Les Héritiers des Dragons

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Eöl
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Les Héritiers des Dragons

09 nov. 2016, 17:29

Pour faire un grand conte, il faut de fabuleux aventuriers, voici ceux qui feront entrer cette histoire dans la légende :

Mohamad Ibn Mammûd Abd-al-Tarek

Mohamad descend de Daounia, c'est un fait que personne ne prendra le risque de contester, de peur de subir l'un de ses interminables prêches en l'honneur de son illustre ancêtre. Pour le reste, son ascendance à beaucoup plus court terme demeure plus que floue, il a néanmoins très tôt rejoint une célèbre troupe de poètes ambulants qui l'ont pris sous leurs ailes, espérant faire de lui un grand poète.

Las, loin de vouloir faire poète, le jeune Mohamad eu très tôt une révélation, il était de son devoir de faire reconnaitre au monde entier la divinité de son ancêtre. Il a alors tout abandonné pour partir méditer dans le désert, auprès d'une secte religieuse que même le plus pieux des habitants de Jergath ne pourrait qualifié autrement que par "cette bande d'illuminé dans le desert". Là, il apprit tout les secrets dans l'art de prêcher, jusqu'au jour où, lassé par le manque de considération de ses pairs, et persuadé que ces derniers se trompaient dans l’interprétation de la vraie foi, il quitta la secte.

De là il profita de son charisme pour prendre part à la rédaction d'un traité encyclopédique d'un illustre historien de Jergath, dont le chapitre religion comprend étrangement un très grand chapitre dédié à la grande Daounia. Ragaillardit par ce succès, et convaincu que ses prêches enflammés vont bientôt lui permettre de faire passer le panthéon de 1001 dieux à 1002 dieux, il arpente les rues de Jergath pour essayer de prêcher la vraie foi au plus grand nombre...

Assai Ibn Rachid Abd-al-Hassan

Peu connaissent à Jergath les origines exact d'Assai, il ne fait cependant aucun doute qu'il a grandi à Jergath, où en bon Ibn Rachid il a suivi une formation de garde du corps et est entré au service du palais. De là il a souvent disparu, partant en expédition avec des bédouins dans l'immensité des déserts du nord d'Al Fariq'n, pour revenir au palais en faisant un grand mystère de ses activités là-bas. Certains le soupçonnent d'ailleurs depuis cette époque d'être plus qu'un simple garde du corps.

Le fait qu'il soit partis en Aragon en compagnie du consul de Kh'Saaba a contribué à alimenter les plus folles rumeurs, surtout quand il est revenu deux ans plus tard sans ce dernier, avec le titre de consul. Il s'est d'ailleurs vu remettre par le roi Abdallah Ibn Malik un splendide Khanjar qui ne quitte plus sa ceinture depuis. Les mauvaises langues parlent de ce dernier comme du prix de la vie du précédent consul, mais depuis quelques temps ces colporteurs de rumeurs se font de plus en plus rares...

Toujours est-il que sa fidélité au grand roi de Jergath ne fait aucun doute auprès des milieux bien informés du palais, et le fait qu'Assai n'est pas quitté la ville lors de la dernière année contribue à donner l'impression que de grandes choses se prépare en ville...

Adaia Ibn Yucef Abd-al-Salif

L'enfance d'Adaia reste très mystérieuse. Elle est sans doute née dans l'Oasis de Nabiy, d'où elle est retrouvé embarqué avec la Califah al Sahla (Caravane de la purification), pour un voyage initiatique dans les méandres de la religion Saabi. Elle en est ressorti avec une foi plus vivace que jamais, et un apprentissage auprès d'un grand sorcier Saabi, dont les enseignements n'ont pas été vain, Adaia étant désormais une magicienne reconnue par ses pairs.

La suite de sa carrière est pour le coup beaucoup mieux connu de tous les habitants de Kh'saaba, Adaia ayant administré pour le compte du royaume l'Oasis de Nabiy, d'où elle a tirée une richesse immense, et qu'elle a fini par racheter pour son propre compte. En même temps qu'attendre d'autre d'un membre de la tribu des Ibn Yussef, héritier des dragons de surcroît, qu'une réussite éclatante dans ses affaires. Une réussite aussi éclatante que sa marque, dont les reflets bleutés peine à être entièrement camouflé par ses tenues élégantes, et qui selon les conteurs, ne peut être que le signe d'une destiné fabuleuse.

