Résumé

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Résumé

10 oct. 2016, 00:31

Résumé de cette première séance.


Nos héros :
Aitu : baladin(‘arioi) au talent de sculpteur, de la famille Makino
Meu-vatu : noble (ari’i) chef de guerre
Terii : chamane (‘orou) de la famille de petite noblesse (ra'atira) Te-ahu

Nos trois héros vivent dans le royaume de Maha’ena, une petite vallée de la côte nord-est de Tahiti. La reine Ru –roa de la famille Mairi, descendante du dieu Ro’o, le messager de Tane et dieu de la paix. Elle a trois fils dont l’aîné est Te-muri dont la force est inversement proportionnelle à l’intelligence. Le royaume est en butte constante avec la vallée voisine de Tiarei dont le roi se prétend descendent de ‘oro, le dieu de la guerre qui révèle des secrets. Cette vallée abrite également l’ordre de guerrier Mehiti, chargé de ramener des sacrifices humains (« poissons à deux jambes ») pour les cérémonies religieuses dédiées à ‘oro.

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Meu-vatu, fils de Temahi, fils de Meu-vata, a été chargé par la reine Ru-roa comme d’autres éminences de la vallée de conduire un petit groupe en montagne afin de ramener des plumes rouges. Enfin, la reine compte envoyer ses fils visiter différents royaumes pour trouver femme et il faut des cadeaux pour les familles. Les plumes rouges, réservées aux ari’i et aux statuettes des dieux, sont un présent très prisé.

Meu-vatu, son ami chamane (orou) Teri’i et Aitu le baladin (’arioi) empruntent la petite vallée équipés de filets de chasse et prennent un chemin de montagne pour se rendre sur un plateau où Meu-vatu est sûr de trouver des perroquets à plumes rouges. Dans leur ascension, ils croisent un petit lac. Terii sait que l’endroit est tapu. Pourtant une belle jeune femme s’y baigne. Elle fait des signes, Aitu semble vouloir la rejoindre, mais Meu-Vatu le rabroue et le groupe reprend son chemin.

Terii repère dans le ciel des canards aux plumes rouges. Malgré la proximité avec la vallée ennemie de Tiarei, ils partent à la poursuite des canards. Bien que les canards se réfugient sur un terrain très pentu, 6 d’entre eux finissent à la ceinture des vaillants chasseurs de Maha’ena. Alors qu’ils s’apprêtent à remonter vers leur vallée, ils entendent une voix psalmodier. Terii s’approche discrètement, il voit un petit marae (une esplanade sacrée servant au culte) et un chamane invoque Te-matu-te-ra’ara’a, un dieu guerrier des montagnes, en présence de 3 guerriers mehiti. Le chamane réclame la bénédiction du dieu pour une expédition des guerriers Mehiti sur … Maha’ena, bien sûr !

Le groupe s’éclipse et court vers Maha’ena. Terii et Aitu arrivent à temps dans la vallée pour voir un groupe de 20 guerriers « pêcher » des hommes du peuple (manahune). Les guerriers Mehiti emportent 6 corps vers leur vallée. Meu-vatu arrive à son tour non sans avoir rassemblé une quarantaine d’hommes de Maha’ena armés de lances et de massues. Ils partent à la poursuite des guerriers Mehiti. Ils les rejoignent à la frontière entre les deux vallées. Les guerriers Mehiti se moquent des mahaeniens et utilisent les corps de leurs victimes dans des postures ridicules. Les maheniens furieux font n’importe quoi et les Mehiti prennent le dessus. Aitu, Terii et Meu-vatu sont blessés et 6 autres hommes de Mahaena ont perdu la vie, dont Haku le cousin d’Aitu.

Te-muri, le fils de la reine, les félicite à leur retour mais la reine Ru-roa reproche à Meu-vatu d’avoir manqué de déclencher une guerre pour quelques hommes du peuple (Manahune). La famille de Aitu et des manahune pleurent leurs morts. Le grand prêtre (tahu’a rahi) Roto Fae suggère à Meu-vatu que le simple contact d’une main féminine rendrait les morts impropres au sacrifice et empêcherait les guerriers Mehiti de les offrir au dieu ‘oro. Un simple contact ne serait pas un acte de guerre. La sœur d’Aitu, Hina-Mahi, se propose pour accompagner les héros.

