Les affaires en cours

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Enormatro
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Re: Les affaires en cours

02 mars 2017, 19:49

ce n'était pas un reproche Momo :D

Mais si y'a des volontaires pour rajouter des détails, faut pas se priver.
- Pardon, M'sieur, elle est à vous la hache à deux mains ?
- Oui ?
- Bon, vous voudriez bien l'enlever de mon crâne, parce qu'elle me gêne pour boire ma bière.
[---]
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Aline
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Re: Les affaires en cours

21 avr. 2018, 11:04

Si je devais vous raconter comment je me retrouve là, devant le Home Made Food en feu du district dérégulé de Mars, comptant les blues, plaies et brûlures de mon équipe, moi comprit, je vous dirais que je n’ai pas eu de chance. Ou peut-être en ai-je eu un peu trop, qui sait ? Je vous laisse vous faire votre idée.
Pour commencer, je suis une Murdoch. Plus précisément, je suis la lieutenante de police Kelly Murdoch, une lointaine cousine de la branche principale. Autant dire que, de mon point de vus, j’ai un nom, et c’est tout. Enfin, je n’ai jamais vraiment essayé de m’en servir, de ce nom prestigieux. Peut-être qu’ici ça pourrait être utile. On verra.
J’ai grandi avec un rêve : devenir un jour Blue beret. Ma main s’est mise à trembler les jours de mon admission ce qui m’a inévitablement conduit à devoir me réinventer en un clin d’œil. La police m’a semblé un choix judicieux. Je ne m’attendais juste pas à me retrouver lieutenant et à devoir diriger des hommes. Pas que je n’ai pas été formée pour ça, ne vous méprenez pas, mes capacités de commandement sont plutôt bonne à en croire mes résultats aux examens des Blue. Non, c’est simplement que des soldats ce n’est pas comme des policiers et des auxiliaires. La hiérarchie, la discipline, les ordres, tout ça n’a pas la même signification en dehors de l’armée. Peut-être que quelqu’un avec plus d’expérience ou plus d’assurance aurait réussi à gérer mon équipe, mais j’avoue avoir rapidement compris que je ne serais jamais légitime à leurs yeux pour diriger, comme nous l’a brillamment prouvé notre première enquête.
Je vous parle de celle qui nous a mis sur la piste de la fabrique des Eaty-Neaty et qui nous a conduits dans les souterrains du Cheapside à la recherche d’homme en capuches implantant des œufs d’étranges créatures. Vous en avez entendu parler, n’est-ce pas ? Souvenez-vous la tireuse folle de l’Énigma plaza. Ça vous revient ? Nous avons croisé une deuxième de ces choses dans une zone de location de boxes. C’est là que nous avons compris le lien entre les barres énergétiques et les incursides ainsi que la portée de notre découverte. Il faut dire que voir le directeur de l’usine au poulailler a, étrangement, eu l’air de galvaniser mon équipe, à ce moment-là. Piquée au vif, notre curiosité nous a fait braver l’interdit pour continuer notre enquête. C’est pour poursuivre les trafiquants que nous sommes descendus dans les souterrains qui ont vu la mort de l’un des membres de mon équipe. En haut d’un vieux building, nous avons croisé cet homme qui avait disparu depuis des lustres, Karl Sterling. Nous avons clôturé l’enquête après cette douloureuse rencontre, le stock de barres contaminées détruites et l’usine fermée.
Et si je vous disais que c’est précisément cette enquête qui a mis le feu au bâtiment que je regarde en ce moment. Vous ne me croiriez pas, n’est-ce pas ? Continuons donc notre histoire alors. Vous verrez qu’une enquête peut faire brûler un restaurant.
Le groupe 5 nous a offert des vacances pour nous faire oublier que rien de ce que nous avions vu au cours de notre investigation n’était normal. Si on m’avait dit, à cet instant, que nos patrons essayeraient de nous tuer, plus tard, je ne l’aurais pas cru. En fait, ce petit séjour, c’était comme le dernier repas du condamné, une dernière taffe avant un suicide ou le sexe avant la fin du monde : un truc vraiment bien avec à la clef toujours la même fin, inéluctable, implacable et irréversible.