Adaia a d'ailleurs été régulièrement vu à Jergath la Grande ces dernières années, au point de s'y installer au côté de son dernier amant lors de la dernière année, comme si elle cherchait à se rapprocher du centre du pouvoir...

Renaldus Olutus

Né dans la flamboyante cité de Fragrance, cet aurige, descendant de l'illustre fondateur de l'école d'aurige, a tout connu dans sa vie. Malgré sa naissance dans une des plus prestigieuse famille de la ville, il lui a fallu faire ses preuves en bas de l’échelle avant de pouvoir espérer monter un jour sur un char. Mais une fois passé le récurage des écuries de l'école, sa carrière s'est révélé fulgurante. Non seulement est-il devenu l'un des meilleurs auriges de la ville, mais il a aussi très vite grimpé les marches jusqu'au sommet de l'administration de Fragrance, en venant à occuper le poste très convoité de questeur.

De cette expérience Renaldus en a retiré une grande richesse, et une trop grande pression peut-être, car un jour sans prévenir, il prit la route en direction du désert, pour ne plus revenir dans la cité. Ce voyage, mal préparé, se révéla une épreuve pour le jeune Renaldus, qui parvint à surmonter néanmoins tous les obstacles, jusqu'à atteindre la fabuleuse Jergath la Grande, qui est sa résidence depuis une longue année déjà. Dans cette ville il a pu suivre les cours d'un des plus grand guerrier de Jazîrat, Aref Ibn Rachid, faisant de lui l'un des meilleurs bretteurs de la cité.

Mais il semblait écrit que peu importe la distance parcourue, sa destiné le rattraperait. Sa passion pour l'adrénaline et les courses de char, à moins que ce ne soit juste l'envie de marcher dans les pas de son illustre ancêtre, l'ont poussé à créer sa propre école d'aurige à Jergath. Une école modeste pour l'instant, bien qu'avec l'investissement de quelques hommes d'affaires avisés de la cité son projet est pris forme le long de la route menant à Bassouhma, avec un stade, qui bien que loin des standards Agalanthéens, se targue de pouvoir aujourd'hui accueillir plus de deux cent spectateurs, et surtout parieur, lors des courses. Les rumeurs actuelles du souk laisse d'ailleurs entendre qui si ce brave Renaldus ne se méfie pas un peu plus, son affaire pourrait bien tomber entre les mains de sa principale actionnaire Adaia Ibn Yucef...
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Re: Les Héritiers des Dragons

19 déc. 2016, 13:35

Au cours de leurs péripéties, nos glorieux aventuriers ont pu faire la connaissance d'un nouvel héritier des Dragons, prêt à tout contre une bonne rémunération :

Srifos :

Srifos est une force de la nature. Surement pas le plus beau des hommes, ni le plus intelligent, mais c'est incroyable ce que la capacité à pouvoir balancer des charrettes à travers la place du village vous épargne comme quolibet. Certain pense d'ailleurs que sa force lui vient directement de l'esprit de son ancêtre, Sigurd, héro dorkade légendaire, connu notamment pour avoir terrassé l'un des seigneurs des enfers en combat singulier.

Avec un ancêtre comme ce dernier, sa voie était toute tracé, il ne pouvait être autre chose qu'un chevalier de l'ordre de Sainte Gerta, expérience qui lui permit de lier connaissance avec le fils du Roi de Dorkadie, Ragnar. Tout le monde lui prédisait d'ailleurs une glorieuse carrière, avec un titre de champion du Roi dans les 5 ans, quand le désir de prouver sa valeur et de surpasser son ancêtre lui fit quitter le royaume.

Sa première étape fut l'Aragon, où il s'illustra particulièrement lors des guerres contre l'envahisseur Saabi. C'est d'ailleurs lors de cette campagne qu'il croisa pour la première fois la route d'Assaï, bien que ce dernier pris soin d'éviter toute confrontation direct avec ce Berserk venu du Nord moissonnant les Saabi comme du blé mûr avec sa formidable hache.

Mais le chemin de nos deux héros fut par la suite souvent réunis lors de leur carrière respective de mercenaires, avec entre autre une mémorable épopée les ayant vu traverser en caravane tout le nord d'Al Fariq'n, et c'est d'ailleurs en souvenir du bon vieux temps que Srifos a choisis d'accepter cet étrange contrat au côté de nos amis.

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