Terii se grime en jeune baladin (‘arioi), en se couvrant le corps de rouge et de noir et le groupe se dirige vers Tiarei. Ils passent la frontière sans être repérés. Ils sont rejoints par Te-Muri qu’ils sont obligés de maquiller également. Au village de Mehiti, les corps de leurs compatriotes sont alignés à proximité de l’enceinte du Marae. Une fête ’arioi bat son plein sur le terrain qui jouxte le marae. Terii et Aitu s’approchent de la fête en compagnie de Te-Muri et de Hina-Mahi. Aitu est repéré par un guerrier qui lui fait des avances. Aitu lui propose une petite partie en groupe et lui donne rendez-vous derrière un grand arbre aoa. Les mahaeniens s’introduisent à la fête. La sœur d’Aitu parvient à toucher les corps et à se sauver. Une course-poursuite s’engage, Aitu et Terri gênent les guerriers Mehiti mais ils sont pris en chasse également. Nos héros de Maha’ena parviennent dans leur vallée sans encombre, Te-Muri faisant fuir leur derniers poursuivants en transformant en pulpe quelques guerriers tatoués.

La reine Ru-roa est très en colère contre Meu-vatu et l’oblige à escorter ses fils Te-muri et Ta’arei dans leur voyage pour trouver une épouse.

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Re: Résumé

09 déc. 2016, 23:27

Résumé de la deuxième séance. Au passage, j'ai revu le résumé de la première séance pour préciser la signification de tous les mots tahitiens !

Ont participé à cette aventure :
- Rohi-vahine : jeune noble (ari’i) oratrice (rau-ti)
- Pani : guerrier (toa) plébéien (manahune)
- Meu-vatu : noble (ari’i) chef de guerre
- Terii : chamane (‘orou) de la famille de petite noblesse (ra’atira) Te-ahu

Nos héros tahitiens accompagnent donc les deux fils de la reine, Te-Muri et Ta’arei, dans l’île de Pora Pora dans l’objectif de leur trouver femme. Ils embarquent dans un fier catamaran avec une suite composée d’un pilote (fa’atere), de quatre jeunes ra’atira (petite noblesse) qui servent les deux jeunes nobles et de huit manahune (plébéiens) pour s’occuper de l’intendance.

La navigation se déroule sans encombre, le catamaran entre dans le lagon par la passe de te ‘ava-nui et les tahitiens débarquent dans la vallée de Vaitape où réside le vieux roi Tama-tea. Son titre est Tama-tea, fils de Turi-teu, descendant de Ta'aroa, ari'i maro-tea, seigneur de Vaitape et de tout Pora Pora, surgie en second des eaux.

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Rohi-Vahine présente la délégation tahitienne et l’objet de leur visite, elle emporte l’enthousiasme de l’assemblée et du vieux roi : le roi Tama-tea décide une grande fête en l’honneur de leurs hôtes. En compagnie de ses trois épouses, il présente ses trois filles en âge de se marier : Tetera, l’aînée est plus grasse qu’une truie et porte une massue aussi lourde qu’un cocotier, Tetere, la cadette, est de corpulence moyenne mais son faciès est rebutant, la plus jeune Teteri, a l’air malade tellement elle est maigre.

Meu-vatu essaye de motiver Te-muri pour choisir l’une des trois filles du roi. Te-muri a vu les regards de défiance de l’adipeuse Tetera et rêve de …l’affronter arme à la main ! Elle partage ce rêve et les tahitiens arrangent un combat de lutte lors de la fête du soir. De son côté, Ta’arei informe tout net Meu-vatu qu’il est hors de question pour lui de prendre pour épouse l’une des trois filles du roi. Il veut la plus femme de l’île, rien d’autres !

La nuit tombe et les habitants de Vaitape se rassemblent pour fêter l’arrivée des tahitiens. Les tambours résonnent, les mets sont déterrés des fours, les danseurs se déchaînent, le ‘ava est pressé pour fournir la boisson enivrante préférée de nos héros. Rohi vahine est très remarquée pour son éloquence et son déhanchement.

L’affrontement entre Te-muri et Tetera a bien lieu mais il se fait à la lutte. Le tahitien l’emporte sans casser de membre à la princesse de Pora Pora, au grand soulagement de nos héros. En parlant de soulagement, Pani s’éclipse avec de jeunes manahune et la partie de jambe en l’air qui s’en suit sera racontée avec fierté par les deux vahinés le lendemain. De son côté, Meu-vatu sent qu’il plaît à la plus jeune des trois reines et il la retrouve discrètement dans une cocoteraie. Rohi vahine se laisse séduire par le vieux roi et passe la nuit avec lui. Terii boit du ‘ava et il apprend que sans conteste la plus belle femme de l’île est Fara-taa, la reine de la montagne. Elle est l’épouse du roi de la montagne.