Il faut croire qu’on en savait trop. Peut-être bien qu’ils voulaient juste tester les capacités de la bête au stade 2. Quoi qu’il en soit, dès notre reprise du travail, Capitole nous a chargés de convoyer une de ces choses jusqu’à Mars. Ça y est ? Vous commencez à voir le tableau ?
Le voyage n’a pas été de tout repos, mais on s’en est plutôt bien sorti, je dirais. Je pourrais même dire que notre équipe ne s’était jamais montrée aussi soudée que durant le trajet. Je vous passe les détails, ils n’ont rien à voir avec ce qui nous intéresse pour l’instant. L’abordage par un vaisseau pirate et notre passage rapide, mais remarqué sur la station ensuite ne sont que les aléas d’un voyage stellaires, à mon sens. Il y a bien eu cette sombre affaire avec la dénommée Kristine Mantell sur un complot qui visait à détruire la créature, mais nous n’avons pas vraiment eu de soucis à ce propos non plus. Je dirais même que nous avons mené ce convoyage de main de maître, pour des débutants.
Vous auriez compris qu’il y avait un piège, vous, si un superbe taxi vous avez attendu à la descente d’un vaisseau spatial pour vous mener au point de livraison prévu de la bête ? Auriez-vous fait le lien en découvrant un discret autocollant du Groupe 5 sur la portière dudit taxi ? Probablement pas. Vous auriez fait comme nous. Vous vous seriez détendus pendant l’heure qui vous aurait mené, comme nous, à votre fin et vous auriez paniqué dans ce hangar plongé dans le noir, ces lumières braquées sur vous. Ils ont lâché la créature sur nous. Vous savez ce que j’ai fait ? J’ai souri, désabusée et je me suis jetée vers un des murs de la pièce, celui où était tapie la bête. Je vous avais bien dit que je manquais de chance, non ?
Je me suis réveillé à l’hôpital, le lendemain, pour m’y entendre dire que si je voulais rester un peu plus, je devais payer une somme exorbitante. J’allais suffisamment bien pour sortir, alors c’est ce que j’ai fait. Mon équipe a mis plus de deux heures pour venir me chercher… Au moins sont-ils constants, même dans leur je-m’en-foutisme.
Persuadé qu’il n’y avait qu’à Cheapside qu’Home Made Food était implanté, une violente inquiétude s’est emparée de moi en apprenant qu’il y en avait un restaurant ici même, sur Mars, dans cette zone ou les règles et les lois changent d’un côté de trottoirs à un autre. Et si l’affaire de Luna n’était pas terminée ? Si nos cadavres n’étaient que les premiers d’une plus grande série ? Si Cheapside n’avait était qu’un terrain d’entraînement avant une distribution à plus grande échelle ? Vous me direz, nous n’étions pas légitimes pour enquêter ici. Souvenez-vous ce dont je vous ai parlé plus tôt, quand je disais qu’une investigation pouvait brûler un bâtiment. Avez-vous compris comment, maintenant que vous avez toutes les cartes en mains ? Eh bien oui, le temps que nous arrivions sur place, le restaurant Home Made Food était en proie aux flammes. Tous les documents impliquant le Groupe 5 dans de possibles activités illicites concernant, notamment, d’étranges créatures, je laisse imaginer lesquels, étaient en train d’être soigneusement détruit, tous les employés tués d’une balle dans la tête. C’est devant le pire que l’homme dévoile ses plus belles qualités ou ses pires défauts. Du courage à la folie il n’y a qu’un pas. Werner et Taro l’ont-ils franchi en s’engouffrant dans le bâtiment en feu pour monter dans les étages ? Possible. Était-ce dangereux ? Oui, sans nul doute. Ont-ils bien fait ? Les documents que Werner a trouvés en mains, je ne vous direz qu’une seule chose : J’ignore de quelle façon, mais le Groupe 5 va tomber. Aujourd’hui, je ne suis plus le lieutenant de police Kelly Murdoch, chef d’une équipe de bras cassés. On va leur faire payer l’accumulation de mauvaise chance qu’ils nous ont imposée, mais demain. Là, il faut vraiment qu’on soigne nos blessés.
Dernière modification par Aline le 21 avr. 2018, 20:52, modifié 3 fois.
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Re: Les affaires en cours

21 avr. 2018, 11:06

J’espère que ça te plait Q. ^^
Je n'ai pas réussit à retrouver l'orthographe correcte des barres énergisantes et je ne suis pas certaine non plus de celle de Home Mead Food.
Je suis désolé du temps que j'ai mis à me décider...
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Re: Les affaires en cours

