Note du gitan

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Giliath
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Note du gitan

03 avr. 2019, 22:19

Rappel des personnages :
  • Archibald Mountbatten (Q)
  • Thomas Brown (Denis)
  • Lord Blackney Persival (Pat)
  • Aisleen O'Learny (Coleen)
  • Hugo Darjeling (Orushaa)
  • John Neil (Steph)
Session du 08/03 - Cthulhu Orient Express

Lundi 15 janvier 1923
Information du majordome de Persival : Le train part le jeudi 18/01 à 14h30, et arrive à 18h55 à Calais, puis repart à 19h19 en direction de Paris dont l'arrivée est prévue à 22h33.

Nous avons décidé de faire le trajet Train > Ferry > Paris Gare du Nord > Hôtel Bristol et tout s'est passé sans encombre. Nous sommes arrivés le 19 janvier à 00h.

Vendredi 19 janvier 1923
Informations obtenues dans les journaux :
  • Chute du Deutsche Mark
  • Comité de l'indemnité de guerre (l'Allemagne doit payer)
  • Yankee quittent l'Allemagne
  • Crise de la Ruhr (occupée par les Franco-Belges)
  • Mort d'une tête couronnée (Constantin 1er, roi exilé de Grèce)
  • Officier britannique tué à Constantinople
  • L'armée française tire sur des socialistes
Aisleen et John décidèrent de mettre à profit leurs compétences/connaissances en continuant les recherches dans la Bibliothèque de France pouvant accueillir 344 lecteurs. Durant cette première journée, ils ont effectué la consolidation de plusieurs livres de références, ces derniers parlent d'un incident à la cour, provoqué par le comte Fénalik de basse noblesse qui fut exécuté sans procès.

Pendant ce temps, Lord Blackney et Sir Mountbatten se rendirent fort utile en allant patiner aux jardins du Luxembourg et en visitant la tour Eiffel depuis laquelle ils purent admirer une vue époustouflante de Paris.

En parallèle, Hugo et Thomas ont recherché des informations dans le bottin aux noms de Fénélik, Memeth Makriath, et leur descendances sans grand succès. Revenus bredouilles, ils se sont employés à trouver la meilleure activité nocturne ; ils se sont mis d'accord sur "Le Moulin Rouge", et sont retournés à l'hôtel afin de faire part de leurs travaux à leurs compagnons.

Tout le monde s'est retrouvé à l'hôtel pour se préparer à passer une excellente soirée, en charmante compagnie.

Archibald a profité de ces quelques instants de repos pleinement mérité et d'une agréable lumière pour tester ses talents de photographe en prenant Aisleen comme modèle.

Tout le monde se rendit au Moulin Rouge dans une tenue de soirée élégante, deux groupes se formèrent naturellement et étaient séparés de plusieurs tables l'un de l'autre :
  • D'un côté, les aristocrates accompagnés de la charmante Aisleen
  • De l'autre côté, les roturiers pour ne pas dire avilissants, Hugo, Thomas et John
Durant le grand spectacle du cabaret, Hugo après quelques verres de trop et comme à son habitude, a réussi à attirer l'attention sur lui. Il héla depuis l'autre bout de la salle Archibald par de nombreux sobriquets, dont un "Archi" qu'Hugo semblait affectionner particulièrement au vu du nombre de fois qu'il a essayé d'interpeler Archibald à l'aide de ce dernier durant la soirée.

Un ou deux verres plus tard, un vigile se présenta à notre table en priant Hugo de bien vouloir le suivre. Ne souhaitant pas perdre une miette du spectacle, Thomas et John haussèrent les épaules et continuèrent de profiter du cabaret jusqu'au retour de leur acolyte.
A son retour, Hugo expliqua qu'on l'a invité à plus de retenu pour se conformer à la politique de l'établissement, bien que surpris et étonné, il se plia malgré tout à cette exigence en se calmant (plus ou moins, car tout est relatif).
John profita d'un moment de répit pour s'éclipser aux toilettes afin d'assouvir son envie devenue de plus en plus pressante (comprendre la consommation de substance illicite).

A son retour, il se rendit compte que les nobliaux se sont eux aussi éclipsés et que l'ambiance de la salle était grandement redescendue.
D'un commun accord, sentant le déclin de la soirée, les trois compagnons décidèrent de quitter l'établissement afin de profiter des folies parisiennes en allant découvrir les rues de Pigalle.