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Après un débat, nos héros partent avec un guide dans la montagne afin de rencotnrer cette fameuse Fara-taa et lui présenter le jeune prince tahitien. Après une longue marche dans des sentes perdues à flanc de montagne, nos héros arrivent à un petit lac entouré d’une végétation luxuriante et bordé par un modeste fare (maison). Une magnifique femme vaque à ses occupations. Quand elle aperçoit le groupe de tahitiens, elle semble effrayée et leur conseille de fuir. Elle jette constamment des regards apeurés vers le lac. Les tahitiens tentent de la convaincre de les suivre sans grand succès. Fara-taa explique qu’elle ne peut partir sans ses enfants et que le roi de la montagne la retrouvera quoi qu’elle fasse. L’eau du lac se met à bouillonner et une anguille géante sort de l’eau. Elle se présente comme Tuna t’i fils de Tuna iti fils de Tuna ra’a, roi de la Montagne, il hurle aux tahitiens de déguerpir. Les tahitiens l’attaquent mais leurs coups semblent rebondir sur le monstre. Ce dernier s’exclame : « Ne savez-vous donc pas que le Roi de la Montagne ne peut être tué ni même blessé par un être humain ! ». Malgré une tentative pour extraire Fara-taa, les héros fuient le lac et le flanc de la montagne.

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De retour dans la vallée de Vaitape, Ta’arei affirme sa volonté de poursuivre le combat contre Tuna-ti’i. Il propose de sacrifier un manahune de leur suite pour demander le conseil des dieux. Les héros haussent les épaules : ils enquêtent et apprennent que Tuna-ti’i a obtenu le titre de roi de la montagne en vainquant le lézard géant (Mo’o-nui) du nom de Ro’opoto. Et c’est le titre de Roi de la Montagne qui confère l’invincibilité ! Ce titre oblige Tuna ti’i à rester dans la montagne, s’il la quitte, il perd le titre.

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Le groupe se rend auprès de la famille Tavira qu’on leur a dit proche des lézards géants de la montagne. Ceux-ci nient toute connaissance de l’ancien roi de la montagne. Pani qui a repéré l’une des filles de la famille et la rejoint plus tard. Il l’a séduit et la lutine. Avec l’excitation, des écailles apparaissent sur sa peau, elle avoue avoir du sang de lézard géant et être la petite fille de l’ancien roi de la montagne. Elle promet à son amant de le conduire auprès de son grand père.

Terii va au temple (marae) du dieu Ta’aroa pour voir le grand prêtre, Rema-tutu-fai, pour obtenir son conseil. Le grand prêtre l’oriente vers le vieux sage Nono-fara qui vit dans une case isolée. Il a réponse à tout sur ce qui se passe sur la montagne.
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Re: Résumé

08 janv. 2017, 11:19

Tuna - ti'i fils de Tuna - hiti veille sur son épouse !

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Re: Résumé

30 janv. 2017, 17:19

Séance de notre troisième séance (janvier). Comme d'habitude n'hésitez pas à corriger ou à mettre en avant les actions de votre personnage.

Ont participé à cette aventure :
- Rohi-vahine : jeune noble (ari’i) oratrice (rau-ti)
- Pani : guerrier (toa) plébéien (manahune)
- Meu-vatu : noble (ari’i) chef de guerre
- Terii : chamane (‘orou) de la famille de petite noblesse (ra’atira) Te-ahu

Les Vaitape partent en expédition
Les tambours du district de Vaitape résonnent. Nos tahitiens sur le terrain de réunion où le roi Tama-tea a réuni ses guerriers. Ces derniers vont prendre la mer afin de taire les velléités d’indépendance de l’île de Maupiti. Meu-vatu propose que ce corps de guerrier qui compte la fille du roi Tetera emmène Te-muri. Cela permettra de rapprocher les deux adolescents. Le roi accepte. Te-muri se laisse convaincre de partir avec les guerriers de Vaitape.

L’ancien roi sous la montagne
Le lendemain, Pani introduit ses compagnons auprès de sa dulcinée au sang reptilien, Mehani. Elle leur donne quelques recommandations pour éviter d’offenser son grand-père. Après deux heures et demi de marche dans la montagne, ils rencontrent un vieux lézard géant (mo’o - nui) du nom de Ro’opoto. Il parle au présent et avec nostalgie de son titre de roi de la montagne, il semble avoir oublié les circonstances de sa déposition. Quand les tahitiens lui proposent de l’aider à reprendre son titre, il leur oppose son grand âge et les incite à aller voir son fils Ta’a.