21 avr. 2018, 19:18

Super, Aline, merci. Tu vois que tu finis par trouver l'angle d'approche ? La voix-off de film noir, ça marche toujours :D :D

Pour les corrections :

Eaty-Neaty
Home Made Food
Murdoch (là, quand même, tu déconnes, c'est ton nom de famille, quand même ! :lol: )
Karl Sterling (le Madoff d'opérette qui a bien failli vous tatanner dans les souterrains)
Kristine Mantell
- Pardon, M'sieur, elle est à vous la hache à deux mains ?
- Oui ?
- Bon, vous voudriez bien l'enlever de mon crâne, parce qu'elle me gêne pour boire ma bière.
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Re: Les affaires en cours

21 avr. 2018, 20:41

Merci, je corrige ça de suite.
J'ai vraiment eut du mal à trouver quelque chose de satisfaisant à la relecture. J'ai du le recommencer genre dix fois du coup j'arrivais plus à me dire si ça allez ou pas... Tant mieux si c'est cool.
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Re: Les affaires en cours

01 mars 2019, 14:45

Parfois, on se dit qu’on a touché le fond avant de s’apercevoir qu’on se trompait. Bin le fond, je pensais l’avoir atteint lorsqu’une voiture Murdoch s’est pointée devant notre hôtel pour me faire quitter Mars manu militari, quelque jour après notre déconvenue chez Home Made Food. La famille ne semblait pas apprécier que l’une des leurs se perde dans les bidons-ville de la galaxie. Qu’ils aillent donc se racheter une paire de couilles et un peu d’honneur ! J’allais certainement pas laisser mon équipe au milieu de ce bordel sans rien dire. On s’y était retrouvé ensemble et c’était ensemble qu’on devait s’en tirer. Enfin… Mes bons sentiments faisaient pas avancer notre enquête pour autant… Kristine s’était évaporée chez EZ Emergency. On avait bien trouvé et interrogé le fameux Garry de la lettre, mais il ne pouvait pas vraiment nous aider et puis lui aussi il avait disparu de toute façon. En fait, à part une vague piste sur de gros achats de nourriture pour cochon et un mec défoncé aux pilules rouges, on avait rien. Vous vous dîtes certainement qu’on aurait dû tout abandonner, prendre un billet retour et rentrer chez nous, que, de toute façon, pour tout réussir à effacer aussi bien ses traces, notre proie devait être un trop gros poisson. Vous avez pas vraiment tort, après tout, mais c’est pas notre genre. De toute façon, les problèmes semblaient nous poursuivre comme de la merde collée à nos chaussures et on avait pas besoin de plus de piste.
La ferme aux cochons cachait, en fait, un laboratoire. Vous vous en doutez, j’ai pas accompagné mon équipe pour le visiter, trop inquiète de voir débarquer à nouveau un fourgon Murdoch pour m’embarquer. Ils avaient pas besoin de mon aide. Deux, trois claques aux employés complètement drogués, quelques-unes de plus à ceux qui surveillaient le couloir des sous-sols : ça aurait vraiment pu être du gâteau. Seulement voilà, rien ne peut être simple. Fallait qu’un amas de câbles se décide à prendre vie juste à ce moment-là pour leur tomber dessus, accompagné de toute une armada de vigiles remontés. Ils ont bien failli tous y passer, mais ça valait le coup. Dans un coin de la pièce, des porcs semblaient être la matière première des pilules rouges. Juste à côté, cinq personnes faisaient l’objet d’une étrange expérience à basse de tuyaux habilement placés à l’entrée et à la sortie du tube digestif. Je vous laisse vous faire une idée tout seul de leur état mental et physique. C’était pas beau à voir… et à sentir. Et devinez qui étaient parmi eux ? Kristine et Garry, évidemment. Au moins, ils étaient plus portés disparus. Les scientifiques, eux, n’étaient pas près de se relever. C’était pas la peine de s’attarder. En y réfléchissant bien, c’est là que le vrai fond est apparu, vous savez, celui sur lequel on allait s’écraser à peine deux jours plus tard.
Parmi nos cinq sauvés, une semblait aller mieux que les autres. Elle voulait absolument regarder la télé pour prendre des nouvelles du front de Vénus et je vois pas pourquoi on l’en aurait arrêtée. En vérité, on aurait dû lui mettre un grand coup sur la tête pour l’assommer et l’empêcher de parler. Je vous entends déjà vous offusquer, mais je vous arrête : Vous savez pas dans quel nouveau bordel elle nous a embarqués.