Dans une ruelle particulièrement déserte, Hugo et John riaient aux éclats sans remarquer qu'ils étaient suivis, contrairement à Thomas Brown dont l'instinct du chasseur est toujours en éveil. Il signala le phénomène (au moins 2 poursuivants devant eux, 2 autres sur les côtés puis 2 derrière et qui ne semblaient pas armés) à Hugo et John à voix basse, malheureusement et probablement à cause des substances ingurgitées par l'un et reniflées par l'autre, ils n'en tinrent compte que trop tardivement.

Hugo réagit le premier, probablement plus motivé par l'alcool que par la lucidité, car il fonça sur le premier adversaire en décochant un direct du droit qui termina sa course dans l'épaule de son adversaire qui ne bougea pas d'un pouce. Ce dernier répliqua sans plus de succès car Hugo parvient à esquiver le coup d'un simple mouvement de tête.

Thomas tenta également une ruade avec un direct sur le second adversaire d'en face qui esquiva le coup d'un pas chassé, ce qui déstabilisa complètement Thomas, qui, entrainé par son poids s'effondra de tout son long.
Son adversaire en profita pour lui décocher un coup de pied.

John dégaina son arme, au même instant, les 2 assaillants provenant des côtés se jetèrent sur lui, et tentèrent de le désarmer.
Le premier réussi sans grande difficulté à lui retirer son arme, le deuxième un peu en retard loupa le coche et se heurta (au niveau de sa mâchoire) sur l'épaule du premier assaillant. Le coup l'hébéta un moment.

John en profita pour essayer de reprendre son arme mais sans succès, au lieu de la précieuse arme, c'est un violent coup dans le vendre qu'il récolta.

Hugo boxa contre son adversaire, sans plus de résultat. Il accusa un coup qui lui fit prendre la décision de dégainer son arme, son assaillant le voyant procéder à ce geste tenta de l'en empêcher puis de le désarmer mais en vain, le coup parti et tua l'homme sur-le-champ.

Thomas ayant réussi à se relever tant bien que mal, s'était pris un coup de genoux supplémentaire par son adversaire. De rage, il tira son couteau de son fourreau et l'égorgea.

Au vu de ce spectacle, les deux adversaires qui étaient restés jusque-là en retrait partirent à toutes jambes.

Durant ce temps, John en infériorité, esquiva les assauts de ses assaillants avec une vivacité impressionnante. On ne sût dire si c'est habituel ou si c'était lié aux effets de la fameuse poudre.

Après une profonde respiration, Hugo visa et intima les assaillants de John de lâcher l'arme qu'ils avaient subtilisée, ce qu'il fit immédiatement.

John profita de cette opportunité pour récupérer son arme, le temps qu'il effectue le mouvement les assaillants avaient déjà pris la poudre d'escampette.

Thomas cria à ses compagnons de déguerpir et couru dans la direction opposée à celle des assaillants.

John prit le temps de fouiller les 2 cadavres, dans l'espoir d'identifier les assaillants. Il prit leur argent et trouva également des couteaux mais les laissa sur les cadavres, puis suivit Hugo.

Rentrés à l'hôtel, les 3 compagnons sollicitèrent la blanchisserie de l'hôtel pour un nettoyage urgent de leur tenu, et partirent se reposer avec à l'esprit une inquiétude grandissante sur les motivations douteuses de leur assaillant n'ayant pas utilisé leurs propres armes, ni n'ayant tiré avec celle de John une fois qu'il fut désarmé et en supériorité numérique.

Qui sont-ils ? Que voulaient-ils ? Est-ce vraiment une coïncidence ? Y aura-t-il une suite à ce bain de sang ? ... Tant de questions restent en suspens... la nuit sera probablement encore longue et agitée...
Dernière modification par Giliath le 05 avr. 2019, 13:01, modifié 3 fois.
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Enormatro
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Re: Note du gitan

03 avr. 2019, 22:41

Merci beaucoup, El Gitous !