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Son fils
Ils rencontrent Ta’a fils de Ro’opoto qui prend le soleil sur un rocher sur un autre flanc de la montagne. Il regarde les tahitiens avec un mélange d’appétit et de peur. Appétit car sans la présence de sa nièce Mehani il tenterait de manger nos tahitiens et peur car il est effrayé par leur proposition de s’attaquer à Tuna-ti’i. Ils finissent par le convaincre mais le lézard traîne les pattes pour se rendre au petit lac où loge Fara-taa et son mari.

Le combat contre Tuna-ti’i
Les tahitiens, Ta’a le lézard et Mehani arrivent par l’amont. La plus belle femme de Pora Pora bat le tapa les pieds dans le lac. Aucune trace de l’anguille géante. Mehani et Rohi-vahine ont la charge d’emmener Fara-taa pendant que les hommes aident Ta’a à combattre contre l’anguille. Premier accroc au plan, Fara-taa refuse de partir sans ses enfants qui se trouvent dans sa case. Meu-vatu et Pani s’y précipitent et trouvent la cas vide. Il y a quatre roseaux qui contiennent des civelles, les quatre fils de Fara-taa. L’eau du lac bouillonne, Tuna-ti’i sort de l’eau, Ta’a bondit sur lui. Une grosse lutte s’ensuit, les tahitiens cherchant à favoriser la victoire du lézard sur l’anguille. La confrontation tourne à l’avantage des tahitiens et du mo’o nui. Ceux-ci souhaitent pousser leur avantage et abattre l’anguille qui cherche à fuir. Elle les envoie valser contre la paroi de la montagne avant de prendre la fuite par le fond du lac. Ta’a est désormais le nouveau roi de la montagne. Il charge les tahitiens de lui trouver une femme, cela ne l’intéresse guère d’avoir une humaine pour épouse mais cela fait partie de la fonction !

Conseil matrimonial
Les tahitiens rentrent à Vaitape couverts des blessures du combat et accompagnés de la magnifique Fara-taa. Ils ont vaincu Tuna-ti’i fils de Tuna-hiti, roi de la montagne qu’aucun homme ne peut abattre, mais convaincre Fara-taa d’épouser Ta’arei sera un tout autre défi. Le jeune fils de la reine ne comprend pas qu’elle ne succombe pas immédiatement à son charme. Rohi-vahine tente de l’éduquer.
Ils se rendent auprès du roi Tama-tea pour leur annoncer leur succès et lui réclamer l’aide d’un médecin. Le roi les fait soigner. Il ne semble guère enchanté. Comme elle le sent tendu, Rohi-vahine lui propose de le masser. Rendez-vous est donné au sauna le soir même. Il lui dira que Tuna-ti’i a certainement rejoint le lagon, son habitat d’origine, où il a dû reprendre sa taille d’origine encore plus énorme.
Le lendemain, Ta’arei se lave, s’oint d’huile de coco parfumé (monoi), met son plus beau pareu, se pare d’une fleur de tiare à l’oreille et se rend auprès de Fara-taa qui a rejoint sa famille. Meu-vatu a donné un rendez-vous galant à la reine sur un ilot isolé du lagon (motu).

Le blocage du lagon
Le lendemain, le roi Tama-tea les convoque : il est furieux. Tuna ti’i bloque la seule passe du lagon et empêche la flotte de Vaitape de rentrer à terre. Son grand-prêtre exige des victimes pour un sacrifice humain. Ou les tahitiens trouvent une solution ou ils devront désigner deux des leurs pour devenir des offrandes afin d’obtenir l’aide des dieux.

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La malédiction de iti aa
Terii se rend sur un ilot corallien à un marae du dieu marin Tina-roa pour obtenir conseil. Il y rencontre un prêtre débraillé qui prétend qu’il existe deux moyens pour régler le problème. Aller vaincre Tuna – ti’i, c’est risqué mais avec l’aide des dieux, d'une centaine de guerriers et des offrandes adéquates, c’est possible. Autre possibilité, rouvrir la deuxième passe du lagon, comme dans le temps, avant qu’une malédiction ne frappe le district de Aa-nui. Les nobles ari’i de ce district avaient préféré conserver toutes les plumes de leurs perruches pour leur coiffe au lieu de les consacrer aux statuettes des dieux. Le dieu Ta’aroa a maudit les habitants en fermant la passe qui faisait la richesse du district et en faisant disparaître les perruches. Un de ses envoyés est arrivé du ciel afin de perpétuer la malédiction. Il suffirait de lever la malédiction !
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Re: Résumé

12 mars 2017, 21:58

Résumé de notre 4ème séance. Du temps est passé, je vous serai très reconnaissant s si vous pouvez corriger / compléter certains éléments !

