District de Cheapside - quelques éléments

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Enormatro
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District de Cheapside - quelques éléments

07 nov. 2016, 15:05

Cette petite présentation sera enrichie au fur et à mesure de votre avancée.

Le commissariat de Cheapside :


Personnages notables :

- Commandant Jack DICKSON
Superviseur de l’ensemble des forces de l’ordre du commissariat, cet homme grisonnant à la moustache imposante a gagné le respect de ses hommes par son franc-parler, et sa solide connaissance du terrain. Il assure comme il peut les missions en dépit du manque chronique d’effectifs et de moyens. C’est un homme assez dur dans le verbe et les jugements, mais réputé juste. Il est votre interlocuteur principal, et sert d’interface avec le Groupe 5, la compagnie propriétaire de ce commissariat du LCPD.
Contre toute attente chez un homme aussi bourru, c’est aussi quelque de très empathique, qui sait redonner le moral aux troupes, et remettre sur pied un agent au fond du trou.
- Opératrice N°7
L’un des plus grand mystères du commissariat de Cheapside, l’opératrice 7 possède une voix envoutante : douce, posée, professionnelle et pourtant terriblement désirable. Personne ne connaît son visage, même si plusieurs anciens du commissariat prétendent l’avoir déjà séduite. Bizarrement, les descriptions qu’ils en font ne correspondent pas entre elles … Ce qui est certain, c'est que tous les hommes du commissariat rêvent de recevoir leurs instructions radio de sa part.
- Steven le mécano
Un type sec comme un coup de trique, qui peine à atteindre le mètre soixante, mais doté d’une force tout à fait singulière. Il a la charge de l’atelier mécanique du commissariat, et assure les réparations de toutes les nombreuses pannes qui affectent les véhicules, mais aussi tout le matériel mécanique des agents. C’est un misanthrope fini, qui ne supporte que ceux qui traitent son matériel avec le respect qui lui est dû. Le seul PJ qu’il apprécie et Werner, en raison des miracles qu’il a accompli lorsqu’il travaillait sous ses ordres.

La Ferme :

C’est le petit nom du commissariat, qui occupe deux pâtés de maisons en plein district. Ceinturé d’une muraille en béton surmontée de mitrailleuses lourdes, cette installation pourrait soutenir un siège sans grande difficulté. C’est d’ailleurs ce qui conduit les agents du LCPD à rester le plus possible à l’abri de ses murs, renforçant l’opinion générale selon laquelle la police ne fait rien d’utile à Cheapside. A l’intérieur, les installations sont vétustes, largement défaillantes, et le matériel d’investigation fait cruellement défaut. Pour reprendre le bon mot de Taro, la Ferme, c’est le commissariat de Mogadiscio. Les locaux notables sont :
- le bureau de Dickson, perpétuellement noyé sous la paperasse,
- la salle de briefing, nue à l’exception des chaises, de l’estrade et du pupitre de briefing. C’est là que Dickson délivre, tous les matins, à 07:00, dans une odeur à peine tolérable de sueur et de tabac froid, les ordres pour la journée.
- Le foyer, un large espace faiblement meublé (un canapé défoncé, quelques fauteuils dont les ressors affleurent, un évier, un billard, une télé et le Frigo de Schrödinger (personne ne sait si les aliments à l’intérieur sont vivants ou morts). L’objet le plus important du commissariat s’y trouve : le distributeur de bouffe (principalement des barres Eaty-Neaty, et des plats préparés Din Din), et le distributeur de boissons (café aléatoire, soupe de soja, boisson énergisante U-Go aux extraits de quelque chose de d’étrange)
- le Garage : c’est ici que sont entreposés les véhicules, et c’est également ici qu’ils sont réparés. le garage fait office d’atelier mécanique. il y règne à toute heure un vacarme à peine tolérable, entre la musique, les bruits de machine, et les sirènes de police qui se déclenchent de manière autonome.
- Les vestiaires : quelques douches, mixtes, dont l’usage reste globalement assez marginal. il faut dire que l’eau chaude est en panne depuis une période lointaine. On y trouve surtout les casiers individuels, ainsi que les coffres où les armes de service des agents doivent être entreposées tous les soirs. Les obsèques de la dernière personne ayant respecté cette consigne auront lieu mardi prochain.

Les particularités locales de Cheapside :


Comme tous les quartiers déshérités des Nines, Cheapside est peuplé en grande majorité de gens à peu près honnêtes, qui essaient tant bien que mal de survivre au quotidien. Tout tombe en ruine, la pollution et la pauvreté sont endémiques, et l’accès aux soins quasi inexistant. Hormis la Soupe des Frères, un point de restauration caritatif financé par le Cardinal, il y a peu de secours à attendre des autorités dans ce quartier. La police n’y fait que de brèves incursions, auxquelles les malfrats locaux n’ont aucune peine à échapper. Les quelques arrestations ponctuelles conduisent presque invariablement à des libérations, et ne font rien pour améliorer durablement la situation. Les citoyens n’ont donc qu’un respect limité pour les forces de police.
Le quartier a été mis depuis de nombreuses années en coupe réglée par un gang, les Creeps, qui ont évincé dans le sang toute la concurrence. Depuis leur quartier général, la Décharge, ils contrôlent la prostitution, le racket, et surtout le trafic de drogue. Plus particulièrement, le Faust (ou FAST), et le Slippery Slope (ou SLO), deux drogues assez bon marché qui ravagent toutes les couches de la société. Contre ces deux fléaux, le LCPD tente de maintenir les gangs aussi loin que possible de la jeunesse dans une lutte perdue d’avance.
Le LCPD, en raison de son manque de moyens, notamment humains, recrute à tour de bras dans la population, parmi les gens capables de tirer à peu près droit avec un flingue. Résultat, de nombreux "Auxiliaires de Police" ont été enrôlés, allant du père de famille soucieux de faire la différence au revanchard bien décidé à se venger d'un affront en abusant de son badge, en passant par le criminel repenti qui a ses propres raisons de passer de l'autre côté de la barrière.
- Pardon, M'sieur, elle est à vous la hache à deux mains ?
- Oui ?
- Bon, vous voudriez bien l'enlever de mon crâne, parce qu'elle me gêne pour boire ma bière.
[---]
- Merci, trop aimable ...

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