Petite précision, suite à une erreur bien excusable pour quelqu'un du commun : mon prestigieux blase, c'est Mountbatten, pas Van Batten ou je ne sais quelle sottise Afrikaaner. ;)

Je laisse le soin à Lord Blackney de te reprendre sur son nom à lui. Ah, zut, trop tard 8-)

Autre précision, moins vitale, on ne dit pas les nobles, cher ami, mais les gentlemen, ou les aristocrates. On n'est pas à la Cour du Roi Soleil, que diable.

Pour finir, nous ne sommes pas allés nous promener aux Jardins du Luxembourg, mais plutôt y patiner. C'était très bien, d'ailleurs, vous auriez du venir.

Pour le reste, cela me semble assez représentatif de notre dernière soirée ! Je note que dès que nous ne veillons plus sur vous, vous faites n'importe quoi. C'est fou, ça !

Merci Steph.
- Pardon, M'sieur, elle est à vous la hache à deux mains ?
- Oui ?
- Bon, vous voudriez bien l'enlever de mon crâne, parce qu'elle me gêne pour boire ma bière.
[---]
- Merci, trop aimable ...
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Giliath
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Re: Note du gitan

05 avr. 2019, 13:03

Haha, avec plaisir et merci pour les corrections :D
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Giliath
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Re: Note du gitan

14 juil. 2019, 19:45

Session du 05/04 - Cthulhu Orient Express

Samedi 20 janvier 1923
John a pu récupérer la totalité de ses facultés après 12h grâce aux soins prodigués par le médecin professionnel diligenté par le Palace ou il séjourne.

Durant leur deuxième journée de recherche intensive à la bibliothèque Aisleen et John se concentrent sur le comte Fénalik.
Ce n'est pas un personnage qui a défrayé les chroniques mais son nom apparait régulièrement dans les potins, les journaux intimes, rapports et autres gazettes.
Il semble faire partie de l'élite fortunée (jet-set de l'époque) et connu pour ses frasques et son côté festif.

Aisleen et John décident d'un commun accord de concentrer leurs recherches sur un journal intime qui permettrait d'en savoir plus.

Dimanche 21 janvier 1923
John souhaitant changer d'air, part faire une petite promenade pour aller voir la Tour Effeil et les jardins du Luxembourg avec les aristos (comprendre Archibald et Lord Blackney), Aisleen et Thomas ; tout se passe pour le mieux sans aucune incidence à l'horizon.

Hugo, quant à lui, est parti de seul de son côté avec la ferme intention de rapporter à John de la neige (comprendre cocaïne). Étant très loin de son domaine de prédilection (sous réserve qu'il en est un.... on le cherche encore...), il pose tout un tas de question ouvertement à ce sujet et termine sa course dans un troquet malfamé en se présentant à Jacquot le Loup.

Il commence à avoir une discussion avec les occupants du bar qui lui expliquent qu'il va mal finir avec ses questions. L'ambiance est électrique, les regards sont insistants et Hugo commence à prendre conscience petit à petit de la situation dans laquelle il s'est lui-même fourrée, l'étau se resserrant petit à petit (au sens propre comme au figuré), Hugo aperçoit un malfrat se tenant devant la porte pour lui empêcher toute retraite durant sa conversation de plus en plus inquiétante avec Jacquot.

Tout d'un coup, alors que la situation semblait complètement désespérée et que Hugo sentait qu'il ne sortirait pas de ce capharnaüm vivant, la porte où se tenait l'un des acolytes de Jacquot un peu plus tôt, vola en éclats.

Un immense chauve de pas moins de 300 Kg fit irruption. Il avait en guise de vêtement, des haillons, on aurait dit une espèce de drap dans lequel des ouvertures avaient été effectuées artisanalement pour lui permettre de passer ses bras et sa tête, sa peau était couturées d'innombrables cicatrices.

Il échangea avec Jacquot des phrases incompréhensibles dans un argot Français, Hugo était estourbi par cette improbable scène qui se déroulait devant ses yeux.

Jacquot le ramena à la réalité en lui demandant de quitter les lieux immédiatement, et de déguerpir le plus vite possible.

Sans réfléchir, probablement guidé par l'instinct de survie, Hugo prit ses jambes à son cou et disparu, et à son grand étonnement, indemne sur le plan physique et psychologique (ou presque).

Au même moment, Archibald seul dans sa salle noire de fortune, se congratule d'avoir réussi à faire de magnifiques clichés d'Aisleen en train de patiner, pendant que tout le monde se restaurer au Palace.