Ont participé à cette aventure :
- Aitu : baladin(‘arioi) au talent de sculpteur, de la famille Makino
- Rohi-vahine : jeune noble (ari’i) oratrice (rau-ti)
- Pani : guerrier (toa) plébéien (manahune)
- Terii : chamane (‘orou) de la famille de petite noblesse (ra’atira) Te-ahu

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Premier contact
Les tahitiens se rendent dans le district d’Iti-aa de l’île de Pora Pora. Ce district a été maudit par le dieu Ta’aroa pour une faute commise par son roi. Le dieu a fermé la passe qui fait face au district, rendu infertile la vallée et envoyé un gardien de la malédiction, Matiti tito, le nain noir et puant.
L’épouse de Pani les conduit rapidement par la montagne jusqu’à leur destination. Dès la frontière passée, ils se rendent compte que la végétation devient plus éparse, peu fertile, que les maisons et les cultures sont mal entretenues et les gens semblent dégénérés. A la suite des recommandations d’une vahine, ils décident de chasser dans la montagne en-dehors du district pour offrir des cochons sauvages au gardien de la malédiction.

Chasse au cochon qui se termine mal
Les tahitiens quittent le district et entame une chasse au cochon sauvage. Un spécimen est rapidement repéré mais la chasse se révèle même infructueuse. Ils pensent pouvoir coincer le cochon au bord d’un à-pic, mais c’est eux qui se retrouvent acculés et qui sont chargés par le porc. Aitu se voit propulsé dans le vide, il ne doit son salut qu’à un arbre auquel il se rattrape. Ses camarades fabriquent une corde avec de l’écorce de purau et le ramènent en haut de la falaise. Les tahitiens se contentent de ramasser quelques fruits de montagne.

Rencontre avec Matiti-tito
Sur l’estrade du marae (temple) de Ta’aroa trône le nain noir et puant Matiti-tito, accompagné de ses mouches et de l’énorme tronc qui lui sert de massue. Les tahitiens s’engagent avec lui dans une négociation. Il finit par accepter un marché : s’ils parviennent à convaincre Fufune de lui accorder ses faveurs, il lèvera temporairement la malédiction et ouvrira la passe quelques heures.

Arrangeurs de coup
Les tahitiens se rendent auprès de Fufune. Cette femme cumule les pires disgrâces physiques : maigreur, sein tombant, pustules, visage très ingrat… Elle refuse pourtant de se donner à Matiti-tito. Il faudra tous les talets de persuasions de nos héros et notamment de Rohi-vahine pour qu’elle accepte de passer une nuit avec le nain noir et puant.

Le requin de Terii
Terii invoque l’un de ses esprits, capable de posséder un requin. Il l’envoie prévenir la flotte de Pora Pora avec se trouve à l’autre bout du lagon, notamment avec Te-muri. L’esprit s’exécute et parvient à se faire comprendre du pilote de la flotte. Au petit matin, les trois lances de Ta’aroa sont soulevées et la flotte entre dans le lagon par l’ancienne passe. Elle rejoint Fa ‘a-nui avant que l’anguille géante Tuna ti’i ne s’aperçoive de la supercherie.
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La grande baston
Les tahitiens se rendent auprès de Matiti-tito. Ils tentent de le persuader qu’il est désormais nécessaire qu’il se débarrasse de Tuna – ti’i qui va réclamer vengeance. Le conflit est rude mais Matiti tito finit par accepter de défier l’anguille géante. Le nain noir et puant revient quelques heures plus tard avec le corps de Tuna-ti’i.

Le festin d’anguille
Une fête est donnée à Iti-aa et il y a de l’anguille au menu.

Promesses de mariage
Les tahitiens rentrent à Vaitape auprès du roi tama-tea. Te-muri est de retour mais il ne semble pas lus convaincu que ça de demander la main de Tetera. De son côté, Fara-taa ne semble pas non plus décidée à donner sa main au jeune Ta’arei. Les tahitiens jouent les entremetteurs et des fiançailles sont célébrés pour les deux jeune nobles (ari’i) de Tahiti. Rohi-vahine obtient du roi des cadeaux princiers. Les tahitiens quittent Pora Pora avec les épouses des jeunes nobles, celle de Pani et les cadeaux de Rohi-vahine.

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