons réussi à faire un prisonnier et après l'avoir interrogé, j'ai pu obtenir de lui l'emplacement de son camp où nous avons récupéré leurs chevaux qui nous revenaient de droit. Le voyage sera désormais plus aisé.
J'ai meilleur allure sur un cheval... Denny Crane !
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Saryekad
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15 avr. 2010, 10:55

Ca fait trop plaisir de lire "les rêveries" de Daan

Merci Beber j'ai bien ri !
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30 mai 2010, 18:20

Journal de Denny Crane, date draconique : 2 Dragon

Nous voilà enfin arrivés à Turneps ! Derrière son fleuve, nous trouverons sans doute Blossom et les oniroses et à moi la fortune !
Juste avant de rentrer dans la petite ville, nous avons croisé une charmante femme accompagnée d'un chat volant ! Je ne sais pas trop quoi penser d'eux, mais ils ont choisi de nous accompagner.
Nous prenons le temps de nous restaurer et de nous laver à la seule auberge du village. C'est assez étrange d'ailleurs, le gérant de l'auberge est également le maître de la guilde des maçons, et il semble être le chef du village... et en plus, il est le père de la plus jolie femme que j'ai jamais vu (et pourtant, j'en ai vu ... Denny Crane !!).
Je n'ai eu aucune difficulté à me faire bien voir auprès d'elle, en comparaison des autres rigolos qui m'accompagnent.
Le soit disant marchand a réussi à se faire voler par l'aubergiste en lui vendant nos deux chevaux en surplus, au prix d'un seul... !
Dégouté, je vais chercher avec l'homme des montages, Isaac, un moyen de traverser le fleuve... en effet, il est en crû et il semble impossible à traverser à la nage. Or, il y a non loin de la ville un pont démoli...

Journal de Denny Crane, date draconique : 3 Dragon
Que les dragons soient maudits ! Le pont est démoli... des deux côtés ! Nous avons traversé une déchirure du rêve, et nous nous sommes retrouvés coincés sur le pont, dans un désert marécageux peu accueillant... loin de la jolie fille de l'aubergiste...
Peh Pète a proposé de faire appel à ses fameux canailloux. Selon elle, elle peut leur demander un service, en échange de quelques babioles. Et effectivement, un étrange petit bonhomme assez laid est apparu, et nous lui avons demandé de descendre nos chevaux du pont. En échange, il nous a demandé nos selles...
Ce qui semblait être un accord honnête s'est révélé être une vaste blague. Le petit lutin a mis plus d'une journée pour y arriver et en plus de nous prendre nos selles, il a réquisitionné nos cordes et nous a mis à contribution ! L'immonde gredin... mais j'ai compris ensuite que l'on ne pouvait le blâmer... et que c'est Peh Pète qui nous a fait miroiter n'importe quoi. Elle ne perd rien pour attendre, la vilaine belette.

Journal de Denny Crane, 4 Dragon
Après plusieurs kilomètres, nous commençons à voir quelques arbres et buissons et nous finissons par trouver une petite rivière !... derrière laquelle se cachent 7 sauvages en pagnes, armés d'arc, et portant tous sur l'épaule une grosse mygale bleu !
N'écoutant jamais rien, le sauvage des montagnes a une fois de plus foncé dans le tas, suivi de Ninette, qui recommence à agir bizarrement.
Les sauvages en pagne ont criblé de flèches leur chevaux et ils se sont lamentablement ramassés par terre.
J'ai entamé les négociations, avant que Peh pète ne commence à déblatérer ses sornettes habituelles, et mon instinct lui sauva sans doute la vie. Les sauvages m'expliquèrent en effet qu'il n'est pas dans leur coutume d'adresser la parole à des personnes du sexe opposée, sauf s'ils font partie de leur famille, ou qu'ils désirent les épouser.
Leur porte parole, dont j'ai déjà oublié le nom, m'expliqua plein de choses très utiles... il me dit que le fameux Algorifmus venaient tous les ans par ici, qu'ils prenaient une compagne, et qu'ils repartaient par une déchirure mauve... qu'ils n'accepteraient de me montrer qu'en échange de morceaux de métaux.
Nous avons donc demandé à voir leur chef, et lui avons offert une pelle et les fers des chevaux morts. J'aurais bien voulu au départ prendre une compagne comme Algorifmus, mais il s'agit en fait d'une araignée... dont le venin est sans doute mortel. Par contre, le village regorgeait de jolie jeunes femmes, prête à prendre époux. J'en aurai bien pris une avec moi, mais, bien que sous mon charme, aucune ne semblait décidée à quitter ce village de pouilleux. Tant pis pour elles, elles ne connaîtront jamais le vrai bonheur...
Nous sommes partis avec le chef, après une ridicule cérémonie de barbare, et il nous a conduit à une petite faille au pied d'une falaise, nous avons dû abandonner nos chevaux car il n'y avait pas la place de les faire passer !!
Au bout d'un sombre passage, nous avons trouvé la déchirure. Les femmes et le marchand sont passés devant. L'homme des montagnes, qui a visiblement un bon instinct, a tout de même tenu à assommer le chef du village avant de partir, histoire de lui apprendre à vivre, sans doute, ou de lui faire payer le prix de nos chevaux abandonnés.
Je n'aime pas trop que les choses soient faites à moitié, j'ai donc terminé le travail proprement et j'ai signé Isaac, car le pauvre était sans doute trop timide pour le faire lui-même.