Lundi 22 janvier 1923
La troisième journée à la bibliothèque de l'Arsenal ne donna rien, si ce n'est le carnet d'une courtisane de la reine, Mlle de Brienne, évoquant un incident avec le conte Fénalik et d'une petite note commençant par "Tel l'astre Solaire [...]"

Thomas, durant sa visite au zoo de Vincennes, rencontra un vétérinaire Français (Dr. Cognard) parlant anglais avec qui il put sympathiser. Ce dernier lui proposa de venir visité l’École Nationale de Vétérinaire à Maison Alfort, notamment pour voir l'exposition temporaire de L’Écorché de Honoré Fragonard.

Archibald part à la recherche d'un spécialiste en généalogie (historienne). Il en trouve un et lui demande s'il connait le conte Fénalik mais le nom ne lui dit rien. Il lui indique qu'il s'agit probablement d'un conte étranger (Hongroie ?) et d'un fils mineur.
Après quelques recherches il semblerait que Fénalik à une provenance Hongroise mais plus proche de la frontière Roumaine.

Persival se rend au Louvre mais trouve portes closes.

Hugo se balade dans la ville en étant très vigilant et sur ses gardes suite à sa récente expérience des rues françaises, afin de s'assurer qu'il n'est pas suivi. Il arrive à proximité de la manifestation, il prend la décision de bifurquer pour ne pas être mêlé à cette dernière.
Il entend un bruit de cavalcade, d'un coup Hugo se fait percuter violemment sans qu'il n'eut le temps de crier gare.
Alors qu'il reprend tranquillement ses esprits, il entend un nouveau tumulte, il aperçoit alors un jeune grand aux cheveux bruns qui se penche vers lui et lui souffle "Y'a des flics putain", puis le relève en continuant "Y sont 3, on est 2".

Hugo, les sens en alertes et sentant ses muscles se tendre est prêt à en découdre. Il se déplace de manière stratégique de telle sorte à ce que 2 des policiers arrivent sur le jeune, il prépare son direct du droit et sèche directement le premier flic arrivé à sa portée.

Devant un tel spectacle, le jeune s'enfuit et prit ses jambes à son cou sans un regard en arrière. Les deux flics restants se ruent sur Hugo, matraque au clair.

L'un des flics lance un coup de matraque qui atteint l'épaule d'Hugo malgré un joli mouvement d'esquive, le second flic assène un coup de matraque profitant de l'engagement de son collègue. Hugo les sens en éveil, fit un mouvement de bras et détourna le coup porté avec son avant bras, le coup l'effleura.
Dans une tentative désespérée, Hugo fuit à toute jambe en espérant semé les flics, mais il fut vite rattraper par les deux flics. Il fit volte face et tenta une attaque circulaire qui n'inquiéta pas le premier assaillant mais coucha le second.

En riposte à son attaque, Hugo écope d'un coup de matraque qui le porte dans ses derniers retranchements, il décide alors de jouer le tout pour le tout en lançant de toutes ses forces un ultime coup droit. Pris au dépourvu, le coup frappa le flic de plein fouet, il fut soulevé par l'impact et la force du coup porté, jusqu'à se heurter au mur d'en face.

Hugo ramassa la matraque à ses pieds puis s'enfuit de nouveau avec les forces restantes, il étendit au loin les sifflets des flics se rapprochant de sa position, dans sa course il aperçu le jeune homme qui l'avait abandonné un peu plus tôt et qui l'interpella depuis une porte donnant sur ce qui semblait être un appartement.

Sans réfléchir, Hugo lui emboita le pas et se cacha. Les deux hommes prirent le temps de faire connaissance, le jeune homme l'informe qu'il est membre de l'Humanité et qu'il rédige des articles pour un journal anarchiste, Hugo lui communique son nom en lui demandant d'attendre quelques temps avant de publier un article sur lui, le temps qu'il puisse quitter le pays.

NB :
John garda à l'esprit de se rendre à nouveau à la Bibliothèque de l'Arsenal afin de récupérer l'archive du 18e siècle dont celle de la bastille pour trouver des informations relatives à l'arrêt du conte, qui l'a arrêté ? pour quel motif ? quelle charge ?

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