Carnet du Dr. Dafoe

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Harley Quinn
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Carnet du Dr. Dafoe

24 sept. 2015, 14:32

New York, de nos jours.

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John Bayers.

C’est le nom qui s’affiche sur mon téléphone lorsqu’il se met à sonner. Un nom que nous ne connaissons que trop bien, mes amis d’enfance et moi. Disons qu’il met une pointe de couleur dans notre vie morose et grisâtre de new yorkais. Oui, mais pas n’importe quelle couleur : le rouge, essentiellement.

John Bayers.

Un homme plein de secrets, travaillant pour l’Agence. Une organisation en charge des phénomènes étranges et paranormaux, tant auréolée de mystères qu’on serait tenté d’y ajouter de gros guillemets chaque fois qu’on en parle.

Voilà quelques années, cet homme nous a réunis mes amis, ma sœur et moi et nous a engagés comme investigateurs. Cinq orphelins qui s’étaient perdus de vue et qui n’ont désormais plus rien en commun si ce n’est une expérience tragique et traumatisante au cours de leur enfance et une fascination légèrement morbide pour l’occulte. Une passion qui se verra contentée par l'affaire de la semaine si j'en crois John. Apparemment, la Caroline du Sud, c'est pas que le funk et James Brown ; c'est aussi les double meurtres et les petites orphelines inquiétantes.

J'envoie un MMS à mes compagnons, joignant l'une des photos de la scène de crime à une invitation à prendre le thé. Joueuse, Anastasia me demande de lui en préparer un rouge. Cette experte en arts martiaux n'a pas froid aux yeux et un humour qui n'est pas pour me déplaire. Sancho, l'orphelin mexicain aux occupations pour le moins douteuses et au caractère bien trempé est le premier à arriver tandis que je finis de réaliser une présentation visuelle de notre nouvelle affaire. Elena, ma soeur qui semble plus apprécié les macchabées que son propre frère -je me demande encore pourquoi, arrive en second. Enfin Anastasia et sa chevelure blonde se font désirer et sont les dernières à arriver.

Valises pliées, nous prenons l'avion en direction de la Caroline du Sud. Elena et Sancho se rendent à la morgue tandis qu'Anastasia et moi nous rendons sur les lieux du crime. Maison de classe moyenne, un couple à priori sans histoire. Et pourtant retrouvés assassinés dans leur salon, de larges sillons creusés dans leurs avant bras. Soit disant par leur jardinier, accusé et arrêté suite à une mise en scène presque aussi grossière et incohérente que la dernière saison de Lost.

Le rapport du Dr. A. Guiche nous informe que la petite n'a pas été choquée de la mort de ses parents, les dessins de la petite, bien que maladroits montrent une grande maturité pour son âge et un goût prononcé pour le noir et le rouge.

Nous montons au premier étage, là où se situe la chambre de la petite, qui n'a rien de celle d'une enfant de huit ans. Quelque chose cloche, tout est trop propre, trop lisse. Doté d'une intuition, j'arrache la tapisserie rose pour découvrir qu'elle recouvre des dessins figuratifs et des calculs mathématiques très poussés. En appelant l'école de l'enfant, il s'avère qu'elle est au collège. Son professeur principal m'apprend qu'elle est dotée d'une QI extrêmement élevé et qu'elle s'illustre particulièrement en mathématiques.
Sancho et ma soeur nous rejoignent, nous aidant à reconstituer ce puzzle macabre.

La fouille de la chambre des parents, notamment des albums photos nous apprend qu'avant la petite Lorie, ces-derniers avaient eu un premier enfant, décédé en bas âge. Lorie a été adoptée, ce que nous confirme Sancho qui trouve un acte d'adoption dans le bureau familial.


Nous échangeons quelques informations, puis nous rendons dans le jardin où l'on découvre une cabane à outils. Je laisse le soin au reste de l'équipe de la fouiller tandis que je reçois un message de J. Bayers. Il nous suggère de jeter un coup d'oeil à un article évoquant un double-meurtre, une histoire tragique d'un couple laissant derrière eux une petite fille étrangement similaire au portrait de la petite Lorie, présent dans notre dossier d'enquête.

De leur côté, Sancho et Elena découvrent que les parents semblent avoir été empoisonnés avec une plante, présente dans le jardin : la digitale, dont les pétales sont en forme de cloche, comme ma soeur. Du coup, papa-maman ont eu les poumons remplis de sang, en plus d'avoir eu les avant-bras décorés comme ceux d'une adolescente gothique.


Bref, tout ceci est bien louche et il est grand temps que nous partions à la rencontre de la petite Lorie, dont le nom ne peut être qu'un présage funeste...



N. B : ceci est un résumé du point de vue de William Dafoe, il se peut qu'il y ait des approximations et il manque sûrement beaucoup de détails, je m'en excuse. Pareil pour la blague sur ma soeurette. <3
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Re: Carnet du Dr. Dafoe

24 sept. 2015, 17:37

Merci pour ce résumé :D
« Vous avez ici une oeuvre d’art unique que vous ne verrez jamais nulle part ailleurs. Par contre, si vous en voulez d’autres, j’en ai une douzaine à l’arrière de ma charrette. » – Delberz Trötte, Négociant

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