- Le front de Vénus est une diversion. » Qu’elle a dit. « Il détourne l’attention de l’opération de Mars. On va envoyer des Doom troopers depuis une citadelle jusqu’à Nero pour détruire l’entité qui maintient le lien entre ici et là-bas.
Vous voyez déjà où ça va nous mener ? Non ? Aller, un petit effort : pensez “merde sous une chaussure.” Toujours pas ?
- Il me faut quelqu’un pour trouver quelle citadelle conduit à Nero.
Ça y est ? Eh oui, le “quelqu’un”, je vous le donne en mille, c’était nous. Pour rien arranger, parce que c’était trop facile, fallait que ce soit ce gros porc de Don Stevia qui détienne l’info en question. Le lendemain, elle nous donnait plus d’infos, un peu d’équipement, dont ce qu’il faut pour revenir de Nero, et de nouvelles identités pour participer à une espèce de télé-réalité décérébrée avec l’espoir de rencontrer ce cher Don à la fin de la journée de tournage si on s’en sortait bien. À ce moment-là, on a tous compris que les Doom Troopers partiraient jamais et qu’on serait encore les bonnes poires à se taper le sale boulot. J’espère que la galaxie paye les heures sup’ comptant parce que là, je commence sérieusement à en avoir plein le cul que le destin se joue de nous. Après tout, c’est pas la première à se foutre de notre gueule !
La journée de tournage n’était rien de plus qu’une série d’épreuves toute plus humiliante les unes que les autres entre-coupées par l’arrivée d’une gourde en jupe-micro et d’un survolté incapables de frapper à une porte. Allez savoir pourquoi, j’étais à bout de patience et j’ai bien cru lui faire avaler ses dix centimètres de talons à Stella : la journaliste. Peu productif, mais ça m’aurais certainement fait du bien. Quoi qu’il en soit, à la fin de la journée, nous étions qualifiés parmi les deux dernières équipes et nous n’avions aucun plan pour tirer les vers du nez à Don Stevia. La situation parfaite. C’est seulement là que j’ai compris que j’allais toucher le fond et la vitesse où je m’y précipitais, en enfilant ma robe fuseau. Don Stevia n’était qu’un homme riche normal et on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre. Lui faire les yeux doux m’a donné envie de vomir et pire encore de le sentir me mettre la main au cul sans broncher, mais c’était pour la mission. Oh que oui j’ai réussi à l’isolé, le Don, et c’était pas sans devoir serrer les dents alors je me suis un peu laissé emporter lorsqu’il s’est jeté sur moi comme un animal en rut dans les toilettes où je l’attendais. Un coup de tazer et le voilà à terre, pantalon encore dégrafé, ses petites pilules d’impuissant déjà en action. J’aurais eu un appareil photo, je me serais pas privé.
Une gifle de Taro et voilà Stevia réveillé, solidement attaché. Pas le temps de faire dans la dentelle. Ses gardes du corps sont juste dehors. Il nous faut l’information rapidement et de quoi partir sans problèmes. Autant le premier point est étonnamment simple à réaliser, finalement, autant nos visions du monde divergent largement, entre Taro et moi, et Stevia savait s’en servir contre nous.
J’ignore comment ça va se terminer cette affaire, mais vous l’aurez compris, mort sur Nero, mort ici à cause du Don, ou mort plus tard d’une balle dans le dos sans connaître notre assassin, nos perspectives d’avenir étaient pas bien joyeuse.
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Re: Les affaires en cours

02 mars 2019, 12:04

Super journal, merci Aline !
- Pardon, M'sieur, elle est à vous la hache à deux mains ?
- Oui ?
- Bon, vous voudriez bien l'enlever de mon crâne, parce qu'elle me gêne pour boire ma bière.
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Mickey
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Re: Les affaires en cours

13 avr. 2019, 16:19

Bijour,

juste pour rappeler que votre Mishiman dissident favori sera absent pour la prochaine partie.
Je compte sur Anne et Aline pour limiter l'influence obscure de nos ex-coéquipiers ;)

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