Journal de Denny Crane - 5 Dragon
De l'autre côté, nous avons trouvé un paysage bien plus accueillant. Nous avons suivi une indication laissée là par on ne sait qui et nous avons suivi un petit fleuve. Isaac s'est amusé en jetant à l'eau Peh Pete, mais Ninette a fait de même avec lui. Ils se sont ensuite courus après comme des enfants. Je suppose qu'il s'agit là d'une forme primitive de rituel pré nuptial...
Au bout d'un certain temps, nous sommes arrivés aux abords d'une ville vénérant un arbre magique, corrompue par une araignée géante... Ces histoires d'araignée ne me disent rien qui vaillent... Mais où est Blossom ???
Dernière modification par DarkBeber le 30 mai 2010, 20:16, modifié 1 fois.
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30 mai 2010, 19:31

C'est toujours un plaisir de lire les mémoires de Denny Crane, peut-être surtout à cause de leur subjectivité :grin:

Il est peut-être aussi un des rares membres de cette joyeuse équipe à considérer que l'on peut s'adresser aux populations rencontrées autrement que par un rapport de force... quoique :sweat: Les souvenirs qu'il semble conserver de sa conversation avec Nuage Chaud ont l'air quelque peu approximatifs :nanana:
Une modeste auberge
dans un pays dont je ne sais que le nom
est comme mon foyer.
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30 mai 2010, 20:56

Et bien malgré mes efforts pour jouer un personnage haut en couleurs, j'ai le regret de vous annoncer que je quitte cette table.

Je m'y amuse certes mais quelques points de règles, de vécu et surtout de but pour mon personnage me troublent trop. J'ai l'impression de ne pas avancer dans l'histoire et le système qui se veut réaliste (et qu'en plus j'aime bien) ralenti encore plus tout ça et se dirige à l'opposé de ce que j'attends d'un JDR en ce moment.

Isaac va donc s'en aller très loin dans les collines pour parcourir des terres surement désolées et n'en sera que plus heureux pour continuer sa carte ainsi que ses mémoires. Il donnera ses pierres à son compagnon Didi sachant que ce dernier pourra en tirer un bien meilleur prix :D

Amusez-vous bien !

NB: Ce n'est pas ma pelle qui a été offerte en tribu mais ma pioche !
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30 mai 2010, 21:30

Et voilà, pauvre Isaac, il n'a pas pu tenir bien longtemps... Vivre dans l'ombre de Denny Crane, c'est pas facile, c'est sûr...
Mais merci quand même pour les gemmes !! :love: :love:


Enfin, c'est quand même dommage, on s'amusait bien.


PS : bonne remarque pour la pelle.
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31 mai 2010, 10:42

Déjà que tu transformes toujours les histoires, il faut au moins que tu tentes de ne pas changer les objets...
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19 juil. 2010, 17:59

Mais... ne se passe t-il plus rien en ces rêves de puissances extérieures ?
Denny Crane n'a t-il plus rien à raconter ???

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